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Immigration, souffrance et stratégies de résolution de problèmes : l'expérience des femmes immigrantes économiques installées dans la ville de Québec

Grondines, Laurie 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire intitulé « Immigration, souffrance et stratégies de résolution de problèmes : l'expérience des femmes immigrantes économiques installées dans la ville de Québec » a été réalisé auprès de femmes ayant immigré dans la ville de Québec par la voie de l'immigration économique. Des entrevues qualitatives ont été menées auprès de treize femmes immigrantes . Nous aborderons les concepts de souffrance, de facteurs de risque et de protection ainsi que les stratégies de résolution de problèmes qui seront discutés sous l'angle de l'ethnopsychiatrie. Ce mémoire documente la centralité de la dimension économique pour les femmes immigrantes rencontrées sur le terrain. En effet, plusieurs femmes considèrent la réussite de leur expérience migratoire en fonction de l'emploi qu'elles occupent. En outre, nous pouvons voir que ces femmes ne sont jamais passives face à l'adversité et qu'elles mettent en place diverses stratégies pour résoudre les problèmes auxquels elles sont confrontées. Nous constatons aussi l'importance du filet de sécurité qu'apportent les facteurs de protection ainsi que l'importance de ceux-ci dans le maintien du bien-être des femmes. Enfin, nous devrions inclure davantage les personnes immigrantes, notamment les femmes, dans les décisions et les discussions sociétales portant sur l'immigration puisqu'elles ont un regard et un bagage extrêmement riches qui mériteraient d'être partagés et pris en compte.
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Genre, racisation et immigration : vers une compréhension de l'intégration professionnelle des immigrantes noires et mères à Québec

Jasmin, Fanise 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire cherche à comprendre l'influence de la division sexuelle du travail au sein du couple sur l'intégration professionnelle des femmes immigrantes noires et mères à Québec, un processus qui a été démontré par plusieurs auteurs comme étant difficile pour les immigrantes et encore plus pour celles qui sont noires. En s'appuyant sur le cadre théorique intersectionnel, l'analyse dégage des éléments de compréhension sur la façon dont le genre et la race interviennent et rendent difficile l'intégration des immigrantes mères. Réalisé selon une démarche plutôt qualitative, le mémoire présente une analyse de contenu réalisée à partir des entretiens semi-dirigés menés auprès de 10 femmes venant d'Afrique et des Caraïbes. Les résultats montrent que les stéréotypes liés au genre et à la race, les discriminations, les rapports de pouvoir, les rapports de domination constituent des obstacles clés à l'intégration des femmes immigrantes racisées. Bien qu'elles soient conscientes que la division sexuelle du travail et la notion de racialisation limitent leur intégration professionnelle, les participantes estiment que cette réalité n'en constitue pas un blocage permanent à leur intégration professionnelle. / This master's thesis focuses on the professional integration of immigrant women, a process that has been shown by several authors to be difficult for immigrant women and even more so for Black women. Using an intersectional theoretical framework, the analysis provides insights into how gender and race combine to make integration difficult for immigrant mothers. Using a qualitative method, the dissertation presents a content analysis based on semi-structured interviews with 10 women from Africa and the Caribbean. The results show that gender and race stereotypes, discrimination, power relations and domination are key obstacles to the integration of racialized immigrant women. Although they are aware that the sexual division of labor and the notion of racialization limit their professional integration, the participants believe that this reality does not constitute a permanent blockage.
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« S'il suffisait qu'on s'aime » : une analyse féministe intersectionnelle du parrainage conjugal au Québec

Suelves Ezquerro, Lorena 11 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 janvier 2024) / Cette thèse est née de la volonté de comprendre les mécanismes qui régulent l'expérience du parrainage conjugal, dispositif central des migrations par alliance au Québec, dans une perspective féministe intersectionnelle. Le but de ma recherche était de faire la lumière sur les manières dont les différents rapports sociaux, les divers systèmes d'oppressions et leurs intersections affectent les personnes et les couples qui ont recours à ce procédé pour tenter de se réunir au Québec. Le parrainage conjugal se situe à la croisée entre le désir de regroupement de conjoint·e·s et les politiques gouvernementales qui régulent la vie privée des individus et des couples, ce qui en fait un site d'observation privilégié pour une recherche anthropologique s'intéressant aux manières dont les inégalités sociales genrées, classistes et raciales, notamment, sont reproduites dans le contexte des migrations internationales. En réalisant ma recherche doctorale, je voulais aussi élucider si le parrainage conjugal avait une incidence sur les dynamiques conjugales et si, en quelque sorte, l'amour suffisait à surmonter les obstacles rencontrés à travers les différentes étapes liées au processus. Pour avoir un portrait global de la situation, je me suis intéressée à l'expérience du parrainage conjugal à trois moments différents : la période de préparation de la demande de parrainage, la période d'attente des réponses gouvernementales et la période qui suit l'obtention de la résidence permanente par la personne parrainée. Prenant ancrage dans la compréhension de l'intersectionnalité de Patricia Hill Collins (2000, 2017), j'ai adapté sa matrice de domination pour analyser le phénomène du parrainage conjugal et le processus à plusieurs niveaux. Cette matrice de domination est composée de quatre domaines de pouvoir : le structurel (lois d'immigration et institutions gouvernementales), le disciplinaire (le traitement administratif des demandes d'immigration et la complexité bureaucratique), l'hégémonique (les différents systèmes d'oppressions, mais aussi les discours, normes et pratiques de la société d'accueil, notamment incarnées par la logique de l'amour romantique) et enfin, le domaine des interactions interpersonnelles (entre les personnes impliquées, ce qui réfère ici aux dynamiques conjugales). Par le biais d'une méthodologie basée principalement sur les récits de vie, j'ai rencontré sur une période de quatorze mois un total de 43 personnes vivant ou ayant vécu le parrainage conjugal à des moments différents du processus. Afin d'analyser les diverses intersections des systèmes d'oppressions, les critères de sélection ont visé une diversité de personnes participantes : parrains, marraines et personnes parrainées de genres, origines, âges et orientations sexuelles variés. L'analyse féministe intersectionnelle mobilisée m'a permis de démontrer que le parrainage conjugal est loin d'être un phénomène neutre. Il reproduit certaines formes de discrimination basées sur le genre, la classe et l'origine des personnes parrainées et ce, aux différentes étapes du processus. De cette manière, les exigences bureaucratiques du parrainage conjugal peuvent discriminer les couples homosexuels, ou ceux dont la relation ne semble pas être basée purement sur l'amour romantique. En effet, l'authenticité de la relation conjugale est au cœur de la procédure et c'est à l'aune de l'amour romantique qu'elle est jaugée par les agent·e·s d'immigration qui étudient les dossiers de parrainage. Il a été aussi démontré que ces procédures reproduisent des discriminations de classe et d'origine, notamment lorsque les conjoint·e·s en instance de parrainage proviennent des pays des Suds. En outre, le parrainage conjugal renforce les rapports sociaux de sexe au sein du couple, et encourage une quadruple dépendance (légale, économique, sociale et émotionnelle) des personnes parrainées envers les personnes qui parrainent, dont les principales victimes sont les femmes. Les résultats montrent également comment, bien que toutes les personnes impliquées soient exposées à différents types de violences (conjugales, institutionnelles, structurelles et/ou symboliques) aux diverses étapes du processus; les oppressions que vivent les personnes parrainées les rendent particulièrement vulnérables. Malgré les privilèges dont disposent les personnes qui parrainent, les responsabilités qui leur incombent ont également des effets délétères. Dans ce contexte complexe, les résultats mettent en lumière les façons dont les individus et les couples impliqués font preuve d'agencéité et de résistance face aux discriminations et aux violences qui se manifestent tout au long du processus. Somme toute, le parrainage conjugal est une procédure usante pour les couples, et les résultats démontrent que pour y arriver, il ne suffit pas seulement de s'aimer. / This thesis aims to understand the mechanisms that regulate the experience of spousal sponsorship, the main procedure to facilitate the alliance migration in Québec, from an intersectional feminist perspective. The goal of my research was to shed light on the ways in which different social relationships, systems of oppression and their intersections affect individuals and couples who use this process to reunite in Quebec. Spousal sponsorship is situated at the intersection between the desire to reunite spouses and the government policies that regulate the private lives of individuals and couples. This makes it a privileged site of observation for anthropological research on the ways in which social, gendered, classist, and racial inequalities, among others, are reproduced in the context of international migration. In conducting my doctoral research, I also wanted to elucidate whether spousal sponsorship had an impact on marital dynamics and whether, in some way, love was enough to overcome the obstacles encountered throughout the different stages of the process. To obtain a complete picture, I analyzed the experience of spousal sponsorship at three different moments: the period of preparation of the sponsorship application, the period of waiting for responses from the different governments (federal and provincial), and the period after the person sponsored by his or her spouse obtained permanent residence. From Patricia Hill Collins' (2000, 2017) understanding of intersectionality, I adapted her matrix of domination to analyze the phenomenon of spousal sponsorship and the process at different levels. This domination matrix is composed of four domains of power: the structural (immigration laws and governmental institutions), the disciplinary (the administrative processing of immigration applications and bureaucratic complexity), the hegemonic (the different systems of domination, but also the discourses, norms and practices of the host society, especially embodied in the logic of romantic love) and, finally, the domain of interpersonal interactions (between the people involved, which here refers to marital dynamics). Using a methodology based primarily on life story approach, I met for fourteen months with a total of 43 people who were or had been experiencing spousal sponsorship at different points in the process. In order to analyze the various intersections of systems of oppression, the selection criteria targeted a diversity of participants: spousal sponsors and spouses who had been or were being sponsored of different genders, backgrounds, ages, and sexual orientations. The intersectional feminist analysis allowed me to demonstrate that spousal sponsorship is far from being a neutral phenomenon. It reproduces certain forms of discrimination based on gender, class, and origin of the sponsored persons at different stages of the process. Thus, the bureaucratic requirements of spousal sponsorship can discriminate homosexual couples or those whose relationship does not appear to be based purely on romantic love. In fact, the authenticity of the spousal relationship is at the core of the process, and it is under Western romantic love criteria that the relationship will be evaluated by state officials. It has also been shown that these procedures reproduce class and origin discriminations, especially when the sponsored come from the South. In addition, spousal sponsorship reinforces gender relations within the couple and fosters a fourfold dependency (legal, economic, social and emotional) of the sponsored persons on their sponsor, and the main victims are women. The results also show how people involved are exposed to different types of violence (marital, institutional, structural and/or symbolic) at various stages of the process. However, people being sponsored are particularly vulnerable to these types of violence. Despite the privileges available to the sponsors, the responsibilities placed on them also have deleterious effects. Within this complex context, the findings highlight the ways in which the individuals and couples involved demonstrate agency and resilience towards situations of discrimination and violence throughout the process. Ultimately, spousal sponsorship is a grueling process for couples, and the results demonstrate that love is not enough to overcome the difficulties. / Esta tesis nace del deseo de comprender los factores que regulan la experiencia del apadrinamiento conyugal, un proceso clave de la migración por alianza en Quebec, desde una perspectiva feminista interseccional. El objetivo de mi investigación es el de esclarecer las formas en que las diferentes relaciones sociales, los sistemas de opresión y sus intersecciones afectan a las personas y parejas que se sirven de este proceso para intentar reunirse en Quebec. El apadrinamiento conyugal se sitúa en la intersección entre el deseo de reunir a los cónyuges y las políticas gubernamentales que regulan la vida privada de los individuos y las parejas. Esto lo convierte en un lugar de observación privilegiado para la investigación antropológica sobre la creación de desigualdades sociales de género, clasistas y raciales, entre otras, en el contexto de la migración internacional. Durante mi investigación, también quise dilucidar si el apadrinamiento conyugal tenía una repercusión en la dinámica de la pareja y si, de algún modo, el amor bastaba para superar los obstáculos encontrados a lo largo de las distintas etapas del proceso. Para obtener una imagen de conjunto completa, analicé la experiencia del apadrinamiento conyugal durante tres momentos diferentes: el período de preparación de la solicitud de apadrinamiento, el período de espera de las respuestas de los diferentes niveles de gobierno (federal y provincial), y el período posterior a la obtención de la residencia permanente por parte de la persona apadrinada por su cónyuge. Partiendo de la comprensión de la interseccionalidad de Patricia Hill Collins (2000, 2017), he adaptado su matriz de dominación para analizar el fenómeno del apadrinamiento conyugal a diferentes niveles. Esta matriz de dominación se compone de cuatro dominios de poder: el estructural (las leyes de inmigración y las instituciones gubernamentales), el disciplinario (la tramitación administrativa de las solicitudes de inmigración y la complejidad burocrática), el hegemónico (los diferentes sistemas de opresión, pero también los discursos, normas y prácticas de la sociedad de acogida, especialmente encarnados en la lógica del amor romántico) y, por último, el dominio de las interacciones interpersonales (entre las personas implicadas, que aquí se refiere a las dinámicas de pareja). Utilizando una metodología basada principalmente en historias de vida, me reuní durante catorce meses con un total de 43 personas que vivían o habían vivido el apadrinamiento conyugal durante diferentes momentos del proceso. Para analizar las distintas intersecciones de los sistemas de opresión, los criterios de selección se centraron en una diversidad de personas participantes: cónyuges que apadrinaban, y cónyuges que habían sido o estaban viviendo el apadrinamiento, buscando una diversidad de género, de origen, de edades y de orientaciones sexuales. Mi análisis feminista interseccional me ha permitido demostrar que el apadrinamiento conyugal dista mucho de ser un fenómeno neutro. Este reproduce ciertas formas de discriminación basadas en el género, la clase social y el origen de las personas apadrinadas durante las distintas fases del proceso. De este modo, los requisitos burocráticos del apadrinamiento conyugal pueden discriminar a las parejas homosexuales o a aquellas cuya relación no parece basarse puramente en el amor romántico. De hecho, la autenticidad de la relación conyugal está en el centro del proceso, y es bajo criterios del amor romántico occidental que la relación será evaluada por los y las funcionarias del Estado. También se ha demostrado que estos procedimientos reproducen discriminaciones de clase y de origen, sobre todo cuando los cónyuges en proceso de apadrinamiento proceden de países del Sur. Además, el apadrinamiento conyugal refuerza las relaciones de género en el seno de la pareja y fomenta una cuádruple dependencia (legal, económica, social y emocional) de las personas apadrinadas respecto a las personas que apadrinan, cuyas principales víctimas son las mujeres. Los resultados demuestran igualmente cómo, a pesar de que todas las personas implicadas están expuestas a diferentes tipos de violencias (conyugal, institucional, estructural y/o simbólica) durante las diferentes etapas del proceso, las opresiones que sufren las personas apadrinadas las vuelven especialmente vulnerables. A pesar de los privilegios de los que disponen las personas que apadrinan su cónyuge, las responsabilidades que se les imponen también tienen efectos nocivos sobre ellas. En este complicado contexto, los resultados ponen de relieve las formas en que las personas y parejas implicadas demuestran su capacidad de agencia y resistencia frente a la discriminación y las violencias a lo largo de todo el proceso. En definitiva, el apadrinamiento conyugal es un proceso agotador para las parejas, y los resultados demuestran que el amor no lo puede todo.
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Homme immigrant cherche homme : (re)formations de subjectivités ethnosexuelles en contexte post-migratoire au Québec

Roy, Olivier 01 1900 (has links)
Cette thèse invite à reconceptualiser le récit dominant quant au parcours d’hommes immigrants de sexualités non normatives. Loin d’être une migration de la tradition vers la modernité, de l’oppression vers la libération, leur parcours est davantage un récit complexe de mobilité et de visibilité inscrit dans des rapports sociaux inégaux. Loin d’être un déchirement entre une «communauté ethnique» homophobe et la «communauté gaie» raciste, leur récit en est un de liens affectifs (r)établis au fil d’interactions sociales significatives. À l’intersection de normes multiples et contradictoires, on constate un processus de (re)formation de subjectivités, à la fois contraintes et habilités par ces normes. Deux corpus sont conjugués, soit l’analyse critique des représentations visuelles et textuelles de la différence ethnique et religieuse dans trois principaux magazines gais québécois et l’analyse par théorisation ancrée d’entretiens semi-dirigés. Ces entretiens ont été menés à Montréal auprès de trente hommes immigrants ayant des relations amoureuses et/ou sexuelles avec d’autres hommes. Les images analysées montrent une tendance à réduire le corps d’hommes de couleur à des objets érotiques et exotiques sur les couvertures des magazines. De plus, les textes avancent un récit de libération sexuelle par la migration qui reproduit les dichotomies dominantes. Un récit beaucoup plus complexe émerge toutefois de l’analyse des entretiens. D’une part, l’expérience de la migration est modulée par divers phénomènes sociaux au-delà de la seule libération sexuelle et l’homophobie se révèle insuffisante pour comprendre le statut des sexualités non normatives, tant dans les pays d’origine que dans les «communautés ethniques» : c’est davantage l’hétéronormativité qui a pour effet de rendre inférieures certaines pratiques de genre et de sexualités. D’autre part, l’expérience de cette visibilité contrainte ne s’exprime que très partiellement par l’idée du «placard» : ces hommes expriment plutôt le vaste potentiel d’expérience d’un espace «tacite» permettant, pour plusieurs, de vivre leur sexualité non normative sans la dire explicitement. Au contraire du rejet des accommodements religieux exprimé dans les magazines gais, les entretiens montrent finalement un réel potentiel d’accommodation du religieux et du sexuel qui, en dépit de tensions, préserve la foi religieuse ou spiritualité tout en vivant la sexualité. / This thesis calls for reconceptualising the dominant narrative about the life course of immigrant men with non-normative sexualities. Far from being a migration from tradition to modernity, from oppression to liberation, their life course is a more complex story of mobility and visibility inscribed in unequal social relations. Far from being torn between a homophobic "ethnic community" and a racist "gay community", their story is one of (re)established bonds over significant social interactions. At the intersection of multiple and conflicting norms, there is a process of (re)formation of subjectivities, both constrained and empowered by these norms. Two corpuses are combined: a critical discourse analysis of visual and textual representations of ethnic and religious difference in three major gay magazines in Québec and a grounded theory analysis of semi-structured interviews. These interviews were conducted in Montréal with thirty immigrant men who have love and/or sexual relationships with other men. The images show a tendency to reduce the body of men of color to exotic and erotic objects on magazines’ covers. In addition, the texts bring forward a narrative of sexual liberation by migration which reproduces the dominant dichotomies. A much more complex story emerges, however, from the interviews’ analysis. On the one hand, the experience of migration is modulated by various social phenomena beyond the single sexual liberation and homophobia is insufficient to understand the status of non-normative sexualities both in countries of origin and "ethnic communities": it is rather heteronormativity that renders inferior some sexual and gender practices. On the other hand, the experience of visibility constraints is only very partially signified by the idea of a "closet": these men rather express the vast potential for experiences in a "tacit" space, allowing many to live their non-normative sexuality without telling it explicitly. Finally, contrary to the rejection of religious accommodations expressed in gay magazines, interviews show a real potential for accommodation of religion and sexuality that, despite tensions, maintains religious faith or spirituality while living sexuality.
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Le langage est un lieu de lutte : la performativité du langage ordinaire dans la construction du genre et les luttes féministes / Language is a place of struggle : performativity of ordinary language in the construction of gender and feminist struggles

Gérardin-Laverge, Mona 14 December 2018 (has links)
Comment penser la construction et la déconstruction du genre dans le langage ? Je montre que la philosophie du langage ordinaire — et notamment la théorie austinienne des actes de parole — peut soutenir une approche constructiviste et éclairer le rôle du langage dans la construction sociale du genre. La naturalisation du genre repose à la fois sur une représentation du langage — comme simple reflet du réel et comme « capacité » inégalement partagée — et sur des pratiques linguistiques ordinaires et scientifiques. Penser cela implique de dépasser la stricte dichotomie de l’idéologique et du matériel, pour analyser ensemble la construction et la représentation du genre dans des pratiques discursives et non-discursives. La théorie butlerienne de la « performativité du genre » permet de penser à la fois la construction du genre et sa contingence, sa possible déconstruction. Mais quel est notre pouvoir transformateur ? Si montrer qu’un phénomène n’est pas naturel ne suffit pas à le détruire, analyser sa force ne nous réduit-il pas à l’impuissance ? Pour répondre à ces questions, j’étudie des pratiques discursives de lutte. Je montre le pouvoir transformateur de pratiques de subversions et d’actes de parole insurrectionnels, qui font usage de la performativité du langage pour transformer les conditions sociales encadrant l’efficacité des discours. Je montre que ces pratiques déconstruisent le genre et produisent des collectifs de lutte, pour insister sur ce qu’une approche radicalement constructiviste du genre ouvre comme possibles pour le féminisme et l’action collective. / How is gender constructed and deconstructed in ordinary practices of language? First of all, I demonstrate that ordinary language philosophy – and more specifically the austinian theory of speech acts – can lay the ground for a constructivist approach and help to understand the role of language in the social construction of gender. I show that gender is naturalized both by our representation of language itself – as a mere reflect of reality and as an unequally shared “capacity” – and by ordinary and scientific practices of language. Understanding this idea involves going beyond the dichotomy of ideological and material, in order to analyze construction and representation of gender together in both discursive and non-discursive practices. Butler’s theory of gender performativity makes it possible to understand both construction and deconstruction, or the contingency of gender. But does not highlighting the strength of this construction lead to deny our power and agency? To answer this question, I study feminist discursive practices. I highlight transformative power of subversions and insurrectional speech acts. I analyze discursive practices of denaturalization that challenge both social and discursive orders, and practices that use language performativity to change the social conditions that give power to speech acts. These practices deconstruct gender and produce political and collective subjects: a radical constructivist approach to gender thus opens rich perspectives for feminism and collective activism.
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Les clubs de cadres et de dirigeants racialisés en région parisienne : genèse et structuration d'un espace de regroupement et de mobilisation / Racialized Executives and Business Owners'Clubs in the Paris region : the Emergence and Structuration of a Regrouping and Mobilisation Space.

Mesgarzadeh, Samina 01 February 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet l’espace des clubs de cadres et de dirigeants racialisés, au sens des regroupements s’appropriant la forme « club » et problématisant l’appartenance à un groupe à la fois doté en ressources socioéconomiques et racialisé, autrement dit dont l’altérité est radicalisée. Au croisement de la sociologie des mobilisations, des élites, de la racialisation et de la migration, la thèse interroge les conditions d’émergence et les principes de structuration de cet espace en se fondant sur une enquête de terrain combinant plusieurs méthodes (entretiens, observation, sociographie, analyse documentaire). La sociogenèse montre que cet espace naît d’un mouvement d’autonomisation de la gauche politique et d’insertion de la cause dans l’espace économique et patronal. La thèse montre ensuite que cet espace est constitué par trois pôles, dont les discours sont plus ou moins critiques ou conformistes envers une idéologie dominante de réussite caractérisée, en France, par la valorisation de la méritocratie et de l’élitisme scolaires, un interdit communautaire, et une injonction d’acculturation et d’invisibilisation des marqueurs de différence. L’analyse des trajectoires des fondateurs, des propriétés des membres, des ressources et des relations des clubs avec la sphère économique et politique et l’espace patronal de représentation montre que les rapports des clubs à l’idéologie sont étroitement liés à leurs propriétés de classe. L’observation révèle enfin les effets internes de la proximité plus ou moins forte des clubs avec l’espace patronal de représentation ainsi que la sphère politique et médiatique, avec des relations sociales oscillant entre concurrence et convivialité. / The object of this thesis is the space of racialized executives and business owners’ clubs, i.e regroupings which appropriate the form of a “club” and problematize the belonging to a group both endowed with socio-economic resources and racialized in the sense that its alterity is radicalised. At the junction of the sociology of collective action, elites, racialization and migration, the thesis questions the conditions of emergence and the principles of structuration of that space by basing itself on a fieldwork combining several methods (interviews, observation, sociography, analysis of documents). We first show that this space stems from a double movement of autonomisation from the political left and of insertion of the cause in the economic sphere and the employers’ space of representation. The thesis goes on to show that that space is constituted by three poles which, on the discursive level, are more or less critical of or conforming to a dominant ideology of success characterised by the valorisation of educational meritocracy and elitism, a community interdict, and an injunction of acculturation and invisibilisation of the markers of difference. The analysis of the founders’trajectories, the members’ properties, the clubs’resources and relations with the economic and political sphere, as well as with the employers’ space of representation shows that the clubs’ stances toward the dominant ideology of success are linked to their class properties. Observation finally reveals internal social relation oscillating oscillating between competition and conviviality, depending on the club’s proximity with the employer’s space of representation and political or economic sphere.
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Une poétique de l’étrangeté : plasticité des corps et matérialité du pouvoir (Suzette Mayr, Marie NDiaye, Yoko Tawada) / A Poetics of Strangeness : body Plasticity and the Materiality of Power (Suzette Mayr, Marie NDiaye, Yoko Tawada)

Bujor, Flavia 23 November 2018 (has links)
La poétique de l’étrangeté est l’une des expressions d’un “retour au corps” du roman contemporain, par lequel celui-ci interroge sa propre capacité à représenter le monde social. Dans l’oeuvre de Suzette Mayr, de Marie NDiaye et de Yoko Tawada, le corps apparaît comme un objet étrange, dont l’évidence naturelle ne va plus de soi. Il est caractérisé par sa malléabilité voire par ses métamorphoses ; en même temps, il porte les marques des catégories de la domination. La poétique de l’étrangeté peut être interprétée comme une traduction littéraire du tournant théorique « matérialiste queer », qui s’efforce de penser à la fois la dynamique du pouvoir à partir de la production des subjectivités et le caractère structurel de la domination à partir de bases économiques. Au sein du corpus, le corps est à la fois « dénaturalisé » et ressaisi comme le signe d’une histoire intersectionnelle, déployée par le processus narratif. Il n’est pas tant l’expression d’une vérité de l’identité que la construction fictionnelle d’un « point de vue situé ». C’est pourquoi son étrangeté est indissociable de sa valeur narrative : c’est à partir d’un corps fictif que s’écrit une certaine perception du monde, que se redéfinissent les formes romanesques, et que se crée un usage « étrange » de la langue. Ces mutations esthétiques rendent compte, dans des termes propres au corpus, d’une possible rupture épistémique, à partir de laquelle la nature même du corps se voit réévaluée. En s’appuyant sur un dialogue entre la théorie et la fiction, qui prend source dans leur étrangeté réciproque, il s’agit d’ouvrir quelques pistes de réflexion sur l’imaginaire contemporain du corps. Par-là, c’est aussi une certaine reconfiguration littéraire du monde social qui est impliquée. / The poetics of strangeness is one of the expressions of a “return to the body” in contemporary fiction, a return through which fiction questions its own ability to depict society accurately. In the works of Suzette Mayr, Marie NDiaye and Yoko Tawada, the body appears as a strange object, the natural evidence of which can no longer be taken for granted. Its main characteristics are its plasticity, or even its tendency towards metamorphosis, and the fact that it bears the signs of domination. The poetics of strangeness can be viewed as the literary translation of the “queer materialist” turn operated in feminist studies to show how the production of subjectivity affects the dynamics of power while at the same time exposing the economically-determined, structural forms of domination. In the texts under study, the body is de-naturalized and simultaneously used as the sign of an intersectional history that shapes the narrative process. It is not so much the expression of a true identity as the fictional construction of a “situated standpoint”. That is why its strangeness cannot be separated from its narrative value : the description of a fictitious body allows to capture a certain perception of the world, to redefine narrative models, to create a “strange” use of language. These aesthetic mutations reflect, in terms proper to our corpus, a possible epistemological rupture, that leads to the reevaluation of the very “nature” of the body. Through a dialogue between theory and fiction based on their reciprocal strangeness, this thesis seeks to offer new perspectives on contemporary representations of the body and shed light on the literary reconfiguration of the social world it entails.
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Homme immigrant cherche homme : (re)formations de subjectivités ethnosexuelles en contexte post-migratoire au Québec

Roy, Olivier 01 1900 (has links)
Cette thèse invite à reconceptualiser le récit dominant quant au parcours d’hommes immigrants de sexualités non normatives. Loin d’être une migration de la tradition vers la modernité, de l’oppression vers la libération, leur parcours est davantage un récit complexe de mobilité et de visibilité inscrit dans des rapports sociaux inégaux. Loin d’être un déchirement entre une «communauté ethnique» homophobe et la «communauté gaie» raciste, leur récit en est un de liens affectifs (r)établis au fil d’interactions sociales significatives. À l’intersection de normes multiples et contradictoires, on constate un processus de (re)formation de subjectivités, à la fois contraintes et habilités par ces normes. Deux corpus sont conjugués, soit l’analyse critique des représentations visuelles et textuelles de la différence ethnique et religieuse dans trois principaux magazines gais québécois et l’analyse par théorisation ancrée d’entretiens semi-dirigés. Ces entretiens ont été menés à Montréal auprès de trente hommes immigrants ayant des relations amoureuses et/ou sexuelles avec d’autres hommes. Les images analysées montrent une tendance à réduire le corps d’hommes de couleur à des objets érotiques et exotiques sur les couvertures des magazines. De plus, les textes avancent un récit de libération sexuelle par la migration qui reproduit les dichotomies dominantes. Un récit beaucoup plus complexe émerge toutefois de l’analyse des entretiens. D’une part, l’expérience de la migration est modulée par divers phénomènes sociaux au-delà de la seule libération sexuelle et l’homophobie se révèle insuffisante pour comprendre le statut des sexualités non normatives, tant dans les pays d’origine que dans les «communautés ethniques» : c’est davantage l’hétéronormativité qui a pour effet de rendre inférieures certaines pratiques de genre et de sexualités. D’autre part, l’expérience de cette visibilité contrainte ne s’exprime que très partiellement par l’idée du «placard» : ces hommes expriment plutôt le vaste potentiel d’expérience d’un espace «tacite» permettant, pour plusieurs, de vivre leur sexualité non normative sans la dire explicitement. Au contraire du rejet des accommodements religieux exprimé dans les magazines gais, les entretiens montrent finalement un réel potentiel d’accommodation du religieux et du sexuel qui, en dépit de tensions, préserve la foi religieuse ou spiritualité tout en vivant la sexualité. / This thesis calls for reconceptualising the dominant narrative about the life course of immigrant men with non-normative sexualities. Far from being a migration from tradition to modernity, from oppression to liberation, their life course is a more complex story of mobility and visibility inscribed in unequal social relations. Far from being torn between a homophobic "ethnic community" and a racist "gay community", their story is one of (re)established bonds over significant social interactions. At the intersection of multiple and conflicting norms, there is a process of (re)formation of subjectivities, both constrained and empowered by these norms. Two corpuses are combined: a critical discourse analysis of visual and textual representations of ethnic and religious difference in three major gay magazines in Québec and a grounded theory analysis of semi-structured interviews. These interviews were conducted in Montréal with thirty immigrant men who have love and/or sexual relationships with other men. The images show a tendency to reduce the body of men of color to exotic and erotic objects on magazines’ covers. In addition, the texts bring forward a narrative of sexual liberation by migration which reproduces the dominant dichotomies. A much more complex story emerges, however, from the interviews’ analysis. On the one hand, the experience of migration is modulated by various social phenomena beyond the single sexual liberation and homophobia is insufficient to understand the status of non-normative sexualities both in countries of origin and "ethnic communities": it is rather heteronormativity that renders inferior some sexual and gender practices. On the other hand, the experience of visibility constraints is only very partially signified by the idea of a "closet": these men rather express the vast potential for experiences in a "tacit" space, allowing many to live their non-normative sexuality without telling it explicitly. Finally, contrary to the rejection of religious accommodations expressed in gay magazines, interviews show a real potential for accommodation of religion and sexuality that, despite tensions, maintains religious faith or spirituality while living sexuality.
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La formation d’une identité à l’intersection du genre, de l’ethnie et de la classe : Une analyse intersectionnelle de L’Amant de Marguerite Duras

Fälldin, Agnes January 2015 (has links)
Dans ce mémoire, nous nous sommes servies d’une méthode thématique pour faire une analyseintersectionnelle de L’Amant de Marguerite Duras. Le but était d’étudier la manière complexedont les différentes structures de domination interagissent l’une avec l’autre dans une sociétécoloniale. L’étude a été concentrée sur la recherche d’une identité personnelle effectuée par leprotagoniste féminin et nous avons voulu savoir comment cette recherche est influencée par lesstructures de genre, d’ethnie et de classe.Notre conclusion est que l’appartenance à la catégorie « blanche et pauvre » donne auprotagoniste un sentiment d’aliénation vis-à-vis de la communauté colonisatrice blanche. Cettealiénation l’aide à s’opposer à certaines normes, par exemple le manque de liberté sociale etsexuelle de la femme, en même temps que son comportement peut parfois être interprété commeune confirmation des rôles racistes existant dans la colonie. Néanmoins, nous voulons soulignerque c’est la façon dont l’amant chinois a été décrit qui est troublante, plutôt que lecomportement du protagoniste féminin. / In this thesis, by use of a thematic approach, an intersectional analysis of The Lover byMarguerite Duras has been carried out. The aim was to examine how different power structuresinteract with one another in a colonial society. The research focused on the main femalecharacter’s search for a personal identity and how this pursuit is influenced by gender, ethnicityand class structures.The conclusion is that the character is experiencing a feeling of alienation from the communityof white colonizers because of her position as “a poor white girl”. This exclusion sometimeshelps her in opposing the norms and values that are imposed by the society, for example thelack of social and sexual liberty for women. Her behavior can however, in some regards, beviewed as a confirmation of the racist roles that exist in the colony. Having considered that, itis further argued that it is the description of the Chinese lover that is problematic, rather thanthe behavior of the female protagonist.
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Dynamiques des relations filles-garçons dans les quartiers populaires : la solidarité en tension : une comparaison franco-allemande / Relationship dynamics between boys and girls living in deprived in neighborhoods : the solidarity in tension : a French-German comparison

Dudt, Muriel 05 December 2016 (has links)
Cette thèse de sociologie vise à étudier les dynamiques des relations entre les filles et les garçons – descendants d'immigrés – résidant au sein de deux quartiers populaires, français et allemand, dans lesquels des politiques publiques spécifiques sont mises en place : la politique de la ville en France, la Soziale Stadt en Allemagne. L'originalité de ce travail vient du fait que les relations entre les sexes sont analysées sous l'angle de la tension entre solidarité et concurrence. L'analyse, développée à partir d'entretiens biographiques et d'une ethnographie multisituée, souligne les effets des stratégies éducatives des parents, des expériences scolaires et professionnelles des enfants, ainsi que de leur engagement dans des « pôles normatifs » plus ou moins égalitaires au sein de leur quartier sur les dynamiques de solidarité et de concurrence entre les sexes. La solidarité entre les sexes apparaît comme une ressource mobilisable, pour les filles et pour les garçons, dans le cadre du passage à l'âge adulte. Elle permet notamment de faire face à différentes formes de domination. La solidarité ne va cependant pas de soi. Elle apparaît et disparaît, doit être négociée et re-négociée, change de forme en fonction des contextes et des interactions. Il s'agit de ce que j'appelle une solidarité en tension. / This PhD thesis aims at studying the dynamics of the relationships between boys and girls – descendants of migrants – living in two deprived neighborhoods, in France and Germany, in which specific public policies have been implemented: the “politique de la ville” in France, and the “Soziale Stadt” in Germany. The originality of this research resides in the fact that gender relations are analyzed considering a tension between solidarity and competition. The analysis, based on life stories and on a multi-sited ethnography, underlines the effects of the educational strategies of the parents, of the school and work experiences of the children, as well as of their involvement in more or less gender egalitarian “normative poles” in their neighborhood, on the dynamics of solidarity and competition. Solidarity between boys and girls seems to be a useful resource during the transition into adulthood. It is especially used in order fight different kinds of domination. Solidarity is not fixed, but dynamic. It appears and disappears, must be negociated and re-negociated, changes its form depending of the contexts and interactions. It is what I call a solidarité en tension.

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