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Vivre et travailler avec les éléphants : une option durable pour la protection et la conservation de l'espèce : enquête sur les relations entre les Khamti et les éléphants dans le nord-est indien. / Living and working with elephants : a sustainable option for the protection and the conservation of the species : survey on the relationships between the Khamtis and elephants in northeast India

Lainé, Nicolas 06 January 2014 (has links)
Dans un contexte de remise en cause de la présence animale au sein des sociétés humaines, cette thèse propose une analyse des conditions et des implications du vivre-ensemble entre les éléphants et les Khamti dans le Nord-Est indien. L’approche retenue se situe à la croisée de l’anthropologie des humains et des non-humains, de l’anthropologie de la nature, de l’anthropologie de la conservation, ainsi que de la sociologie et de la clinique du travail. L’enquête se base sur un travail ethnographique qui a pris en compte la participation et l’engagement intersubjectif des Khamti et des pachydermes. Elle traite des différents aspects du vivre-ensemble avec les éléphants : depuis la naissance, qui passe par la capture et la socialisation d’un éléphant de forêt, jusqu’à la manière dont évoluent et perdurent les liens initialement noués au travail. Élargissant l’objet d’étude à l’échelle nationale indienne et au sort des éléphants vivant à l’état de liberté naturelle, une réflexion est menée sur le devenir du vivre-ensemble. Les conclusions soulignent la centralité du travail dans les liens entre les Khamti et les éléphants. De manière plus générale, la thèse ouvre un questionnement sur la place des animaux dans les sociétés humaines. Concernant l’éléphant d’Asie, face aux effets pervers des projets de conservation engagés en faveur de l’espèce (menacée d’extinction) et contre les campagnes menées pour « libérer » les éléphants vivant parmi les hommes, les Khamti, en travaillant avec ces animaux, pérennisent leurs relations avec eux et apparaissent comme étant les meilleurs protecteurs des éléphants et, potentiellement, les meilleurs conservateurs de l’espèce aujourd’hui. / In a context of called into question the presence of animals within human societies, this thesis proposes an analysis of the conditions and implications of living together between elephants and the Khamtis in Northeast India. The approach adopted is at the crossroads of the anthropology of humans and non-humans, the anthropology of nature, the anthropology of conservation, as well as the sociology and clinic of work. The survey is based on an ethnographic work that took into account the participation and the intersubjective engagement of the Khamtis and the pachyderms. It deals with various aspects of living together with elephants: since the birth, which involves the capture and socialization of a forest elephant, to the way in which links initially tied evolve and persist in their work. Expanding the scope of the study on the Indian national level and on the fate of elephants living in a state of natural liberty, a reflection on the future of living together is made. The conclusions stress the centrality of work in the relationships between elephants and the Khamtis. More generally, this thesis opens a questioning of animal's place in human societies. Regarding the Asian elephant, against the side effects of conservation projects committed to the species (endangered) and against the campaigns to "liberate" the animals living among men, the Khamtis, by working with those animals, perpetuate their relationships with them and appear to be the best protectionists of elephants and, potentially, the best conservationists of the species nowadays.
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Évolution et transmission des savoir-faire céramiques au cours du Sylvicole (-1000 à 1550 de notre ère) : la station 3-avant de Pointe-du-Buisson (BhFl-1d), Haut-Saint-Laurent, Québec

Méhault, Ronan 02 1900 (has links)
No description available.
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Conflitos pelo acesso e uso da água : integração do rio São Francisco com a Paraíba (eixo leste)

Brito, Franklyn Barbosa de January 2013 (has links)
Au Brésil, historiquement, les luttes pour la terre précédent les luttes pour l'eau. Actuellement, le conflit le plus important dans la région Nord-est du Brésil est celle impliquant la «transposition du fleuve São Francisco», maintenant appelé «Projet d'Intégration du fleuve São Francisco avec les bassins du nord de la région Nord-est - PISF» qui met en place comme le plus grand conflit territorial concernant les eaux au Brésil. Le PISF est mal connue et soulève donc des questions, des doutes, des incertitudes, la peur et l'indifférence. Il ya différentes analyses à ce sujet, impliquant un ensemble d'intérêts antagonistes et convergents issus du secteur public et du secteur privé. Malgré d’inspirer critiques et des controverses entre les différents acteurs impliqués, en raison des conséquences directes et indirectes qu'elle entraîne, ce projet a permis, après des siècles, la présence de la région Nord-est et de la région Semi-aride du Brésil dans le débat national. La discussion porte sur plusieurs aspects: idéologique (transposition par rapport à l'intégration); politique et géopolitique, impliquant les etats de la fédération; universitaire (spécialistes sont positionnés en faveur ou contre le projet), économique (les différents secteurs et activités en concurrence les uns avec les autres pour le contrôle de l’eau); l'accès et l'utilisation de l'eau du fleuve; sociale, avec la participation des différents acteurs de la société civile, de l'environnement (pour la préservation / conservation et le développement durable); et religieuse, avec les divisions dans l'eglise catholique concernant ce sujet. Néanmoins, c'est un débat essentiellement géographique et territoriale. Les travaux d'PISF sont effectués dans un scénario de conflit. Cette thèse n'est pas l'intention de faire, en premier lieu, une discussion manichéenne de la lutte du «bien contre le mal", ou "la solidarité contre l'égoïsme", impliquant les états «donateurs (contre le pisf) et les états récepteurs (en faveur du PISF). Cette thèse n'a pas l'intention de présenter une déclaration de culpabilité antérieure ou de présenter des excuses pour soutenir le projet. Il se propose d'analyser cette question à partir d'un objet plus grand que leurs caractéristiques positives et négatives présentées par les promoteurs et les opposants du projet. Historiquement, les débats sur la région semi-aride du Brésil étaient basés dans les discussions relatives à la sécheresse. Au fil du temps, il ya eu peu de débats et de recherches sur les ressources en eau et de l'eau. La proposition est d'utiliser cette occasion pour faire ressortir la perception et de comprendre les points de vue et les aspirations de toutes les parties prenantes du PISF dans l'état de Paraíba (axe Est), qui englobe les organismes publics, la société civile et les acteurs locaux: toutes les villes situés dans le cours supérieur et moyen du fleuve Paraíba et du sous-bassin de la Taperoá (région semi-aride de l'État de la Paraíba), et en milieu rural (communautés situées à proximité des barrages de PISF en État de la Paraíba). Le PISF aura lieu à travers deux axes: l’axe Nord et l'axe Est. Cette thèse se propose d'étudier spécifiquement l'axe Est. La zone spatiale est l'état de Paraíba. À travers l'axe Est le PISF alimentatera artificiellement le feluve Paraíba et assurera la sécurité de l'eau pour les grands barrages et les réservoirs le long de son cours (Potions, Camalaú, Pessoa et Argemiro de Figueiredo) qui allouera les nouvelles eaux du fleuve São Francisco. L'étude part de l'hypothèse que le PISF à Paraíba (axe Est) assurera une augmentation de la quantité de l'approvisionnement en eau, cependant, ne va pas résoudre les problèmes d'approvisionnement dans la région semi-aride de l'État, ni les conflits sur l'accès et l'utilisation de l'eau dans le bassin du fleuve Paraíba, en particulier dans son cours supérieur et moyen et dans le sous-bassin de la Taperoá. L'objectif général défini est de prouver que la mise en place de l'axe Est du PISF a été motivée par l'insécurité de l'approvisionnement en eau à Campina Grande (ville de l’État de la Paraíba), et conflits liés à l'accès et à l'utilisation de l'eau à partir du réservoir de Epitácio Pessoa (Boqueirão). Son concrétude sera, principalement, l'approvisionnement en eau de cette ville et développer des activités d'irrigation dans la région de l'Agreste et du littoral par la construction du canal de l'intégration du toron côtier (Manche Acauã / Araçagi), qui favorisera aux nouveaux conflits pour l'accès et l'utilisation de l'eau dans le région semi-aride de l'état de la Paraíba. / No Brasil, ao longo do tempo, quase sempre as lutas por terra antecederam as lutas por água. No entanto, neste momento, o conflito que mais se destaca na região Nordeste é o que envolve o a “Transposição do Rio São Francisco”, atualmente nominado de “Projeto de Integração do Rio São Francisco com as Bacias Hidrográficas do Nordeste Setentrional – PISF”. Este configura-se como o maior conflito hidroterritorial do Brasil. Por ser ainda pouco entendido em toda sua abrangência o PISF gera questionamentos, dúvidas, incertezas, indiferenças e temor. Também confronta diferentes análises a seu respeito, colocando frente a frente um conjunto de interesses antagônicos e convergentes, tanto público quanto privado. Contudo, apesar de inspirar críticas e polêmicas entre os diversos atores envolvidos, pelas conseqüências diretas e indiretas que provoca(rá), é importante considerar que este projeto trouxe novamente, depois de séculos, o Nordeste e o semiárido brasileiro ao debate nacional, cuja discussão aborda vários aspectos: hidroideológico de transposição versus integração; político, inclusive com conteúdo partidário e eleitoral; geopolítico, envolvendo Estados da federação; acadêmico, com especialistas se posicionando a favor ou contra o projeto; econômico, onde diferentes setores e atividades competem entre si pelo controle, acesso e uso das águas do rio; social, envolvendo a participação de diversos atores da sociedade civil organizada; ambiental, pela preservação/conservação e desenvolvimento hidrosustentável; e, religioso, inclusive, com divisão da Igreja Católica em relação a essa temática. Contudo, esse é um debate, sobretudo, geográfico e mais especificamente territorial. Portanto, é nesse cenário de conflitos que estão sendo realizadas as obras do PISF. Esta tese não se propõe a fazer, prioritariamente, uma discussão maniqueísta de uma luta do “bem contra o mal”, ou dos “solidários contra os egoístas”, envolvendo os “Estados doadores (contra) e receptores (a favor)” do PISF, nem tão pouco apresentar uma prévia condenação ou fazer uma apologia de apoio ao projeto, mas, analisar essa temática a partir de um intento maior que suas características positivas e/ou negativas apresentadas pelos defensores e opositores do projeto. Afinal, historicamente os debates sobre o semiárido nordestino brasileiro sempre tiveram como referência as discussões sobre a seca, contudo, ao longo do tempo, pouco se debateu e pesquisou sobre água e recursos hídricos. A proposta é aproveitar esta oportunidade, para trazer a tona e entender a percepção, as perspectivas e os anseios de todos os atores envolvidos no PISF no Estado da Paraíba (Eixo Leste), desde órgãos do Estado, até a sociedade civil organizada, e em especial, dos atores locais: todos os municípios localizados nas regiões do alto e médio curso da bacia hidrográfica do rio Paraíba e sub-bacia do rio Taperoá – região semiárida do Estado da Paraíba –; e as comunidades rurais instaladas a lindeira ou próximas dos açudes receptores das águas do PISF na Paraíba. O PISF se dará através de dois Eixos: o Eixo Norte e o Eixo Leste. Esta tese se propõe estudar especificamente o Eixo Leste, tendo como recorte espacial o Estado da Paraíba. Através deste Eixo, o PISF “perenizará artificialmente” o rio Paraíba (PB), e garantirá segurança hídrica as principais barragens/açudes existentes ao longo do seu curso, notadamente, Poções, Camalaú, Epitácio Pessoa (Boqueirão) e Argemiro de Figueiredo (Acauã) que aportarão “novas águas” originárias do rio São Francisco. A pesquisa parte da hipótese de que o PISF com a Paraíba (Eixo Leste) garantirá um aumento quantitativo da oferta hídrica, porém, não resolverá os problemas de abastecimento na região semiárida do Estado, e nem os conflitos pelo acesso e uso da água na bacia hidrográfica do rio Paraíba, especificamente no seu alto e médio curso e sub-bacia do rio Taperoá. Para seu desenvolvimento, o objetivo geral definido é comprovar que a criação do Eixo Leste do PISF foi motivado pela insegurança hídrica de abastecimento do município de Campina Grande – PB, e pelos conflitos pelo acesso e uso da água do açude Epitácio Pessoa (Boqueirão) – PB, e que a sua concretude será prioritariamente para atender ao abastecimento desta cidade, e ao desenvolvimento de atividades agrícolas irrigadas no Agreste/Litoral do Estado a partir da construção do Canal de Integração da Vertente Litorânea (Canal Acauã/Araçagi), o que potencializará novos conflitos pelo acesso e uso da água na região semiárida do Estado. / In Brazil, historically, the struggles for land precede struggles for water. However, at this time, the most prominent conflict in the Northeast region is that involving the "transposition of the São Francisco River," now named "Project of Integration of the São Francisco River with the Basins of the north of Northeast - PISF" which sets up as the largest territorial conflict related to waters in Brazil. The PISF is poorly understood and therefore raises questions, doubts, uncertainty, fear and indifference. There are different analyzes about it, involving a set of antagonistic and converged interests from the public sector and from the private sector. Despite inspire criticism and controversy among different actors involved, because of the direct and indirect consequences it will result, this project has brought, after centuries, the Northeast region and the Brazilian semiarid region into the national debate. The discussion covers several aspects: ideological (transposition versus integration); political and geopolitical involving states of the federation; academic (specialists are positioned in favor or against the project), economical (different sectors and activities compete with each other for the control); access and use of the river water; social, involving the participation of various actors of civil society, environmental (for preservation / conservation and sustainable development), and religious, even with divisions in the Catholic Church concerning this topic. Nevertheless this is a debate mainly geographical and territorial. The works of PISF are being held in a scenario of conflict. This thesis is not intended to do, primarily, a Manichean discussion of a struggle of "good versus evil", or "solidarity against selfishness", involving the "donor states (against the PISF) and receiver states (in favor the PISF). This thesis has not the intend to present a prior conviction or to make an apology supporting the project. It intends to analyze this issue from a purpose greater than their positive and negative characteristics presented by proponents and opponents of the project. Historically, debates about the Brazilian semiarid region were based in discussions concerning the drought. Throughout time, there were few debates and research about water and water resources. The proposal is to use this opportunity to bring out the perception and understand the perspectives and aspirations of all stakeholders of PISF in the state of Paraíba (East Axis), encompassing State bodies, civil society and local actors: all districts located in the upper and middle course of the Paraíba river basin and sub-basin of Taperoá river (semiarid region of Paraíba State), and rural communities sited near dams of PISF in Paraíba state. The PISF will take place through two axes: axis North and East. This thesis proposes to study specifically the East axis and the spatial area is the state of Paraíba. Through the East axis the PISF will supply artificially the Paraíba river and will ensure water security to the major dams and reservoirs along its course (Potions, Camalaú, Pessoa and Argemiro de Figueiredo) that will allocate the new waters from the São Francisco river. The research starts from the hypothesis that the PISF in Paraíba (East axis) will ensure an increase in quantity of water supply, however, will not solve the supply problems in the semiarid region of the Paraíba state, nor the conflicts over access and use of water in the basin of Paraíba river, specifically in its upper and middle course and in the sub-basin of Taperoá river. The general objective defined is to prove that the establishment of the East axis of PISF was motivated by the insecurity of water supply in Campina Grande (in Paraíba state), and conflicts over the access and use of the water from the reservoir of Epitácio Pessoa (Boqueirão). Its concreteness will be primarily to supply this city and develop irrigation activities in Agreste region and coastline by the construction of the Channel of Integration of Coastal Vertente (Channel Acauã / Araçagi), which will empower new conflicts for the access and use of water in the semiarid region of Paraíba state.
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A doen?a de criar passarinhos: a l?rica humanizadora de Jo?o Cabral de Melo Neto

Pinheiro, Carlos Andr? 19 November 2008 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T15:06:42Z (GMT). No. of bitstreams: 1 CarlosAP.pdf: 584831 bytes, checksum: be64d551df9bd9c6b2156b594077e10c (MD5) Previous issue date: 2008-11-19 / Coordena??o de Aperfei?oamento de Pessoal de N?vel Superior / Jo?o Cabral de Melo Neto n a jamais aim? les vers sentimentaux et prolixes venus de la tradition romantique. C est pour ?a que son uvre a un discours objectif, rigoureusement elabor? e elle comporte certaines influences concretistes ?a explique pourquoi l auteur est connu comme l ing?nieur de la langage. En verit?, le po?te m?me dissait qu il ?tait un homme froid et rationnel. La critique a assidument analys? la mati?re logique et le rigeuer formel de l uvre de Cabral de Melo. Pourtant, dans ce travail nous analysons les po?mes dont le sentiments humaines sont la mti?re principal de l ?laboration de l experi?nce esth?tique. La po?sie de Jo?o Cabral n est pas simple verbalisme formel, ni un uvre sens vie, car les objects concr?tes et la langage objectif n emp?chent pas qui le sujet d?crit avec ?motion les sc?nes presents dans les po?mes. Nous travaillons avec la hypoth?se de que le po?te a une attitude trop humaine quand il parle de l experience culturel et de l experience de la vie dans le Nord-est br?silien. Les unit?s t?mathiques de ce travail, pourtant, montrent la repr?sentation du Nord-est dans la po?sie de Jo?o Cabral et examinent aussi le sentiment qu il sent par la memoire culturel de sa r?gion. Parmi les aspects qui composent sa lyrique humaine nous citons la personification constant de les paysages du Nord-est le po?te ne veux pas faire une d?crition tophographique de la r?gion parce que les places ont un valeuer sentimentel pour lui; au moyen d un discours erotique, Cabral represente les desirs et les intints humaines de sa terre; ensuite, il semble que le po?te est enchant? et envelopp? avec certains elemets culturels de sa r?gion, come l hamac, la litt?rature oral et la musique r?gional; la preoccupation avec la population explor?e et la denonciation de la condition miserable dans le Nord-est br?silien confirment aussi la humanit? pr?sent dans son uvre; finalment, la r?cordation de l enfance et la nostalgie du temps pass? sont, pour le po?te, un possibilit? qui peut aider dans la formation humaine de la population / Jo?o Cabral de Melo Neto sempre se mostrou avesso aos versos sentimentais e prolixos oriundos da tradi??o rom?ntica. Por isso mesmo, grande parte de sua obra ? caracterizada por um discurso objetivo, de orienta??o concretista e rigorosamente elaborado aspectos que lhe renderam o t?tulo de engenheiro da linguagem. Na verdade, o pr?prio poeta alimentava a fama de ser um homem frio e racionalista. A fortuna cr?tica tem analisado com tamanha freq??ncia a mat?ria l?gica e o acabamento formal presentes na obra de Cabral de Melo, que o leitor pode ser induzido a identific?-la como mero verbalismo formal ou como uma poesia desprovida da viv?ncia humana. Nesse sentido, examinamos neste trabalho os momentos em que o sentimento humano figura como mat?ria preponderante para a elabora??o est?tica; com isso mostramos que a presen?a contumaz dos objetos concretos e a linguagem objetiva n?o anula a emo??o que o sujeito sente ao descrever as cenas que comp?em os poemas. A pesquisa ? orientada pela premissa de que o poeta mant?m uma postura nitidamente humanizadora ao bordar a experi?ncia cultural e a experi?ncia da vida sertaneja. As unidades tem?ticas que comp?em o trabalho, portanto, mostram a representa??o do Nordeste brasileiro na obra de Jo?o Cabral ao mesmo tempo em que avalia o sentimento compassivo que o poeta nutre pela mem?ria cultural de sua terra. Dentre os aspectos que comp?em a sua l?rica humanizadora, destacamos a recorr?ncia da personifica??o para abordar algumas paisagens nordestinas o poeta n?o deseja fazer mera descri??o topogr?fica da regi?o porque esses lugares t?m um valor sentimental para ele; a representa??o dos desejos e dos instintos humanos tamb?m ? alcan?ada gra?as ao tom er?tico com que o poeta descreve parte de sua regi?o; depois, ele se mostra extremamente encantado e envolvido com alguns elementos culturais de sua terra, como a rede, a literatura oral e a m?sica regional; a preocupa??o com a classe social explorada e a den?ncia das m?s condi??es de vida no sert?o tamb?m s?o ?ndices que atestam a humanidade na obra do autor; por fim, a recorda??o de cenas da inf?ncia e a nostalgia de tempos remotos surgem como uma possibilidade que pode auxiliar na forma??o humana dos indiv?duos
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Conflitos pelo acesso e uso da água : integração do rio São Francisco com a Paraíba (eixo leste)

Brito, Franklyn Barbosa de January 2013 (has links)
Au Brésil, historiquement, les luttes pour la terre précédent les luttes pour l'eau. Actuellement, le conflit le plus important dans la région Nord-est du Brésil est celle impliquant la «transposition du fleuve São Francisco», maintenant appelé «Projet d'Intégration du fleuve São Francisco avec les bassins du nord de la région Nord-est - PISF» qui met en place comme le plus grand conflit territorial concernant les eaux au Brésil. Le PISF est mal connue et soulève donc des questions, des doutes, des incertitudes, la peur et l'indifférence. Il ya différentes analyses à ce sujet, impliquant un ensemble d'intérêts antagonistes et convergents issus du secteur public et du secteur privé. Malgré d’inspirer critiques et des controverses entre les différents acteurs impliqués, en raison des conséquences directes et indirectes qu'elle entraîne, ce projet a permis, après des siècles, la présence de la région Nord-est et de la région Semi-aride du Brésil dans le débat national. La discussion porte sur plusieurs aspects: idéologique (transposition par rapport à l'intégration); politique et géopolitique, impliquant les etats de la fédération; universitaire (spécialistes sont positionnés en faveur ou contre le projet), économique (les différents secteurs et activités en concurrence les uns avec les autres pour le contrôle de l’eau); l'accès et l'utilisation de l'eau du fleuve; sociale, avec la participation des différents acteurs de la société civile, de l'environnement (pour la préservation / conservation et le développement durable); et religieuse, avec les divisions dans l'eglise catholique concernant ce sujet. Néanmoins, c'est un débat essentiellement géographique et territoriale. Les travaux d'PISF sont effectués dans un scénario de conflit. Cette thèse n'est pas l'intention de faire, en premier lieu, une discussion manichéenne de la lutte du «bien contre le mal", ou "la solidarité contre l'égoïsme", impliquant les états «donateurs (contre le pisf) et les états récepteurs (en faveur du PISF). Cette thèse n'a pas l'intention de présenter une déclaration de culpabilité antérieure ou de présenter des excuses pour soutenir le projet. Il se propose d'analyser cette question à partir d'un objet plus grand que leurs caractéristiques positives et négatives présentées par les promoteurs et les opposants du projet. Historiquement, les débats sur la région semi-aride du Brésil étaient basés dans les discussions relatives à la sécheresse. Au fil du temps, il ya eu peu de débats et de recherches sur les ressources en eau et de l'eau. La proposition est d'utiliser cette occasion pour faire ressortir la perception et de comprendre les points de vue et les aspirations de toutes les parties prenantes du PISF dans l'état de Paraíba (axe Est), qui englobe les organismes publics, la société civile et les acteurs locaux: toutes les villes situés dans le cours supérieur et moyen du fleuve Paraíba et du sous-bassin de la Taperoá (région semi-aride de l'État de la Paraíba), et en milieu rural (communautés situées à proximité des barrages de PISF en État de la Paraíba). Le PISF aura lieu à travers deux axes: l’axe Nord et l'axe Est. Cette thèse se propose d'étudier spécifiquement l'axe Est. La zone spatiale est l'état de Paraíba. À travers l'axe Est le PISF alimentatera artificiellement le feluve Paraíba et assurera la sécurité de l'eau pour les grands barrages et les réservoirs le long de son cours (Potions, Camalaú, Pessoa et Argemiro de Figueiredo) qui allouera les nouvelles eaux du fleuve São Francisco. L'étude part de l'hypothèse que le PISF à Paraíba (axe Est) assurera une augmentation de la quantité de l'approvisionnement en eau, cependant, ne va pas résoudre les problèmes d'approvisionnement dans la région semi-aride de l'État, ni les conflits sur l'accès et l'utilisation de l'eau dans le bassin du fleuve Paraíba, en particulier dans son cours supérieur et moyen et dans le sous-bassin de la Taperoá. L'objectif général défini est de prouver que la mise en place de l'axe Est du PISF a été motivée par l'insécurité de l'approvisionnement en eau à Campina Grande (ville de l’État de la Paraíba), et conflits liés à l'accès et à l'utilisation de l'eau à partir du réservoir de Epitácio Pessoa (Boqueirão). Son concrétude sera, principalement, l'approvisionnement en eau de cette ville et développer des activités d'irrigation dans la région de l'Agreste et du littoral par la construction du canal de l'intégration du toron côtier (Manche Acauã / Araçagi), qui favorisera aux nouveaux conflits pour l'accès et l'utilisation de l'eau dans le région semi-aride de l'état de la Paraíba. / No Brasil, ao longo do tempo, quase sempre as lutas por terra antecederam as lutas por água. No entanto, neste momento, o conflito que mais se destaca na região Nordeste é o que envolve o a “Transposição do Rio São Francisco”, atualmente nominado de “Projeto de Integração do Rio São Francisco com as Bacias Hidrográficas do Nordeste Setentrional – PISF”. Este configura-se como o maior conflito hidroterritorial do Brasil. Por ser ainda pouco entendido em toda sua abrangência o PISF gera questionamentos, dúvidas, incertezas, indiferenças e temor. Também confronta diferentes análises a seu respeito, colocando frente a frente um conjunto de interesses antagônicos e convergentes, tanto público quanto privado. Contudo, apesar de inspirar críticas e polêmicas entre os diversos atores envolvidos, pelas conseqüências diretas e indiretas que provoca(rá), é importante considerar que este projeto trouxe novamente, depois de séculos, o Nordeste e o semiárido brasileiro ao debate nacional, cuja discussão aborda vários aspectos: hidroideológico de transposição versus integração; político, inclusive com conteúdo partidário e eleitoral; geopolítico, envolvendo Estados da federação; acadêmico, com especialistas se posicionando a favor ou contra o projeto; econômico, onde diferentes setores e atividades competem entre si pelo controle, acesso e uso das águas do rio; social, envolvendo a participação de diversos atores da sociedade civil organizada; ambiental, pela preservação/conservação e desenvolvimento hidrosustentável; e, religioso, inclusive, com divisão da Igreja Católica em relação a essa temática. Contudo, esse é um debate, sobretudo, geográfico e mais especificamente territorial. Portanto, é nesse cenário de conflitos que estão sendo realizadas as obras do PISF. Esta tese não se propõe a fazer, prioritariamente, uma discussão maniqueísta de uma luta do “bem contra o mal”, ou dos “solidários contra os egoístas”, envolvendo os “Estados doadores (contra) e receptores (a favor)” do PISF, nem tão pouco apresentar uma prévia condenação ou fazer uma apologia de apoio ao projeto, mas, analisar essa temática a partir de um intento maior que suas características positivas e/ou negativas apresentadas pelos defensores e opositores do projeto. Afinal, historicamente os debates sobre o semiárido nordestino brasileiro sempre tiveram como referência as discussões sobre a seca, contudo, ao longo do tempo, pouco se debateu e pesquisou sobre água e recursos hídricos. A proposta é aproveitar esta oportunidade, para trazer a tona e entender a percepção, as perspectivas e os anseios de todos os atores envolvidos no PISF no Estado da Paraíba (Eixo Leste), desde órgãos do Estado, até a sociedade civil organizada, e em especial, dos atores locais: todos os municípios localizados nas regiões do alto e médio curso da bacia hidrográfica do rio Paraíba e sub-bacia do rio Taperoá – região semiárida do Estado da Paraíba –; e as comunidades rurais instaladas a lindeira ou próximas dos açudes receptores das águas do PISF na Paraíba. O PISF se dará através de dois Eixos: o Eixo Norte e o Eixo Leste. Esta tese se propõe estudar especificamente o Eixo Leste, tendo como recorte espacial o Estado da Paraíba. Através deste Eixo, o PISF “perenizará artificialmente” o rio Paraíba (PB), e garantirá segurança hídrica as principais barragens/açudes existentes ao longo do seu curso, notadamente, Poções, Camalaú, Epitácio Pessoa (Boqueirão) e Argemiro de Figueiredo (Acauã) que aportarão “novas águas” originárias do rio São Francisco. A pesquisa parte da hipótese de que o PISF com a Paraíba (Eixo Leste) garantirá um aumento quantitativo da oferta hídrica, porém, não resolverá os problemas de abastecimento na região semiárida do Estado, e nem os conflitos pelo acesso e uso da água na bacia hidrográfica do rio Paraíba, especificamente no seu alto e médio curso e sub-bacia do rio Taperoá. Para seu desenvolvimento, o objetivo geral definido é comprovar que a criação do Eixo Leste do PISF foi motivado pela insegurança hídrica de abastecimento do município de Campina Grande – PB, e pelos conflitos pelo acesso e uso da água do açude Epitácio Pessoa (Boqueirão) – PB, e que a sua concretude será prioritariamente para atender ao abastecimento desta cidade, e ao desenvolvimento de atividades agrícolas irrigadas no Agreste/Litoral do Estado a partir da construção do Canal de Integração da Vertente Litorânea (Canal Acauã/Araçagi), o que potencializará novos conflitos pelo acesso e uso da água na região semiárida do Estado. / In Brazil, historically, the struggles for land precede struggles for water. However, at this time, the most prominent conflict in the Northeast region is that involving the "transposition of the São Francisco River," now named "Project of Integration of the São Francisco River with the Basins of the north of Northeast - PISF" which sets up as the largest territorial conflict related to waters in Brazil. The PISF is poorly understood and therefore raises questions, doubts, uncertainty, fear and indifference. There are different analyzes about it, involving a set of antagonistic and converged interests from the public sector and from the private sector. Despite inspire criticism and controversy among different actors involved, because of the direct and indirect consequences it will result, this project has brought, after centuries, the Northeast region and the Brazilian semiarid region into the national debate. The discussion covers several aspects: ideological (transposition versus integration); political and geopolitical involving states of the federation; academic (specialists are positioned in favor or against the project), economical (different sectors and activities compete with each other for the control); access and use of the river water; social, involving the participation of various actors of civil society, environmental (for preservation / conservation and sustainable development), and religious, even with divisions in the Catholic Church concerning this topic. Nevertheless this is a debate mainly geographical and territorial. The works of PISF are being held in a scenario of conflict. This thesis is not intended to do, primarily, a Manichean discussion of a struggle of "good versus evil", or "solidarity against selfishness", involving the "donor states (against the PISF) and receiver states (in favor the PISF). This thesis has not the intend to present a prior conviction or to make an apology supporting the project. It intends to analyze this issue from a purpose greater than their positive and negative characteristics presented by proponents and opponents of the project. Historically, debates about the Brazilian semiarid region were based in discussions concerning the drought. Throughout time, there were few debates and research about water and water resources. The proposal is to use this opportunity to bring out the perception and understand the perspectives and aspirations of all stakeholders of PISF in the state of Paraíba (East Axis), encompassing State bodies, civil society and local actors: all districts located in the upper and middle course of the Paraíba river basin and sub-basin of Taperoá river (semiarid region of Paraíba State), and rural communities sited near dams of PISF in Paraíba state. The PISF will take place through two axes: axis North and East. This thesis proposes to study specifically the East axis and the spatial area is the state of Paraíba. Through the East axis the PISF will supply artificially the Paraíba river and will ensure water security to the major dams and reservoirs along its course (Potions, Camalaú, Pessoa and Argemiro de Figueiredo) that will allocate the new waters from the São Francisco river. The research starts from the hypothesis that the PISF in Paraíba (East axis) will ensure an increase in quantity of water supply, however, will not solve the supply problems in the semiarid region of the Paraíba state, nor the conflicts over access and use of water in the basin of Paraíba river, specifically in its upper and middle course and in the sub-basin of Taperoá river. The general objective defined is to prove that the establishment of the East axis of PISF was motivated by the insecurity of water supply in Campina Grande (in Paraíba state), and conflicts over the access and use of the water from the reservoir of Epitácio Pessoa (Boqueirão). Its concreteness will be primarily to supply this city and develop irrigation activities in Agreste region and coastline by the construction of the Channel of Integration of Coastal Vertente (Channel Acauã / Araçagi), which will empower new conflicts for the access and use of water in the semiarid region of Paraíba state.
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Conflitos pelo acesso e uso da água : integração do rio São Francisco com a Paraíba (eixo leste)

Brito, Franklyn Barbosa de January 2013 (has links)
Au Brésil, historiquement, les luttes pour la terre précédent les luttes pour l'eau. Actuellement, le conflit le plus important dans la région Nord-est du Brésil est celle impliquant la «transposition du fleuve São Francisco», maintenant appelé «Projet d'Intégration du fleuve São Francisco avec les bassins du nord de la région Nord-est - PISF» qui met en place comme le plus grand conflit territorial concernant les eaux au Brésil. Le PISF est mal connue et soulève donc des questions, des doutes, des incertitudes, la peur et l'indifférence. Il ya différentes analyses à ce sujet, impliquant un ensemble d'intérêts antagonistes et convergents issus du secteur public et du secteur privé. Malgré d’inspirer critiques et des controverses entre les différents acteurs impliqués, en raison des conséquences directes et indirectes qu'elle entraîne, ce projet a permis, après des siècles, la présence de la région Nord-est et de la région Semi-aride du Brésil dans le débat national. La discussion porte sur plusieurs aspects: idéologique (transposition par rapport à l'intégration); politique et géopolitique, impliquant les etats de la fédération; universitaire (spécialistes sont positionnés en faveur ou contre le projet), économique (les différents secteurs et activités en concurrence les uns avec les autres pour le contrôle de l’eau); l'accès et l'utilisation de l'eau du fleuve; sociale, avec la participation des différents acteurs de la société civile, de l'environnement (pour la préservation / conservation et le développement durable); et religieuse, avec les divisions dans l'eglise catholique concernant ce sujet. Néanmoins, c'est un débat essentiellement géographique et territoriale. Les travaux d'PISF sont effectués dans un scénario de conflit. Cette thèse n'est pas l'intention de faire, en premier lieu, une discussion manichéenne de la lutte du «bien contre le mal", ou "la solidarité contre l'égoïsme", impliquant les états «donateurs (contre le pisf) et les états récepteurs (en faveur du PISF). Cette thèse n'a pas l'intention de présenter une déclaration de culpabilité antérieure ou de présenter des excuses pour soutenir le projet. Il se propose d'analyser cette question à partir d'un objet plus grand que leurs caractéristiques positives et négatives présentées par les promoteurs et les opposants du projet. Historiquement, les débats sur la région semi-aride du Brésil étaient basés dans les discussions relatives à la sécheresse. Au fil du temps, il ya eu peu de débats et de recherches sur les ressources en eau et de l'eau. La proposition est d'utiliser cette occasion pour faire ressortir la perception et de comprendre les points de vue et les aspirations de toutes les parties prenantes du PISF dans l'état de Paraíba (axe Est), qui englobe les organismes publics, la société civile et les acteurs locaux: toutes les villes situés dans le cours supérieur et moyen du fleuve Paraíba et du sous-bassin de la Taperoá (région semi-aride de l'État de la Paraíba), et en milieu rural (communautés situées à proximité des barrages de PISF en État de la Paraíba). Le PISF aura lieu à travers deux axes: l’axe Nord et l'axe Est. Cette thèse se propose d'étudier spécifiquement l'axe Est. La zone spatiale est l'état de Paraíba. À travers l'axe Est le PISF alimentatera artificiellement le feluve Paraíba et assurera la sécurité de l'eau pour les grands barrages et les réservoirs le long de son cours (Potions, Camalaú, Pessoa et Argemiro de Figueiredo) qui allouera les nouvelles eaux du fleuve São Francisco. L'étude part de l'hypothèse que le PISF à Paraíba (axe Est) assurera une augmentation de la quantité de l'approvisionnement en eau, cependant, ne va pas résoudre les problèmes d'approvisionnement dans la région semi-aride de l'État, ni les conflits sur l'accès et l'utilisation de l'eau dans le bassin du fleuve Paraíba, en particulier dans son cours supérieur et moyen et dans le sous-bassin de la Taperoá. L'objectif général défini est de prouver que la mise en place de l'axe Est du PISF a été motivée par l'insécurité de l'approvisionnement en eau à Campina Grande (ville de l’État de la Paraíba), et conflits liés à l'accès et à l'utilisation de l'eau à partir du réservoir de Epitácio Pessoa (Boqueirão). Son concrétude sera, principalement, l'approvisionnement en eau de cette ville et développer des activités d'irrigation dans la région de l'Agreste et du littoral par la construction du canal de l'intégration du toron côtier (Manche Acauã / Araçagi), qui favorisera aux nouveaux conflits pour l'accès et l'utilisation de l'eau dans le région semi-aride de l'état de la Paraíba. / No Brasil, ao longo do tempo, quase sempre as lutas por terra antecederam as lutas por água. No entanto, neste momento, o conflito que mais se destaca na região Nordeste é o que envolve o a “Transposição do Rio São Francisco”, atualmente nominado de “Projeto de Integração do Rio São Francisco com as Bacias Hidrográficas do Nordeste Setentrional – PISF”. Este configura-se como o maior conflito hidroterritorial do Brasil. Por ser ainda pouco entendido em toda sua abrangência o PISF gera questionamentos, dúvidas, incertezas, indiferenças e temor. Também confronta diferentes análises a seu respeito, colocando frente a frente um conjunto de interesses antagônicos e convergentes, tanto público quanto privado. Contudo, apesar de inspirar críticas e polêmicas entre os diversos atores envolvidos, pelas conseqüências diretas e indiretas que provoca(rá), é importante considerar que este projeto trouxe novamente, depois de séculos, o Nordeste e o semiárido brasileiro ao debate nacional, cuja discussão aborda vários aspectos: hidroideológico de transposição versus integração; político, inclusive com conteúdo partidário e eleitoral; geopolítico, envolvendo Estados da federação; acadêmico, com especialistas se posicionando a favor ou contra o projeto; econômico, onde diferentes setores e atividades competem entre si pelo controle, acesso e uso das águas do rio; social, envolvendo a participação de diversos atores da sociedade civil organizada; ambiental, pela preservação/conservação e desenvolvimento hidrosustentável; e, religioso, inclusive, com divisão da Igreja Católica em relação a essa temática. Contudo, esse é um debate, sobretudo, geográfico e mais especificamente territorial. Portanto, é nesse cenário de conflitos que estão sendo realizadas as obras do PISF. Esta tese não se propõe a fazer, prioritariamente, uma discussão maniqueísta de uma luta do “bem contra o mal”, ou dos “solidários contra os egoístas”, envolvendo os “Estados doadores (contra) e receptores (a favor)” do PISF, nem tão pouco apresentar uma prévia condenação ou fazer uma apologia de apoio ao projeto, mas, analisar essa temática a partir de um intento maior que suas características positivas e/ou negativas apresentadas pelos defensores e opositores do projeto. Afinal, historicamente os debates sobre o semiárido nordestino brasileiro sempre tiveram como referência as discussões sobre a seca, contudo, ao longo do tempo, pouco se debateu e pesquisou sobre água e recursos hídricos. A proposta é aproveitar esta oportunidade, para trazer a tona e entender a percepção, as perspectivas e os anseios de todos os atores envolvidos no PISF no Estado da Paraíba (Eixo Leste), desde órgãos do Estado, até a sociedade civil organizada, e em especial, dos atores locais: todos os municípios localizados nas regiões do alto e médio curso da bacia hidrográfica do rio Paraíba e sub-bacia do rio Taperoá – região semiárida do Estado da Paraíba –; e as comunidades rurais instaladas a lindeira ou próximas dos açudes receptores das águas do PISF na Paraíba. O PISF se dará através de dois Eixos: o Eixo Norte e o Eixo Leste. Esta tese se propõe estudar especificamente o Eixo Leste, tendo como recorte espacial o Estado da Paraíba. Através deste Eixo, o PISF “perenizará artificialmente” o rio Paraíba (PB), e garantirá segurança hídrica as principais barragens/açudes existentes ao longo do seu curso, notadamente, Poções, Camalaú, Epitácio Pessoa (Boqueirão) e Argemiro de Figueiredo (Acauã) que aportarão “novas águas” originárias do rio São Francisco. A pesquisa parte da hipótese de que o PISF com a Paraíba (Eixo Leste) garantirá um aumento quantitativo da oferta hídrica, porém, não resolverá os problemas de abastecimento na região semiárida do Estado, e nem os conflitos pelo acesso e uso da água na bacia hidrográfica do rio Paraíba, especificamente no seu alto e médio curso e sub-bacia do rio Taperoá. Para seu desenvolvimento, o objetivo geral definido é comprovar que a criação do Eixo Leste do PISF foi motivado pela insegurança hídrica de abastecimento do município de Campina Grande – PB, e pelos conflitos pelo acesso e uso da água do açude Epitácio Pessoa (Boqueirão) – PB, e que a sua concretude será prioritariamente para atender ao abastecimento desta cidade, e ao desenvolvimento de atividades agrícolas irrigadas no Agreste/Litoral do Estado a partir da construção do Canal de Integração da Vertente Litorânea (Canal Acauã/Araçagi), o que potencializará novos conflitos pelo acesso e uso da água na região semiárida do Estado. / In Brazil, historically, the struggles for land precede struggles for water. However, at this time, the most prominent conflict in the Northeast region is that involving the "transposition of the São Francisco River," now named "Project of Integration of the São Francisco River with the Basins of the north of Northeast - PISF" which sets up as the largest territorial conflict related to waters in Brazil. The PISF is poorly understood and therefore raises questions, doubts, uncertainty, fear and indifference. There are different analyzes about it, involving a set of antagonistic and converged interests from the public sector and from the private sector. Despite inspire criticism and controversy among different actors involved, because of the direct and indirect consequences it will result, this project has brought, after centuries, the Northeast region and the Brazilian semiarid region into the national debate. The discussion covers several aspects: ideological (transposition versus integration); political and geopolitical involving states of the federation; academic (specialists are positioned in favor or against the project), economical (different sectors and activities compete with each other for the control); access and use of the river water; social, involving the participation of various actors of civil society, environmental (for preservation / conservation and sustainable development), and religious, even with divisions in the Catholic Church concerning this topic. Nevertheless this is a debate mainly geographical and territorial. The works of PISF are being held in a scenario of conflict. This thesis is not intended to do, primarily, a Manichean discussion of a struggle of "good versus evil", or "solidarity against selfishness", involving the "donor states (against the PISF) and receiver states (in favor the PISF). This thesis has not the intend to present a prior conviction or to make an apology supporting the project. It intends to analyze this issue from a purpose greater than their positive and negative characteristics presented by proponents and opponents of the project. Historically, debates about the Brazilian semiarid region were based in discussions concerning the drought. Throughout time, there were few debates and research about water and water resources. The proposal is to use this opportunity to bring out the perception and understand the perspectives and aspirations of all stakeholders of PISF in the state of Paraíba (East Axis), encompassing State bodies, civil society and local actors: all districts located in the upper and middle course of the Paraíba river basin and sub-basin of Taperoá river (semiarid region of Paraíba State), and rural communities sited near dams of PISF in Paraíba state. The PISF will take place through two axes: axis North and East. This thesis proposes to study specifically the East axis and the spatial area is the state of Paraíba. Through the East axis the PISF will supply artificially the Paraíba river and will ensure water security to the major dams and reservoirs along its course (Potions, Camalaú, Pessoa and Argemiro de Figueiredo) that will allocate the new waters from the São Francisco river. The research starts from the hypothesis that the PISF in Paraíba (East axis) will ensure an increase in quantity of water supply, however, will not solve the supply problems in the semiarid region of the Paraíba state, nor the conflicts over access and use of water in the basin of Paraíba river, specifically in its upper and middle course and in the sub-basin of Taperoá river. The general objective defined is to prove that the establishment of the East axis of PISF was motivated by the insecurity of water supply in Campina Grande (in Paraíba state), and conflicts over the access and use of the water from the reservoir of Epitácio Pessoa (Boqueirão). Its concreteness will be primarily to supply this city and develop irrigation activities in Agreste region and coastline by the construction of the Channel of Integration of Coastal Vertente (Channel Acauã / Araçagi), which will empower new conflicts for the access and use of water in the semiarid region of Paraíba state.
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Terres et pierres pour matières de cultures : l'apparition et la diffusion de nouveaux modes et matériaux de construction dans le Nord-Est de la Gaule romaine (IIème siècle avant J.-C. - IIème siècle après J.-C.) / Earthen and stone resources as materials of cultures : appearance and diffusion of new building arrangements and materials in North-Eastern Roman Gaul (IInd century BC - IInd century AD)

Delencre, Florent 15 November 2017 (has links)
Les matériaux de construction de type romain ont souvent éveillé un intérêt croissant par leur présence dans des contextes précoces, parfois bien antérieurs avant la Guerre des Gaules. Façonnés à partir de ressources naturelles, leur forme finale répond de plus à des contraintes anthropiques et culturelles. Pourtant, sans pour autant être négligés lors des opérations archéologiques, les matériaux de construction tiennent un rôle annexe dans la compréhension des sites. Les aspects économiques, techniques et architecturaux sont régulièrement évoqués, participant à la modélisation d’un « paysage » exploité autour des sites considérés, mais la question des matériaux comme marqueurs culturels témoignant des relations interculturelles entre Rome et les divers peuples gaulois n’a jamais été réellement abordée. Le récolement exhaustif des données archéologiques pour le Nord-Est de la Gaule met en évidence des rythmes distincts dans l’appropriation des nouveaux modes de construction, qui se caractérisent par des agencements de matériaux particuliers se calquant sur les limites administratives romaines. De plus, la diversité des matériaux employés est fonction de la disponibilité locale ou non des ressources nécessaires pour leur fabrication. À plus large échelle, deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances. Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l’origine de ces différences. Dans le même temps, l’espace géographique concerné par notre analyse multiscalaire montre des situations administratives, sociétales et culturelles diverses qui témoignent des relations complexes avec Rome et la romanité. / Roman building materials often arose a growing interest through their presence in early contexts, sometimes way before Gallic Wars. Made from natural resources, their final shape corresponds to anthropogenic and cultural constraints. However, even if building materials are not neglected during archaeological excavations, so far they have been considered as playing a minor part in understanding ancient sites. Economical, technical and architectural aspects are regularly mentioned, creating the picture of an exploited « landscape » around the studied areas, but the question of materials as cultural markers witnessing intercultural relations between Rome and Gallic tribes has never really been considered. The forensic listing of archaeological data for the North-Eastern Gaul highlights distinct rythms for the adoption of new construction habits, which are characterized by peculiar material arrangements echoing Roman administrative limits. Moreover, the diversity of the materials used is linked to the local presence or absence of the required resources for their production. On a wider scale, two groups can be defined by opposed terms : Gallic tribes only concerned by local natural resources for the production of building materials and those who transport them, sometimes over great distances. These elements allow us to discuss the issue about the double aspect of identities (civic and provincial) which can be the source of these discrepancies. In the same time, the geographical area concerned by our multi-scale analysis shows various administrative, social and cultural situations testifying of complex relations maintained with Rome and the Roman culture.
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Comment raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre (Québec, Canada)

Kolhatkar, Manek 06 1900 (has links)
Ce doctorat lie les vestiges lithiques fragmentés et dispersés par des décennies de labours des terrasses marines constituant le site de La Martre (Gaspésie, Québec, Canada), pour y dégager certaines limites d’intelligibilité et de perceptibilité, et en tracer de nouvelles. Les labours forment un palimpseste archéologique spécifique : ils ont créé un effet de décontextualisation des pratiques lithiques contenues dans les bords de chaque biface et éclat lorsque les contextes de déposition permettant de rapprocher certains vestiges et d’en éloigner d’autres, et permettant d’exercer un contrôle chronologique sur ces vestiges ont été perturbés. Les seuls repères chronologiques disponibles sont (i.) un plancher d’habitabilité suivant la déglaciation du versant nord de la Gaspésie ; (ii.) l’exondation de terrasses marines dues au retrait de la mer de Goldthwait ; (iii.) des pointes de projectile dites « Plano » ayant permis d’affilier dans des travaux antérieurs une partie de La Martre au « Paléoindien récent » (entre 11 600 à 8000 cal BP dans le Nord-est américain). Conséquemment, les repères chronologiques de La Martre flottent dans une marée lithique mouvante formée de bifaces et d’éclats dans les labours sans le contrôle permis par les contours que des contextes de déposition mieux préservés permettraient. Ce contrôle préalable est indispensable pour pouvoir délimiter les échelles justifiant l’utilisation de certaines théories et méthodes d’analyse. Il est considéré que ces problèmes contextuels ne justifient aucunement l’exclusion des labours d’une narration archéologique, à condition d’opérer un renversement de nos pratiques. Les labours permettent d’exacerber des problèmes théoriques, épistémologiques et méthodologiques, constitutifs de toute pratique archéologique et que des contextes non labourés rendent invisibles. Ces problèmes peuvent être ramenés à celui provoqué par la bifurcation du réel, un geste qui, en séparant l’esprit de la matière, sépare un réel en deux et maintient l’un attaché à ce qui en est déjà connu et en bloque le développement et la transformation. Les labours marquent une première étape d’émancipation de ce réel bifurqué en nous forçant à renverser notre rapport à lui pour partir d’un réel mouvant et dispersé dans lequel une conscience perçoit et pense. Raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre, c’est donc prolonger ce renversement initié par ces labours en suivant ses mouvements constitutifs : ceux d’une conscience, de la taille de la pierre, des labours et de nos descriptions. C’est développer de nouvelles histoires qu’un ancrage dans un réel bifurqué inhibe. Il est proposé ici que ce renversement soit prolongé par un mouvement descriptif par lequel quinze surfaces de dispersion sont progressivement tracées : (i.) des terrasses labourées, les stations 15 et 16 de La Martre ; (ii.) des supports transformés ; (iii.) des chaînes opératoires ; (iv.) un échantillon de 447 supports transformés ; (v.) un continuum de réduction ; (vi) l’intégrité d’un support ; (vii.) les compétences ; (viii.) la matière première ; (ix.) les objectifs de taille ; (x.) les groupes techniques ; (xi.) des flux lithiques ; (xii.) une combinatoire de compétences ; (xiii.) des évolutions possibles ; (xiv.) des lieux ; (xv.) des séquences de production. Ces surfaces permettent de diversifier la taille de la pierre plutôt que de l’épurer ; de changer les conditions dans lesquelles des outils méthodologiques tels que la chaîne opératoire ou les stades d’une séquence de réduction peuvent être utilisés ; de repartir de mouvements et de rapports constitutifs de La Martre plutôt que de groupes ou d’individus préalablement définis ; de différencier les terrasses marines pour circonscrire un lieu, 16-ouest, structuré par des dynamiques socioculturelles d’apprentissage et de distinction dont émergent diverses séquences de production capturant des compétences et des objectifs divers ; de reconnecter La Martre au paysage du Nord- est paléoindien pour en diversifier les histoires lithiques et archéologiques ; de travailler dans un entre-deux : entre deux lieux, entre deux paysages, entre deux formes émergeant de nos histoires sans que ces histoires ne s’y arrêtent. Raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre, c’est donc effectuer un quadruple travail narratif qui ailleurs n’aurait pas eu besoin d’être fait : (i.) explorer les façons dont les tailleurs et tailleuses de La Martre s’engageaient avec leur paysage en taillant la pierre ; (ii.) analyser les conditions permettant de raconter ces histoires anthropologiques ; (iii.) créer de nouvelles conditions permettant de raconter de nouvelles histoires ; et (iv.) raconter ces histoires lithiques. / This thesis binds various lithic remains fragmented and scattered by decades of plowing at La Martre (Gaspé Peninsula, Quebec, Canada). Plowing creates a specific type of archaeological palimpsest. It erases units allowing for: the comparison of lithic practices contained within each biface and flake that make up a context; the chronological control of said units; and using various methods and theories according to an archaeological unit’s appropriate scale. A maximum chronological boundary following the deglaciation of the northern Gaspé Peninsula, the exposure of La Martre’s higher terraces by the receding sea, and the production of Plano projectile points (dated to between 11 600 and 9000 cal BP in northeastern America) provide archaeologists with some chronological control that floats within La Martre’s hundreds of thousands of lithic remains. Yet, it is argued that plowing cannot preclude archaeologists from telling lithic and other stories, provided that some practices and habits are changed. Indeed, plowing points to theoretical, epistemological and methodological problems that elsewhere may have remained invisible. These problems pertain to the bifurcation of reality inhibiting its development by laying down a ready- made and unchanging reality prior to any engagement with it. Plowing requires for this specific engagement with reality to be turned upside down, starting from a moving and dispersed reality that a consciousness perceives and thinks with. Telling lithic stories at La Martre requires that this turn be extended by following its movements: that of a conscience, of knapping and of plowing; thus telling new stories that a bifurcated relationship to reality had inhibited. It is suggested here that this turn be extended using description along fifteen dispersion surfaces: (i.) two plowed terraces, stations 15 and 16; (ii.) shaped blanks; (iii.) chaînes opératoires; (iv.) a sample of 447 shaped blanks; (v.) a reduction continuum; (vi.) shaped blank integrity; (vii.) skill; (viii.) raw material; (ix.) knapping objectives; (x.) technical groups; (xi.) lithic fluxes; (xii.) skill combinatorics; (xiii.) possible evolutions; (xiv.) places; (xv.) production sequences. Such surfaces allow for several things: first, for knapping diversification rather than refining; second, for changing the condition of use of the chaîne opératoire or the reduction sequence; third, for starting from movement and relationships rather than defined groups or individuals; fourth, for differentiating La Martre’s plowed terraces; fifth, for delimiting a place, 16-West, structured by the sociocultural dynamics of learning and distinction; sixth, for growing several production sequences; seventh, for reconnecting La Martre to the northeastern Paleoindian landscape and multiplying its lithic and archaeological stories; and eighth, for working within the “in between” places, landscapes and shapes that grow from such stories. Thus, telling lithic stories within La Martre’s plowed fields is a fourfold narrative: (i.) exploring how past people engaged with their landscape through knapping; (ii.) deconstructing conditions allowing for such an exploration; (iii.) creating new conditions allowing for new stories to be told; and (iv.) telling these new stories.
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Flux de CO₂ d'une chronoséquence d'écosystèmes d'épinette noire de la forêt boréale de l'Est de l'Amérique du Nord

Payeur-Poirier, Jean-Lionel 17 April 2018 (has links)
L’aménagement forestier perturbe le cycle du carbone des écosystèmes de la forêt boréale. Les deux principales composantes de ce cycle, soit la photosynthèse et la respiration, déterminent l’état de puits ou de source de carbone d’un écosystème. Cet état varie en fonction des conditions édapho-climatiques mais est principalement influencé par le stade de développement d’un écosystème. En Amérique du Nord, l’aménagement forestier influe sur la superficie relative de parterres de coupe, de peuplements juvéniles et de peuplements matures. La quantification de la perturbation du cycle du carbone des écosystèmes forestiers boréaux induite par l’aménagement forestier est nécessaire à l’estimation du bilan en carbone de la forêt boréale et à l’établissement de prédictions concernant les variations de ce bilan en carbone dans un contexte de changement climatique. C’est pourquoi les flux de dioxyde de carbone (CO2) d’une chronoséquence de récolte d’écosystèmes d’épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) de la forêt boréale de l’Est de l’Amérique du Nord ont été mesurés sur une période d’un an à l’aide de la technique par covariance de turbulences à l’échelle de l’écosystème et l’efflux de CO2 des sols a été mesuré à l’aide d’un analyseur de gaz à infrarouges portable. L’objectif de l’étude était de quantifier les composantes du bilan annuel en carbone des sites afin d’identifier les processus physiologiques majeurs contribuant au passage d’une source à un puits de carbone suivant la récolte. Sur une base annuelle, le site pré-récolte (105 ans) était un faible puits de carbone (6 ± 4 g C m-2 an-1), le site récemment récolté (8 ans) était une source (-87 ± 3 g C m-2 an-1) et le site juvénile (33 ans) était un puits moyen à fort (143 ± 35 g C m-2 an-1). La production primaire brute (GEP) annuelle au site pré-récolte était seulement 28% plus élevée qu’au site récemment récolté (646 ± 6 contre 504 ± 5 g C m-2 an-1). La GEP annuelle au site juvénile (1107 ± 32 g C m-2 an-1) était 71% plus élevée que la GEP annuelle au site pré-récolte, ce qui suggère une limitation physiologique de la photosynthèse au site pré-récolte. La respiration de l’écosystème (Re) annuelle a suivi la même tendance mais les différences entre sites étaient moindres (640 ± 8 à 591 ± 6 à 964 ± 50 g C m-2 an-1). Le facteur de sensibilité aux variations de la température du sol de la respiration du sol (Q10) et le taux moyen de respiration du sol de base (R10) pour la période sans neige étaient différents entre les sites et étaient les plus bas au site récemment récolté. Le Q10 et le R10 de la respiration du sol (Rs) semblaient reliés à la GEP annuelle. La Rs annuelle a diminué suivant la récolte et a augmenté avec le temps depuis la récolte (593 à 500 à 644 g C m-2 an-1). Le rapport annuel de la Rs à la Re était plus bas au site post-récolte qu’aux deux autres sites (67% contre 93% et 85%). Ces résultats caractérisent l’évolution des processus physiologiques majeurs influençant le cycle du carbone des écosystèmes boréaux d’épinette noire suite à la récolte et devraient être utiles à l’incorporation des effets de l’âge des écosystèmes dans les modèles régionaux et globaux. / Forest harvest and subsequent stand development can have major effects on the carbon cycle of boreal stands. Carbon dioxide (CO2) fluxes of a three-point black spruce harvest chronosequence located in the boreal forest of eastern North America were measured over a one-year period at the ecosystem scale with the eddy covariance technique and CO2 efflux from soils was measured with a portable infrared gas analyzer. The three sites (pre-harvest, recently-harvested, and juvenile) were 105-, 8- and 33-years old, respectively. On an annual basis, the pre-harvest site (EOBS) was a weak carbon sink (6 ± 4 g C m-2 yr-1), the recently-harvested site (HBS00) a source (-87 ± 3 g C m-2 yr-1) and the juvenile site a moderate to strong sink (143 ± 35 g C m-2 yr-1). Annual gross ecosystem production (GEP) at the pre-harvest site was only 28% greater than at the recently-harvested site (646 ± 6 versus 504 ± 5 g C m-2 yr-1) while GEP at the juvenile site (1107 ± 32 g C m-2 yr-1) was 71% greater than at the pre-harvest site, suggesting significant physiological constraints to photosynthesis at the pre-harvest site. Annual ecosystem respiration (Re) followed the same pattern, but intersite differences were somewhat less (640 ± 8 to 591 ± 6 to 964 ± 50 g C m-2 yr-1). Annual soil respiration (Rs) decreased following harvest from 593 to 500 g C m-2 yr-1 and increased with further stand development to 644 g C m-2 yr-1, although the changes were less than for GEP and Re. Q10 and R10 of Rs for the snow-free period varied between sites, were lowest for the recently-harvested site and appeared to be related to GEP via substrate supply. The annual ratio of Rs to Re was lower for the juvenile site (67%) than for the pre-harvest and recently-harvested sites (93 and 85%, respectively). These results quantify how some of the major physiological processes that influence the carbon cycle of boreal black spruce stands evolve following harvest and should be useful for better incorporating stand-age effects into regional and global scale models. Keywords: boreal forest; CO2 fluxes; harvest; chronosequence; disturbance; soil respiration; eddy covariance
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A giant snake and a goddess of wealth : experiences of sorcery and healing in Northeast India

Parent, Émilie 05 1900 (has links)
Dans cette thèse, j'étudie les pratiques de sorcellerie et de guérison chez les Khasi, une communauté tribale du nord-est de l'Inde. Ceux-ci forment la majorité de la population de l'état du Meghalaya. À la suite de la colonisation britannique, ils se sont principalement convertis au Christianisme. Cependant, malgré leur adoption d’un mode de vie ancrée dans la modernité et les changements socioculturels subséquents, les discours sur la sorcellerie prévalent encore aujourd'hui. Selon les Khasi, les pratiques de sorcellerie sont encore très répandues et plusieurs malédictions continuent d'affecter la population. Afin de lutter contre ce fléau, la guérison traditionnelle est fréquemment recherchée. Pour les Khasi, la preuve de l’existence de la sorcellerie se trouve dans les symptômes physiques ressentis par les victimes et par les morts mystérieuses qui se succèdent. Afin de mieux comprendre la réalité de la sorcellerie chez les Khasi, j'utilise l'approche théorique et méthodologique du tournant ontologique en anthropologie. Elle permet de jeter une lumière nouvelle sur l’étude de la sorcellerie. En effet, tout au long de l'histoire de l’anthropologie, les chercheurs ont voulu donner un sens à l'ensemble complexe de croyances et de pratiques qu'est la sorcellerie. Ils l'ont surtout expliqué comme faisant partie de la rationalité des peuples «primitifs», ou en réaction à des bouleversements sociaux. Le tournant ontologique apporte une nouvelle manière de comprendre la sorcellerie et sa réalité. Dans cette thèse, je m’appuie sur les travaux de Strathern, Descola et Viveiros De Castro, entre autres, pour montrer comment la sorcellerie peut être construite comme une réalité pour les anthropologues et les personnes qu'ils étudient. Je cherche à répondre à plusieurs questions : qu’est-ce que la sorcellerie pour les habitants du Meghalaya ? Comment la conceptualisent-ils ? Et quelle devrait être ma position d’anthropologue en matière de sorcellerie ? J'explore d'abord l'histoire sociopolitique des Khasi. Je présente un survol des événements marquants de l'histoire régionale récente, avant de souligner les particularités culturelles du groupe. Je démontre ensuite comment le paysage de guérison de Meghalaya est varié : on y retrouve des guérisseurs de religion tribale, hindoue, chrétienne et musulmane. Je donne un aperçu de leur approche respective de la sorcellerie. Je me concentre ensuite sur l'écosystème du mal à Meghalaya, expliquant et détaillant les principales malédictions affectant les Khasi et leurs voisins. Je présente la quête thérapeutique d’une famille qui a souffert de nombreuses pertes et tragédies et qui a cherché de l’aide auprès de guérisseurs de diverses confessions et ethnicités. À la suite de cette analyse, je définis la sorcellerie et la guérison selon le monde ontologique Khasi. Ces définitions émergent de la construction de la personne chez les Khasi et de la relation qu'ils entretiennent avec des entités non humaines. Dans leur monde ontologique, il est possible d'être maudit par des entités maléfiques et de guérir grâce aux dieux et déesses. Cette réalité est construite et validée à la fois par les guérisseurs et leurs patients. Ils partagent pour la plupart une compréhension commune du monde et du réel. / In this thesis, I study the practices of witchcraft among the Khasi, a tribal people of northeast India. The Khasi form most of the population of the state of Meghalaya. Following British colonization, they mainly converted to Christianity. However, despite adopting a modern lifestyle and the major socio-cultural changes it has brought, discourse on witchcraft still prevails today. According to the Khasi, witchcraft practices are widespread, and several curses continue to affect the population. In order to fight this scourge, traditional healing is frequently sought by the Khasi. From their point of view, proof of the existence of witchcraft can be found in the physical symptoms experienced by the victims and the mysterious deaths of many people. To better understand reality of witchcraft for the Khasi, I use the theoretical and methodological approach of the ontological shift in anthropology, because it sheds new light on the study of witchcraft. Indeed, throughout the history of anthropology, researchers have sought to make sense of the complex set of practices that is witchcraft. They have explained it as part of the rationality of "primitive" peoples, or as a reaction to social woes. The ontological turn offers a new way of understanding witchcraft and its reality. In this thesis, I draw upon the work of Strathern, Descola, and Viveiros De Castro, among others, to show how witchcraft can be constructed as a reality for both anthropologists and the people they study. I seek to answer several questions: what is witchcraft for the inhabitants of Meghalaya? How do they conceptualize it? How is this conception of witchcraft defined and redefined in a contemporary world? And finally, what should be my position as an anthropologist in regard to witchcraft? To answer these questions, I first explore the socio-political history of the Khasi, presenting a survey of the significant events in recent regional history, before highlighting the cultural particularities of the group. I then demonstrate how the healing landscape of Meghalaya is varied. I divide these practices according to the religion of the healers: tribal, Hindu, Christian and Muslim, and give an overview of their respective approach to witchcraft. I then focus on the ecosystem of evil in Meghalaya, explaining and detailing the major curses affecting the Khasi and their neighbours. I present the therapeutic quest of a family that had suffered many losses and sought out healers of different faiths and ethnicities. Considering this analysis, I define witchcraft and healing as it appears in the Khasi ontological world and show how they emerge from the construction of personhood among the Khasi, and from the relationship they have with non-human entities. The Khasi build an ontological world where it is possible to be cursed by evil entities and to be healed by gods and goddesses. This reality is constructed and validated by both healers and their patients. For the most part, they share a common understanding of the world and of what is real.

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