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Structure du paysage et écologie comportementale des oiseaux forestiers en hiver

Turcotte, Yves. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (Ph.D.)--Université Laval, 2005. / Titre de l'écran-titre (visionné le 23 février 2006). Bibliogr.
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L'homme et l'acclimatement à l'hiver des débuts de la Nouvelle-France à la fin du XIXe siècle : étude des changements culturels

Lamontagne, Laurence 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Détermination de l'importance des cavités en période hivernale et utilisation de l'habitat par le Grand Polatouche (Glaucomys sabrinus) en forêt boréale mixte de l'Est du Canada

Trudeau, Caroline 09 1900 (has links) (PDF)
Depuis l'adoption en 2001 d'une nouvelle loi sur les forêts souscrivant aux principes de développement durable, le maintien de la biodiversité est devenu un enjeu de poids pour l'aménagement forestier au Québec. Pour atteindre cet objectif, certains auteurs suggèrent de conserver les cavités qui constituent une ressource faunique importante autour de laquelle interagissent les pics, certains oiseaux forestiers et d'autres petits mammifères tels que le Grand Polatouche (Glaucomys sabrinus). Ce dernier est un rongeur arboricole nocturne qui utilise les cavités comme refuge diurne et site de mise bas, et pour lequel l'utilisation de l'habitat est peu connue en forêt boréale de l'est du Canada. Puisque les cavités sont souvent peu disponibles en forêt boréale et qu'elles pourraient offrir une isolation thermique supérieure à celle d'autres types de nids, les cavités ont le potentiel de limiter la présence du Grand Polatouche dans un climat rigoureux. L'objectif de cette étude était de déterminer si les cavités affectent l'utilisation de l'habitat par le Grand Polatouche et de décrire les caractéristiques des nids utilisés en période hivernale. En forêt boréale, puisque la majorité des cavités sont excavées dans le Peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), nos hypothèses étaient que le Grand Polatouche utiliserait les forêts matures de feuillus et qu'il éviterait les milieux ouverts qui nuisent à sa dispersion. Aussi, le Grand Polatouche occuperait les sites avec une plus grande disponibilité de cavités et il préfèrerait les cavités comme refuge en période froide. Nous avons déterminé les facteurs d'habitat qui influençaient l'occupation de site et les facteurs climatiques qui affectaient la probabilité de détection de l'espèce à différentes échelles spatiales. D'abord, nous avons visité 149 paires de nichoirs à l'hiver 2008 et utilisé un SIG pour extraire des variables de composition du paysage à partir des cartes écoforestières. Ensuite, nous avons piégé 59 sites feuillus représentant un gradient de disponibilité de cavités à l'automne 2008 et échantillonné ces peuplements pour quantifier les variables d'habitat susceptibles d'influencer l'occupation de site par le Grand Polatouche. Finalement, 46 individus parmi les 85 individus capturés ont été suivis par télémétrie entre septembre 2008 et juin 2009 afin d'identifier leurs refuges diurnes, et de tester l'effet de la température sur leur sélection. Les résultats supportent partiellement nos hypothèses. À l'échelle du paysage, le Grand Polatouche évite les forêts de conifères et ne semble pas être influencé par la proportion de forêt mature ou de milieux ouverts. De plus, à l'échelle du peuplement, il a été détecté dans 58% des sites échantillonnés dominés par le Peuplier faux-tremble. Par contre, la disponibilité de cavités n'influence pas l'occupation de sites par le Grand Polatouche. À l'échelle du nid, les localisations télémétriques montrent qu'en période hivernale les femelles utilisent principalement les nids au sol (44%) alors que les mâles semblent sélectionner surtout les nids externes (57%). Lorsque la température diminue, les femelles comme les mâles évitent les cavités, leur préférant respectivement les nids au sol et les nids externes. Les résultats confirment que les forêts de feuillus sont importantes pour le Grand Polatouche en forêt boréale de l'est du Canada. De plus, bien que les cavités soient utilisées par le Grand Polatouche, celles-ci ne semblent pas représenter un facteur limitant l'espèce en période froide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Glaucomys sabrinus, nid, climat froid, télémétrie et occupation de site.
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Optical characterization of Polar winter aerosols and clouds

Baibakov, Konstantin January 2014 (has links)
R??sum?? : L???Arctique est particuli??rement sensible aux changements climatiques et a r??cemment subi des modifications majeures incluant une diminution dramatique de l???extension de la glace de mer. Notre capacit???? a?? mod??liser et a?? potentiellement r??duire les changements climatiques est limit??e, en partie, par les incertitudes associe??es au forc??age radiatif induit par les effets directs et indirects des ae??rosols, qui de??pendent de notre compre??hension des processus impliquant les nuages et les ae??rosols. La charge des ae??rosols est caracte??rise??e par l???e??paisseur optique des ae??rosols (AOD) qui est le parame??tre radiatif extensif le plus important et l???indicateur re??gional du comportement des ae??rosols sans doute le plus de??cisif. Une de nos lacunes majeures dans la compre??hension des ae??rosols arctiques est leur comportement durant l???hiver polaire. Cela est principalement du?? au manque de mesures nocturnes d???AOD. Dans ce travail, on utilise des instruments (lidar et photome??tre stellaire) installe??s en Arctique pour mesurer, respectivement, les profils verticaux des ae??rosols et une valeur inte??gre??e dans la colonne (AOD) de ces profils. En outre, les donne??es d???un lidar spatial (CALIOP) sont utilise??es pour fournir un contexte pan-arctique et des statistiques saisonnie??res pour supporter les mesures au sol. Ces dernie??res ont e??te?? obtenues aux stations arctiques d???Eureka (80??? N, 86??? W) et de Ny A??lesund (79??? N, 12??? E) durant les hivers polaires de 2010-2011 et 2011-2012. L???importance physique des pe- tites variations d???amplitude de l???AOD est typique de l???hiver polaire en Arctique, mais suppose une ve??rification pour s???assurer que des artefacts ne contribuent pas a?? ces variations (par exemple un masque de nuage insuffisant). Une analyse des processus base??e sur des e??ve??nements (avec une re??solution temporelle ??? une minute) est essentielle pour s???assurer que les parame??tres optiques et microphysiques extensifs (grossiers) et intensifs (par particules) sont cohe??rents et physiquement conformes. La synergie photom??tre stellaire-lidar nous permet de caracte??riser plusieurs e??ve??nements distincts au cours des pe??riodes de mesures, en particulier : des ae??rosols, des cristaux de glace, des nuages fins et des nuages polaires stratosphe??riques (PSC). Dans l???ensemble, les modes fin (<1??m) et grossier (>1??m) de l???AOD obtenus par photome??trie stellaire (??[indice inf??rieur f] et ??[indice inf??rieur c]) sont cohe??rents avec leurs analogues produits a?? partir des profils inte??gre??s du lidar. Cependant certaines inconsistances cause??es par des facteurs instrumentaux et environnementaux ont aussi e??te?? trouve??es. La division de l???AOD du photome??tre stellaire ??[indice inf??rieur f] et ??[indice inf??rieur c] a e??te?? davantage exploite??e afin d???e??liminer les e??paisseurs optiques du mode grossier (le filtrage spectral de nuages) et, par la suite, de comparer ??[indice inf??rieur]f avec les AODs obtenues par le filtrage de nuages traditionnel (temporel). Alors que les filtrages temporel et spectral des nuages des cas e??tudie??s au niveau des processus ont conduit a?? des re??sultats bons a?? mode??re??s en termes de cohe??rence entre les donne??es filtre??es spectralement et temporellement (les e??paisseurs optiques des photome??tres stellaires et lidars e??tant toutes deux filtre??es temporellement), les re??sultats saisonniers semblent e??tre encore contamine??s par les nuages. En imposant un accord en utilisant un second filtre, plus restrictif, avec un crite??re de ciel clair ("enveloppe minimale du nuage"), les valeurs saisonnie??res moyennes obtenues e??taient de 0.08 a?? Eureka et 0.04 a?? Ny A??lesund durant l???hiver 2010-2011. En 2011-2012, ces valeurs e??taient, respectivement, de 0.12 et 0.09. En revanche les valeurs d???e??paisseur optique de CALIOP (estime??es entre 0 et 8 km) ont le??ge??rement diminue?? de 2010-2011 a?? 2011-2012 (0.04 vs. 0.03). // Abstract : The Arctic region is particularly sensitive to climate change and has recently undergone major alterations including a dramatic decrease of sea-ice extent. Our ability to model and potentially mitigate climate change is limited, in part, by the uncertainties associated with radiative forcing due to direct and indirect aerosol effects which in turn are dependent on our understanding of aerosol and cloud processes. Aerosol loading can be characterized by aerosol optical depth (AOD) which is the most important (extensive or bulk) aerosol radiative parameter and arguably the most important regional indicator of aerosol behavior. One of the most important shortcomings in our understanding of Arctic aerosols is their behavior during the Polar winter. A major reason for this is the lack of night-time AOD measurements. In this work we use lidar and starphotometry instruments in the Arctic to obtain vertically resolved aerosol profiles and column integrated representations of those profiles (AODs) respectively. In addition, data from a space-borne lidar (CALIOP) is used to provide a pan-Arctic context and seasonal statistics in support of ground based measurements. The latter were obtained at the Eureka (80 ??? N, 86 ??? W) and Ny ??lesund (79 ??? N, 12 ??? E) high Arctic stations during the Polar Winters of 2010-11 and 2011-12. The physical significance of the variation of the small-amplitude AODs that are typical of the Arctic Polar Winter, requires verification to ensure that artifactual contributions (such as incomplete cloud screening) do not contribute to these variations. A process-level event-based analysis (with a time resolution of ??? minutes), is essential to ensure that extracted extensive (bulk) and intensive (per particle) optical and microphysical indicators are coherent and physically consistent. Using the starphotometry-lidar synergy we characterized several distinct events throughout the measurement period: these included aerosol, ice crystal, thin cloud and polar stratospheric cloud (PSC) events. In general fine (<1 ??m ) and coarse (>1 ??m )modeAODs from starphotometry ( ??[subscript f] and ?? [subscript c] ) were coherent with their lidar analogues produced from integrated profiles : however several inconsistencies related to instrumental and environmental factors were also found. The division of starphotometer AODs into ??[subscript ]f and ?? [subscript c] components was further exploited to eliminate coarse mode cloud optical depths (spectral cloud screening) and subsequently compare ?? [subscript f] with cloud-screened AODs using a traditional (temporal based) approach. While temporal and spectral cloud screening case studies at process level resolutions yielded good to moderate results in terms of the coherence between spectrally and temporally cloud screened data (both temporally screened starphotometer and lidar optical depths), seasonal results apparently still contained cloud contaminated data. Forcing an agreement using a more restrictive, second-pass, clear sky criterion ("minimal cloud envelope") produced mean 2010-11 AOD seasonal values of 0.08 and 0.04 for Eureka and Ny ??lesund respectively. In 2011-12 these values were 0.12 and 0.09. Conversely, CALIOP AODs (0 to 8 km) for the high Arctic showed a slight decrease from 2010-2011 to 2011-2012 (0.04 vs 0.03).
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Imaginaire et usages du froid dans les pratiques scéniques et dramaturgiques du théâtre québécois contemporain : étude d'Agaguk et de Roche, papier, couteau...

Gagné, Julie 12 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, je propose que le froid, au théâtre, se manifeste par ses effets sur le(s) corps, l'espace, la matière et le langage. Après avoir établi les éléments qui incarnent le froid dans la représentation et dans le texte dramatique, je vise à déterminer son usage dans les pratiques scéniques et dramaturgiques en m'intéressant à deux œuvres où il participe à la création de formes inédites, soit l'adaptation d'Agaguk d'Isabelle Hubert, présentée par le Théâtre Sous Zéro (TSZ), et la pièce Roche, papier, couteau... de Marilyn Perreault, créée par le Théâtre I.N.K. Mon premier chapitre définit le froid et ses effets afin de cerner les composantes qui en forment l'imaginaire. Sensation intensifiée par l'humidité, le vent et la noirceur, le froid transparaît par le truchement d'effets corporels d'ordre physique (Lapras, Larrouy, Ambid et Richard) et comportemental (Parsons et Hensel). Il force l'organisme à l'isolement (Suhonen), l'oblige à prendre refuge (Durand) et s'inscrit dans un territoire marqué par la nordicité (Hamelin). Absence de chaleur, il modifie l'état de la matière sans l'altérer (Ruiu). Marque de subjectivité, il témoigne de la sensibilité du locuteur (Kerbrat-Orecchioni). Phénomène complexe, le froid se rêve grâce aux matériaux nordiques (Désy), tandis que le feu, la chaleur, l'évoque par contiguïté (Désy et Michelis-Maslosh). Ambigu, il véhicule l'angoisse de la mort et l'espoir du dégel, la violence et la quiétude, le silence et le trop-plein de mots (Désy et Michelis-Maslosh). Il commande un souffle bref et une langue morcelée (Girard). Mon deuxième chapitre se consacre à l'Agaguk du TSZ, dont la dialectique « chaud-froid » permet au spectateur de contempler l'hiver dans le confort de l'intérieur. Il traite de la théâtralité (Féral) qu'appelle le froid et qui se déploie par le biais du quatrième mur vitré et d'un espace composé de trois lieux distincts (salle de spectacle, castelet et extérieur). L'analyse des mots « froid » et « froidement », présents dans l'adaptation d'Hubert, révèle la fonction du froid dans le texte dramatique : il exprime l'impassibilité, dissimule les pensées ou les réactions, contraint les personnages au refuge, à l'immobilité, à l'isolement, à la proximité et au silence, en plus d'accentuer la tension dramatique. Mon troisième chapitre, qui porte sur l'analyse génétique et dramaturgique de Roche, papier, couteau..., retrace la manière dont Perreault représente le froid. Le Nord inuit, découvert par l'auteure lors de séjours au Nunavik, influe sur l'inventivité du langage, le rapport des personnages à la parole et au silence, le suspense et l'univers froid. La genèse du texte montre la construction de l'espace et mène à une réflexion sur la spatialité du froid (l'intérieur, l'extérieur et le cadre). Le froid énoncé, quant à lui, rappelle l'état de survie des personnages, figure leur mal-être, les pousse à se réchauffer de différentes façons, leur insuffle une poésie et laisse poindre l'espoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Froid, Hivernité, Nordicité, Théâtre québécois, Imaginaire, Représentation, Dramaturgie, Génétique théâtrale, Marilyn Perreault, Isabelle Hubert, Théâtre I.N.K., Théâtre Sous Zéro, Contiguïté, Subjectivité, Refuge, Cadre, Fenêtre.
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Aspects de la production primaire et secondaire dans les eaux hivernales de la partie amont du Fjord du Saguenay /

Chassé, Raynald, January 1988 (has links)
Mémoire (M. Sc. pures) --Université du Québec à Chicoutimi, 1988. / Bibliogr. : ff. 51-54. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Architecture de la pousse de pommier en réponse à des températures hivernales froides et douces : typologie de la ramification axillaire au printemps et relation avec le statut hydrique du bourgeon pendant l'hiver précédent / Arquitetura da macieira em regimes térmicos hibernais contrastantes : tipologia da ramificação primaveril e sua relaç ão com o estado hídrico de gemas durante o inverno

Schmitz, Juliano 03 December 2014 (has links)
Le pommier (Malus Xdomestica Borkh.) cultivé en climat à hiver doux, avec un manque d'une quantité suffisante d'heures de températures froides, présente des anomalies morphologiques et physiologiques. Sur le plan de la phénologie, il s'agit notamment d'un débourrement printanier tardif et désynchronisé entre les différents bourgeons d'un même arbre. Sur le plan agronomique, la floraison et la nouaison sont irrégulières et étalées dans le temps et conduisent à une faible production de fruits. L'objectif de ce travail de thèse est premièrement de mieux caractériser les effets des températures hivernales sur le débourrement et la croissance des bourgeons axillaires en distinguant les effets respectifs des températures hivernales et du génotype. Il s'agit ensuite de vérifier l'hypothèse que les effets des températures sur le débourrement du bourgeon s'effectue via les effets sur son statut hydrique. Les travaux ont été réalisés en France et au Brésil. En France, les expérimentations ont porté sur quatre cultivars à fort besoin (‘Granny Smith', ‘Royal Gala', ‘Starkrimson') ou faible besoin (‘Condessa') en froid, cultivés en hiver froid (conditions extérieures) et doux (serres climatisées). Nous montrons que le débourrement résulte d'une séquence d'évènements où la température hivernale joue un rôle primordial sur les mécanismes de sortie de dormance et donc sur le débourrement proprement dit, durant la période froide. Les caractéristiques propres du cultivar jouent par contre un rôle dans la croissance ultérieure des bourgeons et donc dans l'architecture finale de la pousse du pommier. Par ailleurs, la chute tardive des feuilles, caractéristique du pommier en hiver doux, a peu d'effets sur le débourrement et la croissance des bourgeons. L'analyse du statut hydrique des bourgeons a été réalisée sur le tiers distal des pousses de pommier caractérisé par une forte fréquence de ramification en climat à hiver froid. Nous montrons que, dans la période allant de l'endordormance à la phase de pré-débourrement, la conductance hydraulique à la jonction entre l'axe porteur et le bourgeon varie peu au cours de l'hiver et entre cultivars. Par ailleurs, durant cette même période le potentiel hydrique intra-bourgeon reste négatif, entre -4.35 and -2.24 MPa. Enfin, quel que soit le cultivar, nous ne montrons pas de relation entre les températures hivernales, le potentiel hydrique ou la teneur relative en eau des bourgeons, et l'aptitude au débourrement ultérieur. Ces résultats suggèrent que le bourgeon est hydrauliquement isolé de son axe porteur pendant toute la période hivernale jusqu'à quelques jours précédant le débourrement. Les expérimentations au Brésil ont porté sur le cultivar ‘Eva ‘ à faible besoin en froid, cultivés en conditions naturelles d'hiver doux. Il s'agissait de vérifier les effets possibles de la position du bourgeon le long de l'axe porteur sur sa taille et sa teneur relative en eau. Nous montrons que, tout au long de l'hiver, les bourgeons distaux sont caractérisés par une plus grande taille et une teneur relative en eau plus élevée que les bourgeons proximaux avec une forte augmentation de la teneur relative en eau une semaine avant le débourrement printanier. Le débourrement acrotone semble donc résulter d'une évolution rapide du statut hydrique du bourgeon en fin d'écodormance. L'ensemble des résultats acquis en France et au Brésil, sur des cultivars caractérisés par des besoins variables en froid hivernal, indique que l'aptitude au débourrement printanier des bourgeons de pommier est davantage lié à un « effet rameau entier » qu'au statut hydrique proprement dit des bourgeons individuels, tout au moins jusqu'à quelques jours avant le débourrement effectif. La pousse annuelle de pommier apparait donc comme une unité morphologique et physiologique intégrée qui, dans un contexte climatique donné, conditionne le statut hydrique de chaque bourgeon et son aptitude au débourrement. / The apple tree (Malus Xdomestica Borkh.) presents morphological and physiological anomalies when grown in mild winter climates with insufficient winter chilling to overcome winter dormancy. Symptoms are typically delayed and erratic budburst, entailing desynchronized flowering and fruit-set and poor agronomic performances. This thesis aimed at gaining more insights on the following issues. Firstly, what are the effects of winter temperatures on axillary burdburst and bud outgrowth, and what are the respective effects of winter temperatures and cultivar?, and secondly, is there a link between the temperature-dependent budburst and bud water status? Works were done in France and Brazil. In France, experiments were carried out in controlled conditions on four apple cultivars characterized by either high chilling (‘Granny Smith', ‘Royal Gala', ‘Starkrimson') or low chilling (‘Condessa') requirements and were submitted to outdoor-cold and greenhouse-mild winter temperatures. We showed that the actual shoot architecture and budburst resulted from an ordered sequence of events with a pivotal role of winter temperatures on the dormancy completion of individual lateral buds. Endogenous factors related to the cultivar branching pattern overtook the temperature effect on the lateral bud outgrowth. Furthermore, the delayed senescence and subsequent leaf persistence during winter, characterizing the apple tree in the mild winter temperature conditions, had only a weak effect on the topological distribution of budburst and lateral outgrowth. The analyses of bud water status were done on distal buds only, characterized by high budburst frequency in cold winter conditions. We showed that, from endodormancy to the pre-budburst stage, xylem conductance at the stem-to-bud junction did not show consistent changes across cultivars and winter temperature treatments. Bud water potential had negative values, between -4.35 and -2.24 MPa, depending on cultivars and winter temperature treatments. Moreover, whatever the cultivar, there were no significant trends across dates for the effects of winter temperatures on bud water potential and relative water content without a consistent relationship with actual spring budburst frequency. These results suggested that lateral buds were hydraulically isolated from the parent stem during winter until a few days before budburst. The other set of experiments was carried out in Brazil, under mild winter conditions, on the low chilling apple cultivar ‘Eva'. The objectives were to gain more insights on the effect of the position of the over-wintering lateral bud along the whole-parent shoot on bud size and water content. Results highlighted that distal buds were larger and had a higher water content than proximal buds with a strong increase of water content a week before spring budburst. It was concluded that the acrotonic pattern of budburst was mainly established during ecodormancy. As a whole, we showed that spring budburst seemed more related to a whole-shoot effect than to the water status of the individual bud during winter dormancy. Our study substantiated the importance of the whole shoot as an integrated morphological and physiological unit in driving budburst and further growth.
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Favoriser les ennemis naturels de ravageurs par la diversité végétale dans un contexte hivernal / Promoting aphid pest natural enemies by the use of plant diversity during winter season

Damien, Maxime 04 October 2018 (has links)
L’agriculture intensive et les changements climatiques ont profondément modifié la biodiversité et les systèmes d’interactions trophiques dans les paysages agricoles, entrainant la perte de services écosystémiques tel que le contrôle biologique de ravageurs. La lutte biologique par conservation vise à restaurer la complexité des réseaux trophiques au sein des terres cultivées par l’utilisation de la diversité végétale et la mise en place d’aménagements fonctionnels. Ces travaux de thèse ont cherché à identifier, par des expériences en laboratoire et trois hivers de suivi des populations, comment la diversité végétale et son aménagement pendant la saison hivernale pouvait favoriser les ennemis naturels des pucerons dans les grandes cultures céréalières de l’ouest de la France. Les études en laboratoire ont montré que la diversité floristique cultivée dans les couverts hivernaux devait faire l’objet d’une sélection fonctionnelle. En particulier il est nécessaire de combiner plusieurs espèces, alliant attractivité et profitabilité pour les insectes parasitoïdes de pucerons présents dans la mosaïque agricole durant l’hiver. A l’échelle des parcelles cultivées, il a pu être démontré que l’augmentation des températures hivernales favorisait l’activité et la diversité des insectes parasitoïdes, mais aussi des prédateurs généralistes des communautés d’insectes de la faune du sol. La mise en place d’habitats fonctionnels par la sélection d’une diversité végétale adaptée à ces nouvelles conditions et aux besoins spécifiques de ces agents de bio-contrôle permet alors de promouvoir leur activité. En favorisant ces différentes guildes d’arthropodes pendant cette période de l’année, il pourrait être possible d’augmenter la pression précoce qu’ils exercent sur les populations de pucerons et de limiter le développement de ces dernières au printemps. L’ensemble des résultats obtenus suggère que la saison hivernale représente une période favorable au développement de méthodes durables pour la lutte biologique par conservation dans les régions au climat tempéré. / Intensive agriculture and global warming induced deep modifications in the agricultural landscapes’ biodiversity and trophic system structures, resulting in the loss of several ecosystem services such as pest biological control. Conservation biological control aims to restore trophic systems’ stability within arable lands by using plant diversity and creating functional habitats for natural enemies. This thesis aimed at identifying how vegetal diversity and its management during the winter season could favor aphids’ natural enemies in cereal intensive agricultural landscapes from the west part of France. Laboratory research and a follow-up of populations over three consecutive winters led to significant results, further developed in this thesis. The experimental laboratory research showed that the selection of the flower diversity used in sown winter cover crops should take into account their functional traits. It is indeed necessary to use a variety of species, thus combining attractiveness and profitability for the aphid’s parasites present in the agricultural mosaic during wintertime. At the field scale, studies demonstrated that warmer winter conditions are also favoring the activity of generalist ground dwelling predators, as well as that of parasitoids. The implementation of functional habitats, through the selection of an adequate plant diversity better adapted to the changing climates and to the aphids’ natural enemies’ needs, allowed to support the ground predators’ activities. Consequently, their increased activity should contribute to the early regulation of aphid populations, allowing to decrease the intensity of their population dynamics during the growing seasons. The results obtained in this thesis suggest that winter constitutes a favorable period/season for the development of new methods within the conservation biological control framework/biological control framework for conservation in temperate climatic areas.
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Comprendre l'écosystème hivernal des zones portuaires subarctiques : le microbiome et les diatomées de la baie de Sept-Îles (Québec, Canada)

Allard, Sabrina 04 September 2024 (has links)
Les changements climatiques globaux ont un impact majeur sur la couverture de glace de mer à l'échelle planétaire, affectant les écosystèmes subarctiques et côtiers comme la baie de Sept-Îles (BSI). Pour mieux comprendre ces écosystèmes et évaluer leur réponse aux pressions climatiques et anthropiques, une étude a été menée pour caractériser le microbiome et la biomasse de chlorophylle a de la glace de mer nouvellement formée et de l'eau sous-jacente dans la BSI, ainsi que pour brosser un portrait de la communauté diatomifère hivernale. Six sites ont été échantillonnés en hiver (glace, eau) et au printemps (sédiments) 2023. Les résultats obtenus par l'analyse de cytométrie en flux ont révélé une communauté microbienne diversifiée, avec une plus grande abondance de cellules algales dans l'eau que dans la glace et où les nanoeucaryotes forment le groupe dominant. Le carbone organique dissous (DOC), le type de glace et la disponibilité en nutriments semblent influencer la composition de la communauté microbienne. Les diatomées centrales de petite taille, principalement du genre *Thalassiosira*, sont dominantes en termes d'abondance dans la glace et l'eau, mais leur abondance relative est plus faible dans les sédiments de surface. L'espèce *Fossulaphycus arcticus* (anciennement *Fossula arctica*), associée à la glace de mer, a été retrouvée dans tous les échantillons de sédiments. Les analyses des isotopes stables du carbone (δ¹³C) et du ratio carbone : azote (C : N) ont indiqué une importante contribution du phytoplancton et des algues sympagiques à la matière organique des sédiments de surface. Cette étude représente la première caractérisation du microbiome et de la communauté de diatomées dans la BSI en hiver.
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Le froid en Hollande au Siècle d'or : essai de géoclimatologie culturelle / The cold in Holland in the Golden Age : essay of a cultural geoclimatology

Metzger, Alexis 02 December 2014 (has links)
A travers l’exemple du froid en Hollande au XVIIe siècle, nous souhaitons montrer que la géographie culturelle a sa place dans les études géoclimatologiques. Cette thèse tisse alors des ponts entre plusieurs champs de la géographie (climatologie, géographie historique, géographie culturelle…) et de l’histoire (histoire du climat, histoire de l’art…). Le XVIIe siècle s’inscrit dans une période climatique marquée par un rafraîchissement global des températures : le petit âge glaciaire (1300 à 1850 environ). En analysant des peintures hollandaises hivernales et des sources écrites avec le regard du géoclimatologue, plusieurs questions se posent. Pourquoi à une certaine période (le Siècle d’or allant de 1600 à 1672 environ) et dans un territoire bien précis (les Pays-Bas), des peintres ont-ils donné ses lettres de noblesse au froid ? Quels éléments météorologiques sont représentés ou non-représentés ? Que disent les sources écrites sur le climat de l’époque où les tableaux ont été peints ? Quelle imagerie du froid est-elle créée et que sous-tend cette imagerie ? Les résultats de recherche montrent que les artistes ont été parfois directement inspirés par certains hivers rudes. Le premier paysage d’hiver hollandais d’Avercamp est daté de 1608, hiver particulièrement rigoureux. Ensuite, la mode des paysages d’hiver perdure et les peintres ne représentent qu’un seul type de temps d’hiver alors même que les sources écrites témoignent de la variabilité du climat à plusieurs échelles de temps. Une imagerie de l’hiver a été créée. Elle participe de la construction identitaire de cette jeune nation que sont les Pays-Bas au XVIIe siècle. / This Ph.D dissertation aims at showing that cultural geography is relevant for geoclimatological studies. At the crossroad of many subfields in geography (climatology, historical geography, cultural geography…) and in history (history of climate, history of art…), it focuses on cold weather and its representations in the Netherlands during the XVIIth century. This period takes place during the Little Ice Age (c. 1300-1850), a limited climatic period, characterized by a cooling of the temperatures in Europe. The analysis of Dutch paintings and written sources with a geoclimatologist’s view point raises many questions. Why did the painters give their letters of nobility to the cold in this period (the Golden Age, c. 1600-1672) and in this bounded territory (the Netherlands) ? What meteorological elements are being represented? Which ones are missing? What pieces of information do the written sources give on the climate at the time the paintings were made? What imagery of the cold was thus created and what do the images stressed? The results of that research show that the artists were at times directly inspired by some rigorous winters. The first winter landscape by Avercamp is painted in 1608, a severe winter. Then, the vogue for winter landscapes continues. However, the painters represent just one type of meteorological condition in winter, whereas the narrative sources reveal the variability of the climate in different time scales. Nevertheless, an imagery of winter was created. It is said to be part of the identity construction process of the Netherlands, an upcoming nation in the XVIIth century.

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