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Ostraca grecs inédits de Strasbourg: recherches sur la taxation dans l'Egypte romaineHeilporn, Paul 12 June 1996 (has links)
<p align="justify">62 ostraca grecs (documents écrits sur tessons de céramique), conservés depuis 1910 à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg (France), sont ici édités pour la première fois. Il s'agit essentiellement de reçus d'impôts, qui proviennent de Thèbes (Haute-Egypte) et datent du Haut-Empire romain, en particulier du IIe s. apr. J.-C. La présentation met en évidence un phénomène bien connu en papyrologie, mais qui n'avait guère été exploité pour ce type de textes: les contribuables, en conservant ces documents pour un éventuel contrôle, se constituaient de modestes archives privées. Celles-ci ont parfois été retrouvées telles quelles, puis dispersées sur la marché des antiquités: il convient donc, autant que possible, de les reconstituer dans la publication, de sorte que 27 ostraca conservés dans d'autres collections (Royal Ontario Museum; Biblioteca Medicea Laurenziana; Sorbonne) mais apparentés aux nouveaux documents de Strasbourg, sont republiés ici.</p> <p><p><p align="justify">Les dossiers ainsi réunis permettent diverses recherches sur le système de taxation complexe mis en place à l'époque romaine (impôts capitaires, fonciers et autres) et sur l'organisation de la perception et ses variations dans le temps et, surtout, selon les sites. Ils éclairent également la topographie de Thèbes, du point de vue administratif, à cette époque. Une petite moitié des textes publiés ici, dont plusieurs sont bilingues, constituent les archives d'une famille de prêtres, dont un stoliste d'Apollon (Montou) et Asklèpios (Imhotep); ils apportent ainsi un témoignage important sur le milieu où se maintint le plus longtemps l'usage du démotique: à Thèbes comme ailleurs en Egypte, il apparaît qu'il s'agit du clergé.</p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The Lachish letters : a reappraisal of the Ostraca discovered in 1935 and 1938 at Tell ed-DuweirZammit, Abigail January 2016 (has links)
The 21 inscribed ceramic sherds (or ostraca) known as the "Lachish Letters", which were discovered during the British Mandate Period excavations of Tell ed-Duweir (Lachish), underwent eighty years of scholarship that improved our understanding of at least some of these inscriptions. The archive is terse and fragmentary, and the least well-preserved and faded ostraca from this collection have been seriously overlooked, ironically when the "Lachish Letters" have more or less been regarded as a homogenous group of documents written during the final decades of the Judahite kingdom. Some of the ostraca were discovered in different stratigraphic contexts and pertaining to different settings, if not timeframes. The principal aim of this study is to produce an updated edition of these ostraca by objectively and systematically reassessing and understanding these artefacts, the inscriptions they bear, and their respective stratigraphic layers and archaeological contexts. This is carried out by integrating past studies and modern-day developments on the ostraca (and the site itself) from different perspectives: archaeology, palaeography, philology, the Hebrew Bible, and Classical Hebrew studies. This interdisciplinary approach enables a revision of outstanding controversial issues and a dismissal of outdated proposals on the readings, interpretation, and import of these ostraca in their contemporary world. Despite the illegibility of some inscriptions, this study pays attention to all 21 ostraca via physical examination under the lens, to confirm or deny any dubious readings as far as the naked eye can tell us. A crucial criterion is the integration of photographic data and written documentation gathered from unpublished and archived material of the Mandate Period that were accessible to the author at the time of writing. The study concludes that this surviving group of ostraca is far from homogeneous, and there still exist lacunae in their historico-archaeological contexts and interpretations. Our understanding of the source and function of the ostraca (especially the few legible messages and lists of names) remains riddled with controversies, which derive from the fragmentary nature of the corpus and the limitations in the documentation and preservation of these artefacts.
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Le matériel prépositionnel, préverbal et préfixal en latin littéraire et non littéraire : étude de la documentation autographe / Prepositional, preverbal and prefixal material in non literary latin : a study of autographical documentsRedoutey-Grosjean, Nicolas 16 March 2019 (has links)
La présente thèse a pour sujet la question du système des prépositions en latin vulgaire, ainsi que des morphèmes liés à ces dernières dans les langues indo-européennes (préverbes et préfixes). Notre objectif a été d’évaluer quelles ont pu être les spécificités relatives à l’emploi des prépositions (et des morphèmes connexes) dans la langue ordinaire, sur le plan sémasiologique comme onomasiologique. Est bâti pour ce faire le corpus le plus large possible de documents « autographes », c’est-à-dire de pièces portant une inscription directement réalisée par un latinophone (graffites, ostraca, tablettes de cire, defixiones, papyri documentaires), rédigés entre 1 et 395 p.C. La construction même de ce corpus et l’établissement d’une référenciation stable ont constitué un objectif secondaire de ce travail. La première partie établit les outils terminologiques nécessaires. Sont donc passées en revue toutes les théories relatives aux prépositions et à leur sémantisme depuis l’Antiquité, dans le but de souligner les manques et les imprécisions de la tradition terminologique. L’attention est ensuite portée sur le problème récurrent du « latin vulgaire », appellation nécessairement tolérée, même si elle demeure insatisfaisante et embarrassante. La question est spécifiquement posée au regard de la particularité du corpus, sur le plan matériel comme théorique. La notion « d’autographie » est en effet très floue, du fait de l’immixtion d’intermédiaires humains (comme les scribes, professionnels ou non), de la question de la « formularité » et des text types, et des problèmes complexes liés aux différentes formes de littératies à travers les provinces romaines. Cette partie se clôt sur les choix terminologiques et méthodologiques opérés, relativement au processus sous-jacent de collecte des données. La seconde partie présente les données. Celles-ci sont d’abord traitées sous l’angle quantitatif, avec prudence ; il s’agit d’abord d’établir quels sont les morphèmes encore en usage, quels sont ceux qui déclinent et quels sont ceux qui ont déjà disparu. Il s’agit également de comprendre quels écarts peuvent se manifester entre les données et nos attentes. On souligne ce faisant les différents processus de développement, en synchronie ou en diachronie, de certains morphèmes ou usages ; la notion de « préfixation pré-nominale », jusqu’ici peu envisagée dans les études latines, et ainsi étudiée. Le second chapitre de cette partie étudie ce matériel, sur un plan phonétique, morphosyntaxique et lexical. Il s’agit alors non seulement de découvrir les signes d’un possible renouvellement dans certaines zones de la langue (il est fait ici usage du concept de sermo castrensis, mais aussi de celui – encore peu envisagé – de sermo mercatorius) ; il s’agit en outre de comprendre pourquoi ce corpus manifeste une véritable résistance à l’égard des vulgarismes, et pourquoi l’on ne constate aucun véritable fossé entre la langue normée et celle du corpus.Le dernier chapitre se concentre sur le problème déjà ancien, mais complexe, de la chute des <-m> (et accessoirement, des <-s>) en latin vulgaire, et sur la conséquence de celle-ci au sein des groupes prépositionnels. Ce problème a une histoire (depuis Diehl), qui est rappelée afin d’expliquer comment se mélangent ici les niveaux graphiques, phonologiques et grammaticaux. Il s’agit de comprendre dans quels cas la disparition de <-m> peut être attribuée à une pure convention graphique, dans quels cas elle est relative à l’analphabétisme ou à la faible littératie des scripteurs, et dans quels cas elle constitue effectivement le premier signe (mesuré) d’un effondrement des systèmes flexionnels, dans une perspective romane. Ce chapitre s’interroge ine fine sur la capacité des locuteurs semi-lettrés, à un moment de la diachronie, à faire usage d’un « système polymorphique » (Banniard), et à choisir ainsi, bien qu’ils fussent relativement conscients des règles morphologiques, de marquer ou non le cas accusatif. / In this thesis, we deal with the question of prepositional systems in Vulgar Latin, and the linguistic material wih which it is usually associated, in indo-european languages, i.e. preverbs and prefixes. Our work aims to evaluate how specific usages of prepositions (and related material) in colloquial speech may have been, in both semasiological and onomasiological ways. For this purpose, we draw on the largest corpus of « Autographical » documents, i.e. directly inscribed artifacts, such as graffiti, ostraca, wax tablets, defixiones, documentary papyri, etc., from 1 to 395 a.D. Moreover, as a second objective ot the dissertation, we set up a fully-ordered and well-referenced corpus of our archaeological material.The first part of the thesis tries to lay the methodological tools of such the said design. Theories of prepositions and prepositional meanings from Antiquity to present reviewed are reviewed, in order to understand the lack and fuziness of inherited terminological displays. We then consider the customary problem of utilising and defining the terme « Vulgar latin » (which we tolerate, as embarrassing and unsatisfying as it is) and most specifically the peculiarity of our corpus, in a theorical and practical ways : « autography » is indeed a messy concept, due to the involvement of human go-betweens (like professional or casual scribes), the question of formularity and « text types », and the complex pattern of literacy, throughout the Roman provinces. This chapter ends with terminological and methodological choices, referring to the undergoing process of the data report.In second part of the thesis we lay out the data itself. We first deal with this data quantitativly by cautiously using statistical approaches, we try to establish which morphemes were still in use, recessing, or had already disappeared. Furthermore, we examine what kind of discrepancies could arrise between our expectation and the data. We stress, by doing so, the synchonical and diachronical expansions of certain morphemes or usages, and more specifically the question of « Pre-nominal prefixation », on which little has yet been written in classical tradition. The second part of this chapter studies the dynamics of our material phonetically, morphosyntaxically and lexically. Not only do we try to catch sight of linguistic renewals in some areas of language (dealing with the concept of sermo castrensis, or the yet unexplored sermo mercatorius), but also the evidence of a structural dragging into vulgarisms and linguistical changes in our corpus, questioning the lack of an expected « gap » between litterary standards and the language that our documents are using.The third part of our thesis deals with the very well known but very intricate problem of falling /-m/ (and, casually, falling /-s/) in Vulgar Latin, and their consequences in the prepositionnal phrases. The problem’s history (from Diehl’s work) shows up, explaining the entanglement of graphical, phonological and grammatical levels in such an inquiry. We then try to establish which part of the disappearing <-m>, in prepositional phrases, could be assigned to graphical convention, which part goes to real illiteracy (or « low-level literacy ») and which part shows the evidence for a real (but limited) starting point toward a future collapse of nominal flection, from a romance perspective. We conclude this chapter by questioning the ability of semi-literate latin-speakers, at some point of the diachronic evolution of latin language, to deal with « polymorphic » systems (as proposed by Banniard), who ware quite aware of morphological rules but choosing to mark or not mark or to omit the accusative case.
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The development of accounting in Palestine during the first millennium : 1000-332 BCCornelius, Lynne 11 1900 (has links)
The chief aims of this study are to determine what, if any, accounting processes were employed during the first millennium BC (1000-332 BC) in Palestine, to determine whether these were the result of the socio-economic requirements of the various centralised polities operative in Palestine during this period, how these processes developed over the course of the first millennium and whether they conform to the definition of accounting provided in Chapter One. I have adopted an archaeological, epigraphic and qualitative approach taking into consideration the historical and socio-economic backgrounds of the different political administrations in control during the period under discussion. The evidence demonstrates that the adopted processes can be regarded as accounting processes since they conform to at least three of the four components of the definition of accounting and that these processes developed over the course of time depending on the particular requirements of the ruling authority. / Biblical and Ancient Studies / M.A. (Biblical Archaeology)
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The development of accounting in Palestine during the first millennium : 1000-332 BCCornelius, Lynne 11 1900 (has links)
The chief aims of this study are to determine what, if any, accounting processes were employed during the first millennium BC (1000-332 BC) in Palestine, to determine whether these were the result of the socio-economic requirements of the various centralised polities operative in Palestine during this period, how these processes developed over the course of the first millennium and whether they conform to the definition of accounting provided in Chapter One. I have adopted an archaeological, epigraphic and qualitative approach taking into consideration the historical and socio-economic backgrounds of the different political administrations in control during the period under discussion. The evidence demonstrates that the adopted processes can be regarded as accounting processes since they conform to at least three of the four components of the definition of accounting and that these processes developed over the course of time depending on the particular requirements of the ruling authority. / Biblical and Ancient Studies / M.A. (Biblical Archaeology)
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