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Identité et altérité par écran : modalités de l’intersubjectivité en interaction numérique / Existing on screen : modalities of intersubjectivity in digital interaction

Ibnelkaïd, Samira 01 July 2016 (has links)
Notre recherche, bien qu’ancrée dans les Sciences du Langage s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire entre Linguistique et Philosophie articulant Analyse des Interactions et Phénoménologie. Il s’agit d’étudier l’identité en interaction en tant que phénomène intersubjectif, langagier et technique. L’existence corporelle, sensorielle, relationnelle, et sociale des humains se trouvant désormais engagée dans des dispositifs d’interactions numériques, des modalités inédites d’intersubjectivité se déploient notamment par écran. C’est pourquoi nous nous proposons d’analyser les nouvelles dimensions constitutives de l’intersubjectivité et mises en jeu dans les interactions numériques. Dans la première partie de notre thèse, notre parcours théorique, il s’agit de saisir la nature de la co-construction identitaire, les enjeux de la rencontre interindividuelle en tant que phénomène intersubjectif et les spécificités des interactions numériques aux cadres spatio-temporels complexes. Nous proposons, en premier lieu, de définir, par une approche phénoménologique, l’événement de la rencontre avant de nous intéresser aux propriétés phénoménotechniques de l’intersubjectivité numérique. En second lieu, dans ce parcours théorique, par une approche interactionniste, nous nous attardons sur la place du langage dans la co-construction des identités ; une place importante est accordée à la séquentialité interactionnelle par laquelle les sujets façonnent l’interaction ainsi qu’à la corporéité de l’action hors et par écran. Nous soumettons alors, dans la seconde partie de notre thèse, ces théorisations à l’analyse des données de notre corpus. Dans ce parcours empirique, sont analysées des rencontres par écran entre participants géographiquement distants. Cette analyse nous permet notamment de dresser une topographie des espaces-temps impliqués dans l’interaction physico-numérique, une typologie des actes de prise d’existence à l’écran et une description du processus ontologique identitaire en interaction. / Though our research is firmly anchored within the field of linguistics, it constitutes an interdisciplinary approach as well, aiming to establish a dialogue between Interaction Analysis and Phenomenology. This research examines the complex notion of identity by defining it as a verbal, technical, and intersubjective phenomenon. The bodily, sensory, relational and social human existence is henceforth engaged in digital interaction devices inducing unprecedented modalities of intersubjectivity. Therefore, we propose to analyze the novel features of intersubjectivity involved in digital interactions. In the first part of our dissertation, the theoretical exploration, we seek to apprehend the nature of identity co-construction, the stakes of interindividual encounter understood as an intersubjective phenomenon, and the spatio-temporal characteristics of digital interactions. Firstly, through a phenomenological approach, we define the encounter as a meaningful event and we explore the phenomenotechnical properties of digital intersubjectivity. Secondly, through an interactionist approach, we focus on language and its role in identity co-construction, and more specifically on sequence organization and embodiment within physical and digital interactions. Thereafter, in the second part of our dissertation, those theorizations are submitted to a data analysis. This empirical exploration consists in studying online encounters between geographically distant participants. This study allows us to draw a topography of the spatio-temporal framework of phygital interaction, a typology of the acts of enacting existence on screen and a description of the ontological process of identity co-construction.
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La structure de la révolution numérique : philosophie de la technologie

Vial, Stéphane 21 November 2012 (has links) (PDF)
De quoi la révolution numérique est-elle la révolution ? Le premier niveau d'analyse s'inscrit sur le plan de l'histoire. Il vise à dégager la structure historique de la révolution numérique, en délimitant d'abord son périmètre diachronique et en dégageant sa place particulière au sein de l'histoire générale des techniques. L'hypothèse, c'est que la révolution numérique n'est pas un changement d'outillage mais un événement d'histoire, qui s'inscrit dans le long processus de la machinisation de l'Occident et de la succession des systèmes techniques pour aboutir à l'émergence d'un nouveau " système technique " : la révolution numérique, c'est la révolution de notre infrastructure technique systémique, c'est-à-dire l'avènement du " système technique numérique ". Dans cette partie, nous privilégions le terrain historique et les données empiriques qu'il fournit, au nom d'une philosophie de la technologie fermement opposée à toute métaphysique misotechnique. Le second niveau d'analyse s'inscrit sur le plan de la perception. Au-delà de la seule révolution numérique, il vise à dégager la structure phénoménologique de toute révolution technique, en remontant aux conditions techniques de toute perception en général. L'hypothèse, c'est qu'une révolution technique est toujours une révolution ontophanique, c'est-à-dire un ébranlement du processus par lequel l'être (ontos) nous apparaît (phaïnô) et, par suite, un bouleversement de l'idée même que nous nous faisons de la réalité. Nous nous appuyons ici sur la notion de " phénoménotechnique " empruntée à Gaston Bachelard, qui nous conduit à défendre un constructivisme phénoménologique selon lequel toute technique est une matrice ontophanique, dans laquelle se coule notre expérience-du-monde possible. Comme les précédentes, la révolution numérique apparaît alors comme une révolution de nos structures perceptives, dont la violence phénoménologique permet au passage d'expliquer le succès et le déclin de la notion de virtuel. De cette dernière, nous proposons une généalogie critique et nous montrons qu'elle n'a été jusqu'ici qu'une tentative ratée d'élucider la phénoménalité numérique, en raison de la rêverie de l'irréel qu'elle induit. Le troisième niveau d'analyse s'inscrit sur le plan de la phénoménalité numérique enfin abordée dans sa positivité. Il vise à saisir la structure ontophanique de la révolution numérique, c'est-à-dire la nature de l'être des êtres numériques. L'hypothèse, c'est que l'ontophanie numérique résulte de onze caractéristiques phénoménologiques propres à la matière calculée, qui sont présentées dans un ordre didactique favorisant la compréhension globale du phénomène numérique. Il s'agit de la nouménalité, l'idéalité, l'interactivité, la virtualité, la versatilité, la réticularité, la reproductibilité instantanée, la réversibilité, la destructibilité, la fluidité et la ludogénéité. Nous terminons alors en analysant la responsabilité des activités de conception-création dans la genèse phénoménotechnique du réel et en particulier le rôle du design dans la constitution créative de l'ontophanie numérique. En tant qu'activité phénoménotechnique, le design est non seulement une activité créatrice d'ontophanie, mais encore une activité intentionnellement factitive, c'est-à-dire qui vise à faire-être autant qu'à faire-faire, en vue de projeter l'enchantement du monde. C'est pourquoi le design numérique, parce qu'il a la capacité d'engendrer de nouveaux régimes d'expériences interactives, joue un rôle essentiel dans le modelage de la révolution numérique. La révolution numérique, c'est aussi quelque chose qui se sculpte et se façonne, se coule et se moule dans les projets des designers. C'est une révolution de notre capacité à faire le monde, c'est-à-dire à créer de l'être.
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La structure de la révolution numérique : philosophie de la technologie / The Structure of the Digital Revolution

Vial, Stéphane 21 November 2012 (has links)
De quoi la révolution numérique est-elle la révolution ? Le premier niveau d’analyse s’inscrit sur le plan de l’histoire. Il vise à dégager la structure historique de la révolution numérique, en délimitant d’abord son périmètre diachronique et en dégageant sa place particulière au sein de l’histoire générale des techniques. L’hypothèse, c’est que la révolution numérique n’est pas un changement d’outillage mais un événement d’histoire, qui s’inscrit dans le long processus de la machinisation de l’Occident et de la succession des systèmes techniques pour aboutir à l’émergence d’un nouveau « système technique » : la révolution numérique, c’est la révolution de notre infrastructure technique systémique, c’est-à-dire l’avènement du « système technique numérique ». Dans cette partie, nous privilégions le terrain historique et les données empiriques qu’il fournit, au nom d’une philosophie de la technologie fermement opposée à toute métaphysique misotechnique. Le second niveau d’analyse s’inscrit sur le plan de la perception. Au-delà de la seule révolution numérique, il vise à dégager la structure phénoménologique de toute révolution technique, en remontant aux conditions techniques de toute perception en général. L’hypothèse, c’est qu’une révolution technique est toujours une révolution ontophanique, c’est-à-dire un ébranlement du processus par lequel l’être (ontos) nous apparaît (phaïnô) et, par suite, un bouleversement de l’idée même que nous nous faisons de la réalité. Nous nous appuyons ici sur la notion de « phénoménotechnique » empruntée à Gaston Bachelard, qui nous conduit à défendre un constructivisme phénoménologique selon lequel toute technique est une matrice ontophanique, dans laquelle se coule notre expérience-du-monde possible. Comme les précédentes, la révolution numérique apparaît alors comme une révolution de nos structures perceptives, dont la violence phénoménologique permet au passage d’expliquer le succès et le déclin de la notion de virtuel. De cette dernière, nous proposons une généalogie critique et nous montrons qu’elle n’a été jusqu’ici qu’une tentative ratée d’élucider la phénoménalité numérique, en raison de la rêverie de l’irréel qu’elle induit. Le troisième niveau d’analyse s’inscrit sur le plan de la phénoménalité numérique enfin abordée dans sa positivité. Il vise à saisir la structure ontophanique de la révolution numérique, c’est-à-dire la nature de l’être des êtres numériques. L’hypothèse, c’est que l’ontophanie numérique résulte de onze caractéristiques phénoménologiques propres à la matière calculée, qui sont présentées dans un ordre didactique favorisant la compréhension globale du phénomène numérique. Il s’agit de la nouménalité, l’idéalité, l’interactivité, la virtualité, la versatilité, la réticularité, la reproductibilité instantanée, la réversibilité, la destructibilité, la fluidité et la ludogénéité. Nous terminons alors en analysant la responsabilité des activités de conception-création dans la genèse phénoménotechnique du réel et en particulier le rôle du design dans la constitution créative de l’ontophanie numérique. En tant qu’activité phénoménotechnique, le design est non seulement une activité créatrice d’ontophanie, mais encore une activité intentionnellement factitive, c’est-à-dire qui vise à faire-être autant qu’à faire-faire, en vue de projeter l’enchantement du monde. C’est pourquoi le design numérique, parce qu’il a la capacité d’engendrer de nouveaux régimes d’expériences interactives, joue un rôle essentiel dans le modelage de la révolution numérique. La révolution numérique, c’est aussi quelque chose qui se sculpte et se façonne, se coule et se moule dans les projets des designers. C’est une révolution de notre capacité à faire le monde, c’est-à-dire à créer de l’être. / What is the digital revolution the revolution of ? What is turned upside down and disturbed, reformed and transformed, in the so-called ‘digital revolution’ ? To answer this, digital revolution is approached here from the point of view of a philosophy of technology which assumes that our being-in-the-world is fundamentally conditioned by technique and always has been. The first level of this approach focuses on the historical structure of the digital revolution. The hypothesis is that the digital revolution is an event in history that is part of the long process of mechanization in the West and consists in the advent of a ‘digital technical system’. The second level concerns the phenomenological structure of the digital revolution. The hypothesis is that a technical revolution is always ontophanic, that is to say a shaking of the structures of perception and of the process through which the being appears to us. This results in phenomenological constructivism, based on the notion of phenomenotechnique, which ultimately condemns the notion of ‘virtual’. The third and final level of analysis focuses on the ontophanic structure of the digital revolution. The hypothesis is that digital ontophany consists of eleven fundamental characteristics : noumenality, ideality, interactivity, virtuality, versatility, reticularity, instant reproducibility, reversibility, destructibility, fluidity and ludogeneity. The role of design as a phenomenotechnical activity that shapes the world is therefore essential in the creative development of the digital ontophany.

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