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Les familles face au choix du collège : logiques d’action, régulation administrative et critique sociale / Families and the choice of secondary school : action logics, administrative regulation and social criticism

Adler, Yoann 15 November 2013 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans un contexte de préoccupation internationale sur le choix de l’école par les familles et plus particulièrement, dans le contexte national français de réflexions nouvelles concernant la politique de la sectorisation : assouplissement de la carte scolaire de 2007 et depuis 2012, recherche d’une nouvelle forme de sectorisation stricte-ment applicable. En France, après deux décennies d’expériences d’assouplissement de la carte scolaire, effectuées par les gouvernements de droite comme de gauche, la mesure du 4 juin 2007 représente, même si la mesure en est finalement restée au stade de l’assouplissement, une liberté nouvelle dans l’esprit des familles sur laquelle il sera difficile de revenir. Le but de notre travail est donc double. Il s’agit d’abord de montrer, à travers l’épreuve que constitue le choix du collège pour les familles, les évolutions du rapport entre des usagers – les élèves et leurs parents - et leur service public d’éducation. Si la revendication du choix de l’école remonte au début des années 1980, lorsqu’un certain nombre de parents se sont rendu compte que tous les établissements scolaires ne se valaient pas, force est d’observer que les logiques à l’origine de cette dernière ont évolué. Si la logique marchande persiste, on note surtout l’émergence de nouvelles formes de la logique civique relatives aux droits des usagers : le droit à l’information, le droit à un établissement efficace, le bien-être de son enfant, sa sécurité etc. Nous cherchons à montrer qu’aux différents niveaux de régulation administrative – central, intermédiaire et local -, les acteurs de l’Education nationale tentent de répondre, comme les acteurs des collectivités territoriales, à ces nouvelles attentes des familles même si c’est parfois également dans le but de servir leurs propres intérêts : logiques électoralistes, éviter les défections d’un collège en peine d’attractivité etc. Le deuxième objectif de notre étude est d’identifier, dans un contexte d’assouplissement généralisé inédit, l’évolution des rapports de concurrence et de coopération entre les collèges d’un même territoire et les logiques des différents acteurs qui en sont à l’origine. Parmi les principaux résultats, nous avons pu observer que la mixité sociale et ethnique ainsi que les régulations locales et intermédiaires en matière d’offre de formation étaient des éléments prépondérants dans les rapports de concurrence et de coopérativité entre les établissements. / The present thesis, relevant of a broader concern about families' choice of school, more specifically tackles issues raisedby recent approaches on the sectorisation policies implemented in France: the 2007 relaxation of the school map and, mostly since 2012, the efforts to shape a new sectorisation model on a strict compliance basis. As the latest update of two decades of experiments with the relaxation of the school map carried out by both right-wing and left-wing governments, the Education Act of June, 4th 2007, though not venturing beyond the relaxation stage, has deeply impacted families' ways of thinking and availed them with a new sense of liberty which cannot be ignored nor brushed aside effortlessly. Consequently, the purpose of this study is twofold.First and foremost, we will consider how the relation between users – pupils and their parents – and public service education has been affected by the families' choice of secondary school – which all too often amounts to a trying experience. Demands for choice of school originated in the early 80's with a growing awareness on the parents' side that ed cational facilities were not on par, yet the logical determinants behind these demands have significantly shifted in focus. While a market-based logic remains a key factor, new forms of civic logic have surfaced which are mostly concerned with the rights of users, laying a strong emphasis on the right to information, the access to an efficient school, the well-being and safety of one's child, etc. On every level of administrative regulation, whether central, intermediate or local, the educational community as well as the local authorities have been trying to meet the families' new expectations, sometimes if only to serve special interests : garner electoral votes, contain defections from school institutions plagued by a lack of attractivity, etc. This is properly the core of our demonstration. The second – and far from secondary – purpose of our study is to delineate the evolution of the relations of competition and cooperation between secondary schools located in a same area, highlighting in the process the various actors' logics at work within this broader – and unprecedented – relaxed framework. In the course of this study, we have been able to assess, among various factors, how social and ethnic mixity, along with effective regulation of training provision on local and intermediate levels, play a preponderant and substantial part in the relations of competition and cooperation between school institutions.
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Du "nous femmes" au "nous féministes" : l'apport des critiques anti-essentialistes à la non-mixité organisationnelle

Mayer, Stéphanie 10 1900 (has links) (PDF)
Les espaces politiques non-mixtes entre « femmes » représentent, en raison de l'autonomie qu'ils permettent d'acquérir, un mode d'organisation qui s'est avéré efficace pour mener des luttes en faveur de la liberté. Ce type de rassemblement se constitue sur la base du « Nous femmes » qui fait l'objet depuis près de trois décennies de nombreuses résistances de la part des féministes post modernes et poststructuralistes. Ces critiques de l'essentialisme remettent en cause les fondements du « Nous femmes » et ébranlent, par le fait même, le mode d'organisation en non-mixité construit sur l'identité « femmes ». Ce mémoire vise trois objectifs principaux : 1) retracer l'importance politique du mode d'organisation en non-mixité « femmes »; 2) explorer à partir d'une perspective féministe postmoderne et poststructuraliste les tensions relatives au « Nous femmes » et à l'expérience qui lui est propre; et 3) montrer la pertinence du déplacement vers le « Nous féministes » qui permet de penser une non-mixité entre féministes. Cette analyse épistémologique met en dialogue les cadres théoriques des féministes radicales, principalement matérialistes, avec ceux des féministes postmodernes et poststructuralistes au sujet du « Nous femmes » et de son expérience spécifique. Cette discussion aboutit sur une proposition actualisée en termes de concepts féministes mobilisés dans le cadre d'une organisation en non-mixité, qui conjugue anti-essentialisme et radicalisme politique. La proposition centrale de ce mémoire entend inciter les féministes (militantes et théoriciennes) à emprunter le passage du « Nous femmes » vers le « Nous féministes ». Ce déplacement permet la conceptualisation d'une non-mixité entre féministes invitée à se saisir, dans une perspective féministe, de l'ensemble des enjeux sociaux. Cette démarche repose sur le postulat que les féminismes représentent une réflexion politique qui concerne l'ensemble de la société; ils constituent un projet démocratique. Les conclusions de ce mémoire rappellent l'importance de ce déplacement épistémologique et politique du « Nous femmes » vers le « Nous féministes » afin de contourner les paradoxes théoriques que revêtent ces ancrages essentialistes associés à la catégorie « femmes » et la non-mixité sur cette base. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : non-mixité organisationnelle, mixité sociale, mouvements des femmes, mouvements féministes, féminisme radical, féminisme postmoderne, féminisme poststructuraliste, «Nous femmes», «Nous féministes», démocratie.
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Le droit de l'urbanisme et la ségrégation urbaine / Urban law and urban segregation

Bicini, Vincent 02 December 2016 (has links)
L'ordre et le désordre. Cette simple phrase résume à elle seule l'évolution du droit de l'urbanisme. Naguère ambitieux, quelques fois abscons mais toujours clair sur ses objectifs, efficace, ce droit est devenu bavard, brouillon, incohérent. L'objet de notre recherche a été donc de comprendre cet avachissement qui n'en finit plus, pour cela il nous fallait identifier le thème moteur de la discipline : la lutte contre la ségrégation urbaine. La L.O.V., ainsi que les lois S.R.U. et A.L.U.R. le confirmaient. L'étude de la lutte contre la ségrégation urbaine par le droit de l’urbanisme impose d'être abordée sous différents approches. La première est très chronologique et nous renvoie aux débuts juridiques de la matière, au moment de la création de l'ordre urbanistique, qui ne cessa de croître et de se perfectionner. Il nous transporta ensuite au moment de la critique de cet ordre, puis à sa lente déconstruction, destruction, puis à son remplacement. Il nous conduisit enfin au moment où les masques tombèrent, quand les illusions se dissipèrent et laissèrent place au désarroi urbanistique ; ce moment où les pouvoirs publics semblaient donner corps à la maxime d'Henri Bergson : Le désordre est simplement l'ordre que nous ne cherchons pas. Ce constat d’échec fut le point de départ de notre seconde approche. Ce droit crépusculaire se maintient contre vents et marrées. L'étude des traitements de la ségrégation urbaine éclaire une réalité, les pouvoirs publics ont focalisé leur attention sur les métropoles, et ont laissé de côté la « France périphérique ». Ceci explique à la fois pourquoi ce droit s'est maintenu jusqu'à présent et pourquoi il est à terme condamné. / The order and disorder. This simple phrase sums up the evolution of the Urban Planning Law. Once ambitious, sometimes abstruse but still clear on its objectives, effective, this right has become talkative, messy, and incoherent. The purpose of our research was to understand this relaxation which does not seem to end. To do that, we had to identify the main theme of the discipline : the fight against urban segregation. The L.O.V., as well as the S.R.U. and A.L.U.R. laws confirmed it. The study to fight urban segregation with the urban planning law requires to be addressed under different approaches. The first is very chronological, and refers us to the legal beginning of the material, at the time of the creation of the urban order, which never ceased to grow and develop. It later took us to the criticism of this order, then to its slow dismantling, destruction, and its replacement. It led us finally to the point where masks fell, illusions were dispelled and urban distress appeared ; the moment where public authorities seemed to give credit to what Henri Bergson once said : “Mess is simply the order we do not search for”. This admission of failure was the starting point of our second approach. This obscure right continues to live against winds and waves. The study of treatments of urban segregation illuminates a reality, Governments have focused their attention on cities, and have left out the “peripheral France”. This explains both why this right has maintained so far and is condemned at the same time.
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Les mesures du regroupement spatial des populations : aspects méthodologiques et applications aux grandes aires urbaines françaises / Measurement of population spatial clustering : theory aspect and application to the French urban area

Dasré, Aurélien 04 December 2012 (has links)
L’étude des phénomènes de regroupement spatial des individus en milieu urbain se focalisesouvent sur les espaces les plus fortement polarisés, qu’il s’agisse des « ghettos » de « riches » ou de« pauvres ». Pourtant, ces quartiers ne représentent qu’une partie très congrue de l’espace urbainfrançais. Sans occulter l’existence de ces zones, ce travail se propose d’étudier les phénomènes deregroupement spatial sous un angle exhaustif. Ceci a nécessité le développement d’une méthodologiepermettant de rendre compte de la complexité de la spécialisation socioéconomique etsociodémographique des territoires. L’impact de l’échelle géographique retenue dans les analyses surles résultats aussi bien en terme d’intensité que d’évolution est ainsi apparu comme une donnéecentrale de la problématique. En se basant sur cette analyse comparative des échelles géographiquesde regroupement, ce travail dresse un panorama des profils de regroupements des individus dans 18aires urbaines françaises. Il est ainsi apparu qu’il existe une grande similarité de ces phénomènes entreles grandes villes. Les individus s’y distribuent selon un modèle sectoriel d’un point de vuesocioéconomique quand ils suivent un schéma concentrique d’un point de vue sociodémographique.La combinaison de ces deux logiques a ainsi permis une analyse globale des phénomènes deregroupement socio-spatial. / The study of spatial clustering’s phenomena of people in zones often focuses on the moststrongly polarized spaces, it can be about "ghettos" of "rich" or "poor people". Nevertheless, theseareas represent a small part of the French urban space. Without denying the existence of these zones,this work will study the phenomena of spatial clustering from an exhaustive point of view. Thisrequired the development of a methodology allowing to take into account the complexity of thesocioeconomic and sociodemographic specialization of territories. The impact of the geographicalscale selected in analyses, on the results both in term of intensity and evolution is turned to be acentral topic of the problematic. By basing itself on this comparative analysis of the geographicalscales of clustering, this work gives an overview of the clustering profiles in 18 French urban areas. Itappeared that there is a similarity of these phenomena between big cities. Human distributions followa sectorial model on a socioeconomic point of view when they follow a concentric model bysociodemographic variables. The combination of these two paradigms of grouping so allowed a globalanalysis of the phenomena of socio-spatial clustering.
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Mixité sociale et diversité de l'habitat : l'investissement d'acteurs privés dans les opérations de rénovation urbaine / Social mix and housing diversity : private investment into the urban renewal program

Saint-Macary, Émilie 05 April 2011 (has links)
Depuis la loi d'orientation et de programmation sur la ville et la rénovation urbaine du 1er Août 2003, la diversité de l'habitat est placée au cœur des nouvelles injonctions nationales par l'instauration d'un nouvel instrument : la diversification des statuts d'occupation de logements. Depuis les tout premiers dispositifs de la politique de la ville, il s'agit d'instaurer davantage de mixité sociale pour lutter contre la concentration de la pauvreté. Introduire une diversité d'habitat dans les quartiers populaires n'est donc pas une nouveauté. Elle prend cependant une configuration différente dans le cadre de la politique de rénovation urbaine actuelle : depuis la mise en place de l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), découlant de la loi du 1er Août 2003, on constate d'une part, un basculement des financements publics vers une prise en charge privée du budget de la politique de rénovation urbaine par Action logement , et d'autre part, une intervention quasiment systématique de deux acteurs privés sur les projets : les promoteurs privés et l'Association Foncière Logement (AFL), qui prennent tout deux nouvellement part à la reconstruction de logements dans les ZUS. Cette nouvelle dimension économique des Projets de Rénovation Urbaine (PRU) pose autrement la question de la mise en œuvre de la mixité sociale dans ces quartiers populaires. Elle nous a amené à nous interroger sur les enjeux placés autour de la nécessaire rentabilité d'opérations d‘acteurs privés effectuées dans le cadre d'un programme d'action publique porteur d'une mission d'intérêt général. La thèse repose sur l'hypothèse principale selon laquelle les acteurs privés impliqués dans les opérations de rénovation urbaine réajustent leurs pratiques pour produire une offre adaptée au marché nouvellement visé. Nous avons testé cette hypothèse sur trois sites en rénovation urbaine : Mantes la Jolie (78), Le Blanc Mesnil (93) et enfin Le Havre (76) qui mettent chacun en œuvre des stratégies de diversification de l'habitat très différentes. En étudiant la programmation de la diversification de logement sur chacun de ces sites, cette thèse met en évidence les décalages entre les intentions initiales des porteurs de projets et la programmation effective des logements privés, tant au niveau des caractéristiques de logements que des populations ciblées, remettant potentiellement en cause les objectifs initialement annoncés de mixité sociale / Since the vote of the orientation law in August 1st, 2003 on urban renewal, housing diversity is at the centre of new national injunctions by the government through the introduction of a new instrument: the diversification of the housing tenure. From the very first urban renewal program planning in France, social mix is used as a tool against poverty concentration. The introduction of housing diversity into the working-class neighbourhoods is therefore not a novelty. But, it has taken today a different turn in France's current urban renewal policy. Indeed, since the implementation of the Agence Nationale pour la Rénovation urbaine (ANRU) (national agency for urban renewal) we observe a shift in the financing sources of the urban renewal policy budget; the public sector has considerably reduced its participation while private investors such as Action Logement have become major investors. Second, we observe a quasi-systematic intervention of two types of private actors on the reconstruction projects, namely indepedant private developers and the Association Foncière Logement (AFL).This new economic setting gives another dimension to the implementation of social diversity in these areas. This notably raises the question of the ability of private actors to realize a public mission while being constrained by the necessity of profitability. The main hypothesis tested in this thesis is that private actors involved in urban renewal adjust their actions in order to provide an offer adapted to the newly targeted market. We test this hypothesis on three different sites: Mantes-la-Jolie (78), Le Blanc-Mesnil (93) and Le Havre (76) in which different diversification strategies have been applied. By investigating the implementation plans of diversification housing on each site, this thesis puts in evidence the different gaps existing between the initial intentions and the programs' achievements, both in terms of housing characteristics and of targeted populations. Such gaps potentially jeopardize the initially announced objectives of social mix
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Du processus de métropolisation à celui de la gentrification, l’exemple de deux villes nord-méditerranéennes : Barcelone et Marseille / From a metropolization process to gentrification, the example of two north-Mediterranean cities : Barcelona and Marseille.

Jourdan, Silvère 06 December 2013 (has links)
Les transformations économiques et sociales des sociétés anciennement industrielles ont contribué à la métamorphose des centres anciens de nombreuses villes. Des mouvements centripètes de capitaux et de population, se sont initiés et intensifiés ces dernières décennies. La périphérie des villes autrefois si attractive n’est plus le lieu privilégié d’un type de population qui lui préfère les centres anciens. Il s’agit de la gentrification. Barcelone et plus récemment Marseille n’ont pas échappé à cette dynamique. En s’appuyant sur des travaux pluridisciplinaires, cette thèse se propose tout d’abord de rappeler les définitions du processus, puis d’en saisir les étapes et les modalités sur le terrain. Or, cette étude nous amène à comprendre la gentrification comme un aspect de la métropolisation, dans ses dimensions économique, urbanistique, sociale, politique et culturelle. Depuis les années 1990, quels sont les indices nous permettant d’affirmer qu’un « retour en ville » est en marche ? Une approche quantitative basée sur un important corpus statistique et la confrontation de ces résultats statistiques à des données plus qualitatives nous permettent de répondre à cette question, tout en révélant une réalité idiosyncratique qui interroge la théorie. Enfin, les modes et les rythmes de développement d’un processus qui ne se limite plus aux quartiers anciens et centraux mais qui par capillarité se répand dans les faubourgs laissent apparaître, dans ces deux villes nord-méditerranéennes, non pas un processus de gentrification mais des processus différenciés. / Economic and social changes of old industrial societies have contributed to the transformation of the downtown of many cities. The centripetal flow of capital and population has initiated and intensified in recent decades. The suburbs of cities, initially so attractive, seems to decline for a new type of population who prefers the downtown way of life. This is gentrification. Barcelona, and most recently Marseille, have not escaped this dynamic. Firstly, based on interdisciplinary works, this thesis proposes to record the definition of the process and to grasp the steps and procedures in the field. However, this study leads us to understand the gentrification as an aspect of metropolization, in its economic, urban, social, political and cultural dimensions. Since the 1990s, what have the changes been, that allow us to affirm that "a back to the city" is running? A quantitative approach based on an extensive statistical corpus and the confrontation of these statistical results of the qualitative data, we can answer this question, while revealing an idiosyncratic reality that questions the theory. Finally, the modes and rates of development of a process that is no longer confined to the old and central areas but spreads by capillary action in the inner-suburbs, demonstrates in both north -Mediterranean cities, that there is not one process of gentrification but differentiated processes.
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La gentrification du quartier Hochelaga-Maisonneuve : le discours sur la mixité à l’épreuve de ses réalités socio-spatiales

Nastase, Iulia 08 1900 (has links)
La notion de mixité sociale est devenue un thème itératif des débats portant sur les enjeux du renouvèlement urbain, sur les politiques d’accès au logement et, plus généralement, sur la gentrification (Germain et Rose, 2010 ; Bridge, Butler, Lees, 2012). La mixité sociale est tour à tour utilisée, à différentes fins, par des acteurs aussi divers que les politiques, la société civile, les universitaires, les planificateurs urbains et les producteurs urbains, comme les promoteurs immobiliers (Charmes et Bacqué, 2016). Pour les uns, la mixité est un idéal juste à atteindre ; pour les autres, elle participe à rendre invisible la complexité des rapports de pouvoir qui se jouent entre les acteurs de la fabrique urbaine et les dynamiques d’exclusion qu’ils sous-tendent.Nous verrons comment la notion de mixité sociale accompagne la transformation actuelle du quartier d’Hochelaga-Maisonneuve. L’objectif vise à analyser les motivations, modalités d’action et intérêts des acteurs publics, privés et de la société civile qui défendent la notion de mixité sociale, et qui s’appuient sur elle pour justifier ou participer à la transformation du quartier d’Hochelaga-Maisonneuve. Nous nous demanderons si la notion de mixité sociale, en tant que telle, fait l’objet de politiques et de projets spécifiques. Réduit-elle les impacts négatifs de la gentrification, ou au contraire, sert-elle à mieux les justifier et à les retirer du débat politique ? Pour expliquer notre propos, nous allons présenter un film documentaire, ainsi qu’une dissertation écrite. Pendant ce projet, nous avons interviewé 28 personnes, choisi seulement 13 pour le montage final, parlé avec plus de 100 personnes habitant le quartier. La durée du film documentaire sera de 60 minutes et il a été filmé pendant une période d’une année, à travers plusieurs saisons. / The notion of social mix has become an iterative theme reflecting the ongoing discourse surrounding the high stakes of urban redevelopment, the policies of housing, and the impact of gentrification. Diverse actors such as politicians, socialites, academics, urban planners, and real estate developers frequently employ social mix. For some, social mix is an ideal to strive for, while for others, this notion is just another way to render invisible the complex relationship that exist between the actors of the urban fabric and the implied dynamics of exclusion. We will investigate how the notion of social mix accompanies the present transformations of Hochelaga-Maisonneuve, a working-class neighbourhood of Montreal. The purpose herein is to analyse the motivations, the modalities, and the interests of both public and private actors, in order to defend the notion of social mix and to justify the participants in the transformation of this neighbourhood. We examine if social mix, as part of a political agenda promoting specific urban projects, is really reducing the negative impacts of gentrification, or, on the contrary, is it helping to justify urban policies? In order to show our research results, we will present a documentary film and a short thesis. For the purpose of this project, we originally filmed 28 participants, yet chose only 13 for the final editing. Moreover, we interviewed over 100 individuals residing in the neighbourhood. The film lasts 60 minutes and was shot during different seasons for a period of one year.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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La gentrification à Paris intra-muros :<br />dynamiques spatiales, rapports sociaux et politiques publiques

Clerval, Anne 04 December 2008 (has links) (PDF)
La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la transformation du bâti. Cette notion anglo-saxonne, longtemps ignorée par la recherche urbaine en France, s'avère féconde pour analyser une partie importante des transformations urbaines et sociales de l'espace parisien depuis plusieurs décennies. Pour cerner l'ampleur de la gentrification à Paris intra-muros, cette thèse s'appuie à la fois sur un riche corpus de données statistiques concernant les ménages et les logements depuis 1982 et sur des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers populaires. Elle montre, dans un premier temps, que les quartiers populaires parisiens sont profondément transformés par la gentrification depuis les années 1980, tout en mettant en évidence à la fois les principaux facteurs, les rythmes et les dynamiques spatiales de ce processus. Elle en présente également les différents acteurs - des ménages des classes moyennes et supérieures aux pouvoirs publics en passant par les promoteurs et les commerçants - et explore en particulier la position sociale, le mode de vie et les discours des gentrifieurs. L'approche multiscalaire permet d'articuler une appréhension globale de la gentrification à Paris avec une analyse fine de ses modalités au niveau local. Dans un second temps, elle s'intéresse à la cohabitation des différents groupes sociaux au sein des quartiers populaires en voie de gentrification. La prise en compte du point de vue des différents acteurs en jeu - et notamment celui des ménages populaires - permet de mieux comprendre les effets de la gentrification sur les classes populaires et le rôle des politiques publiques dans ce processus de reconquête sociale. Cela conduit à une analyse critique de la mixité sociale apparente qu'il induit dans les quartiers populaires.

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