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Prévention de la rechute en réalité virtuelle : stratégies pour faire face aux situations à risque

Gilbert Baril, Chanelle 10 February 2024 (has links)
Les joueurs pathologiques en traitement doivent être préparés à faire face aux situations à risque de leur quotidien. Ainsi, il est d’usage, au cours du traitement, de les aider à développer et mettre en pratique différentes stratégies pour prévenir les rechutes. Toutefois, peu d’études se sont intéressées aux types de stratégies proposées par les joueurs lors d’une thérapie. Le traitement du jeu pathologique a connu des avancées dans les dernières années en utilisant la réalité virtuelle pour exposer les joueurs à leur désir de jouer. Comment cette modalité de traitement influence les stratégies de prévention de rechute reste à évaluer. La présente étude vise donc à identifier et classifier les stratégies proposées par les joueurs pour gérer leur désir de jouer lorsqu’ils sont confrontés à des situations à risque d’une exposition en réalité virtuelle. Des enregistrements de dix joueurs pathologiques ayant pris part à une séance de prévention de la rechute en réalité virtuelle ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives de type déductif et inductif ainsi qu’une procédure d’accord interjuges ont été utilisées pour analyser les discours des joueurs. L’analyse thématique a permis d’identifier six stratégies comportementales et sept stratégies cognitives. Les résultats montrent une diversité de stratégies comportementales et cognitives habituellement retrouvée dans les thérapies cognitives-comportementales, telle que d’adopter un discours réaliste, s’abstenir de jouer, penser aux conséquences du jeu ou faire une activité alternative. En étant directement confrontés à une situation à risque d’un environnement de bar, le recours à l’évitement semble être l’une des solutions clés pour les participants. Finalement, l’interaction avec l’intervenant et les sessions précédentes de restructuration cognitive modulent potentiellement les stratégies abordées pendant la séance. Des études supplémentaires incluant un suivi à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si ces stratégies sont utilisées et efficaces une fois la thérapie terminée.
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La régulation émotionnelle en contexte de dépendances : une recension systématique

Chrétien, Samuel 26 April 2024 (has links)
Les traitements psychologiques des troubles addictifs montrent une efficacité indéniable. Toutefois, il existe des lacunes dans ces traitements ce qui contribue à l'importance de chercher des interventions alternatives. En raison de l'apport non équivoque des émotions dans ces troubles, s'intéresser à la régulation émotionnelle (RÉ) s'avère de mise. Ce mémoire explore les composantes de RÉ, dans le traitement psychologique des dépendances comportementales (jeux de hasard et d'argent, usage pathologique des jeux sur Internet et cyberdépendance) et liées à l'utilisation de substances psychoactives, afin de tenter d'offrir un portrait complet des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet pouvant servir aux cliniciens et aux chercheurs. L'article qu'il comporte présente les résultats d'une recension systématique de 38 études d'intervention comprenant une composante émotionnelle. Cet article documente : (1) le type d'intervention et leurs objectifs ; (2) les modalités d'intervention de la RÉ (p. ex., la durée, l'intensité et la fréquence des séances) ; (3) les techniques et outils utilisés pour réguler les émotions ; (4) les instruments utilisés pour évaluer les dépendances et la RÉ ; et (5) les définitions et terminologies des dépendances ciblées et de la RÉ. Les résultats montrent que les interventions émotionnelles recensées se déroulent principalement en face à face, tant en groupe qu'en individuel, et présentent une fréquence variable. Elles comportent également en majorité une composante de RÉ plus importante que d'autres composantes de traitement. Parmi les interventions recensées, celles liées à la troisième vague cognitive comportementale demeurent les plus nombreuses, notamment en contexte de troubles liés à l'usage d'une substance. Bien qu'une diversité de techniques de RÉ soit utilisée, des exercices de pleine conscience et de l'éducation psychologique visant l'identification de ses émotions dominent. La majorité des interventions recensées présentent des effets positifs tels qu'une réduction de la dépendance ainsi qu'une amélioration de la RÉ, appuyés par différents instruments de mesure validés. Finalement, des recommandations cliniques et de recherches sont formulées, notamment en ce qui a trait l'inclusion de composantes de RÉ dans les interventions psychologiques. En conclusion, ce mémoire explore l'idée qu'une composante de RÉ profiterait peut-être davantage à certaines clientèles spécifiquement en plus de considérer la diversité de définition de la RÉ observée dans les écrits scientifiques.
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Can gamblers beat randomness? : an experimental study on sport betting

Cantinotti, Michael 31 March 2021 (has links)
Although skills are not considered relevant in chance governed activities, only few studies have assessed to which extent sport expert skills in wagering are a manifestation of the illusion of control. Thus, the present paper examines: (1) if expert hockey bettors can make better predictions than random selection, (2) if expert hockey bettors can achieve greater monetary gains than what can be expected from chance, and (3) what kind of information and strategies hockey gamblers rely on when betting. Accordingly, 30 participants were asked to report their state lottery hockey bets on 6 occasions. They also filled in a questionnaire on sports wagering. Despite a rate accuracy greater than chance, the monetary gains of expert hockey gamblers are not significantly higher than what can be expected by chance. It is suggested that the information used by bettors, along with near-misses (level of precision), reinforce their perception of expertise and their illusion of control
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Les comportements de jeu et l'illusion de contrôle chez des universitaires avec et sans maîtrise des statistiques et des probabilités

Smith, Isabelle 12 December 2024 (has links)
Au terme d’une trentaine d’années de recherche, il a été démontré empiriquement que les distorsions cognitives agissent à titre de facteurs fondamentaux sous-jacents aux problèmes liés à la pratique des jeux de hasard et d’argent (JHA). Elles seraient expliquées en majeure partie par une mauvaise compréhension des notions de hasard, des statistiques et des probabilités (SP) et par une illusion de contrôle sur l’issue du jeu. C’est pourquoi les programmes de prévention et de traitement des problèmes de jeu ont été élaborés autour de l’enseignement de ces concepts mathématiques et de la correction des erreurs cognitives liées à leur mauvaise compréhension. Malgré une utilisation courante de ces techniques d’intervention auprès des joueurs problématiques, les études s’intéressant aux attitudes et comportements liés au jeu n’ont pas toutes conclu que le fait de détenir ou d’acquérir des connaissances en SP diminuait les habitudes de jeu. La première étude de thèse a ainsi cherché à comparer les comportements de jeu de 45 étudiants et diplômés universitaires démontrant une maîtrise raisonnable des SP à ceux de 29 personnes ne démontrant pas de connaissances particulières dans cette branche des mathématiques. Les résultats montrent que le taux de participation annuel aux JHA des individus sondés est élevé, mais qu’ils jouent à une fréquence minimale et qu’ils misent peu d’argent, qu’ils détiennent ou non des connaissances en SP. De plus, ils éprouvent peu de problèmes de jeu. L’apport modéré de la connaissance des SP sur les comportements de jeu auprès d’une population universitaire déjà fortement scolarisée et peu propice au jeu est discuté, de même que la répétition de cette absence d’effet au sein de la littérature. Ces résultats ont amené à vouloir comprendre davantage comment des personnes ayant atteint de hauts niveaux d’éducation s’adonnent, elles aussi, à des activités de JHA, bien qu’on puisse s’attendre à une meilleure compréhension des enjeux liés aux JHA et, par le fait même, à une plus grande précaution de leur part. Que ces personnes se laissent tenter par le jeu surprend et amène son lot de questionnements. Leur niveau d’éducation est supérieur, mais leurs comportements face aux JHA ne le démontrent pas, ce qui donne l’impression que certaines de leurs caractéristiques pourraient les amener à surestimer leurs habiletés à contrôler l’issue des JHA. Cette hypothèse est toutefois négligée dans la littérature. À partir des données initialement recueillies, la deuxième étude examine les relations entre l’illusion de contrôle liée aux JHA et différentes variables cognitives et de personnalité chez 142 universitaires. D’une part, il est question de brosser un portrait de leurs croyances liées au jeu (illusion de contrôle, mésinterprétation de l’indépendance des tours et superstitions) et d’autres variables pouvant mener à une illusion de contrôle, c’est-à-dire le degré d’optimisme, l’internalité du lieu de contrôle, le fait de posséder ou non des connaissances particulières en SP, et leur degré de conviction quant à leur compréhension des JHA. En dernier lieu, dans un modèle de régressions multiples, cette étude teste les prédicteurs potentiels de l’illusion de contrôle liée aux JHA au sein de cet échantillon. Les résultats conviennent d’une association entre une connaissance supérieure des SP, moins de pensées erronées liées à la superstition et un degré plus élevé d’optimisme. Une forte association négative existe également entre l’illusion de contrôle liée aux JHA et le degré de conviction des participants quant à ces croyances. Parmi ces participants, l’illusion de contrôle liée aux JHA peut être prédite par une plus faible connaissance des SP, un plus faible degré de conviction envers les croyances et le fait d’être de sexe masculin. La fonction du doute face à ses croyances en JHA chez des individus scolarisés est examinée en termes de facteur de protection métacognitif potentiel. La thèse se conclut sur une discussion concernant l’implication de ces résultats pour la compréhension du jeu dans un contexte d’alternance cognitive afin d’adapter les stratégies utilisées en prévention. Finalement, les forces et les limites de la thèse sont énumérées et permettent de formuler des recommandations quant aux variables et échantillons à étudier dans l’avenir. / After 30 years of research, it has been shown empirically that cognitive distortions act as fundamental factors underlying gambling and gambling problems. They are explained mainly by a misunderstanding of the notions of chance, statistics and probabilities (SP) and by an illusion of control over the outcome of the game. That is why prevention and treatment programs of gambling problems have been developed around the teaching of these mathematical concepts and correction of cognitive distortions. Despite a common use of these intervention techniques with problem gamblers, studies of gambling attitudes and behaviors have not all concluded that having or acquiring SP knowledge decreases gambling habits. The first study of this thesis thus sought to compare the gambling behavior of 45 university students and graduates demonstrating a reasonable mastery of SP to those of 29 people who do not demonstrate knowledge in this field of mathematics. The results show that the participation rate of the individuals surveyed is high, but that they gamble at a minimum frequency and that they invest little money, whether or not they have SP knowledge. In addition, they experience few gambling problems. The moderate contribution of SP knowledge on gambling behaviors of an already highly educated and low-gambling university population is discussed, as is the repetition of this absence of effect in the literature. These results have led to further our understanding of how individuals with high levels of education are also engaged in gambling activities, although we can expect a better understanding of the issues related to gambling and, as a result, to a greater precaution. That these people are tempted by gambling is surprising and brings its lot of questions. Their level of education is superior, but their gambling behaviors do not demonstrate it, which gives the impression that some of their characteristics could lead them to overestimate their ability to control the outcome of the games, rather than other types of erroneous beliefs. However, this hypothesis is neglected in the literature. From the data originally collected, the second study examines the relationship between the illusion of control over gambling and different cognitive and personality variables among 142 university students and graduates. First, it aims to draw a portrait of their beliefs related to gambling (illusion of control, gambler’s fallacy and superstitions) and other elements that can lead to an illusion of control, which are, the degree of optimism, the internality of their locus of control, whether or not they have particular SP knowledge, and their degree of confidence in their understanding of gambling. Finally, in a multiple regression model, this study tests potential predictors of the illusion of control related to gambling within this sample. The results agree on an association between higher SP knowledge, fewer misconceptions related to superstition, and a higher degree of optimism. A strong negative association also exists between illusion of control related to gambling and the degree of confidence about those gambling beliefs. Among these participants, the illusion of control over gambling can be predicted by a weaker SP knowledge, lower confidence in beliefs and being male. The function of doubt about gambling beliefs in educated individuals is examined in terms of potential metacognitive protective factor. The thesis concludes with a discussion about the implication of these results for the understanding of gambling in a context of cognitive switching in order to adapt prevention strategies. Finally, the strengths and limitations of the thesis are listed, and we make recommendations for variables and samples to be studied in the future.
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Restructuration cognitive en réalité virtuelle pour le jeu d'argent pathologique

Harrisson, Anne-Hélène 13 December 2023 (has links)
Les pensées dysfonctionnelles contribuent au développement et au maintien du jeu. L'un des objectifs du traitement du jeu d'argent pathologique est donc de corriger ces pensées. Pour ce faire, le questionnement socratique est l'une des méthodes utilisées lors des séances de restructuration cognitive. Celui-ci peut être séparé en trois étapes : l'identification d'une pensée dysfonctionnelle (Start), sa correction (Course) et son approbation (End). Pour identifier les pensées, l'exposition en réalité virtuelle (RV) serait une modalité intéressante. Toutefois, peu d'études se sont intéressées à l'étape de la correction de ces pensées en contexte d'exposition en RV. La présente étude vise à explorer les étapes du questionnement socratique de dix joueurs pathologiques lors d'une séance de restructuration cognitive dans un contexte de RV en séance de traitement. Elle vise aussi à identifier les techniques de restructuration cognitive utilisées. Les enregistrements d'une séance de restructuration cognitive en RV de dix joueurs pathologiques ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives inductives et déductives ainsi qu'une procédure d'accord inter juges ont été effectuées pour analyser l'identification des pensées et des techniques de correction ainsi que les tentatives de correction des pensées des joueurs. Les résultats montrent qu'en moyenne, les joueurs verbalisent 11,6 pensées par séance. Ces pensées se distribuent majoritairement sous la forme de pensées dysfonctionnelles, mais d'autres types de pensées liées au jeu sont également retrouvés. Les autres pensées liées au jeu se définissent comme étant des pensées à propos du jeu qui ne sont pas dysfonctionnelles au premier abord, mais qui peuvent l'être en les explorant davantage. Les intervenants semblent privilégier la correction des pensées dysfonctionnelles plutôt que celles liées au jeu, avec un taux de réussite de 53,8%. Parmi les techniques de correction utilisées, la preuve collectée est la technique qui a été la plus fréquemment utilisée. De plus, les résultats montrent qu'à la suite d'une première intervention qui ne semble pas mener à la correction de la pensée, les intervenants devraient persévérer dans leurs tentatives de correction en utilisant une combinaison de techniques. Des études supplémentaires portant sur la comparaison des environnements d'exposition ainsi que sur l'adhésion des joueurs aux pensées corrigées permettraient d'en savoir davantage sur l'efficacité de la restructuration cognitive en RV.
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Habitudes de jeu de hasard et d'argent chez les étudiants du secondaire

Boudreault, Normand 03 December 2021 (has links)
La participation aux jeux de hasard n'est pas un phénomène nouveau. Certains individus développent progressivement une incapacité à résister à jouer, apportant ainsi des difficultés dans plusieurs domaines de leur vie. L'objectif de cette étude précise la prévalence du jeu pathologique chez un échantillon d’adolescents québécois et sa relation avec les conduites délinquantes, la consommation de cigarettes, de drogue et d'alcool et le rendement scolaire. La majorité (87%) des jeunes consultés ont déjà joué et 76,9% se sont adonnés à la pratique des jeux de hasard et d'argent dans la dernière année. Les résultats indiquent une prévalence de 2,6% de joueurs pathologiques chez les jeunes de 12 à 18 ans. Les problèmes de jeu sont associés aux habitudes de consommation de psychotropes, aux difficultés scolaires et personnelles.
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Verbalisations erronées et prise de risques des joueurs de loterie vidéo

Caron, Anne 27 February 2021 (has links)
Cette étude vérifie l'effet des verbalisations erronées émises par un compagnon de jeu sur la prise de risques des joueurs de loterie vidéo. L'échantillon est réparti aléatoirement en trois groupes et comprend 22 hommes et 10 femmes âgés d'au moins 18 ans, ne présentant aucun problème de jeu excessif et ayant joué aux loteries vidéo au cours des six derniers mois. Les participants jouent en compagnie d'un complice qui adopte trois comportements distincts selon le groupe, soit: (a) il verbalise des pensées erronées, (b) il verbalise des pensées adéquates concernant le jeu, ou (c) il ne parle pas. Les données indiquent que les joueurs exposés aux verbalisations erronées du complice prennent près de deux fois plus de risques que ceux des deux autres groupes (p < .05). Ces résultats constituent la première démonstration de l'hypothèse centrale de la conception cognitive du jeu: les pensées erronées favorisent directement des habitudes de jeu telles que la prise de risques. Les pensées erronées sont facilement transmissibles et ont une répercussion sur le comportement de jeu. La discussion soulève les implications pratiques et théoriques de ces résultats.
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Cognitions des parieurs sportifs

Mercier, Jonathan 12 December 2024 (has links)
Les paris sportifs constituent la seconde forme de jeux de hasard et d’argent (JHA), après les appareils de loteries vidéo (ALV), la plus fréquemment associée au jeu d’argent pathologique (JAP; Williams et al., 2002). Peu d’informations sont disponibles sur le profil de ces joueurs et sur les croyances qu’ils entretiennent par rapport aux paris sportifs. Jusqu’à présent les études portant sur les perceptions ont principalement été réalisées auprès de joueurs de hasard pur. De plus, lorsque les cognitions des joueurs d’habiletés sont évaluées, elles le sont avec des outils qui n’ont pas été adaptés aux caractéristiques structurelles des jeux d’habiletés. Considérant les fréquentes associations entre les cognitions erronées des joueurs et le JAP, réduire le flou qui persiste quant aux liens entre les cognitions des joueurs de paris sportifs et leurs comportements de jeu est essentiel. Cette thèse vise à étoffer les connaissances portant spécifiquement sur les parieurs sportifs afin d’identifier les facteurs de risque spécifiques à cette forme de JHA, notamment leurs cognitions. La première étude de cette thèse est une recension systématique des études publiées entre 1980 et 2014 qui comprennent un échantillon de parieurs sportifs. Cette revue documente les habitudes de jeu des parieurs, leurs cognitions, ainsi que les données des études visant à déterminer si les habiletés des parieurs sportifs augmentent leurs probabilités d’obtenir des gains au jeu. Sur les 991 études identifiées dans les bases de données, 31 satisfaisaient les critères d’inclusion de cette recension. Les données récoltées indiquent que les études portant sur les parieurs sportifs ont principalement été réalisées auprès d’hommes âgés de 30 à 50 ans, misant plusieurs fois par semaine et dépensant environ 100 à 200 $ CA hebdomadairement. Onze études rapportent des données quant aux cognitions des parieurs sportifs. Les résultats suggèrent que les parieurs sportifs entretiennent l’idée que leurs habiletés influencent leurs probabilités d’obtenir des gains financiers au jeu et qu’il est possible de devenir un meilleur parieur. Quant aux cinq études rapportant des résultats quant à l’impact de l’habileté sur la performance des parieurs sportifs, trois ont montré que les parieurs sportifs prédisent mieux les résultats sportifs que le hasard, mais ils ne gagnent pas plus d’argent qu’une sélection réalisée aléatoirement en raison de la structure du jeu. Des recommandations cliniques et de recherches futures sont formulées. Il est notamment suggéré de conceptualiser les cognitions des parieurs sportifs quant aux habiletés comme étant « à risque » plutôt qu’erronées et de réaliser de la psychoéducation auprès des parieurs quant aux connaissances actuelles portant sur l’impact de l’habileté au jeu. La seconde étude de cette thèse vise à développer et valider l’Inventaire des Cognitions à Risque — Loteries Sportives (ICR-LS) ainsi que de (1) déterminer la structure factorielle de l’ICR-LS, (2) vérifier sa validité de convergence avec le Gambling Related Cognitions Scale (GRCS; Raylu et Oei, 2004, version française : Grall-Bronnec et al., 2012), les habitudes de jeu, et la gravité des problèmes de jeu et (3) vérifier les liens entre le nombre d’heures mensuellement consacrées à la préparation des paris aux loteries sportives en saison de paris et les habitudes des joueurs. Un total de 272 parieurs sportifs, majoritairement de sexe masculin (86,5 %), dans la vingtaine (M = 26,7 ans), issus de la communauté universitaire (88,3 %) compose l’échantillon. Les analyses en composantes principales indiquent que l’instrument possède deux facteurs (superstitions et habiletés), une forte cohérence interne (alphas > , 85) ainsi qu’une bonne validité convergente au GRCS. Les associations entre le score moyen à l’ICR-LS, le montant annuel dépensé aux loteries, à la préparation des paris et à la gravité des problèmes de jeu, à la fréquence mensuelle de jeu sont toutefois négligeables. Ces résultats pourraient s’expliquer par la contribution quasi nulle de l’échelle superstitions aux associations, l’utilisation d’une échelle Likert à cinq niveaux ainsi qu’à l’absence de certains thèmes cognitifs extérieurs dans l’instrument qui auraient potentiellement bonifié celui-ci. À la lumière des résultats obtenus, il est suggéré de réaliser des entretiens focalisés auprès de parieurs sportifs afin d’identifier un maximum de thèmes cognitifs qui pourraient contribuer aux comportements de jeu des parieurs. Par la suite, il serait important de bonifier l’instrument et de procéder à une nouvelle expérimentation en vérifiant la stabilité temporelle de l’ICR-LS. / Sports betting is the second most frequently form of gambling, after video lottery terminals (VLTs), associated with pathological gambling (PG; Williams et al., 2002). However, little is known about the profile of sports bettors and their cognitions. So far, gambling studies have mainly been conducted with pure chance gamblers. Consequently, skills game gamblers are often evaluated with tools that have not been adapted to the structural characteristics of these games. Considering the frequent associations between gamblers’ cognitions and PG, acquiring further knowledge about the links between sports bettors’ cognitions and their gambling behaviors is essential. Hence, this thesis aims to explore sports bettor’s characteristics and to document the risk factors specific to this form of gambling activity, including their cognitions. The first study of this thesis is a systematic review of studies published between 1980 and 2014 that included a sample of sports bettors. It aims to document their gambling habits, their cognitions, as well as data from studies that aimed to determine whether sports betting skills increase their odds of winning. Of the 991 studies identified in the databases, 31 met the inclusion criteria of this review. The data collected indicate that sports betting studies were primarily conducted among men aged 30 to 50 who bet several times a week and spend about $100 to $200 CAD weekly. Eleven studies reported data on the cognitions of sports bettors. The results suggest that sports bettors believe that their abilities impact their odds of gaining money during a gambling session, and that it is possible to become better at sports betting. Out of five studies reporting results on the impact of skills, three showed that sports bettors predict sporting results better than chance, but they do not make more money than a random selection because of the structure of the game. Clinical recommendations and future research are formulated. Among these, it is proposed to conceptualize the cognitions of sports bettors as "at risk" rather than as erroneous, and to educate sports bettors about current knowledge on the impact of skills on gambling. The second study of this thesis aims to develop and validate the Inventaire des Cognitions à Risque — Loteries Sportives (ICR-LS) as well as (1) to determine the factor structure of the IRC-SL, (2) to verify its convergence validity with the Gambling Related Cognition Scale (GRCS, Raylu and Oei, 2004, French version: Grall-Bronnec et al., 2012), gambling habits and gambling problem severity, and (3) to study the links between monthly hours devoted to the preparation of bets for sports lotteries during betting season and gambling habits of participants. A total of 272 sports bettors, mostly men (86.5%) in their twenties (M = 26.7 years) from the university community (88.3%) compose the sample. Principal component analysis results indicate that the instrument has two factors (superstitions and abilities), strong internal consistency (alphas > .85) and good convergent validity with the GRCS. The associations between the average IRC-SL score, the annual amount spent on lotteries, preparation of bets and gambling problem severity, and monthly playing frequency are, however, negligible. These results could be explained by the practically absent contribution of the superstitions scale to the associations, the use of a five-level Likert scale as well as the absence of others cognitive themes that may have potentially enhanced the instrument. In light of the results obtained, it is suggested to conduct focus groups with sports bettors to identify a maximum of relevant cognitive themes. Subsequently, it would be relevant to improve the instrument by carrying out a new experiment and to evaluate its temporal stability.
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Family involvement in problem gambling treatment

Kourgiantakis, Toula 13 December 2024 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen &amp; Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews &amp; Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton &amp; Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik &amp; McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch &amp; Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen &amp; Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead &amp; Makarchuk, 2007; Mathews &amp; Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton &amp; Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan &amp; Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik &amp; McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch &amp; Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.
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Modification cognitive et résolution de problèmes chez des joueurs pathologiques au poker-video

Bujold, Annie 07 October 2021 (has links)
Pour la plupart des gens, les jeux de hasard et d'argent constituent un simple divertissement. Toutefois, pour d'autres, le jeu peut devenir pathologique. Cette étude évalue l'effet d'un traitement psychologique pour joueurs pathologiques et inclut 3 composantes principales: une modification cognitive, un entraînement à la résolution de problèmes et de la prévention de rechutes. Il est postulé que la perception de contrôle du joueur sur son problème augmentera, que la perception de sévérité de son problème ainsi que la fréquence de jeu diminueront suite à l'intervention. Un protocole expérimental à cas unique à niveaux de base multiples en fonction des individus est utilisé avec 3 joueurs pathologiques. Les résultats obtenus confirment les 3 hypothèses. La discussion soulève le rôle des facteurs cognitifs et de l'entraînement à la résolution de problèmes dans le traitement des joueurs pathologiques.

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