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L'étape marocaine des self-made migrants. La recherche d'une émancipation économique et sociale par la mobilité. / The Maroccan stage of self-made-migrants mobility. Towards a social and economic emancipation.

Madrisotti, Francesco 10 July 2018 (has links)
’appuyant sur une ethnographie d’environ cinq ans, effectuee entre 2010 et 2015 dans la ville de Tanger, l’enquete presentee ici interroge les formes de mobilité et les pratiques économiques mises en place par des migrants originaires de l'Afrique de l'Ouest et exclus des circuits de la mobilité privilégiée. Je décris ces individus comme des self-made-migrants qui, ne disposant pas des moyens économiques, administratifs et relationnels leur permettant d'accéder aux cir-cuits de la mobilité privilégiée, construisent, par le bas, une mobilité transnationale et subalterne réalisée par étapes et contournements de frontières. Cette mobilité se configure comme un projet et est conçue par les migrants comme un moyen pour “chercher leur vie”, a savoir pour chercher de manière autonome de nouvelles opportunités et une émancipation économique et sociale et s'imposer ainsi comme les acteurs de leur destin. Cette quête est orientée moins par une desti-nation precise que par la volonte de “sortir” et de circuler dans un ailleurs indefini et ouvert qui devient le catalyseur des imaginaires de réussite de ces migrants. Cette mobilité se réalise par étapes, à travers des découvertes, des explorations, des allers-retours : les migrants inventent ainsi étape après étape des parcours singuliers en reformulant constamment leurs itinéraires en fonction des contraintes et des opportunités qui se présentent. À travers mon enquête j'explore la relation existant entre cette forme de mobilité transnationale subalterne et des pratiques économiques de la mobilité et de la débrouille que les migrants in-ventent et développent afin d'alimenter leur trajectoire. Ces pratiques relèvent d'une économie de la pauvreté, caractérisée par des revenus extrêmement modestes et aléatoires et par un manque complet de toute forme de protection. Je montrerai que ces pratiques s'ancrent dans les marges de l'économie régulière et se greffent sur d'autres formes de mobilités qui se croisent et s'imbriquent dans la région tangéroise : des mobilités touristiques et commerciales notamment. Ces pratiques sont en outre transposables et peuvent être déclinées de manière inédite lors des étapes futures des itinéraires de ces self-made-migrants. Ces self-made-migrants sont donc les acteurs d'une mobilité subalterne qui se fonde sur des pratiques économiques de la débrouille qui leur permettent de circuler sur des territoires trans-nationaux et alimenter ainsi leur quête d'émancipation économique et sociale. Mots-clés : self-made-migrants, migration, mobilité transnationale, économie de la mobilité, économie de la débrouille, émancipation économique et sociale, étape, Maroc. / Based on an ethnographic field, made between 2010 and 2015 in the Tangier city, this research seeks to find out how the West African moves excluded of the circuits of the mainstream migration, and the economical practices they use in order to move. I describe these individuals as the self-made-migrants, whom not having access to the economical, administrative and social resources to move, they create by they own means, a transnational and subordinate mobility made by stages and border circumventions. This mobility is understood as a project, and a way to “seek their life”. For them, this expression means to look autonomously new social and economic opportunities to become the main character of their destiny. This quest is not lead by the destination but by the will of “going out” and move in an indefinite elsewhere, which becomes the catalyst of the imaginations of success of these migrants. This mobility is made by stages, through discoveries, explorations, and roundtrips. The migrants create, step by step, singular journeys by constantly reformulating the itinerary, in order to respond to the opportunities and the difficulties they found on their quest. In this research I explore the relationship between this transnational subordinated mobility and the economical practices created by the migrants in order to continue the trip. These economical strategies take part of the economics of poverty, defined by lowest and random incomes, and by a lack of protection. I’ll show that these strategies are link to the regular economy and are related to other forms of mobility found in the Tangier region. These strategies are also easy to transpose and adapt to other contexts in other steps of the journey. The self-made migrants are the actors of a subordinated mobility based on a precarious economy that nonetheless allows them to continue their transnational journey and their pursuit of an economic and social emancipation. Key Words: self-made-migrants, migration, transnational mobility, economics of the mobility, precarious economy, social and economic emancipation, stage, Morocco.
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Estimation de la mortalité attribuée au tabac au Maroc / Estimation of tobacco attributable mortality in Morocco

Tachfouti, Nabil 08 December 2014 (has links)
Introduction : Le tabac constitue la première cause de décès évitable dans le monde. Le Maroc constitue un bon modèle pour l’étude de la mortalité liée au tabagisme dans un pays en transition épidémiologique. Dans ce pays, les différentes études menées sur le tabagisme ont montré que sa prévalence chez les adultes a évolué de 17,2% en 2000 à 18,5% en 2006. Mais, peu de données existent sur les conséquences du tabac sur l’état de santé de la population Marocaine notamment en matière de décès prématurés. L’objectif de ce travail est d’estimer la mortalité globale liée au tabac au Maroc. Méthodes : Nous avons choisi le modèle SAMMEC (Smoking-Attributable Mortality, Morbidity, and Economic Cost) qui est une application conçue par les center of Disease Control (CDC). Le principe de cette méthode se base sur le calcul de la fraction attribuable au tabagisme (FAT) qui est la proportion des décès lié au tabac parmi l’ensemble des décès due à une maladie. Les données nécessaires pour cette modélisation sont : - Les risques relatifs (RR) de décès pour les fumeurs et les ex-fumeurs par rapport aux non- fumeurs. Ces RR ont été recueillis à partir de l’étude «American Cancer Society’s Cancer Prévention Study II (CPS-II)». -La fréquence de la consommation du tabac : les proportions des fumeurs, des anciens fumeurs et des non fumeurs ont été tirées à partir de l’étude MARTA; - Les causes de mortalité : il s’agit de 19 maladies liées au tabac regroupés en trois groupes de pathologies : les maladies cardio-vasculaires, les maladies de l’appareil respiratoire et les cancers. Ces données ont été recueillies à partir des déclarations de décès au niveau des bureaux communaux d’hygiène de la région de Casablanca durant l’année 2012. Elles ont été ensuite extrapolées sur la population Marocaine. Au terme du recueil, nous avons pu utiliser le modèle pour estimer la mortalité liée au tabac chez les personnes âgées de 35 ans et plus par sexe, et tranche d’âge.Résultats : La mortalité attribuable au tabac (MAT) durant l’année 2012 chez la population Marocaine âgée de 35 ans et plus est estimée à 4359 décès ; 3835 chez les hommes et 524 chez les femmes. La MAT représente 11,9% de la mortalité globale chez la tranche d’âge concernée par l’étude (personnes âgées de 35 ans et plus) ; 18,2% cher les hommes et 3,4 % chez les femmes. La MAT représente 66,4 % des décès par cause respiratoire, 53,9% de la mortalité par cancer et 13,7% des décès par maladies cardiovasculaires. La MAT est dominé par les décès par les cancers qui en représentent 48,4%, suivi des maladies cardiovasculaires qui en représentent 31,8% et celles de l’appareil respiratoire par 18,7%. Chez les hommes, les cancers représentent 49,8% de la MAT, les maladies cardiovasculaires en représentent 31,7% et celles de l’appareil respiratoire en représentent 18,5%. Chez les femmes, les cancers en représentent 38,5% suivi des maladies cardiovasculaires (31,8%) et celles de l’appareil respiratoire (29,7%). Discussion : Les chiffres alarmants du coût du tabagisme en termes de mortalité suggèrent l’urgence de sensibiliser davantage les décideurs politiques. Ces derniers seront menés à mettre en place une stratégie de lutte basée sur une politique prévention plus adaptée à cette situation épidémiologique et en mesure d’épargner un énorme fardeau au pays. / Background : To establish the impact of tobacco smoking on mortality is essential to define and monitor public health interventions in developing countries. In Morocco, smoking prevalence has increased from 17.2% to 18.5% between 2000 and 2006. Moreover, no updated estimates are available on smoking attributable mortality (SAM). The aim of this study is to estimate the number of smoking attributable deaths in Morocco. Methods : The Smoking-Attributable Mortality, Morbidity and Economic Costs (SAMMEC) software was used to estimate the smoking attributable mortality for the year 2012. Smoking and ex-smoking prevalence’s of Moroccan’s aged 35 years or older were obtained from the national survey on tobacco “MARTA” data. Mortality data were drawn from the Mortality declaration registries in Casablanca region and extrapolated on Moroccan population. Results : Of total 36548 deaths recorded in Morocco in 2012 among person aged 35 years and older, 4359 were attributed to smoking in the three groups of selected causes; 3835 men’s and 524 women’s. Smoking accounted for 11.9% of all deaths; 18.3 % in men, and 3.4 % in women. Cancer was the most frequent cause, responsible for 50.7% (2112 deaths) of all smoking attributable deaths, followed by cardiovascular diseases (30.7%:1338 deaths) and respiratory diseases (19.6%: 864 deaths). Conclusion : Tobacco use caused one out of five male deaths. Four leading causes (lung cancer, ischemic heart disease, cerebrovascular disease and chronic airways obstruction) accounted for for 64.2% of all SAM; 65.0% among men and 61.6% among women’s. Overall, there is still a 5 high burden of tobacco-related deaths in Germany which leads to considerable costs for the German health system and economy. Effective and comprehensive actions must be taken in order to slow this epidemic in Morocco.
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Étude de la longueur de la trachéide en fonction de l'âge et du volume du Pinus pinaster V. maritima du Maroc

Hachmi, M'Hamed. 05 April 2024 (has links)
No description available.
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L'enseignement de l'histoire : tendances actuelles : situation marocaine et perspectives de rénovation

Reffali, Fatiha 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israëlins originaires du Maroc

Elouagagui Elidrissi, Latifa 14 December 1999 (has links) (PDF)
De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israéliens originaires du Maroc<br /><br /><br /><br />La disparition, constatée après coup, des Juifs du Maroc suscita bien des interrogations : les motivations de cette envolée étaient-elles de nature mystique ou sioniste ? Ou la conséquence de persécution ? Dans le Maroc des années 80, le mellah seul en montrait les vestiges et témoignait d'une existence révolue... Un passé proche et lointain gisant dans les mémoires de ceux pour qui le Juif fut du voisinage. <br />Dans le Maroc d'avant le Protectorat, la coexistence judéo-arabe donnait lieu à une organisation socio-économique que l'on peut, malgré tout, qualifier d'interdépendance. L'existence juive en société musulmane était reconnue nécessaire au plan économique. Il en découlait une coexistence dont la nature variait selon les périodes et les règnes entre symbiose et hostilité. Les corps de métiers qu'un musulman ne pouvait ou ne voulait faire étaient laissés aux Juifs depuis l'import-export jusqu'au commerce itinérant. Ce partage de fonction qui est perçu à la fois comme une discrimination et une répartition, comporte en soi l'ambiguïté du rapport juif-arabe. Cette ambiguïté embarrasse le travail du chercheur dans ce domaine. Que le Juif ne fut que toléré, soumis au statut discriminatoire, soit, il n'en demeure pas moins que sa présence était généralement reconnue nécessaire par le Musulman. Parallèlement, le sous-statut politique du Juif dans la société musulmane lui était une force permanente contre l'assimilation et pour le maintien d'un lien ancestral avec la terre antique. Le mellah qui symbolisait l'exclusion, permettait aussi à la communauté juive d'être un groupe social, politique, économique et culturel homogène, une micro-société dont l'identité religieuse se cultivait continuellement et rigoureusement en un ensemble de rites et de pratiques. La tradition véhiculait l'identité ; celle d'être juif, animée par une seule prière celle de retrouver la Terre Sainte.<br /><br />Le fragile équilibre judéo-arabe, méconnu par ceux qui rêvent de coloniser l'Afrique du Nord (à partir du 19ème siècle), se déstabilise avec le Protectorat français (1912-1956) au Maroc. Par son idéologie colonialiste, ce dernier avance une politique éloignant encore plus les Juifs des Musulmans en exacerbant leurs différences religieuses et en affectant leurs rapports.<br />Le Maroc du Protectorat s'ouvre brutalement aux influences extérieures : invasion du capitalisme européen, réformes administratives et modernisme, causent une destruction accélérée des valeurs traditionnelles. La masse populaire s'appauvrit, faute de pouvoir suivre le rythme effréné de cette révolution, tandis que la jeunesse intellectuelle musulmane, privée de ses privilèges traditionnels, élabore des formes de lutte contre la mainmise étrangère sur son pays. La flamme naissante du nationalisme est attisée par la politique dite --berbère-- du Protectorat, dont le projet est de distinguer les berbères du peuple marocain par une possible conversion française et catholique. La lutte anti-coloniale trouve alors sa voie dans une identité islamique accrue qui attire les masses et rallie les leaders marocains aux luttes d'Orient.<br /><br />Dans la communauté juive, l'effet du Protectorat est plus conséquent. Le processus d'occidentalisation attire une élite qui aspire à s'élever au niveau des Européens par le moyen de la langue et de la culture française, et veut légitimement s'affranchir du statut réducteur de la dhimma. Loin de la population de base qui subit le même sort que les musulmans, les privilégiés de la communauté juive s'écartent à la fois de la tradition religieuse véhiculant l'identité juive et des coutumes judéo-arabes séculaires. Cette distinction se traduit par l'instruction et l'éloignement géographique. La nouvelle classe juive européanisée abandonne l'usage de la langue vernaculaire au profit du français et laisse le mellah aux pauvres, non instruits, démunis.<br /><br />Les tensions entre Juifs et Arabes en Palestine, affûtées par la Déclaration de Balfour (1917), alimentent, par effet sympathique, l'identité arabo-musulmane à laquelle s'identifient et adhèrent les nationalistes musulmans. Cette option éloigne la communauté juive de la scène politique et donc des perspectives marocaines d'avenir. Tandis que la masse musulmane est gagnée au combat, la masse juive continue, à l'écart des bouleversements politiques qui secouent le monde arabe, à rêver de la terre Promise et en cultiver la nostalgie. Nostalgie qui trouve son accomplissement à la déclaration de l'Etat d'Israël en 1948 et commence alors la 'aliya marocaine.<br /><br />L'exil c'était la grande mémoire, la nostalgie mystique, l'errance et la précarité, le déracinement et l'affirmation du spirituel. L'ancrage marocain ne fut que de circonstance quand bien même il perdura tant et tant de générations, quand bien même les Juifs du Maroc y ont enterré la cohorte de leurs aïeux, créé des us et coutumes partagés, entretenus leurs chers cimetières, forgé leurs langues...et néanmoins le Maroc ne fut, spirituellement, qu'une terre d'attente, un lieu transitoire, un moindre mal dans l'adversité ?<br /><br />Errance et précarité ne sont plus, mais qu'en-est-il de cette terre promise ? Une sève nourricière pour le corps et l'esprit, l'âme et le cœur, a-t-elle monté dans ce nouveau terreau où s'est accompli le réenracinement si longtemps différé ?<br /><br />Dans le grand rassemblement se sont affrontées les composantes de la mémoire plurielle : lieux, mœurs, sentiments, perceptions sociétales, dénonçant au grand jour les lignes de partage, les diversités et les empreintes d'exils, faisant apparaître les disparités socio-théologico-politiques. Disparité que le sionisme, dans son aspiration à l'unité du peuple juif, projetait d'uniformiser et de dissoudre dans l'unicité. Projet qui ne parvint pas sans éviter aux Orientaux le déracinement culturel et la crise d'identité.<br />Envolés vers Israël à partir de 1948, les Juifs marocains rencontrent un modèle occidental établi par les pionniers issus du socialisme européen : les Ashkénazes. Très tôt, la population israélienne est divisée en deux classes ; les Ashkénazes, fondateurs du pays dont ils sont l'élite dirigeante, et leurs coreligionnaires récemment immigrés : les Orientaux, qui durant les vingt premières années de leurs vie israélienne en constitueront le prolétariat.<br />L'idéal messianique qui motivait la 'alya marocaine se heurte à la conception laïque de l'état israélien. Conception qui implique le rejet de l'héritage diasporique et du Juif de l'exil pour une nouvelle nation "normale" à l'image des sociétés occidentales évoluées. L'état, laïque, basé sur une représentation légitime du peuple juif, remplace l'identification religieuse par une identification nationale, statut inconnu des immigrants marocains à peine coupés de leur statut séculaire de minorité religieuse traditionnelle. Au judaïsme de condition succède un judaïsme d'élection et à l'organisation communautaire une organisation étatique complexe et hermétique aux nouveaux citoyens. Aux yeux des immigrés marocains, l'identité juive devait suffire à les intégrer en terre promise, mais une fois là, la mise en présence de différences notables concernant la pratique religieuse, la langue, les coutumes, la tradition, les disparités économiques, produisirent la désillusion du rêve sacré confronté à la réalité concrète : "Au Maroc, il était juif, juif de par l'héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, juif empêtré dans la sainte et sacré Loi de Moïse. (...) En Israël, il est devenu --ô farce du destin !- arabe". <br /><br />De cette désillusion naquit la nostalgie, nostalgie de la nostalgie première, nostalgie de l'exil que certains auteurs (Ami Bouganim, Erez Bitton) chanteront sans cesse : "Elle chante l'exil, un embrun nostalgique autour de la voix, l'exil de Jérusalem, l'exil d'Espagne, l'exil du Maroc. (...) Elle passe d'une sérénade en espagnole à une chanson en français, d'une mélopée en arabe à un cantique en hébreu. (...)Sans cesse, les chants de Zohra reconstituent les décors fabuleux de son passé." <br /><br />Reconstituer les décors du passé pour lutter contre l'oubli des morts et la dépersonnalisation des vivants. Retrouver une identité perdue au cours d'un processus d'assimilation qui imposait l'oubli du Juif de la diaspora et la renaissance de l'Hébreu moderne. Ainsi la mémoire retrouve son rôle ; celui de reconstituer une identité et une culture parallèle à l'identité et à la culture nationale israélienne. Et c'est par la mémoire maternelle d'abord que se réactive cette reconstitution, une mémoire domestique faite de coutumes ancestrales, d'odeur de cuisine, de rires, de petits devoirs, de jeu, de musique festives, de superstition et de rumeurs, de blagues en parler local...mémoire folklorique. Car la mère est le personnage de la tradition que le maelström de la 'alya a corrodé le moins.<br /><br />C'est dans l'expression littéraire d'Israéliens issus du Maroc que pointe cette nostalgie avec des personnages qui ne se sentent pas dans une entité israélienne cohérente. Le parler, la culture, la mentalité exacerbent leurs différences et laissent agir leur particularisme.<br /><br />Bien que ce soit une particularité historique, la formation de la société israélienne a subi les règles de l'immigration. Plus qu'ailleurs, le terrain israélien est celui qui, le mieux, se prête à l'examen des problèmes posés par l'immigration : intégration, acculturation, mélange ethnique, en tant qu'hypothèse du devenir des sociétés dans la mondialisation.
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Les mouvements islamiques marocains et les politiques de l'altérité : le cas d'Atawhid w'Al-Islah / Moroccan Islamic movements and the politics of othering : atawhid w'Al-Islah as a case study

Mahmi, Najah 14 June 2013 (has links)
Tout au long de l'histoire, l'Islam a toujours été l'un des principes fondamentaux dans le contexte sociopolitique Marocain, façonnant son identité culturelle et formulant sa structure dans les arénas locaux et internationaux. Toutefois, la variété des incarnations organisationnelles et institutionnelles de l'Islam à travers les mouvements Islamiques a donné l'Islam une dimension pluraliste, résultant en multiples Islams et par conséquent une variété des modes de religiosité qui ont créé des sphères de différence et de diversité pas bien acceptées, généralement, par les Islamistes. Cette situation a produit un système complexe d'altérité façonné par les politiques d'inclusion et d'exclusion, et insinué par des organismes représentatifs marqués par des discours hégémoniques et des attitudes contrastées. À cet égard, cette thèse examine la politique de l’altérité du mouvement Islamique Marocain nommé: Atawhid w'al-Islah, à travers son interaction avec les membres d'autres mouvements Islamiques Marocains, les Marocains musulmans non-affiliés, et les gens qui croient en d'autres religions que Islam. Il examine l'hypothèse que l'autoreprésentation du mouvement comme étant le groupe Islamique le plus ouvert, modéré, flexible et tolérant au Maroc n’est qu’un simple discours politique et propagandiste qui vise à polir l'image du mouvement pour obtenir un opinion publique positif, élargir le nombre de ses partisans, et obtenir plus d'autorité sociale et politique. Basé sur l'observation participante qui m’a permit une interaction directe avec les membres du mouvement, l'analyse de leurs actions et réactions, ainsi que leurs formations discursives, la thèse affirme qu'en tant que groupe, le mouvement d’Atawhid w'al-Islah est assez immergé dans les taxonomies de « in-groupe / out-group », en distançant toute personne qui ne lui appartient pas et ne partage pas avec lui les mêmes expériences et souvenirs; cet autrui est considéré comme «l’autre erroné et moins religieux», dont le mode de religiosité a besoin de «réforme». / Throughout history, Islam has always been one of the central tenets in the Moroccan socio-political context, shaping its cultural identity and formulating its major framework at local and international arenas. However, the variety of organizational and institutional embodiments of Islam through Islamic movements has given Islam a pluralistic dimension, resulting in multiple Islams and thus a variety of modes of religiosity which have created spheres of difference and diversity usually not thoroughly accepted by Islamists. This has created a complex system of othering much shaped by the politics of inclusion and exclusion, and insinuated through representative agencies well marked by hegemonic discourses and contrasted attitudes. In this respect, this dissertation examines the politics of othering of the Moroccan Islamic movement named: Atawhid w’Al- Islah, through its interaction with members of other Moroccan Islamic movements, non-affiliated Moroccan Muslims, and people who believe in other religions than Islam. It defends the thesis that the movement’s self-representation as being the most embracing of otherness, and therefore the most open, moderate, flexible and tolerant Islamic group in Morocco is but a mere political and propagandistic discourse that aims to polish the movement’s image to get a positive national as well as international public opinion, enlarge the number of its partisans, and get more social and political authority. Based on participant observation, and, thus, direct interaction with the movement’s members, analysis of their actions and reactions, as well as their discursive formations, the dissertation affirms that as a group, the movement of Atawhid w’Al- Islah tends to be quite immersed within in- group/ out- group taxonomies, distancing itself from anybody who does not belong to it and does not share or think s/he shares with it experiences and memories, and whom it labels as the “mistaken less religious other” whose mode(s) of religiosity is in need of “reform”.
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Analyse de besoins de perfectionnement ppédagogique des enseignants des établissements agricoles supérieurs marocains (E.A.S.M.)

Essadiki, Abdelhak 27 November 2019 (has links)
Cette étude vise à déterminer les besoins prioritaires de perfectionnement pédagogique des enseignants des Etablissements Agricoles Supérieurs Marocains (E.A.S.M). Une banque de cinquante et une (51) compétences pédagogiques fut élaborée à partir d'une revue de la littérature et d’une consultation de personnes- ressources, en particulier d’enseignants des E.A.S.M.. Ces compétences furent regroupées selon neuf thèmes et soumises à quatre vingt treize (93) enseignants des E.A.S.M. pour en déterminer le niveau de maîtrise et le degré de réalisation. L’instrument utilisé pour la cueillette des données était constitué de questions fermées et fut administré directement aux répondants. L'identification des besoins et leur mise en priorité ont été effectuées à l'aide des approches critériée, normative et de l'indice de priorité de besoins (IPB). Les résultats de cette étude permettent de conclure que l'ensemble des enseignants manifestent un besoin de perfectionnement pédagogique à différents degrés. Les thèmes spécifiques à l'analyse de besoins et des objectifs ainsi qu'au choix de méthodes et de médias représentent les thèmes les plus importants à inclure dans un éventuel programme de perfectionnement pédagogique des enseignants des E.A.S.M. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2019
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Pratiques agricoles et dynamique socio-techniques: cas des éleveurs agriculteurs de la commune rurale de Ben Smim Moyen Atlas Maroc

Abdellaoui, El 14 January 2005 (has links) (PDF)
L’agriculture est un secteur d’activité privilégié pour notre objet qui est l’étude de la dynamique sociotechnique et du travail. Nous montrons dans cette étude comment des éleveurs transformés de plus en plus en agro-pasteurs, à la suite de la sécheresse et la surcharge des hommes et du cheptel sur les ressources naturelles des parcours collectifs, sont amenés à changer progressivement leurs systèmes de production et partant leurs rapports sociaux.<p><p>Au-delà d’une vision figée et homogénéisante de la paysannerie véhiculée par certains modèles sociologiques et par la vulgarisation agricole au Maroc, nous mettons l’accent sur l’hétérogénéité de la paysannerie et les aspects dynamiques de l’activité agricole et de ses acteurs.<p><p>Bien que les éleveurs/agriculteurs évoluent dans un environnement physique et économique souvent défavorable à leurs activités, ils manifestent de différentes stratégies pour améliorer leurs conditions de vie ou renforcer leurs acquis. <p><p>A partir d’une étude sur le terrain rurale de la Commune de Ben Smim, au Moyen Atlas berbère marocain et ayant mobilisé différents instruments de recueil d’informations, nous avons relevé que l’activité agricole n’est pas simplement une activité de production mais aussi de repositionnement des acteurs dans le système social. L’ethnique, le social et le politique se mêlent dans l’orientation des rapports de production. C’est pourquoi il est difficile d’isoler une pratique agricole des autres pratiques qui lui sont intimement liées et qui peuvent concerner d’autres domaines de vie des agriculteurs.<p><p>Avec la crise du nomadisme, les éleveurs/agriculteurs se fixent dans les douars ou les villages et élargissent ainsi leurs réseaux sociaux et professionnels. Ils deviennent ainsi de plus en plus perméables aux innovations techniques et organisationnelles et améliorent la performance de leurs troupeaux, introduisent de nouvelles cultures de marché et diversifient leurs stratégies de vente. Les minorités du point de vue ethnique et économique, d’intégration dans le système social local, les notables sont à même d’apporter de nouvelles variantes à leurs systèmes de production.<p><p>En fin de compte, chacun, en fonction de sa situation et de son projet, participe à la dynamique socio-technique locale. <p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sciences du travail / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Journaux et périodiques de langue française au Maroc à l'époque du Protectorat (1912-1956)

Chafaï El Alaoui, El Hassane January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Living in a World Heritage site: ethnography of the Fez medina (Morocco) / Habiter un site du patrimoine mondial: ethnographie de la médina de Fès (Maroc)

Istasse, Manon 23 September 2013 (has links)
I aim to make explicit the actualisation of heritage, following this orienting question: how do human beings come to qualify a thing, be it tangible or intangible, as heritage? I argue that heritage is at the same time a quality allocated by human beings in their relation with things and a fiction that circulates between and anchors in situation(s). To support this assertion, I focus on one element of official heritage, namely houses in the medina of Fez in Morocco, a World Heritage site listed in 1981. <p>Firstly, I follow medina houses in terms of networks, that is to say the various ways to engage with their materiality in the everyday life. In this ethnographic report, I wonder how to inhabit houses located in a World Heritage site. This ethnography allows to question notions such as legality, taste, privacy, hospitality tradition or agency, and it brings to the fore a debate concerning the skills of Moroccan inhabitants to take care of their house and their blindness to heritage. I argue that houses have another story the official heritage one because they offer holds, affordances, to which human actors qualify. Heritage is one of these qualities. <p>I then focus on heritage as a trajectory to shed light on how houses cross the heritage border – are qualified as heritage. I firstly add the category of autodidact experts and I propose a wider definition of expertise as an ability "to speak in the name of". I then underline the importance of senses and affects in the relation with houses and I suggest that they are one possible component in the heritage qualification together with actions and justification. Finally, I argue that better than the notion of heritage border, the notion of attachment allows grasping the qualification of houses as heritage for it stresses both the similarities and the differences between houses and elements of heritage. Heritage as a quality results from a "plus of attention" and relates to nostalgia or a feeling of threat, loss and disappearing; values related to purity, materiality and time; and actions of preservation and transmission. <p>Finally, houses may be heritage through their qualification but heritage is also something else than houses in Fez, such as a label or a justification for members of institution in charge of tourism development or heritage preservation, a tool for sustainable development in the context of international projects, a definition assorted with criteria, an object to preserve for experts, an object of research in the field of social sciences, or a legal object. These are forms of heritage circulating between situations in which they anchor and are actualised. Each form has its own characteristics, its own criteria of (e)valuation, while all the forms share similarities that I define as the heritage fiction, namely a specific relation to the past, the idea of culture as a specific entity, the importance of experts, and moral principles. In a last time, I take as a basis the circulation and the anchorage of the heritage fiction and its forms to think of the local and the global as qualities and not as scales or levels. <p><p>Mon objectif est d'expliciter l'actualisation du patrimoine en décrivant la manière dont les individus qualifient une chose, dans ce cas les maisons de la médina de Fès au Maroc (site du patrimoine mondial depuis 1981), de patrimoine. Dans ce cadre, je définis le patrimoine à la fois comme une qualité que les individus attribuent à cette chose dans leur relation avec elle, et comme une fiction qui circule entre et s'ancre en situation(s). <p>Tout d'abord, je m'intéresse aux réseaux qui passent par et se croisent dans les maisons et je pose la question de l'engagement des individus avec la matérialité des maisons. Cette ethnographie de l'habitat quotidien dans un site du patrimoine mondial permet d'aborder des notions telles la légalité, le goût, l'intimité, l'hospitalité, la tradition ou l'agency. Elle met également en avant un débat sur les compétences des habitants à prendre soin de leur maison et sur leur aveuglement au patrimoine. Je défends l'idée que les maisons ont une autre histoire que celle, officielle, du patrimoine national et mondial et qu'elles proposent aux individus des prises et affordances que ces derniers peuvent qualifier. Le patrimoine est une de ces qualités. <p>Une étude de la trajectoire du patrimoine permet alors d'expliciter comment les maisons traversent la frontière patrimoniale (sont qualifiées de patrimoine). Tout en proposant une définition plus large de l'expertise comme la capacité de "parler au nom de", je relative l'opposition entre experts et non-experts avec la catégorie intermédiaire d'amateur. Je souligne également l'importance des sens et des affects dans la relation aux maisons qui, tout comme les actions et les justifications, constituent des composantes possibles de la qualification patrimoniale. Enfin, la notion d'attachement, mieux que celle de frontière patrimoniale, met en lumière à la fois ce qui est similaire et ce qui distingue les maisons et les éléments de patrimoine. Le patrimoine est une qualité qui résulte d'un "plus d'attention" relatifs à de la nostalgie ou un sentiment de perte, de menace ou de disparition; des valeurs de pureté, matérielles et temporelles; et des actions de préservation et de transmission. <p>Finalement, le patrimoine est aussi autre chose que des maisons à Fès, comme un objet à préserver, un objet légal, un objet de recherche pour les universitaires, un label servant de justification ou d'accroche promotionnelle de la ville, un outil dans le cadre du développement durable, une définition assortie de critères. Ces multiples patrimoines sont autant de formes de la "fiction patrimoniale" qui circulent entre et s'ancrent en situation(s). Si chacune possède ses caractéristiques et critères d'évaluation, toutes partagent les caractéristiques de la fiction patrimoniale, à savoir un rapport spécifique au temps, l'importance des experts, des principes moraux et une idée de la culture comme entité particulière. Je me base sur la circulation et l'ancrage de la fiction et de ses formes pour penser le local et le global comme des qualités d'une chose et non comme des niveaux ou des échelles. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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