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Le statut des règles morphophonologiques en grammaire générativeDorat, Hélène January 2006 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, l'objet d'étude est le statut des règles morphophonologiques dans la grammaire générative. L'hypothèse d'une grammaire structurée en différentes composantes fut développée dans les travaux de Chomsky (1965,1970,1981). Pourtant, dans la littérature en général, se trouvent des règles qui mélangent des éléments tirés de différentes composantes. Un cas de règle mixte est présenté dans le premier chapitre en prenant comme exemple les adjectifs du français qui servent à construire les adverbes en -ment. Le deuxième chapitre est consacré à l'étude des théories nécessaires pour illustrer l'importance que soulève la question des règles morphophonologiques dans la grammaire générative. Un bref historique est présenté de ce qui a été fait depuis les structuralistes avec Hockett (1958) notamment, jusqu'aux avancées théoriques que représentent la phonologie auto-segmentale de Goldsmith (1976) et de McCarthy (1979) pour la phonologie et de la théorie morphologique d'Anderson (1980), de Lumsden (1987), de Halle et Marantz (1993) pour la morphologie. Le troisième chapitre est consacré à l'application actuelle de l'ouverture théorique qu'a représenté la phonologie auto-segmentale. Ceci avec l'étude de la thèse de doctorat de Pagliano (2003). La base de son analyse est le cadre phonologique auto-segmental de la théorie du gouvernement classique (Kaye & al. 1990, Charrette. 1991, Harris. 1994) centrée sur la structure syllabique. L'objet spécifique de son étude sur les adverbes en -ment du français (Pagliano 1999a), est de prouver que ceux-ci se forment sur la base phonologique de l'adjectif sans passer par la forme morphologique du féminin. En transformant ainsi un «objet morphologique» en un élément phonologique interprétable strictement dans la composante phonologique, Pagliano (2003) répond à la question sur les statuts des règles morphophonologiques puisqu'elle permet de rendre obsolète l'élément morphologique. Mais ce mémoire montre que son étude n'est pas assez exhaustive au niveau de ses données adverbiales pour pouvoir rendre compte de l'allomorphie aléatoire qui reste encore le problème central des théories morphologiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Statut règles morpho phonologiques, Étude allomorphie aléatoire.
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Aspects de la morphophonologie de l'AymaraGirard, Raphaël January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la morphophonologie de
l'aymara, une langue autochtone parlée en Bolivie et au Pérou. L'essentiel de la morphophonologie de cette langue réside dans les règles d'élision vocalique. L'objectif de cette recherche est d'une part de regrouper les divers cas d'élisions vocaliques en fonction de leurs contextes d'application et, d'autre part, d'analyser chaque groupe de cas à la lumière des modèles théoriques disponibles. Deux classes de phénomènes sont ainsi répertoriées: les élisions répondant à des facteurs morphologiques, et celles répondant à des facteurs syntaxiques. Parmi les élisions morphologiques, celles du système dérivationnel verbal sont considérées en détails. Il est démontré que l'élision/réalisation des voyelles aux frontières morphologiques ne sont associées à aucun contenu sémantique ou lexical identifiables, ce qui en fait des éléments de pure forme. Parmi les élisions syntaxiques, il est proposé que l'alternance élision/réalisation des voyelles finales des mots sert à marquer la distinction +/-OBJET; une notion morphosyntaxique englobant les rôles thématiques et la catégorie +/-HUMAIN. Un second type d'élisions vocaliques de niveau syntaxique est aussi étudié, où le facteur responsable de l'élision est sa position non-finale d'un mot dans un syntagme. Il est démontré que les effets de longueur observés pour l'élision de la voyelle finale des modifieurs sont attribuables à la possibilité de modifier morphologiquement ou syntaxiquement un même item, et que seuls les modifeurs syntaxiques sont sujets à élision. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aymara, Morphophonologie, Élision vocalique, Voyelle, Suffixes.
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Morphophonemic variability, productivity, and change : the case of Rusyn /Harasowska, Marta, January 1999 (has links)
Th. Ph. D.--University of Alberta, 1995. / Bibliogr. p. 253-260. Index.
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L'influence de l'écriture sur la langue / The influence of writing on languageNeuman, Yishaï 10 December 2009 (has links)
La considération de la langue et de l’écriture comme codes sémiotiques en contact devrait logiquement découler de l’affirmation saussurienne : « Langue et écriture sont deux systèmes de signes distincts ». Au même titre que les langues en contact, le contact entre la langue et l’écriture est propice au transfert sémiotique réciproque. L’acquisition de l’écrit induit un changement cognitif radical et l’apparition de l’écrit dans une communauté linguistique modifie son organisation. L’empeinte plus forte du stimulus visuel par rapport à celle du stimulus auditif et le prestige qu’accorde la maîtrise de l’écrit sont les facteurs cognitif et social privilégiant le transfert sémiotique de l’écriture vers la langue. Sur le plan lexical, une tradition scripturale accompagnée d’une orthoépie [règles de lecture à haute voix] fournit à la langue des mots venus d’autrefois et d’ailleurs, comme les emprunts savants aux langues classiques et les emprunts graphiques entre des langues sans contact communautaire. Des mots graphémiques sans origine linguistique sont également vernacularisés, comme la lexicalisation d’abréviations. La vernacularisation d’éléments scripturaux enrichit la langue. Un cas particulièremnt extrême est celui de la naissance de l’hébreu moderne parlé – l’hébreu littéraire non vernaculaire du début du 20e siècle en est la source principale. Sur le plan phonologique, l’orthoépie peur modifier la phonologie comme le montre l’apparition de groupes consonantiques en français. Sur le plan sémantique l’écrit peut être à l’origine d’une réorganisation des signifiés en fonction de l’orthographe ; de nombreuses figures de style sont inspirées par les propriétés de l’écriture. / The study of writing and language as semiotic codes in contact should have logically followed from the Saussurian statement: “Language and writing are two distinct systems of signs”. On the same theoretical basis as that of contact linguistics, the contact between language and writing might be conducive to mutual semiotic transfer. The acquisition of writing induces a radical cognitive change and the emergence of writing within a linguistic community modifies its organisation. The greater physical force of the visual stimulus as against aural stimulus and the high prestige gained by the mastery of writing are the cognitive and social factors that favour semiotic transfer from writing to language. With regard to lexicon, a writing tradition accompanied by an orthoepy [rules of reading aloud] provides the language with words from afar in place and in time, like learned words from classical tongues and graphic loanwords between languages whose linguistic communities are not in direct contact. Graphemic words with no linguistic provenance are also vernacularised, like the lexicalisation of abbreviations. The vernacularisation of written elements enriches language. A particularly extreme case of vernacularised written sources is that of the emergence of spoken Modern Hebrew – literary non vernacular Hebrew of early 20th century being its main source. On the phonological level, orthoepy may modify phonology, as can be shown by the emergence of consonantal clusters in French and of - et #952;- in author in English. On the semantic level, writing may be the source of the reorganisation of the signifiés based on spelling; numerous figures of speech are inspired by the attributes of writing.
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Le rôle des morphotonèmes dans l'identification des modes en KinyarwandaNtwari, Gérard 12 April 2018 (has links)
Dans les langues à tons, l'approche autosegmentale de la grammaire generative rend compte de l'association entre le palier segmentai et le palier tonologique. Dans cette optique, il serait vain d'entreprendre une étude morphosyntaxique d'une langue, comme le kinyarwanda, sans tenir en considération sa structure tonologique. En effet, en l'absence d'un élément morphémique qui puisse rendre compte du mode en kinyarwanda, les morphotonèmes s'avèrent indispensables dans l'identification des modes de cette langue. Ainsi, ils permettent d'identifier trois modes, à savoir, Vindicatif, Y impératif si le conditionnel. Un réexamen des modes dits traditionnels, qui ne s'appuient que sur l'aspect uniquement sémantique, montre également que les modes du kinyarwanda peuvent être limités à trois. Cette agréable coïncidence entre les modes traditionnels révisés et les modes identifiés à l'aide des morphotonèmes constitue une grande part de solution à un problème qui s'est longtemps manifesté dans l'étude du verbe kinyarwanda. En outre, les morphotonèmes font état de la prépondérance du mode indicatif, représenté par le morphotonème D', sur les deux autres, de par même le statut de pivot assigné à cet élément ainsi que l'espace (85,18 %) réservé à ce mode dans le tableau des tiroirs. Dans cette perspective, l'unicité de ce mode, dont on a parlé dans certaines langues, reste à vérifier dans les études ultérieures mais cette étude en révèle l'éventualité.
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UNE DESCRIPTION LINGUISTIQUE DU CREOLE GUADELOUPEEN DANS LA PERSPECTIVE DE LA GENERATION AUTOMATIQUE D'ENONCES.Delumeau, Fabrice 14 February 2006 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est de proposer une description du créole guadeloupéen dans la perspective de la génération automatique d'énoncés en créole, à partir du français contemporain. En ce qui concerne les domaines phonologique et morphophonologique, les régularités observées se traduisent par des règles (qui rendent compte de ce qu'il convient de nommer la « créolisation synchronique »). En ce qui concerne le domaine syntaxique, l'accent est mis sur les différences entre le français et le créole, et une description formalisée des principales constructions du créole guadeloupéen est présentée.
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L'accent secondaire en anglais britannique contemporain / Secondary accent in contemporary british englishDabouis, Quentin 28 November 2016 (has links)
Cette étude de l’accent secondaire en anglais britannique contemporain s’inscrit dans l’approche développée par Lionel Guierre et se compose d’un volet théorique et d’un volet empirique. Dans un premier temps, nous présentons cette approche et la comparons à d'autres théories contemporaines. Dans un second temps, après une revue de littérature, nous menons l'analyse d'un corpus de 5829 mots portant un accent secondaire. Cette étude confirme que la présence et la position de l'accent secondaire sont largement déterminées par des contraintres d'ordre rythmique. Elle révèle également des éléments nouveaux tels que le rôle joué par les préfixes sémantiquement opaques dans le placement de l'accent secondaire dans les mots dérivés et non-dérivés, le rôle de la fréquence relative entre dérivant et dérivé pour les dérivés accentués /021 (-) : ou encore l'existence d'une règle de détermination de la valeur de la voyelle accentuée dans la position initiale prétonique / This study of secondary accent in contemporary British English stands in the approach developed by Lionel Guierre and is composed of a theoretical section and an empirical section. First, we present this approach and compare it to other contemporary theories. Secondly, after a literature review, we conduct the analysis of a corpus of 5829 words carrying a secondary accent. This study confirms that the presence and position of secondary accent are largely determined by rhythmical contraints. It also reveals new elements such as the role of opaque prefixes in the placement of secondary accent in both derived an non-derived words, the role of the relative frequency of the base and its derivatives accented :021 (-)/or the existenza of a rule determining the value of the accented vowel in the initial pretonic position
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Évaluation de la production morphosyntaxique chez un enfant québécois francophone porteur d'implant cochléaireBechara, Joelle 08 1900 (has links)
No description available.
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La création lexicale spontanée en tetela (C.71): mécanismes et procéduresTassa, Okombe-Lukumbu G. January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Description de la morphologie grammaticale du cri de l'Est (dialecte du Nord, Whapmagoostui)Collette, Vincent 23 April 2018 (has links)
Cette thèse est une description de la morphologie grammaticale du verbe et du substantif en cri de l’Est de la Baie James (dialecte du Nord), ou iyiyiwayimiwin, une langue algonquienne parlée dans la province de Québec (Canada). Le premier chapitre introduit le modèle descriptif et analytique de la morphologie en matrice de positions (template morphology) et pose les questions et objectifs de recherche. Le deuxième chapitre traite de la phonologie et de la morphophonologie de l’iyiyiw, alors que le troisième chapitre, qui consiste en une esquisse grammaticale générale, introduit les parties du discours, la morphologie lexicale, les catégories grammaticales de même que certains éléments de morphosyntaxe. Les quatrième et cinquième chapitres traitent de la morphologie grammaticale du verbe et du substantif respectivement. L’étude met au jour la complexité des systèmes grammaticaux et propose un calcul de la diversité des relations entre formes et significations grammaticales telle qu’elle se profile dans la langue à l’étude. La description de la morphologie grammaticale procède d’une technique descriptive dite de classe de positions et démontre — au moyen d’une série de critères d’identification (exponence multiple, signe zéro, dépendance discontinue en affixes, permutation suffixale, manque d’unité fonctionnelle, optionnalité de certains morphèmes) — l’existence de matrices dans la structure interne du verbe et du substantif. L’étude reconsidère l’hypothèse selon laquelle, dans les langues à morphologie matricielle (ou template morphology), l’ordre relatif des affixes serait arbitraire et non motivé, et relèverait de stipulations morphologiques et morphotactiques imprévisibles (Inkelas, 1993 ; Hyman, 2003). L’analyse des données indique que c’est le cas dans certains pans des matrices positionnelles. Toutefois, comme l’indiquent Rice (2009) et Manova et Aronoff (2010), aucune langue connue ne fonctionne avec une ordination purement arbitraire et non motivée. Le cri de l’Est n’y fait pas exception et l’analyse démontre qu’il existe aussi des facteurs linguistiques (pertinence sémantique, Bybee, 1985) et sémiotiques (iconicité, Haiman, 1980, 1983) qui motivent l’ordre relatif des éléments dans les matrices, et plus particulièrement, pour les marques de personne et de nombre.
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