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Une ontologie des savoirs lexicologiques pour l'élaboration d'un module de cours en didactique du lexique

Tremblay, Ophélie 10 1900 (has links)
L'amélioration de la maitrise du français langue première chez les élèves du primaire au Québec dépend de plusieurs facteurs. L'enseignant peut jouer un rôle dans ce processus, sa formation universitaire lui fournissant les connaissances nécessaires afin d'encadrer le développement des compétences langagières de l'élève. Une de ces compétences joue un rôle privilégié dans l'utilisation et la maitrise de la langue, il s'agit de la compétence lexicale, la capacité à comprendre et à utiliser les unités du lexique, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit. Afin d'encadrer le développement de la compétence lexicale en français langue première des élèves du primaire, les enseignants doivent eux-mêmes posséder un bon niveau de compétence lexicale, mais aussi détenir un certain nombre de connaissances sur le fonctionnement du lexique lui-même, c'est-à-dire des connaissances métalexicales. Le référentiel québécois de la profession enseignante (MEQ, 2001b) ne détaille pas les connaissances métalexicales que doit posséder l'enseignant pour mener les tâches associées à ses activités d'enseignement/apprentissage du lexique. En outre, la plupart des universités québécoises n'offrent pas de cours dédiés explicitement à la didactique du lexique. Pourtant, ce sont dans les cours de didactique que sont dispensées les connaissances théoriques et pratiques nécessaires au futur enseignant pour assumer les tâches de planification et de pilotage des activités d'apprentissage et d'évaluation des compétences des élèves. La relative absence de cours de didactique du lexique en formation initiale pourrait s'expliquer par le fait qu'il s'agit d'une discipline encore jeune dont les fondements théoriques et pratiques sont en cours de développement. Cette thèse en didactique du français langue première s’intéresse donc aux contenus linguistiques de référence de la didactique du lexique, ainsi qu’à la formation des maitres au primaire dans cette même discipline. Le travail de recherche effectué afin de tenter de remédier au problème soulevé a permis la réalisation de deux objectifs complémentaires. Le premier a consisté en la construction d’une ontologie des savoirs lexicologiques, qui permet de représenter à l’intérieur d’une hiérarchie de notions l’ensemble des connaissances disciplinaires de référence de la didactique du lexique. Cette représentation a ensuite été utilisée pour spécifier et structurer les contenus d’un module de cours en didactique du lexique visant le développement des connaissances métalexicales chez les futurs enseignants du primaire au Québec. L’ontologie et le module de cours produits ont été évalués et validés par des experts de chacun des domaines concernés. L’évaluation de l’ontologie a permis de vérifier la méthode de construction de celle-ci, ainsi que différents aspects relatifs à la structuration des concepts dans l’ontologie. L’évaluation du module de cours a quant à elle montré que les contenus de cours étaient pertinents, les méthodes pédagogiques employées appropriées et le matériel de cours développé bien conçu. Cela nous permet d'affirmer que le module de cours en didactique du lexique se présente comme un apport intéressant à la formation des futurs enseignants du primaire en français langue première au Québec. La recherche dans son ensemble présente enfin une contribution pertinente à la didactique du lexique, son caractère original résidant entre autres dans le fait d’avoir développé un mécanisme d’exploitation d’une base de connaissances (ontologie des savoirs lexicologiques) pour la conception didactique (module de cours en didactique du lexique). / To improve first language learning in Québec primary schools, several variables must be taken into account, one of them the teachers themselves. Their training gives them the necessary knowledge to guide pupils in the development of their linguistic competences. One of these, lexical competence, plays a central role in the mastery of language. Lexical competence is the ability to understand and use lexical units, in oral speech as well as in written speech. To help pupils develop their lexical competence, teachers must not only themselves possess an appropriate level of lexical competence, but must in addition have acquired a certain amount of metalexical knowledge, that is, knowledge about the structure of the lexicon. The ministerial guide to the teaching profession (MEQ, 2001b) provides no guidance regarding metalexical knowledge required of future teachers. Moreover, there are no courses specifically devoted to lexical didactics. It is nevertheless in these kinds of courses that future teachers learn to prepare and guide activities in vocabulary acquisition and to evaluate their pupils' lexical competence. The scarcity of these kinds of courses in Québec universities may be explained by the youth of the discipline, whose theoretical linguistics foundations are still under construction. This dissertation on the didactics of French as a first language addresses the question of reference linguistic content for lexical didactics, as well as the training of future teachers in that discipline. Our research led to two complementary outcomes. The first outcome was to construct an ontology of lexicological knowledge. The second was the use of the ontology to specify and structure the content of a course in lexical didactics, devoted to the acquisition of metalexical knowledge by future teachers. Both the ontology and the course have been evaluated and validated by domain experts. The evaluation of the ontology supported the method used for its elaboration, as well as the structure of the concepts in the ontology. The evaluation of the course indicated that the course's content and pedagogical methods were correct and that the learning and teaching material were well designed. These results prove that the course is a useful tool for improving a teacher's training in lexical didactics. Our research as a whole makes a meaningful contribution to the intended domains, by developing a way to use a knowledge base (the ontology of lexicological knowledge) for educational purposes (a course in lexical didactics).
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français

Anctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales). Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire. L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé. Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire. Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire. Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided). The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students. The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word. The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews. When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary.
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Une ontologie des savoirs lexicologiques pour l'élaboration d'un module de cours en didactique du lexique

Tremblay, Ophélie 10 1900 (has links)
L'amélioration de la maitrise du français langue première chez les élèves du primaire au Québec dépend de plusieurs facteurs. L'enseignant peut jouer un rôle dans ce processus, sa formation universitaire lui fournissant les connaissances nécessaires afin d'encadrer le développement des compétences langagières de l'élève. Une de ces compétences joue un rôle privilégié dans l'utilisation et la maitrise de la langue, il s'agit de la compétence lexicale, la capacité à comprendre et à utiliser les unités du lexique, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit. Afin d'encadrer le développement de la compétence lexicale en français langue première des élèves du primaire, les enseignants doivent eux-mêmes posséder un bon niveau de compétence lexicale, mais aussi détenir un certain nombre de connaissances sur le fonctionnement du lexique lui-même, c'est-à-dire des connaissances métalexicales. Le référentiel québécois de la profession enseignante (MEQ, 2001b) ne détaille pas les connaissances métalexicales que doit posséder l'enseignant pour mener les tâches associées à ses activités d'enseignement/apprentissage du lexique. En outre, la plupart des universités québécoises n'offrent pas de cours dédiés explicitement à la didactique du lexique. Pourtant, ce sont dans les cours de didactique que sont dispensées les connaissances théoriques et pratiques nécessaires au futur enseignant pour assumer les tâches de planification et de pilotage des activités d'apprentissage et d'évaluation des compétences des élèves. La relative absence de cours de didactique du lexique en formation initiale pourrait s'expliquer par le fait qu'il s'agit d'une discipline encore jeune dont les fondements théoriques et pratiques sont en cours de développement. Cette thèse en didactique du français langue première s’intéresse donc aux contenus linguistiques de référence de la didactique du lexique, ainsi qu’à la formation des maitres au primaire dans cette même discipline. Le travail de recherche effectué afin de tenter de remédier au problème soulevé a permis la réalisation de deux objectifs complémentaires. Le premier a consisté en la construction d’une ontologie des savoirs lexicologiques, qui permet de représenter à l’intérieur d’une hiérarchie de notions l’ensemble des connaissances disciplinaires de référence de la didactique du lexique. Cette représentation a ensuite été utilisée pour spécifier et structurer les contenus d’un module de cours en didactique du lexique visant le développement des connaissances métalexicales chez les futurs enseignants du primaire au Québec. L’ontologie et le module de cours produits ont été évalués et validés par des experts de chacun des domaines concernés. L’évaluation de l’ontologie a permis de vérifier la méthode de construction de celle-ci, ainsi que différents aspects relatifs à la structuration des concepts dans l’ontologie. L’évaluation du module de cours a quant à elle montré que les contenus de cours étaient pertinents, les méthodes pédagogiques employées appropriées et le matériel de cours développé bien conçu. Cela nous permet d'affirmer que le module de cours en didactique du lexique se présente comme un apport intéressant à la formation des futurs enseignants du primaire en français langue première au Québec. La recherche dans son ensemble présente enfin une contribution pertinente à la didactique du lexique, son caractère original résidant entre autres dans le fait d’avoir développé un mécanisme d’exploitation d’une base de connaissances (ontologie des savoirs lexicologiques) pour la conception didactique (module de cours en didactique du lexique). / To improve first language learning in Québec primary schools, several variables must be taken into account, one of them the teachers themselves. Their training gives them the necessary knowledge to guide pupils in the development of their linguistic competences. One of these, lexical competence, plays a central role in the mastery of language. Lexical competence is the ability to understand and use lexical units, in oral speech as well as in written speech. To help pupils develop their lexical competence, teachers must not only themselves possess an appropriate level of lexical competence, but must in addition have acquired a certain amount of metalexical knowledge, that is, knowledge about the structure of the lexicon. The ministerial guide to the teaching profession (MEQ, 2001b) provides no guidance regarding metalexical knowledge required of future teachers. Moreover, there are no courses specifically devoted to lexical didactics. It is nevertheless in these kinds of courses that future teachers learn to prepare and guide activities in vocabulary acquisition and to evaluate their pupils' lexical competence. The scarcity of these kinds of courses in Québec universities may be explained by the youth of the discipline, whose theoretical linguistics foundations are still under construction. This dissertation on the didactics of French as a first language addresses the question of reference linguistic content for lexical didactics, as well as the training of future teachers in that discipline. Our research led to two complementary outcomes. The first outcome was to construct an ontology of lexicological knowledge. The second was the use of the ontology to specify and structure the content of a course in lexical didactics, devoted to the acquisition of metalexical knowledge by future teachers. Both the ontology and the course have been evaluated and validated by domain experts. The evaluation of the ontology supported the method used for its elaboration, as well as the structure of the concepts in the ontology. The evaluation of the course indicated that the course's content and pedagogical methods were correct and that the learning and teaching material were well designed. These results prove that the course is a useful tool for improving a teacher's training in lexical didactics. Our research as a whole makes a meaningful contribution to the intended domains, by developing a way to use a knowledge base (the ontology of lexicological knowledge) for educational purposes (a course in lexical didactics).
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français

Anctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales). Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire. L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé. Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire. Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire. Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided). The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students. The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word. The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews. When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary.
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Eveil aux langues et conscience métalinguistique dans les activités de classe des écoles bilingues songhay-français du Mali / Promoting language and metalinguistic consciousness in elementary bilingual Songhay-French schools in Mali

Nounta, Zakaria 18 December 2015 (has links)
S’inscrivant dans le cadre du projet «Transferts d’apprentissages», dont nous avons exploité les données et la méthodologie, cette thèse se propose d’analyser l’apport des activités d’éveil aux langues et de prise de consciences métalinguistiques dans les activités de classe des écoles bilingues songhay-français.Dans son développement, elle s’est appuyée sur les théories du bilinguisme, de l’enseignement-apprentissage et de l’analyse du discours pour mettre l’accent, à partir de l’analyse des films de douze séquences de cours, sur les conditions et les processus d’apprentissage dans quatre disciplines fondamentales: la grammaire, la lecture, le calcul et les sciences d’observations. Cette thèse a émis des propositions relatives à des apports pédagogiques pour les maîtres pour l’amélioration du traitement métalinguistique de la L1 et la L2, en vue de potentialiser les apprentissages chez les élèves. Ces propositions concernent la valorisation du comportement épilinguistique de l’élève, la comparaison entre L1 et L2 à travers les activités métalinguistiques, les reformulations à visée didactique dans les deux langues, le recours à la méthode mixte en lecture et la valorisation de la culture de l’élève. / As part of the project "Transfers of Learning", the data and methodology of which we have used, this thesis proposes to analyze the contribution of language awareness activities and metalinguistic awareness in classroom activities of Songhay-French bilingual schools. In its development, it has relied on theories of bilingualism, teaching-learning and discourse analysis to emphasize the analysis of video shows of twelve course sequences on the conditions and learning processes in four important disciplines: grammar, reading, calculation and science observations. This thesis has issued proposals for educational contributions for teachers to improve the meta-linguistic treatment of L1 and L2 and student’s learning. These proposals concern the assessment of student’s epilinguistic behavior, the comparison of L1 and L2 through the metalinguistic activities, the didactic reformulations in both languages, the use of the mixed method of reading and the assessment of student’s culture.
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Des stratégies pédagogiques utilisées en classe de français pour développer la compétence scripturale des élèves

Marcotte, Sylvie 03 1900 (has links)
Thèse par articles / Dans un contexte où les données probantes sont prisées en éducation, cette thèse en didactique du français rappelle la pertinence, pour la recherche et la pratique, de s’intéresser en premier lieu à ce que l’enseignante fait en classe de français. Quelles sont les stratégies pédagogiques utilisées par les enseignantes en classe de français au secondaire québécois qui participent au développement de la compétence scripturale des élèves? Pour répondre à cette question, trois objectifs de recherche spécifiques sont poursuivis dans cette thèse. Chaque objectif fait l’objet d’un article scientifique, qui s’intègre dans un devis séquentiel de méthodes mixtes (Creswell, Plano Clark, Gutmann et Hanson, 2003). Le premier article vise à identifier les stratégies pédagogiques utilisées en classe de français au secondaire québécois liées à l’écriture de meilleurs textes par les élèves. Il repose sur une analyse secondaire (Dale, 1993) de données collectées à grande échelle au secondaire québécois par le groupe DIEPE (1995) (analyses factorielles exploratoires et régressions multiples à deux niveaux). Le deuxième article vise à identifier les stratégies pédagogiques utilisées en classe de français au secondaire québécois qui, selon le savoir d’expérience (Tardif et Lessard, 1999) des enseignantes, participent particulièrement au développement de la compétence scripturale des élèves. Il repose sur un atelier délibératif (Dogba, Dossa et Dagenais, 2017), lors duquel six enseignantes d’expérience choisissent ensemble des stratégies pédagogiques développant particulièrement la compétence scripturale de leurs élèves. Le troisième article vise à décrire comment peuvent être utilisées en classe de français au secondaire québécois les stratégies pédagogiques retenues consensuellement à l’issue de l’atelier délibératif. Il repose sur l’analyse d’observations directes non participantes menées dans la classe d’une enseignante de français du secondaire québécois au moyen d’un synopsis (Blaser, 2007, 2009; Lord, 2012, 2014; Schneuwly et Dolz, 2009) et d’une grille d’analyse complémentaire qui repose sur les gestes didactiques fondamentaux de l’enseignante (Aeby Daghé et Dolz, 2008; Schneuwly, 2000, 2009; Schneuwly et Dolz, 2009). La mise en relation des résultats des trois articles nous conduit à discuter de leur complémentarité et de celle des méthodes employées ainsi qu’à souligner leurs implications pour la recherche et la pratique. Trois constats se dégagent. 1) Faire écrire les élèves permet aux enseignantes de français du secondaire québécois d’enseigner l’écriture, puisque cela leur permet d’utiliser plusieurs stratégies pédagogiques dans le but de développer la compétence scripturale de leurs élèves. 2) Pour développer la compétence scripturale des élèves, plusieurs stratégies pédagogiques peuvent être utilisées en classe, toutes de façons à la fois singulières et plurielles. Ces stratégies pédagogiques reposeraient toutes sur la mise à disposition de textes, que l’enseignante peut fournir aux élèves ou qu’elle peut leur faire écrire, et sur la mise en évidence des dimensions des objets de savoir à enseigner dans ces textes, bref sur des formes spécifiques des gestes didactiques fondamentaux présentifier et pointer (Schneuwly, 2000, 2009). 3) L’enseignante joue un rôle central pour développer la compétence scripturale des élèves en classe de français au secondaire québécois, par l’étayage et la diversification des stratégies pédagogiques. / In the context of evidence-based education, this thesis in French didactics stresses the relevance, for research and practice, of being primarily interested in what teachers do in French class. What are the pedagogical strategies used in class by French teachers within Quebec secondary schools that participate in developing students’ scriptural competence? To answer this question, three specific research objectives are pursued in this thesis. Each objective is the subject of a scientific article, which are all part of a sequential mixed methods research design (Creswell, Plano Clark, Gutmann and Hanson, 2003). The first article aims to identify the pedagogical strategies used in French class that relate to the writing of better texts by students in Quebec secondary schools. It is based on a secondary analysis (Dale, 1993) of large-scale data that were collected in Quebec secondary schools by the DIEPE group (1995) (exploratory factor analysis and two-level multiple regressions). The second article aims to identify the pedagogical strategies used in French class within Quebec secondary schools that specifically participate in developing students’ scriptural competence according to the teacher’s experience knowledge (Tardif and Lessard, 1999). It is based on a deliberative workshop (Dogba, Dossa and Dagenais, 2017), during which six experienced teachers together choose pedagogical strategies that specifically develop the scriptural competence of their students. The third article aims to describe how the pedagogical strategies elected at the end of the deliberative workshop can be used in French class within Quebec secondary schools. It is based on the analysis of direct nonparticipant observations that were conducted in the class of a French secondary school teacher in Quebec using a synopsis (Blaser, 2007, 2009; Lord, 2012, 2014; Schneuwly and Dolz, 2009) and a complementary analysis grid based on the teacher's fundamental didactic gestures (Aeby Daghé and Dolz, 2008; Schneuwly, 2000, 2009; Schneuwly and Dolz, 2009). The results of the three articles are then discussed to explore the complementarity of their results and methods, as well as to highlight their implications for research and practice. Three observations emerge. 1) Having students write allows French secondary school teachers in Quebec to teach writing, as it enables them to use several pedagogical strategies to develop their students’ scriptural competence. 2) To develop students’ scriptural competence, several teaching strategies can be used in class, in ways that are all simultaneously singular and plural. These pedagogical strategies may be based on the provision of texts that the teacher can show to students or that she can have them produce, and on highlighting the knowledge objects’ dimensions that ought to be taught in these texts, in short on specific forms of the fundamental didactic gestures of presentifying and pointing (Schneuwly, 2000, 2009). 3) The teacher plays a central role in developing the scriptural competence of students in French class within Quebec secondary schools, by scaffolding and diversifying pedagogical strategies.

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