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Le roman comique de Paul Scarron : les techniques comiques et leur fonction satiriqueDe Bruyn, Sally Elizabeth January 1988 (has links)
Le Roman comique de Paul Scarron a paru à l'apogée de la popularité des romans comiques au dix-septième siècle. Ce mémoire a pour but une analyse des deux premières parties du Roman comique (un roman inachevé) a la lumière des éléments comiques parsèmes tout le long du roman. On trouve que l'aspect parodique apporte par le burlesque joue un rôle important dans le type de satire—la satire ménippée—que Ton voit dans Le Roman comique. / Arts, Faculty of / French, Hispanic, and Italian Studies, Department of / Graduate
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Entre paratextes et contraintes génériques : l'histoire éditoriale du roman Monsieur vénus de RachildeBédard, Stéphanie 18 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire, nous étudions les multiples versions du roman Monsieur Vénus de Rachilde, principalement lors de son édition en 1884 et de ses rééditions qui ont suivi jusqu'en 1889. Maintes fois remaniée par l'auteure elle-même, par le réseau d'écrivains qu'elle intègre et par ses éditeurs, l'œuvre peut donc être analysée de manière à faire ressortir sa généalogie romanesque. Ainsi, il est possible de décortiquer les enjeux de légitimation et de filiation qui ont permis à Rachilde de jouer avec les règles du genre féminin et du genre romanesque, de même qu'avec les codes de reconnaissance. Ultimement, cela mène l'œuvre à se positionner dans le champ culturel de son époque et au sein du cercle des écrivains de l'avant-garde littéraire. Le contenu paratextuel autant que celui du roman nous permet d'explorer les mécanismes d'élaboration du statut de l'écrivaine et de son œuvre.
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La création d'un effet d'intimité grâce au dialogue romanesque dans Monsieur Malaussène de Daniel PennacRaymond, Sabrina 01 1900 (has links) (PDF)
À la jonction des années 80 et 90, Daniel Pennac a créé une série policière mettant en vedette la famille Malaussène. Benjamin, le frère aîné de la « tribu », y raconte les péripéties et mésaventures de son petit univers, tout en laissant parfois le soin à un narrateur omniscient de mener le récit. Monsieur Malaussène, publié en 1995, est le quatrième livre de la série. Comme dans les précédents romans, les dialogues y occupent une grande place et présentent quelques aspects inédits. En effet, les conversations des personnages sont variées dans leurs apparitions et prennent parfois la forme et le ton des répliques de théâtre, surtout dans les moments de grande tension dramatique. Il arrive aussi que la narration révèle la pensée du personnage principal en réponse aux paroles de ses interlocuteurs, sans toutefois indiquer qu'il s'agit d'un monologue intérieur. Le dialogue dans l'œuvre de Daniel Pennac s'impose donc comme un incontournable sujet d'étude. Nous avons ainsi entrepris d'analyser la parole des personnages dans Monsieur Malaussène et son effet sur le lecteur puisque cette matière n'a pas encore été abordée dans le milieu littéraire. Le premier chapitre analyse les divers types de dialogue qui constituent le roman à partir des études de Berthelot, Mylne, Lane-Mercier, Rullier-Theuret et Durrer, jointes à celles de Prince sur le discours attributif, qui étayent notre réflexion sur le rôle de la narration autour des dialogues. Nous avons tenté de démontrer également, à partir des travaux de Larthomas et Ubersfeld, que, dans le quatrième tome de la série Malaussène, la parole apparaît sous différentes formes empruntées autant au dialogue romanesque qu'au dialogue théâtral. Enfin, la notion de narrataire développée par Prince et Montalbetti permet de souligner l'importance du spectateur-lecteur dans la réception des dialogues de style théâtral. Le deuxième chapitre se penche, quant à lui, sur l'effet particulier que suscite la profusion des dialogues sur le lecteur. Nous faisons d'abord appel aux théories de la lecture et de la réception de Iser et Eco pour expliquer le grand pouvoir d'évocation et le réalisme générés par les images que Pennac crée grâce à la parole des personnages. De plus, en nous appuyant sur les écrits de Mylne, Halling et Canteloube, nous étudions l'humour dont sont empreints les dialogues et la parole du narrateur, les effets comiques présents dans le roman de Pennac et perçus par le lecteur contribuant grandement à produire une atmosphère chaleureuse. La théorie de l'effet-personnage de Jouve nous permet de constater que l'adhésion du lecteur aux protagonistes principaux est primordiale afin que les dialogues fonctionnent et qu'ils le touchent. Finalement, l'ensemble de nos analyses nous conduit à interroger l'effet d'intimité, que nous abordons au moyen des théories de Thérien, Gervais et Bouvet sur l'acte de lecture, et à observer la dynamique des relations d'intimité dans Monsieur Malaussène. Ce qui ressort de nos recherches est que la parole des personnages touche affectivement le lecteur, les dialogues et la narration au « je » suscitant un lien de connivence entre le texte et lui, notamment grâce à leur vivacité et à leur oralité qui se rapprochent du conte.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pennac, Monsieur Malaussène, dialogue, intimité, lecture, parole.
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Paul Valéry et Jorge Luis Borges, deux écrivains à la recherche de leur identité : une lecture borgesienne de "Monsieur Teste"? / Paul Valéry and Jorge Luis Borges, two writers searching for their identity? in Borges's work : the de secret reflections of "Monsieur Teste"Otero Sugden, Leticia 09 October 2009 (has links)
Envisager une étude portant sur Paul Valéry et Jorge L. Borges, c’est comprendre que les deux écrivains ont manifesté une inquiétude particulière à l’égard de leur identité, tâchant de toujours se tenir à l’abri d’un rôle public incertain. Les deux auteurs ont tenté de définir, à travers une quête permanente et angoissante manifeste dans leurs œuvres, une nature humaine ambiguë, paradoxale, parfois monstrueuse, comme celle d’Edmond Teste dans le cas de Valéry. Au cours de cette constante quête solitaire, seront convoqués les univers symboliques du rêve, de l’art dramatique, des mythes tels que Protée, le Minotaure, le Sphinx. À travers ces artifices, l’homme constate son enfermement dans deux mondes extrêmement complexes : le moi intérieur et l’univers infini qui l’entoure, chacun doté de dimensions incommensurables. Naît alors un nouveau concept «lecteur-écrivain-lecteur» qui embrasse l’œuvre littéraire devenue désormais universelle et infinie. / To consider a study about Paul Valéry and Jorge L. Borges is to understand that both writers have expressed particular concern about their identity, trying to always stay safe from an uncertain public role. The two authors have attempted to define - through a permanent and distressing search that we can read in their works – an ambiguous, paradoxical, sometimes monstrous human nature, as illustrated by Edmond Teste in the case of Valéry. During this constant and solitary quest, will be called the symbolic universes of dream, dramatic art, myths such as Proteus, the Minotaur and the Sphinx. Through these devices, man finds its confinement within two extremely complex worlds: the inner self and the infinite universe that surrounds him, each one with immeasurable dimensions. Then comes a new concept of «reader-writer-reader», embracing all their literary work who has become hereafter universal and infinite.
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Lahontan et l'évolution moderne du mythe du "bon sauvage"Basile, Paola. January 1997 (has links)
The purpose of this work is to measure the influence of the Dialogues of Lahontan (1702--3) on contemporary thought relative to the myth of the Noble Savage. The text is divided into two parts: (1) Lahontan and the idea of the "noble savage" at the beginning of the 18th century in which we deal with the life of Lahontan, the historical and cultural background in New-France and in Europe at the turn of the 18th century, the Indian tribes of Northeastern America, and finally the Dialogues of Mr le Baron de Lahontan et d'un Sauvage, which consist in a comparison between two ways of life: the "civilized" i.e., European and the "savage" i.e., Amerindian. (2) The idea of the "noble savage" in the XXth century: a study of four representative authors. This part is divided in four chapters relative to the authors chosen. In chronological order: Charles Eastman who published his works at the beginning of the century, Sun Bear in the 70s, Georges Sioui and Jean Pictet after 1970. Each author's ideas are compared with those of Lahontan and, where it applies, with those of the other authors. / The conclusion underlines the fact that the ideas expressed in the four contemporary texts, having of course characteristics marking them as belonging to their specific historical milieu, borrow much from Lahontan and finally go back to a trend of thought that originated in Antiquity.
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Lahontan et l'évolution moderne du mythe du "bon sauvage"Basile, Paola. January 1997 (has links)
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Les demeures et collections d'un grand seigneur : René de Longueil, Président de Maisons (1597-1677) / The residences and collections of a great nobleman : Rene de Longueil, president of Maisons (1597-1677)Vivien, Béatrice 20 December 2014 (has links)
René de Longueil hérita de façon imprévue et presque simultanée de la seigneurie familiale de Maisons en 1629 et de l’héritage provenant de la famille de sa femme en 1630 qu’il sut par son habileté tourner à son avantage. Il entreprit dès lors la construction d’un château neuf, confié à François Mansart ainsi qu’à l’équipe de Jacques Sarrazin, célébré comme l’une des plus belles demeures de France. Mais il ne vit l’achèvement du projet que dix années avant sa mort, faisant de Maisons un chantier permanent, celui-ci ayant été conduit en plusieurs phases successives. A Paris, il habita rue de Béthisy, dans un hôtel hérité de Nicolas Chevalier, son oncle par alliance. Sa femme Madeleine, disparue très tôt, reste une figure mystérieuse, inspirant une partie du décor du nouveau château. Il eut également à coeur d’agrandir la seigneurie par l’achat de fiefs qui constituèrent un vaste territoire dans le Pincerais, entourant quasiment le domaine royal de Saint-Germain. Descendant d’une famille de robe, il acheta les charges de président de la cour des Aides, puis de président à mortier. Durant la Fronde, il joua un rôle important d’intermédiaire entre le Parlement et la Régence. Il eut l’honneur de servir le roi comme capitaine de ses châteaux de Versailles et Saint-Germain, avant d’être nommé surintendant des finances en 1650. Exilé quelques années en Normandie, il put, à son retour en grâce, accéder au rang de marquis en 1658 et recevoir le roi et la Cour. Ses demeures de Maisons et de Béthisy renfermaient un mobilier très riche et précieux, ainsi que de nombreuses oeuvres d’art. Homme de goût, dans l’esprit de son temps, il s’intéressa aux tapisseries, aux porcelaines et aux orangers. Les poètes célébrèrent les jardins de Maisons. Il fit de l’excellence une règle en n’employant que les meilleurs artisans et domestiques. Homme puissant, riche, célèbre, il transmit un patrimoine très important et son titre de marquis. / In an unexpected manner, and in a short time, Rene de Longueil inherited to the family seigneury of Maisons in 1629 and the heritage of his wife’s family in 1630 which he took advantage by his cleverness. Ever since Rene de Longueil undertook the construction of a new chateau, trusted François Mansart and Jacques Sarrazin’s team, and celebrated as one of the most beautiful residence in France. But he saw the finishing of the project only ten years before his death: Maisons was an endless building site, done one stage at a time. In Paris, he lived at rue de Béthisy, in a town house, inherited from Nicolas Chevalier, his uncle in-law. His wife, Madeleine, dead too early, stays a mysterious person who inspired the decoration of the new chateau. He had one’s heart set on extending the seigneury with the purchase of fief which constituted a huge territory in le Pincerais, surrounding nearly the crown estate of Saint-Germain. Descendant of a noble family, he baught the charges of la Cour des Aides and Président à mortier. During the Fronde, he played an important role as an agent between the Parlment and the Regency. He had the honour of serving the king as captain of his chateau in Versailles and Saint-Germain, before he’s promoted Superintendent of Finances in 1650. He lived in exile in Normandy a few years. Back in favour, he could assent to rank of Marquis in 1658 and welcoming the king and the Court. His places of residence in Maisons and Bethisy contained sumptuous and precious furniture, as well as many works of art. Man with a lot of taste and moving with the times, he took an interest in tapestries work, chinas, and orange trees. The poets celebrated the gardens of Maisons. Excellence became his rule employing the best craftmens and the best servants. Powerful, rich and famous man, he transferred a considerable heritage and his title of Marquis to his descendants.
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Le personnage qui ne souhaitait pas habiter un roman : le personnage comme outil de remise en question des procédés romanesques dans À rebours de J.-K. Huysmans (1884), Paludes d'André Gide (1895) et Monsieur de Phocas de Jean Lorrain (1901)Razurel, Fanny 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 février 2023) / Le présent mémoire propose une analyse du personnage dans le roman décadent, figure centrale du récit, afin de montrer comment les auteurs de la décadence ont tenté de renouveler le genre du roman à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ. À rebours de Joris-Karl Huysmans, Paludes d'André Gide et Monsieur de Phocas de Jean Lorrain présentent des entités poétiques singulières et emblématiques du courant, sur lesquelles le présent mémoire se penche. Les caractéristiques individuelles partagées par des Esseintes, le narrateur de Paludes et le duc de Fréneuse, telles que leur délicatesse, leur pessimisme ou encore leur dégoût de la société, favorisent l'apparition d'un récit de soi centré sur le personnage principal, sa sensibilité et ses réflexions subjectives. Ces dispositions particulières entraînent des conséquences sur le texte. Pour épouser le flux de pensée changeant du personnage qui est également souvent le narrateur du récit, ce dernier adopte, entre autres, une chronologie éclatée, une prose mêlant plusieurs genres ou encore une narration qui se ferme sur elle-même. Ces particularités contribuent à l'édification d'un récit de l'intériorité condamné à se replier sur lui-même et à se retrouver dans un cul-de-sac narratif. Une poétique de l'échec se dégage en effet de l'ensemble des romans de la décadence dont les racines et l'héritage sont également étudiés dans ce mémoire.
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A hidden life : how EAS (Era Appropriate Science) and professional investigators are marginalised in detective and historical detective fictionDormer, Mia Emilie January 2017 (has links)
This by-practice project is the first to provide an extensive investigation of the marginalisation of era appropriate science (EAS) and professional investigators by detective and historical detective fiction authors. The purpose of the thesis is to analyse specific detective fiction authors from the earliest formats of the nineteenth century through to the 1990s and contemporary, selected historical detective fiction authors. Its aim is to examine the creation, development and perpetuation of the marginalisation tradition. This generic trend can be read as the authors privileging their detective’s innate skillset, metonymic connectivity and deductive abilities, while underplaying and belittling EAS and professional investigators. Chapter One establishes the project’s critique of the generic trend by considering parental authors, E. T. A Hoffmann, Edgar Allan Poe, Émile Gaboriau and Wilkie Collins. Reading how these authors instigated and purposed the downplaying demonstrates its founding within detective fiction at the earliest point. By comparing how the authors sidelined and omitted specific EAS and professional investigators, alongside science available at the time, this thesis provides a framework for examining how it continued in detective fiction. In following chapters, the framework established in Chapter One and the theoretical views of Charles Rzepka, Lee Horsley, Stephen Knight and Martin Priestman, are used to discuss how minimising EAS and professional investigators developed into a tradition; and became a generic trend in the recognised detective fiction formula that was used by Sir Arthur Conan Doyle, Freeman Wills Crofts, H. C. Bailey, R. Austin Freeman, Agatha Christie, Ruth Rendell and P. D. James. I then examine how the device transferred to historical detective fiction, using the framework to consider Ellis Peters, Umberto Eco and other selected contemporary authors of historical detective fiction. Throughout, the critical aspect considers how the trivialisation developed and perpetuated through a generic trend. The research concludes that there is a trend embedded within detective and historical detective fiction. One that was created, developed and perpetuated by authors to augment their fictional detective’s innate skillset and to help produce narratives using it is a creative process. It further concludes that the trend can be reimagined to plausibly use EAS and professional investigators in detective and historical detective fiction. The aim of the creative aspect of the project is to employ the research and demonstrate how the tradition can be successfully reinterpreted. To do so, the historical detective fiction novel A Hidden Life uses traditional features of the detective fiction formula to support and strengthen plausible EAS and professional investigators within the narrative. The end result is a historical detective fiction novel. One that proves the thesis conclusion and is fundamentally crafted by the critical research.
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