Spelling suggestions: "subject:"chimère"" "subject:"dimère""
1 |
Le vocabulaire de l'architecture khmère : dictionnaire illustré, lexique français-khmer et khmer-français / The vocabulary of khmer architecture : illustrated dictionary, lexicon French-Khmer and Khmer-FrenchMen, Chandevy 12 November 2015 (has links)
Au Cambodge, des patrimoines archéologiques exceptionnels ont été révélés. Matériels et immatériels, leur préservation s'avère délicate. Dès le XIXème siècle, des travaux savants ont constitué une mémoire sur la culture, l’histoire, l’archéologie, l’évolution de l’architecture et des styles. Ensuite, des années de guerre ont détruit une grande partie des structures sociales du pays. L’Éducation est aujourd'hui confrontée au défi contemporain de stabiliser une identité nationale, autour d’une mémoire, d’une culture et d’une langue communes. Dans cette logique, cette thèse tente de contribuer à la préservation de ces patrimoines et leur transmission aux jeunes générations. Elle est consacrée au vocabulaire de l’architecture khmère. Elle en caractérise des spécificités constructives, spatiales religieuses, à travers des temples brahmaniques ou bouddhiques et monastères, et spatiales civiles, à travers des édifices traditionnels. Elle traite des difficultés méthodologiques sur la fiabilité des informations liées à des terminologies anciennes. Elle questionne les logiques de choix, de définition, d'acceptions et de niveau de précision des notions. Elle aborde l'adossement de la culture architecturale à la langue, fortement enracinée dans la culture khmère, ainsi que le lien étroit entre l’histoire de la construction et celle de la société. Sans prétendre à une exhaustivité, de nombreux termes littéraires ou familiers à l’abandon, de nombreux mots perdus et liés à la conception architecturale, à la caractérisation spatiale, au chantier et aux usages sont révélés ou rétablis. Un effort d'illustration, sous la forme de dessins et croquis originaux, aident mieux saisir les techniques et contextes d'intervention. L'accent a été mis sur la précision et la clarté du texte, en français et en khmer. / In Cambodia, exceptional archaeological heritage site was revealed. Tangible and intangible, preservation proves difficult. From the nineteenth century, scientists have established a work memory on culture, history, archaeology, evolution of architecture and styles. Then the years of war have destroyed much of the social structure in the country. Actually, education faces the challenge of stabilizing a contemporary national identity around a memory, a culture and a common language. In this logic, this thesis tries to contribute to the preservation of this heritage and its transmission to the young generations. It is devoted to the vocabulary of Khmer architecture. It characterizes the specificities of various construction and religion space, through Brahman or Buddhist temples and monasteries, then the civil space, through traditional housing. It discusses the methodological difficulties on the reliability of information related to the ancient terminology. It issues the logical choice, the meaning and the precision of the notions. It addresses the backing of architectural culture to language, strongly rooted in Khmer culture, as well as the close relationship between the history of the building and that the society. Without pretending to exhaustive, many literary and familiarly words abandoned, lost and many words related to architectural design, spatial characterization, and usages on site were found or recovered. An illustrations effort, in the form of drawings and original sketches, help better understanding of the technical and operational contexts. The focus was placed on the precision and clarity of text, in French and Khmer.
|
2 |
Outils numériques pour le relevé architectural et la restitution archéologiqueFuchs, Alain 24 November 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intègre dans le processus qui conduit de l'acquisition numérique 3D à<br />la réalisation de maquettes virtuelles destinées à l'architecture et à l'archéologie.<br />Elle débute par l'étude des techniques d'acquisition 3D utilisées, la lasergrammétrie<br />et la photogrammétrie architecturale, et se poursuit par une analyse comparative<br />détaillée de ces dispositifs, basée sur de multiples expérimentations réalisées sur le<br />terrain lors de la collaboration entre le Map-Crai et le Map-Page.<br />Ensuite une réflexion sur la morphologie architecturale est abordée autour de ses<br />variantes typologiques et architectoniques, suivie par les questions théoriques<br />soulevées par la modélisation 3D et plus spécifiquement la modélisation<br />architecturale.<br />Diverses expérimentations sont ensuite présentées, elles constituent le support<br />d'une réflexion sur le développement d'outils numériques destinés à faciliter la<br />modélisation géométrique architecturale. La principale contribution de cette thèse<br />correspond à l'association de cette réflexion empirique à une approche analytique<br />fondée sur nos connaissances théoriques en architecture, qui aboutit à l'identification<br />de primitives géométriques contraintes, les moulures. Les outils numériques ainsi<br />développés dans un logiciel de CAO définissent ces primitives géométriques<br />ajustables dont le champ d'application initial, spécifique à l'architecture classique,<br />sera étendu à l'architecture khmère.<br />Enfin une proposition plus évoluée correspondant à la téléologie de cette thèse,<br />obtenir de façon efficace un résultat conforme au cahier des charges de la<br />modélisation architecturale et archéologique, est intégrée dans un logiciel de<br />synthèse d'image.
|
3 |
À l’ombre d’Angkor, l’action des militaires français au Cambodge, 1863-1954 / Under the shadow of Angkor, the action of the French military in Cambodia, 1863-1954Maloux, Thierry 14 September 2019 (has links)
Sous l’ombre tutélaire des temples d’Angkor, les militaires français ont marqué de leur empreinte toute l’histoire du protectorat français au Cambodge. Nous avons décliné cette action sous trois aspects. Une action politique et diplomatique qui engerbe les problématiques liées au contexte cambodgien mais aussi celles des grands équilibres régionaux et internationaux. L’étude s’attache à discerner ce qui tient de l’engagement personnel des militaires et ce qui se réfère aux engagements politiques et diplomatiques du gouvernement français. Une action militaire qui a pour but de pacifier le Cambodge, de sauvegarder les intérêts français puis d’éviter l’invasion du pays par les forces communistes. Les méthodes et l’efficacité de l’outil militaire français dans ce contexte sont particulièrement analysées. Enfin, il s’agit d’analyser l’action des « militaires sans armes » : explorateurs, archéologues, ethnologues, écrivains etc., qui consolident le rôle de la France dans la reconstruction de l’identité khmère et affirment sa présence en Indochine. Une analyse prosopographique tente de discerner, pour chacun des militaires concernés, l’action qui peut s’expliquer comme une quête personnelle, voire intime, et celle qui tient de sa mission ou de l’œuvre collective. La nature du protectorat créé par les militaires français puis son évolution vers un modèle tendant à s’adapter aux invariants khmers et au contexte politique français est au coeur de cette étude. L’outil militaire français au Cambodge se dévoile ainsi à travers sa structuration, son fonctionnement et ses métamorphoses créant une situation coloniale singulière entre la France et le Cambodge. / Under the protecting shadow of the Angkor temples, the French military have left their mark in the history of the French protectorate in Cambodia. We propose to portray this action from three different angles. A political and diplomatic action that embraces the questions related to the Cambodian context, and those related to the regional and international balance of powers. The study seeks to discern what pertains to the personal commitment of the military, and what refers to the political and diplomatic commitments of the French government. A military action that aims to pacify Cambodia, to safeguard the French interests, and to avoid the invasion of the country by the communist forces. The methods and effectiveness of the French military tool in this context are carefully analysed. Finally, the action of the "unarmed soldiers": explorers, archaeologists, ethnologists, writers, etc., who also played a key role in the reconstruction of the Khmer identity, and in reinforcing its presence in the French Indochina. A prosopographic analysis attempts to differentiate, for each of the soldiers involved, the action that can be explained as a personal and sometimes intimate quest, from the action that is part of his mission or that could be considered as the product of the collective work. The nature of the protectorate, created by the French military, and its evolution towards a model inclined to adapt itself to the Khmer invariants and to the French political context, are at the heart of this study. The French military tool in Cambodia is thus revealed through its structuring, functioning and metamorphosis creating an unusual colonial relationship between France and Cambodia.
|
4 |
"C'est bien comme cela que l'on s'imagine un beau monument de l'Orient" : Louis Delaporte et l'art khmer (1866-1924) / “This is exactly how one imagine a beautiful oriental monument” : Louis Delaporte and khmer art (1866-1924)Philippe, Julie 13 March 2015 (has links)
Louis Delaporte est un personnage méconnu de l’histoire de l’étude de l’art khmer en France. Il a cependant occupé, entre sa première mission aux ruines khmères, en 1873, et sa démission du Musée indochinois du Trocadéro, en 1924, une place centrale dans l’archéologie de l’Asie du Sud-Est. Cette thèse fournit un premier éclairage sur le travail entrepris par Delaporte pour faire connaître l’art khmer, et constituer une collection d’œuvres devant servir de base pour son étude. Des sources inédites (correspondance familiale, documents de travail conservés par la famille Delaporte et le musée Guimet) permettent de retracer le parcours professionnel de Louis Delaporte, de sa première visite sur le site d’Angkor, en 1866, au développement du Musée indochinois du Trocadéro, entre 1884 et 1924. Si la concentration du travail de Delaporte autour de l’art khmer est fortuite (sa première mission aux ruines khmères a ainsi été conçue comme l’étape initiale d’un voyage plus large d’exploration du Tonkin), il développe cependant dès son retour en France une stratégie réfléchie pour assurer aux œuvres rapportées de son séjour une place de choix sur la scène scientifique française. Grâce à la création d’un très vaste réseau, dans l’administration aussi bien que dans les milieux scientifiques, Louis Delaporte devient ainsi, dès les années 1880, un personnage incontournable dans l’étude des monuments khmers. Faute des connaissances nécessaires, il ne réussira cependant jamais à s’imposer comme le fer de lance de l’archéologie khmère, et se concentrera plutôt sur le développement d’une collection destinée à devenir, en France, indispensable à qui s’intéresse à l’archéologie khmère. / Louis Delaporte is an underrated character in the history of the study of Khmer art in France. Between his first travel to the Khmer ruins, in 1873, and his resignation from the Musée indochinois du Trocadéro, in 1924, he held, however, a central position in the archeology of Southeast Asia. This thesis provides a first insight into the work undertaken by Delaporte to make Khmer art renowned, and provide a collection of art works meant to be the basis of its study. Unpublished sources (family letters, working papers kept by the Delaporte family and the musée Guimet) help relate Louis Delaporte’s career, from his first visit to Angkor, in 1866, to the development of the Musée indochinois du Trocadéro, between 1884 and 1924. If the focus of Delaporte’s work on Khmer art is born of fortuitous circumstances (his first travel to the Khmer ruins was designed to be the inital step of a broader exploration trip to Tonkin), he however developed a conscious strategy to ensure the works of art he brought back became prominent in French scientific circles. Thanks to the creation of a vast network, in the administration as well as in scientific circles, Louis Delaporte became, in the 1880s, a key character in the study of Khmer monuments. Due to his lack of knowledge, however, Delaporte never succeded in becoming the spearhead of Khmer archeology, and focused instead more on the development of a collection designed to become, in France, essential to whoever had an interest in Khmer archeology.
|
Page generated in 0.0251 seconds