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Lenguaje de signos /Rodríguez González, María Ángeles. January 1900 (has links)
Tesis doctoral--Lingüistica--Valladolid--Universitat, 1990. Titre de soutenance : Aportación al estudio del lenguaje gestual del sordo en relación con las estructuras lingüisticas del español. / Bibliogr. p. 363-407.
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Mimésis et Langues des Signes : étude pragmatique de stratégies et dynamiques sémiotiques mimétiques observées dans des interactions spontanées en contextes émergent et international / Mimesis and Sign Languages : pragmatic study of mimetic semiotic strategies and dynamics, as observed in spontaneous interactions in emerging and international contextsMacé, Fanny 13 October 2017 (has links)
Motivée par le constat d’une absence de consensus en linguistique des langues des signes quant aux propriétés symboliques et systémiques des pantomimes des langues signes, cette thèse s’intéresse aux enjeux épistémologiques liés à l’étude des articulations entre les facultés mimétique et langagière. Partant de l’hypothèse développée par le cadre sémiologique de la théorie de l’iconicité de l’existence d’un va-et-vient structurel de l’iconicité linguistique, impliquant notamment un potentiel à la plasticité sémiotique en contexte adaptatif, le corpus vidéo d’interactions spontanées sur les terrains du contact en langue des signes émergente et en langue des signes internationalisée donne à voir le déploiement de stratégies mimées non conventionnelles. L’analyse qualitative de l’annotation confronte la structure linguistique des productions à leurs éventuels fondements pragmatiques mimétiques en identifiant la présence de simulations performatives d’action et de perception et de stratégies tactiles. Y sont également observées des dynamiques sémiotiques interactionnelles qui relèvent de la mimésis, tels que des effets miroir et des effets de synchronisation. Ces matériaux théoriques et empiriques permettent d’approfondir la réflexion relative à la problématique du continuum de l’agir au dire. Ils proposent également que le concept de mimésis soit légitimé en sciences du langage, comme matrice ontologique et sociale, liée à la construction cognitive, psychique et culturelle, et comme force double, entropique quand elle est porteuse de créativité (dimension poétique), néguentropique quand elle est porteuse de conventionnalisation (dimension imitative). / Motivated by the fact that sign linguistics found no consensus concerning the symbolic and systemic properties of pantomimes in sign languages, this PhD study focuses on the epistemological issues at stake concerning the way mimetic faculty and language faculty intertwine. With the iconicity theory as semiological frame, we sought to observe the moving behavior of linguistic iconicity within structures and its semiotic plasticity for adaptive needs. We built consequently a video corpus of spontaneous interactions on the field of linguistic contact in emerging sign language and in internationalized sign language. Our qualitative analysis of our annotation, where linguistic structures were linked with their eventual pragmatic mimetic anchor, shows a great diversity of performative simulations of action and perception and a great diversity of tactile strategies, which all serve mimetic semiosis. Our research also shows interactional semiotic dynamics that deal with mimesis, such as mirror effects and synchronization effects. This PhD study finally offers a rich amount of theoretical and empirical data which deepen the issue of a continuity between doing and saying and which tend to integrate the notion of mimesis within language sciences as an ontological force for cognitive and psychic construction and as a social force for cultural construction, including a entropic side dealing with creativity through poetics, as well as a neguentropic side dealing with conventionalization through imitation.
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Systématique génétique de la métaphore sexuelle.Rudigoz, Claude. January 1978 (has links)
Th.--Lett.--Paris 7, 1977. / Index.
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Les paires nom/verbe sémantiquement et formellement reliées en langue des signes québécoiseVoghel, Amélie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le problème de la catégorisation des éléments linguistiques en langue des signes québécoise (LSQ), plus particulièrement sur la distinction entre le nom et le verbe par l'entremise de paires composées d'un nom et d'un verbe dont le sens et la forme sont reliés. Deux types de paires nom/verbe ont été décrits: le premier est constitué d'éléments dont la forme se distingue par deux caractéristiques temporelles du mouvement: la longueur et la répétition. La distinction présente dans le mouvement de ces paires tend toutefois à se perdre en contexte. Cela a pour effet que les noms et les verbes sont susceptibles d'avoir la même forme phonologique en contexte sans que la valeur nominale ou verbale de l'élément ne soit affectée. Le deuxième type de paire est constitué d'éléments dont la forme est identique en forme de citation et en contexte. L'objectif de ce mémoire vise à décrire le mouvement des noms et des verbes de la LSQ, ainsi que le contexte dans lequel ils se trouvent afin de proposer une série de caractéristiques permettant de distinguer le nom du verbe en contexte en LSQ dans le but de déterminer quel type de propriétés (formelles ou morphosyntaxiques) permettent de déterminer la catégorie (nom ou verbe) à laquelle appartient un signe. Afin d'y parvenir, deux types de corpus de la LSQ ont été analysés. Le premier est constitué de donées élicitées (en forme de citation et dans le contexte d'une phrase) auprès de sept participants sourds. Le deuxième est constitué de productions naturelles d'un signeur sourd tirées d'une entrevue publique menée en LSQ. Les résultats obtenus montrent que le mouvement des noms et des verbes en contexte est sujet à la variation et que la longueur et la répétition du mouvement ne constituent pas des critères qui permettent de les distinguer. De plus, nous avons montré que le mouvement des noms et des verbes en forme de citation est lui aussi sujet à la variation. Nous avons proposé, à l'instar de Bouchard et al. (2005), qu'il est possible d'utiliser les caractéristiques morphosyntaxiques suivantes afin de déterminer si l'élément dessert une fonction nominale ou verbale: l'utilisation de l'espace, la présence du marqueur possessif POSS., de la négation el de l'aspect. De plus, nous avons identifié les caractéristiques distinctives suivantes: l'emploi d'une préposition ou d'un adjectif numéral devant un signe permet d'identifier celui-ci en tant que nom, et la juxtaposition du nom et du verbe d'une paire nom/verbe dont les éléments sont sémantiquement et formellement reliés permet d'identifier la catégorie de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Catégorisation, Nom, Verbe.
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Étude descriptive de la variation prosodique des marques d'association spatiale dans la structure du récit en langue des signes québécoisePilarski, Alexandra January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la variation prosodique dans l'utilisation de quatre stratégies d'association spatiale dans la structure du récit en langue des signes québécoise (LSQ). Une des fonctions de la prosodie qui nous intéresse dans cette étude est le rôle qu'elle joue au niveau discursif dans la structure de l'information. Les langues des signes utilisent des stratégies manuelles et non manuelles pour mettre en relation les éléments entre eux et pour construire la trame spatiale du discours. En LSQ, quatre marques ont été observées dans la structure de l'information: le signe POINTÉ, la localisation d'un élément sur un locus, l'inclinaison latérale du tronc et la direction du regard (Parisot, 2003 ; Parisot et Rinfret, 2007). Par ailleurs, la construction du récit, telle que présentée par Labov et Waletzky (1967), participe également à la structure de l'information en découpant le récit en différentes étapes narratives. Hormis les différentes fonctions que remplit la prosodie au sein de la langue, elle joue également un rôle facilitateur dans l'acquisition du langage en ce qu'elle constitue le trait perceptuel le plus saillant dans un discours adressé à un adulte versus à un enfant (Ferguson,
1964). Des modifications prosodiques, facilitant la segmentation des phrases en syntagmes et la reconnaissance des frontières phrastiques pour les jeunes enfants, ont été relevées tant dans les langues orales que dans les langues signées. L'objectif de ce mémoire est de décrire la distribution de quatre marques dans l'environnement du nom et la variation accentuelle de ces marques dans deux types de discours et à discuter de l'emploi des formes accentuées en fonction de la structure du récit afin de présenter un portrait des caractéristiques d'un discours adressé à des enfants en LSQ. Notre description se base sur deux discours naturels produits en LSQ pour notre analyse descriptive. Ce sont deux récits d'expérience personnelle produits par un signeur sourd adulte dont la LSQ est la langue de référence. Le premier de ces discours est adressé à des adultes sourds et entendants (discours I) et le second à des enfants sourds âgés de 5 ans (discours II). Les résultats obtenus montrent que le signeur s'adressant à des adultes n'utilise dans la majorité des cas qu'une seule stratégie pour situer un nom dans l'espace alors que dans le discours adressé aux enfants, il emploie dans la majorité des cas deux stratégies. Par ailleurs, nous avons observé que la forme accentuée des marques manuelles est plus diversifiée dans le discours adressé aux enfants que dans celui adressé aux adultes. De plus, en regard de la combinaison des marques accentuées, le signeur emploie dans la majorité des cas deux formes accentuées manuelles combinées lorsqu'il s'adresse aux enfants alors que dans le discours I il utilise une seule forme accentuée. Enfin, dans les deux discours, nous avons relevé une variation accentuelle dans deux principales étapes narratives: celle de la présentation des protagonistes, du lieu de l'histoire et celle de la trame événementielle. Le signe POINTÉ accentué sur les noms situés est utilisé dans les deux discours à l'étape de la présentation. La localisation accentuée est quant à elle utilisée dans le discours Il principalement dans la présentation du récit et dans la trame événementielle dans le discours adressé aux adultes. L'étape de la trame événementielle est la seule étape narrative où le signeur combine deux stratégies accentuées et ce dans les deux discours. Les résultats de notre étude apportent une première description des distinctions observées dans un discours adressé à un adulte versus à un enfant en LSQ jusque-là jamais encore analysées. Ces différences montrent une distribution des marques (accentuées ou non) plus variée dans le discours adressé aux enfants en combinant la plupart du temps plusieurs stratégies d'association spatiale. Il nous a semblé pertinent de travailler sur ce sujet pour enrichir la littérature en LSQ concernant les modifications relevées dans un message adressé à des enfants versus à des adultes afin de constituer du matériel pédagogique pour les formateurs dans les écoles bilingues LSQ/français. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Prosodie, Accentuation, Récit, Nom, Espace.
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L'association spatiale du nom en langue des signes québécoise : formes, fonctions et sensRinfret, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Les langues des signes se distinguent fondamentalement des langues orales sur le plan de la modalité d'expression. La modalité visuo-spatiale a un impact sur la structure des langues des signes, tant au niveau phonologique, morphosyntaxique, sémantique que discursif. Le fait de pouvoir situer des éléments lexicaux dans l'espace discursif pour l'établissement des relations est une caractéristique qui distingue les langues des signes des langues orales. Les signeurs de la LSQ disposent de diverses stratégies d'association spatiale, manuelles et non manuelles, leur permettant de mettre en place les conditions requises à la mise en relation des éléments. Les stratégies manuelles sont i) l'utilisation du signe POINTÉ dirigé vers un locus et ii) l'articulation d'un nom directement sur un locus. Les stratégies non manuelles consistent à produire, simultanément à l'articulation du nom i) une inclinaison du tronc vers un locus et ii) un regard dirigé vers un locus. Ces quatre stratégies d'association spatiale peuvent être utilisées seules ou de façon combinée pour situer un nom (concret, abstrait ou propre). L'objectif principal de cette thèse est de décrire les contextes syntaxiques et pragmatiques à l'intérieur desquels ces quatre stratégies agissent, en plus d'expliquer la variation d'utilisation de ces dernières.
La revue de la littérature présentée aux chapitres 1, 2 et 3 nous permet dans un premier temps d'exposer l'importance de l'utilisation de l'espace dans la construction du message et dans la transmission de l'information, tant dans une langue des signes que dans un contexte pragmatique impliquant une langue orale. Elle nous amène à faire la critique de théories basées essentiellement sur la linéarité d'expression des éléments. En adoptant plutôt un modèle basé sur les interfaces physiologiques et perceptuelles (Bouchard, 2002 ; en préparation), nous mettons davantage en lumière les différents moyens offerts par la langue, sans considérer comme universelle la production linéaire temporelle des éléments. Le chapitre 3 présente les problèmes théoriques engendrés par la notion de définitude. Ceci nous amènera à mettre en perspective les limites de la notion de définitude avec une théorie plus unifiée, celle de l'accessibilité cognitive des éléments discursifs (Ariel, 1990). Cette théorie, qui place le contexte pragmatique au centre de son analyse, propose que le choix de certaines marques grammaticales permet le repérage d'entités déjà introduites ou non dans le discours. Dans cette thèse, nous montrons que la présence ou l'absence d'association spatiale de noms et de loci en LSQ a un impact sur les plans sémantique, morphosyntaxique et discursif. Nous proposons qu'elle a un impact au niveau morphosyntaxique lors de la construction de la matrice spatiale permettant de situer les éléments qui entretiennent une relation de dépendance. Au niveau sémantique, elle permet l'encodage de la spécificité et de la généricité des référents dénotés par les noms, alors qu'au niveau pragmatique, elle participe à l'encodage du degré d'accessibilité cognitive des éléments pour l'interlocuteur. L'analyse que nous proposons aux chapitres 4, 5 et 6 présente une description de la distribution, de la fonction et de l'interprétation sémantique des quatre stratégies d'association spatiale. Les stratégies non manuelles, lorsqu'elles sont distribuées distinctement, permettent l'anticipation de la distribution des rôles thématiques (l'inclinaison du tronc permet d'identifier l'agent, et le regard permet d'identifier le patient). Lorsqu'elles sont utilisées comme seules stratégies avec un nom, elles permettent de marquer le caractère hautement accessible du référent. Les stratégies manuelles permettent quant à elles l'encodage de la spécificité d'un référent, en plus d'indiquer à l'interlocuteur que les entités ne sont pas accessibles cognitivement. Ces mêmes stratégies permettent également de marquer la saillance d'un élément (référent, proposition, événement) par rapport à un autre, lorsqu'elles sont produites dans leur variante accentuée. L'analyse fonctionnelle et sémantique des quatre stratégies montre finalement une systématicité dans le recours à l'association spatiale, non seulement à l'intérieur du SN, mais à tous les niveaux de structure de la langue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Nom, Espace, Spécificité, Généricité, Définitude.
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Les unités du discours en Langue des Signes Française. Tentative de catégorisation dans le cadre d'une grammaire de l'iconicité.Sallandre, Marie-Anne 18 December 2003 (has links) (PDF)
La première partie de cette thèse aborde la notion d'iconicité des langues vocales et des langues des signes, avec la distinction couramment admise entre iconicité imagique et diagrammatique. Dans une seconde partie, la méthodologie de recueil de données auprès de locuteurs sourds adultes est détaillée. Le corpus vidéo étudié est composé de trente-neuf discours de genres variés (narratif et explicatif) en Langue des Signes Française (LSF). Nous proposons une grille d'analyse composée de nouvelles catégories linguistiques et énonciatives. Celles-ci révèlent la complexité des structures tant sur le plan de la simultanéité (doubles transferts) que du point de vue de leur enchaînement dans l'énoncé (va-et-vient). L'analyse à la fois qualitative et quantitative des données fait l'objet de la dernière partie. Elle consiste à dégager les grandes proportions des différentes catégories, en fonction des visées sémiotiques, résultat d'une bifurcation initiale (Cuxac, 2000). Une attention particulière est portée sur les structures dites de grande iconicité, témoins privilégiés de la visée illustrative. A l'issu de cette étude, nous sommes en mesure de vérifier certaines hypothèses concernant la grammaire spatiale et iconique de la LSF.
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Évaluation de la qualité de vie des personnes sourdes en fonction de l'âge au début de l'apprentissage de la langue des signes québécoise /Lemay, Isabelle, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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L'incidence de la privation du langage sur l'acquisition du sentiment moral chez l'enfant sourd en France et en Syrie / The effect of the language’s absence on the moral development of the deaf child in the France and SyriaHatem, Abir 06 May 2011 (has links)
Dans cet écrit, nous étudions le développement moral des enfants sourds du point de vu interculturelle. Nous nous intéressons au fonctionnement du développement cognitif dans le cas d’une privation auditive : la cognition comme outil de représentation chez l’enfant déficient auditif, et le développement comme le résultat de la communication avec l’environnement. Quels ajustements psychologiques et cognitifs se mettent en cas de surdité ? Notre problématique porte sur l’intérêt du lien entre l’interaction sociale et développement moral chez l’enfant sourd. Comment les enfants sourds construisent des interactions linguistiques sans la fonction auditive ? Pourquoi les enfants sourds n’arrivent pas facilement à avoir accès au jugement moral ? Existe-t-il un lien entre la privation de langue et le retard au niveau du jugement moral ? Est ce que le jugement moral est en relation avec la culture. Nous constatons que les enfants sourds ont des difficultés à accéder au jugement moral. Nous estimons que ce dernière chez les enfants sourds, est comme chez les entendants, dépendant essentiellement de l’interaction sociale. Un grand nombre de personnes handicapées se présente dans le monde de façon visible, c’était après beaucoup de changements démographiques dans la vie et la prévalence des facteurs de santé qui touchent les femmes enceintes avant et pendant l’accouchement et les causes du handicap qui est apparu ici. Nous remarquons alors l’ouvertement d’un grand intérêt dans les catégories des personnes handicapées à tous les niveaux. En effet, il y a dans le monde entier environ 650 millions de personnes handicapées, soit 10 % de la population mondiale. A peu près les deux tiers vivent dans les pays en développement. Dans certains pays en développement, près de 20 % de la population souffrent d'un handicap. Dans cet écrit, nous nous intéressons au handicap auditif. Et nous étudions la démarche du développement moral chez l’enfant sourd du point de vue interculturelle. L’enfant sourd est un enfant qui n’entend pas et ne peut donc pas s’approprier la langue parlée autour de lui, cela ne signifie pas que cet enfant soit sans pensée, sans intelligence ni sans langage. Bien au contraire, cet enfant va avoir une démarche originale : là où l’enfant ordinaire répète ce qu’il entend, l’enfant sourd lui doit inventer. Car pour communiquer, il est obligé d’inventer un langage recourant à des gestes et à des mimiques, afin de se faire comprendre. L’enfant sourd est donc un enfant normal dans ses potentialités intellectuelles et linguistiques. C’est un enfant qui a sa propre façon d’exister d’une façon cohérente et une intelligence adaptative. Sur le plan épistémologique, notre étude se situe entre la psychologie différentielle, la psychologie du développement, la psychologie physiologique, la psychologie cognitive et la psychologie culturelle. Nous abordons principalement les processus du jugement moral dans les structures déficitaires, autour de la question de la communication dans deux sociétés déférentes. L’approche différentielle des structures déficitaires étudie la situation du handicap comme un système organisé adapté et intégré, qui a sa dynamique et ses flexibilités spécifiques. Les variations individuelles relevées chez les sujets déficitaires sont sources de connaissances sur le handicap lui même, mais aussi sur les lois du développement chez les sujets ordinaires. Si bien que l’étude des situations de déficit nous renseignent beaucoup sur les processus psychologiques ordinaires. L’approche physiologique étudie la fonction de l’ouïe. Comment les données auditives de l’environnement sont transformées de l’oreille au cerveau ? Comment le cerveau traite ces données ? L’approche développementale postule, généralement, une certaine continuité entre le développement normal et le développement perturbé. L’approche cognitive des déficits consiste à étudier comment les enfants sourds développent un jugement moral ?... / In this research, we study the moral development of deaf children in the view intercultural. We are interested of the cognitive operation in the case of auditory deprivation: the cognition as a resource of representation and the development as the result of communication with the environment. Our problematic concerns the interest of the relationship between the social interaction and the moral development in the deaf child. How to develop a deaf child the language interactions without auditory function? Why the deaf child is unable to have easily the access of the moral judgment? Is there a relationship between deprivation language and the delay in the moral judgment? Is the moral judgment is related to the culture. This thesis focuses on the study, if deaf child have difficulty of accessing to the moral judgment. We expect that the moral judgment in the deaf children occur in the same steps that occur in the entendant child, and depend substantially on social interaction.
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Auguste Bébian et les Sourds : Le chemin de l'émancipation / Auguste Bébian and the Deaf : The path of emancipationBertin, Fabrice 15 June 2015 (has links)
Figure mythique pour les uns et méconnue pour les autres, Auguste Bébian (1789-1839) reflète l'ambivalence d'une Histoire des Sourds tantôt reconnue, tantôt ignorée. Dans le sillage de l'abbé de l'Epée, dont la postérité a retenu le nom et qui a démontré l'éducabilité des personnes sourdes à grande échelle, cet homme a pourtant été l'acteur d'un bouleversement sans précédent, qui dépasse en bien des aspects le cadre éducatif. L'objectif de cette recherche sur Auguste Bébian, qui combine de façon inédite éléments biographiques et analyse de sa pensée, n'est pas de déconstruire le mythe, mais au contraire de tenter de décrypter les messages dont celui-ci est porteur, et de saisir ce qu'il nous apprend indirectement sur les Sourds.Né en Guadeloupe en 1789, c'est sur l'autre rive de l'océan Atlantique, en France, que ce personnage-clé a accompli la majorité de son destin. Accueilli à l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris au tout début du XIXème siècle, sa fréquentation quotidienne de ses pensionnaires a fait de lui le premier locuteur entendant maîtrisant parfaitement la langue des signes, langue naturelle des personnes sourdes, ainsi que la culture qui lui est inhérente. Devenu enseignant, il n'aura de cesse de défendre la langue des signes en tant que système linguistique à part entière afin d'éveiller l'intelligence des enfants sourds, dont « nous ne prêtons pas plus attention qu'à la lumière du soleil qui nous éclaire tous les jours » : ses nombreuses publications témoignent d'une considérable modernité, inégalées à ce jour. Dans la chaîne des événements qui conduit les Sourds à l'émancipation, incarnée plus tard par Ferdinand Berthier, cette étude montre combien l'impulsion d'Auguste Bébian fut un maillon déterminant, bien qu'inversement proportionnel à sa discrétion. / A mythical figure for some and unknown to others, Bébian Auguste (1789-1839) reflects the ambivalence of Deaf History which is sometimes recognized, sometimes ignored. In the wake of Abbot Epée, whose descendants retained his name and who demonstrated the trainability of the deaf on a large scale, this man was nevertheless the catalyst of an unprecedented upheaval, which crosses the boundaries of many educational structures. The objective of this research on Auguste Bébian, that combines the unique biographical elements of his thoughts and analysis, is not to deconstruct the myth, but instead to try and decipher the messages it carries, and grasp what we learn indirectly about the Deaf.Born in Guadeloupe in 1789, it is on the other side of the Atlantic, in France, that this key figure fulfilled the majority of his destiny. Hosted at the National Institution for the Deaf and Dumb in Paris in the early nineteenth century, the daily association with its residents made him the first hearing speaker to perfectly master sign language, the natural language of deaf people as well as the culture of which it is inherent. Having become a teacher, he did not cease to defend sign language as a full-fledged language system to awaken the intelligence of deaf children, "we do not pay any more attention to the sunlight that enlightens us every day ": his many publications show considerable modernity, and are unmatched to date.In the chain of events that leads to the emancipation of the Deaf, which was later animated by Ferdinand Berthier, this study shows how the impulse of Augustus Bébian was a key link, although inversely proportional to his discretion.
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