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Gynaecia Cleopatrae : la gynécologie de CléopâtreLavallée, Corinne 08 April 2020 (has links)
Gynaecia Cleopatrae, ou « La gynécologie de Cléopâtre » est une édition critique et une traduction en français d’un traité de gynécologie attribué à la reine Cléopâtre dont la composition remonterait au IVe siècle de notre ère en Afrique du Nord. Le texte est accompagné d’une introduction dont l’objectif est de placer le Gynaecia dans le contexte de la création de matériel gynécologique par les trois grandes écoles de médecines grecques, l’adaptation et la transmission des traités de gynécologie durant l’Antiquité et au Moyen Âge, ainsi que dans le contexte d’une tradition littéraire déjà existante associée à Cléopâtre. Les méthodes et les choix de l’édition et la traduction du Gynaecia sont aussi abordés, comme il se doit, dans l’introduction.
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Le tabellion dans le Nord de la France à la fin du Moyen Âge / The "tabellion" in northern France during the late Middle AgesHocquellet, Anne 08 January 2016 (has links)
Les études consacrées à l’enregistrement des actes privés à l’époque médiévale portent généralement sur la France méridionale. Sa partie nord n’a à l’inverse fait l’objet que de rares travaux. Le système y repose sur la juridiction gracieuse, c’est-à-dire la validation des actes par l’apposition du sceau d’une autorité ecclésiastique ou laïque.La figure du tabellion, apparue dans la « France du Nord » au dernier quart du XIIIe siècle,incarne cet exercice de la validation. L’étude se concentre sur une période où son activité est la plus florissante, de la toute fin du XIVe au milieu du XVIe siècle.Le corpus documentaire est constitué pour l’essentiel de minutes produites par les tabellions de Villepreux, de Chartres, et de Châteaudun, dont on a étudié à la fois l’aspect matériel et le contenu. On a aussi analysé et cherché à définir le statut et les fonctions du tabellion dans son office. On a enfin tenté de décrire son travail concret au quotidien, notamment dans le contact avec sa clientèle. / Studies of privately drawn-up agreements in the mediaeval period have generally coveredsouthern France. Little work has been done on the other hand regarding the north of the country.Here the system depended on non-contentious jurisdiction, in other words, authentification of actsby the apposition of the seal of an ecclesiastical or secular authority.The person whose job it was to authenticate these deeds, the tabellion, appears in the north ofFrance during the last quarter of the thirteenth century. Our study will concentrate on a periodwhen his activity was at its most flourishing, from the latter years of the fourteenth to the middle ofthe sixteenth century.The corpus of material available consists essentially of minutes written by the tabellions ofVillepreux, Chartres and Châteaudun, for which we have studied both their material aspect andtheir content. We have also analysed and sought to define the status and functions of the tabellionin the exercise of his duties. Lastly, we have attempted to describe his work on a daily basis, inparticular, his contact with clients.
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"Faire les nopcesℓ : pratiques religieuses et laïques du mariage noble en France à la fin du Moyen-ÂgeRibordy, Geneviève January 1999 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La lettre comme outil de l'administration abbatiale et épiscopale dans le nord de la Gaule carolingienne (800-875)Gravel, Martin January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Droit et gouvernement dans l'oeuvre historique du médiéviste Walter Ullmann (1910-1983)Marion, Normand January 1995 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La conception du travail historiographique chez Sismondi (1773-1842), d'après son histoire des républiques italiennes du moyen âge (1807-1818)Cantara, François January 1989 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Sources et autonomisation du savoir historique en français : l'exemple des récits autour d'Énée dans les histoires universelles médiévalesLabelle, Kim 15 October 2024 (has links)
Alors que les XIe et XIIe siècles voient l’essor de la littérature vernaculaire, le domaine historique doit attendre le XIIIe siècle avant l’apparition de la première histoire universelle rédigée complètement en langue d’oïl, l’Histoire ancienne jusqu’à César. D’abord inspirée du genre en latin, et traduite de cette langue, l’histoire universelle en français, dans les derniers siècles du Moyen Âge, se dissocie, discrètement, de son modèle afin de devenir un genre autonome, donnant naissance à des œuvres originales. Grâce aux récits sur Énée contenus dans des histoires universelles du XIIIe au XVe siècle, il est possible d’observer les différentes manifestations de ce phénomène d’autonomisation du savoir en français. L’utilisation de sources françaises par les récits plus tardifs au lieu de l’Énéide utilisée par les premières histoires universelles vernaculaires, vient confirmer l’autorité concrète qu’acquièrent les auteurs de textes historiques médiévaux. Les récits concernant Énée étant inédits, l’objectif premier de ce mémoire est de donner à lire ces textes. Une première partie présente donc des transcriptions interprétatives des textes de sept histoires universelles utilisées pour cette étude, à savoir l’Histoire ancienne jusqu’à César, la Chronique dite de Baudouin d’Avesnes, le Manuel d’histoire de Philippe de Valois, le Myreur des histors de Jean d’Outremeuse, la Fleur des hystoires de Jean Mansel, le Miroir du Monde et la Bouquechardière de Jean de Courcy. La deuxième partie se concentre sur le genre de l’histoire universelle et se consacre plus précisément à l’évolution des récits sur Énée, leurs sources, leurs constantes, leurs différences, qui permettent d’observer la constitution d’un savoir historique autonome en français. Une attention particulière est enfin accordée à l’évolution du personnage d’Énée dans ce corpus, puisque le fils d’Anchise est le motif où on peut observer le résultat de l’évolution d’une histoire en français acquérant son indépendance face aux sources premières latines. / While the eleventh and twelfth centuries saw the rise of vernacular literature, the historical domain had to wait until the thirteenth century before the first universal history was written completely in the language of oïl, the Histoire ancienne jusqu’à César. Originally inspired by the same genre in Latin, and translated from this language, medieval universal history in French, in the last centuries of the Middle Ages, discreetly dissociates itself from its model in order to become an autonomous genre, leading to original works. Thanks to the stories about Aeneas contained in universal histories from the 13th to the 15th century, it is possible to observe the different manifestations of this phenomenon of autonomous knowledge in French. The use of French sources by later stories at the expense of the Aeneid used by the first vernacular universal histories confirms the concrete authority acquired by authors of medieval historical texts. As the stories about Aeneas are unpublished, the primary purpose of this thesis is to give readings to these texts. The first part presents interpretative transcriptions of the texts of the seven universal histories used for this study, namely, the Histoire ancienne jusqu’à César, the Chronique dite de Baudouin d’Avesnes, the Manuel d’histoire de Philippe de Valois, the Myreur des histors of Jean d'Outremeuse, Jean Mansel's Fleur des hystoires, the Miroir du Monde and the Bouquechardière of Jean de Courcy. The second part concentrates on the genre of universal history and more precisely on the evolution of the narratives about Aeneas, their sources, their constants, their differences, which make it possible to observe the constitution of a knowledge autonomous history in French. Particular attention is finally paid to the evolution of the character of Aeneas in this corpus, since the son of Anchises is the place where one can observe the result of the evolution of a history in French acquiring its independence from sources first Latin.
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L'Abbaye d'Auberive et la vallée de l'Aujon aux XII-XIIIe siècles : réussite d'une entreprise cistercienneCalfat, Marc 25 April 2018 (has links)
L'historiographie monastique, les études antérieures consacrées à Auberive et l'organisation topographique du cartulaire ont conduit à l'examen de deux des onze granges créées par l'abbaye cistercienne d'Auberive. Le caractère stéréotypé des quelque 200 chartes du dossier et le traitement statistique des informations qui en découle nous amènent à poser une triple interrogation qui détermine la structure de la démonstration. Comment et â quel rythme les granges ont-elles été implantées et se sont-elles développées dans la vallée de l'Aujon? Quelle fut la nature de l'exploitation et comment a-t-elle évolué? Pouvons-nous enfin saisir l'impact de cette implantation sur la région? En filigrane et coiffant le tout, la question essentielle: l'entreprise auberiveraine dans la vallée correspond-elle toujours à l'idéal économique des Cisterciens? La pénétration de la vallée fut progressive et se déroula en trois étapes: le démarrage (1135-1179); puis, quarante années d'intense activité (1180-1220); enfin, la consolidation (1220-1279). Même s'il faut prendre garde au vocabulaire qui masque souvent les motivations réelles, se dégagent néanmoins les grandes lignes d'un processus de l'appropriation du territoire: les sollicitations qui attirent les donations (55%), l'installation subséquente qui provoque des accrochages, d'où querelles et abandons (36%); cette situation, enfin, fait intervenir les compensations financières (9%). L'analyse des acquisitions et de la production spécifique de la vallée nous amène à conclure que l'économie auberiveraine intégra à la pratique du faire-valoir direct des méthodes d'exploitation seigneuriale et s'ouvrit lentement à une économie de marché. Trois étapes marquent ce changement. De la fondation à 1185, l'idéal cistercien fut respecté: le recrutement fut aisé, nulle dîme ne fut acceptée, etc.; la vallée pourvoit la communauté en laine. L'étape décisive à cet égard se situe entre 1190 et 1220. Quelques écarts à la morale cistercienne sont alors apparus: transactions financières, réceptions de dîme, possession de main-d'oeuvre laïque. L'ouverture d'une seconde exploitation à Pelonqerot accentua la vocation pastorale de la vallée. A partir de 1220, l'abbaye opta définitivement pour une économie ouverte. Les religieux investirent dans l'acquisition de droits et de revenus seigneuriaux. Les troupeaux d'ovins atteignirent une envergure que seule la commercialisation peut expliquer. Cette marche vers la spécialisation et l'exploitation seigneuriale explique en partie le succès économique d'Auberive. D'autres éléments doivent également être considérés. Les appuis d'abord. L'évêque de Langres et son vidame, la famille Saulz-Grancey, traditionnellement allié au duc de Bourgogne, soutinrent Auberive tout au long de sa croissance. Ensuite, Auberive sut tirer au maximum de l'environnement physique en reconnaissant les capacités pastorales de la vallée. Enfin, le succès auberiverain découle d'une administration prévoyante et suivie. Le trait le plus important de la gestion fut la recherche constante de la concentration des biens et la poursuite d'une politique de rentabilité. Les perspectives économiques pour les communautés habitant la vallée de l'Aujon, aux XIIe-XIIle siècles, paraissaient excellentes. Mais l'installation d'une maison cistercienne à Auberive bouleversa le dynamisme de cette région. La pénétration presqu'exclusive des finages, les méthodes particulières d'exploitation (concentration, faire-valoir direct) et la nature même de cette exploitation (élevage) entraînèrent une nette diminution de l'aire économique des communautés aujonnaises. Les paysans furent expulsés et plusieurs localités disparurent. Chevaliers et seigneurs de la vallée ne purent freiner l'élan des Cisterciens. Leur action se limita à négocier des ententes entre leurs hommes et les religieux, au sujet des droits d'usage dans les finages. Bref, la domination auberiveraine sur la vallée fut incontestable. Pénétration, mise en valeur et domination du territoire s'expliquent selon des concepts écologiques. L'agrosystème mis en place par Auberive correspondait très bien aux capacités de l'écosystème aujonnais mais déséquilibra l'agrosystème des communautés de la vallée. Ces communautés, qui ne comptaient que sur un seul agrosystème, résistaient difficilement a une entreprise dont la force économique reposait sur plusieurs agrosystèmes dispersés sur un vaste territoire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Bestiaire mythique, légendaire et merveilleux dans la tradition celtique : de la littérature orale à la littérature écrite : étude comparée de l'évolution du rôle et de la fonction des animaux dans les traditions écrites et orales ayant trait à la mythologie en Irlande, Ecosse, Pays de Galles, Cornouailles et Bretagne à partir du Haut Moyen Âge, appuyée sur les sources écrites, iconographiques et toreutiques chez les Celtes anciens continentauxBoekhoorn, Dimitri Nikolai 26 June 2008 (has links) (PDF)
L'auteur propose d'étudier le « bestiaire celtique », entendu comme l'ensemble des animaux réels avant tout, dans la littérature celtique du Moyen Âge. A travers les textes mythologiques, héroïques et hagiographiques surtout, une vue d'ensemble sera établie. Il veut savoir ce que sont devenus les animaux cultuels de l'Antiquité dans les textes médiévaux ; il étudie également le rôle et le symbolisme des autres animaux de la tradition médiévale, qui n'étaient pas forcément importants pendant l'Antiquité ; il fait le tour de la question en donnant un aperçu du corpus étudié, en faisant des références à d'autres traditions (indo-européennes entre autres), en comparant la tradition médiévale au folklore (pré-moderne), en décrivant plusieurs aspects du bestiaire : la question épineuse de l'existence de pratiques comme le chamanisme et le totémisme et de l'applicabilité de ces termes sera abordée ; il sera question des sonorités et de la musique que produisent les animaux ; des aspects comme la métamorphose, la métaphore, l'onomastique et la classification animales seront discutés avant de fournir, dans la deuxième partie, un catalogue des animaux, dans lequel le symbolisme et le rôle de chaque espèce seront analysés de façon succincte ; la troisième partie est une étude type qui vise à analyser le bestiaire contenu dans un texte hagiographique breton, la Vie de saint Malo et à apporter quelques éléments qui prouveraient l'appartenance de la Bretagne armoricaine à l'espace culturelle des îles celtiques, qui comprend aussi l'Irlande, l'Île de Man, l'Ecosse, le Pays de Galles et la Cornouailles
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Le censier de Saint-Mayeul : un reflet de la société clunisoise au XIVe siècleTaillefer, Ian 12 April 2018 (has links)
Le censier de Saint-Mayeul compte parmi les sources peu exploitées de l'historiographie de la ville de Cluny. Daté de l'an 1333, il concerne la paroisse Saint-Mayeul de la ville de Cluny (Bourgogne, France), une petite ville établie au pied de la plus grande abbaye d'Occident. Ce manuscrit énumère les sources de revenu du curé et des prêtres rattachés à la paroisse Saint-Mayeul. On y retrouve des données sur l'urbanisme clunisois mais également sur la vie paroissiale et les activités socio-économiques du bourg. De plus, les nombreuses informations anthroponymiques consignées offrent un regard unique sur les liens familiaux des Clunisois au XIVe siècle. La transcription, le traitement et l'analyse des entrées originales de 1333 dans ce mémoire permettront au lecteur d'apprécier le quotidien d'une petite communauté en marge de ce géant que fut l'abbaye de Cluny. / Conceived and written in 1333 as an administrative tool listing the different revenus owed by the priests attached to Saint-Mayeul parish, « Le censier de Saint-Mayeul » also details parts of everyday life in a small town born in the shadow of Cluny Abbey. These details are various in nature and concern urbanism, anthroponymy and the socio-economics of a small town parish in medieval Burgundy. The manuscript is a great source of knowledge and this transcription and analysis of the original entries dating from 1333 will no doubt offer a unique perspective on every day life in this community.
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