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L’altro « partage ». Georges Bataille e l’ecologiaBerlantini, Germana 25 June 2022 (has links)
Questa tesi si propone come una rilettura dell'opera filosofica di Georges Bataille alla luce delle grandi emergenze ecologiche del nostro tempo e a partire dal problema della divisione tra natura e cultura.
Negli ultimi vent'anni, l'opera di Georges Bataille ha incontrato un rinnovato interesse in alcune branche della filosofia e delle scienze sociali che riflettono sulla categoria dell'Antropocene e sulle forme del tardo capitalismo, a metà strada tra incubo climatico e tecno-premetismo. Il fascino di questo pensiero dipende dalle risonanze che esso riesce a stabilire con alcuni dei nodi politici e teorici più attuali: la critica e il superamento dell'antropocentrismo, la modellizzazione degli scambi tra ambiente ed esseri umani, la convivenza con le catastrofi. Il nostro lavoro evidenzia il dispiegamento di una catena di dualismi (continuo e discontinuo, interno ed esterno, eterogeneo e omogeneo) che intersezionano la divisione tra natura e cultura, creando un inedito spazio di incontro tra un certo ricorso al naturalismo e un pensiero dell’animazione. Le fonti scientifiche, antropologiche e filosofiche di quest’opera sono analizzate in profondità per farne emergere le consonanze con i temi più attuali della filosofia ambientale contemporanea.
Interpretando i dualismi bataillani come il dispiegamento di un pensiero della biforcazione ontologica e cosmologica della modernità, ne esploriamo le possibili implicazioni per una riflessione ecologica all'altezza della congiuntura presente.
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L'impact de la frontière inter-entité de la Bosnie-Herzégovine sur les relations intercommunautaires à l'échelle localeDamiron, Maud 11 April 2018 (has links)
La Bosnie-Herzégovine devient un nouvel État des Balkans en 1996, suite à la signature le 14 décembre 1995, des Accords de Dayton. Aujourd’hui, ce texte cause certains problèmes, car subsistent de nombreux vides constitutionnels que la classe politique actuellement en place n’est pas en mesure de résoudre sans le bureau du Haut-Représentant. La question de la souveraineté de l’État se pose, face aux deux entités choisies par Dayton, la Fédération de Bosnie-Herzégovine (51 % du territoire national) et la Republika Srpska (49 %). Un entérinement territorial s’est déroulé sur une base ethnique. Le processus des retours des populations locales est long à se mettre en place et on se demande quel est l’impact de cette partition territoriale sur les communautés retournées et particulièrement sur les relations qu’elles entretiennent entre elles, à l’échelle locale, presque 10 ans après la signature des Accords. / Bosnia-Herzegovina became a Balkan State in 1996, after the signing of the Dayton agreement on the fourteenth of December 1995. This agreement is problematic. Failures in the constitution make it difficult for the political elite involved, to resolve problems with this agreement without the office of the High Representative. The division of the state by this agreement in two territories; the Federation of Bosnia Herzegovina with 51% of national territory and the Republika Srpska with 49% is still highly contentious because this division was based on ethnic lines. Today, the impact of this division of the State can be found, on a local scale, with respect to the resettlement of the returning population and their relations with each other 10 years after the Dayton Peace agreement.
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Essais sur l'intégration verticale, les externalités de recherche verticales, les consortiums de recherche et le partage d'informationAtallah, Gamal 06 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La thèse est constituée de trois essais sur l'analyse rnicroéconomique du changement technologique. Le premier essai étudie l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Dans le deuxième essai, on examine les externalités de recherche entre acheteurs et vendeurs, en incorporant différentes structures de marché, conditions d'appropriabilité et types de coopération. Le partage d'information et la stabilité de la coopération dans les consortiums de recherche sont le sujet du troisième essai. Le premier essai analyse l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Le modèle incorpore quatre types de coûts : coûts de production, de coordination, de management et de transaction. La firme bénéficie de coûts de coordination plus faibles que le marché, mais elle souffre de coûts de production plus élevés. L’analyse est effectuée dans un cadre principal-deux agents, avec sélection adverse et risque moral. Il est montré que les changements techniques affectant les coûts de production et les coûts de coordination ont des effets diamétralement opposés sur l'intégration verticale. En général, le changement technique affectant les coûts de production augmente le degré d'intégration, alors que le changement technique affectant les coûts de coordination induit davantage d'impartition. Alors que l'effet d'un changement technologique affectant les niveaux des coûts de production ou de coordination dépend du différentiel de coûts entre la firme et le marché et de l'importance relative des coûts de production et de coordination, l'effet d'un changement technique affectant la technologie de réduction des coûts est sans ambiguïté, et ne dépend pas de ces deux paramètres. Le changement technique peut réduire l'importance de certains types de coûts dans la décision d'intégration de la firme. Les effets statiques de la concurrence et de la supervision sur les frontières de la firme diffèrent de leurs effets dynamiques (à savoir, comment ils affectent l'impact du changement technologique sur les frontières de la firme). Cet essai constitue un mariage entre les explications contractuelles et les explications technologiques de l'existence et des frontières de la firme. Le but du deuxième essai est d'analyser les externalités de recherche verticales entre des firmes en amont et des firmes en aval. On modélise deux industries verticalement reliées, avec des externalités horizontales au sein de chaque industrie et des externalités verticales entre les deux industries. Quatre types de coopération en R&D sont considérés : pas de coopération, coopération horizontale, coopération verticale et coopération généralisée (horizontale et verticale). Les externalités verticales augmentent toujours la R&D et le bien-être, alors que les externalités horizontales peuvent les augmenter ou les diminuer. La comparaison entre les différentes structures de coopération en R&D révèle qu'aucun type de coopération ne domine uniformément les autres : les externalités horizontales, les externalités verticales et la structure de marché déterminent le classement des structures de coopération. Ce classement dépend des signes et magnitudes de trois externalités concurrentielles (verticale, horizontale et diagonale) qui captent l'effet de la R&D d'une firme sur les profits des autres firmes. Le type de coopération induisant les firmes à internaliser une somme positive plus grande d'externalités concurrentielles génère plus de R&D. Cette analyse démontre qu'un des résultats de base de cette littérature -que la coopération entre concurrents augmente (réduit) la R&D lorsque les externalités horizontales sont élevées (faibles)- peut être renversé lorsque les externalités verticales et la coopération verticale sont pris en considération. Une théorie liant l'innovation à la structure de marché est proposée. Cette relation dépend des externalités horizontales, des externalités verticales et des structures de coopération ; elle peut être comprise en termes des externalités concurrentielles horizontale, verticale et diagonale. L'étude des incitations privées à la coopération révèle que les firmes en aval et les firmes en amont ont des préférences différentes quant au choix des structures de coopération, que les externalités augmentent la vraisemblance de l'émergence décentralisée de la coopération et que des problèmes de coordination sur l'adoption de structures de coopération profitables peuvent entraver la coopération technologique. Le troisième essai endogénise le partage d'information entre des concurrents coopérant en R&D et étudie sa relation avec la taille et la stabilité du consortium de recherche (RJV). Dans un jeu à quatre étapes, les firmes décident sur leur participation à la RJV, le partage d'information, les dépenses de R&D et l'output. Une caractéristique importante du modèle est que le partage d'information volontaire entre des membres de la RJV augmente les fuites d'information vers les non membres. Il existe deux types d'externalités de recherche : une externalité générale, s'appliquant à toutes les firmes, et une externalité spécifique, s'appliquant au partage volontaire d'information entre les membres de la RJV. Il est montré que c'est l'externalité de recherche spécifique qui détermine si les membres de la RJV partagent de l'information, alors que c'est l'externalité générale qui détermine le niveau de partage d'information. Les RJVs représentant une plus grande part de l'industrie partagent l'information plus souvent que les plus petites RJVs. Lorsque le partage d'information a un coût nul, les firmes ne choisissent jamais des niveaux intermédiaires de partage d'information : elles partagent toute l'information ou ne partagent aucune information. Donc, les niveaux intermédiaires de partage d'information seraient justifiés par des considérations technologiques ou d'opportunisme, mais non pas par des considérations concurrentielles. La taille de la RJV dépend de trois effets : un effet de coordination, un effet de partage d'information et un effet de concurrence. Selon les magnitudes relatives de ces effets, la taille de la RJV peut augmenter ou diminuer avec les externalités. Finalement, l'effet du partage d'information sur la profitabilité des firmes et sur le bien-être est étudié.
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Identification des déterminants de l'intention d'utiliser une seringue neuve lors de chaque injection chez des personnes utilisant des drogues injectables en marge des services à QuébecBertard, Marie-Cécile 13 April 2018 (has links)
Dans le cadre d'une recherche intervention¹ visant l'utilisation systématique de seringues neuves par des personnes utilisant des drogues injectables de Québec en marge des services, via des actions préventives de pairs aidants formés spécifiquement dans cette optique, la présente étude s'intéresse à identifier les déterminants de l'intention d'adopter un tel comportement. L'analyse statistique de 97 questionnaires complétés par des personnes fréquentant peu le programme d'échange de seringues a permis d'identifier des construits psychosociaux cruciaux dans ce choix comportemental. Ainsi, les construits de la théorie du comportement planifié et l'habitude permettent d'expliquer 70 % de la variance de l'intention. Afin d'intervenir de façon adaptée et pertinente pour la promouvoir, différentes cognitions devraient être ciblées, à savoir : être capable de planifier la quantité de seringues nécessaire en tout temps et plus particulièrement durant les périodes de manque; percevoir ce comportement comme protecteur par rapport aux abcès et à la séroconversion au VIH; percevoir que son conjoint et ses partenaires d'injection y sont favorables.
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La mobilité des abonnés au service d'autopartage de Québec (Communauto) et leurs émissions de gaz à effet de serreAlexandre, Louis 17 April 2018 (has links)
L’autopartage est un concept qui s’est développé en Europe au début des années 90. Ce service s'adresse à une clientèle (particuliers ou entreprises) qui utilise sporadiquement la voiture ou qui, par choix ou en raison de contraintes, ne possède pas de voiture. La voiture est "partagée" entre plusieurs abonnés qui peuvent l'utiliser suite à une réservation à l'heure ou à la journée. L’autopartage, est un phénomène émergent et en forte croissance, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. En 2006, l’autopartage était disponible dans 600 villes de par le monde, avec près de 348 000 adhérents se partageant l’usage de 11 700 voitures. En 1994, Auto-Com inaugurait à Québec le premier service pérenne d'autopartage en Amérique du Nord. Devenue par la suite Communauto, cette société est maintenant bien implantée dans quatre régions urbaines du Québec (Montréal et sa banlieue rapprochée, Québec-Lévis, Gatineau et Sherbrooke), avec plus de 20 000 abonnés en 2010, dont 3 000 à Québec et une croissance annuelle d’environ 20% ces dernières années. Ce service disponible à ses débuts dans les centres-villes s’étend maintenant aux banlieues de première et de deuxième couronne. Ce phénomène mérite donc d’être étudié en regard de son impact sur la mobilité. Les choix de mobilité des usagers de l’autopartage sont-ils semblables à ceux des autres automobilistes? Les abonnés utilisent-ils plutôt cette forme d’accès à l’automobile en complément des transports collectifs et actifs? Les utilisateurs de l’autopartage doivent réserver une voiture, se déplacer pour y accéder et payer en fonction de son utilisation (coûts fixes compris). En comparaison, une voiture possédée est toujours disponible et seuls les coûts variables d’utilisation sont apparents (essence et stationnement). Les contraintes de temps, de distance et de coût associés à l'autopartage devraient ainsi se traduire par une plus grande utilisation des modes de transport complémentaires (marche, vélo, transport en commun et taxi). On peut donc anticiper que les abonnés à l'autopartage consomment moins d'énergie et émettent moins de GES (gaz à effet de serre) lors de leurs déplacements que les propriétaires d'automobiles. Par contre, certains abonnés au service d'autopartage n'avaient pas de voiture avant leur abonnement; leur mobilité pourrait être plus grande qu'auparavant ou par rapport à des personnes non motorisées habitant le même secteur. Pour vérifier si le bilan des émissions de GES des abonnés est supérieur ou inférieur à celui de la population en général, une enquête a été réalisée d’avril à juin 2009 auprès d’un échantillon d’abonnés de Communauto à Québec, afin de recueillir l’ensemble de leurs déplacements durant une semaine. Afin de minimiser les coûts d’une telle enquête hebdomadaire, une approche innovatrice a été utilisée en développant une enquête Web dans le cadre d’un projet du RCE GEOIDE et de financements du CRSH et du FQRSC. Les répondants devaient identifier leurs lieux d’activités sur une carte (application utilisant les fonctionnalités de Google Maps). Par la suite, les lieux localisés par le répondant étaient disponibles pour remplir un carnet de déplacements par l’intermédiaire de menus déroulants. Le défi pour élaborer cette enquête fut grand, car il n’existe que peu d’exemples de ce type. L’enquête devait aussi retenir l’adhésion des participants durant une semaine. Au final, 57 abonnés de Communauto de Québec ont complété l’enquête WEB sur la mobilité et les résultats ont été comparés à ceux d’un groupe témoin (122 répondants) déjà enquêté avec des méthodes classiques (questionnaires et entrevues) en 2002 et 2003 à Québec (projet PROCESSUS financé par le CRSH et GEOIDE). La comparaison des deux méthodes d’enquête montre l’excellent potentiel d’une approche par l’intermédiaire d’internet. L’expérience fut riche en enseignements et résultats qui intéresseront sûrement toute personne désirant développer une enquête WEB sur la mobilité. Ainsi, des différences significatives ont été mesurées dans l’utilisation des outils de localisation selon le genre et le niveau de scolarité. En termes de mobilité, les résultats de l’étude sont probants. Les parts modales des abonnés de Communauto sont très similaires à celles des ménages non motorisés du groupe témoin et le bilan des émissions de GES est significativement moindre que celui de la population témoin pour tous les secteurs de la région de Québec (centre-ville, anciennes banlieues et nouvelles banlieues). Des différences sont aussi perceptibles en fonction du degré de motorisation et de la localisation du lieu de résidence, donc de la structure urbaine. / Car sharing is a concept developed in Europe during the 1990’s. This type of service is used by people and enterprises using car sporadically or that do not own a car, by choice or due to constraints. Car use is share among subscribers who must make a reservation to use it on an hourly or daily basis. This phenomenon is emerging and rapidly growing in Europe and North America. In 2006, car sharing was implemented in 600 cities around the World, meaning more than 348 000 subscribers sharing usage of 11 700 cars. In 1994, Auto-Com was launching in Quebec City, the first still existing car sharing service in North America. This company, now called Communauto, is now well implemented in four urban regions in the Province of Québec (Montréal and its inner ring of neighbourhoods, Québec-Lévis, Gatineau and Sherbrooke), having more than 20 000 subscribers in 2010, among which 3 000 are living in Québec City. The yearly growth rate was close to 20 % during the last few years. At the beginning, this service was mostly available downtown, but it is now well implemented in the first and second ring suburbs. The impact of this phenomenon on mobility deserves research. Is the mobility behaviour of car sharing users similar to that of other car drivers? Conversely, are the subscribers using this type of access to car as a complement to public and active transportation modes? Car sharing users must make a reservation, walk or move to access the vehicle and should pay in consideration of usage (fixed costs included). In comparison, an owned car is always available and only variable costs are immediately perceived (gas and parking). In theory, time constraints, distance and costs of using a shared car, should advantage other transportation modes (walking, biking, public transportation and taxi). Therefore, we anticipate that car sharing users are consuming less energy and generate less greenhouse gases (GHG) emissions than car owners, for their travelling needs. However, some car sharing subscribers did not have car access prior to their membership; their overall mobility could have increased or be higher than that on non-motorised people living in the same neighbourhood. The main purpose of this research aim at testing if the GHG emission balance of car sharing users is higher or lower than in the general population. A survey was realised between April and June of 2009 in order to collect all trips made by a sample of Communauto’s subscribers for an entire week. In order to minimize costs of such a weekly survey, a novel approach based on the Web was developed, thanks to a NCE GEOIDE Network initiative, receiving complementary funding from SSHRC and FQRSC. Respondents were asked to locate their activity places on an electronic map using a custom application based on Google Maps. Afterwards, places geo-referenced by respondents were used to fill seven daily trip logbooks using drop down menus. This survey was highly challenging because there are very few existing trip surveys using the Web. Moreover, the survey had to retain interest of respondent during an entire week. Finally, 57 Communauto’s subscribers living in Québec City filled an entire week logbook using the Web interface. Results of these car sharing users were compared to those of a control group (122 respondents) previously surveyed using pen-and-paper methods, in 2002 and 2003, also in Québec City (PROCESSUS Network funded by SSHRC and GEOIDE). When making comparison of both methods, one can understand the excellent potential of the Web-based survey. The experiment was very informative and the results are of great interest for those who want to develop a Web survey on mobility. Significant differences were observed for the selection of location tools between genders and among education levels. Findings are convincing with strong differences in mobility behaviours between car sharing users and others. Modal shares of car sharing users are very similar to those of non-motorized people in the control group and the average GHG emissions balance of car sharing subscribers is significantly lower than that of the control group for all considered neighbourhoods in Quebec City (downtown, older suburbs, new suburbs). Differences can also be established based on motorization, residential location and the nature of urban fabric.
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Papa 2.0 : les pères québécois et les congés parentauxHarvey, Valérie 11 April 2019 (has links)
Depuis 2006, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) offre aux pères québécois la possibilité de prendre trois à cinq semaines de congé de paternité pendant la première année suivant la naissance d’un enfant. Ils peuvent également utiliser les semaines parentales (de 25 à 32 semaines selon le plan choisi). Une enquête qualitative exploratoire auprès d’une trentaine de pères travaillant en technologies de l’information (TI) a permis de constater que le père n’estime pas avoir la légitimité de discuter des semaines parentales, de facto attribuées à la mère. En fonction de la place qui lui est accordée lors du congé, le père peut avoir l’impression d’être inutile à la maison ou d’être un véritable partenaire. Pendant le congé, plusieurs pères disent avoir ressenti de l’isolement et des doutes, particulièrement si le congé est prolongé au-delà des cinq semaines du congé de paternité. Les pères québécois tendent à rester impliqués dans les soins aux enfants, même après être retournés au travail, mais les inégalités dans la répartition des tâches domestiques entre les conjoints demeurent. Au niveau de l’entreprise, la prise du congé de paternité de trois à cinq semaines est bien acceptée, mais le moment de la prise du congé peut être problématique en fonction du calendrier des entreprises. Les cinq semaines semblent être devenues une nouvelle norme au Québec et elles sont gérées comme des vacances annuelles, ce qui signifie que l’employé est rarement remplacé. Cela incite le père à rester connecté et à faire des compromis sur les dates de son absence. Les pères qui prennent plus longtemps que le congé de paternité doivent faire davantage de compromis avec leur employeur. Ils sont souvent les premiers à demander de partir aussi longtemps, pouvant servir de modèle aux autres employés. À leur retour au travail, il peut être difficile pour le père de reprendre le même rythme qu’auparavant, d’être présent aux mêmes heures que les autres, d’accepter les heures supplémentaires. Les pères ont tendance à devoir s’absenter plus souvent, à prendre des responsabilités parentales qui les obligent à quitter plus tôt et certains ont témoigné avoir perdu une promotion ou avoir eu l’impression d’être déclassés. Certains ont quitté leur emploi pour trouver un rythme qui s’accordait mieux avec leur réalité familiale. Dans le Québec d’aujourd’hui, le père n’est pas interchangeable avec la mère, cherchant toujours sa place, tendu entre l’impression d’être inutile et celle d’être un partenaire essentiel. Mais la figure du père 2.0 est bien intégrée à l’intérieur des familles québécoises du 21e siècle. / Since 2006, the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) has given Quebec fathers the opportunity to take three to five weeks of paternity leave during the first year after the birth of a child. They can also use the parental weeks (25 to 32 weeks depending on the chosen plan). An exploratory qualitative research about 30 fathers working in information technology (IT) revealed that fathers do not feel entitled to the parental weeks, de facto attributed to the mother. Depending on the room left to him during the leave, the father may feel useless at home or experience a truly complementary partnership. During that time, several fathers said they felt isolated and insecure, especially if the leave was extended beyond the five weeks of the paternity leave. Quebec fathers tend to remain involved in caring for children, even after returning to work, but the inequalities regarding domestic tasks remain. Within the enterprise, taking a paternity leave of three to five weeks is well accepted, but the timing of the leave can be problematic depending on the companies’ schedule. The five weeks seem to have become a new standard in Quebec and are managed as annual vacations, meaning that the employee is rarely replaced. This encourages the father to remain connected and to make compromises regarding the dates of his absence. Fathers who choose to remain at home beyond the paternity leave must make even more compromises with their employer. They are often the first to ask to leave for such a long period and can become an inspiration for other employees. When they return to work, it can be difficult for them to follow the same rhythm as before and to be present at the same hours as the others, especially when it comes to overtime. Fathers tend to be absent more often as parental responsibilities require them to leave earlier, and some have testified that they have lost a promotion or felt they had been downgraded. Some left their jobs to better articulate the work with their family situation. In Quebec today, the father is not interchangeable with the mother. He’s still seeking his place, between the impression of being useless and that of being an essential partner. But the figure of Dad 2.0 has become an essential part of Quebec’s 21st century families.
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From Classical to Quantum Secret SharingChouha, Paul-Robert 04 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous nous pencherons tout particulièrement sur une primitive cryptographique connue sous le nom de partage de secret. Nous explorerons autant le domaine classique que le domaine quantique de ces primitives, couronnant notre étude
par la présentation d’un nouveau protocole de partage de secret quantique nécessitant
un nombre minimal de parts quantiques c.-à-d. une seule part quantique par participant.
L’ouverture de notre étude se fera par la présentation dans le chapitre préliminaire d’un
survol des notions mathématiques sous-jacentes à la théorie de l’information quantique ayant pour but primaire d’établir la notation utilisée dans ce manuscrit, ainsi que la présentation d’un précis des propriétés mathématique de l’état de Greenberger-Horne-Zeilinger (GHZ) fréquemment utilisé dans les domaines quantiques de la cryptographie et des jeux de la communication. Mais, comme nous l’avons mentionné plus haut, c’est le domaine cryptographique qui restera le point focal de cette étude. Dans le second chapitre, nous nous intéresserons à la théorie des codes correcteurs d’erreurs classiques et quantiques qui seront à leur tour d’extrême importances lors de l’introduction de la théorie quantique du partage de secret dans le chapitre suivant.
Dans la première partie du troisième chapitre, nous nous concentrerons sur le domaine
classique du partage de secret en présentant un cadre théorique général portant
sur la construction de ces primitives illustrant tout au long les concepts introduits par
des exemples présentés pour leurs intérêts autant historiques que pédagogiques. Ceci
préparera le chemin pour notre exposé sur la théorie quantique du partage de secret qui
sera le focus de la seconde partie de ce même chapitre. Nous présenterons alors les
théorèmes et définitions les plus généraux connus à date portant sur la construction de
ces primitives en portant un intérêt particulier au partage quantique à seuil. Nous montrerons le lien étroit entre la théorie quantique des codes correcteurs d’erreurs et celle du partage de secret. Ce lien est si étroit que l’on considère les codes correcteurs d’erreurs quantiques étaient de plus proches analogues aux partages de secrets quantiques que ne leur étaient les codes de partage de secrets classiques. Finalement, nous présenterons un de nos trois résultats parus dans A. Broadbent, P.-R. Chouha, A. Tapp (2009); un protocole sécuritaire et minimal de partage de secret quantique a seuil (les deux autres résultats dont nous traiterons pas ici portent sur la complexité de la communication et sur la simulation classique de l’état de GHZ). / In this thesis, we will focus on a cryptographic primitive known as secret sharing. We
will explore both the classical and quantum domains of such schemes culminating our
study by presenting a new protocol for sharing a quantum secret using the minimal number of possible quantum shares i.e. one single quantum share per participant. We will start our study by presenting in the preliminary chapter, a brief mathematical survey of quantum information theory (QIT) which has for goal primarily to establish the notation
used throughout the manuscript as well as presenting a précis of the mathematical
properties of the Greenberger-Horne-Zeilinger (GHZ)-state, which is used thoroughly in
cryptography and in communication games. But as we mentioned above, our main focus
will be on cryptography. In chapter two, we will pay a close attention to classical and
quantum error corrections codes (QECC) since they will become of extreme importance
when we introduce quantum secret sharing schemes in the following chapter. In the
first part of chapter three, we will focus on classical secret shearing, presenting a general framework for such a primitive all the while illustrating the abstract concepts with examples presented both for their historical and analytical relevance. This first part (chapters one and two) will pave the way for our exposition of the theory of Quantum Secret Sharing (QSS), which will be the focus of the second part of chapter three. We will present then the most general theorems and definitions known to date for the construction of such primitives putting emphasis on the special case of quantum threshold schemes. We will show how quantum error correction codes are related to QSS schemes and show how this relation leads to a very solid correspondence to the point that QECC’s are closer analogues to QSS schemes than are the classical secret sharing primitives. Finally, we will present one of the three results we have in A. Broadbent, P.-R. Chouha, A. Tapp (2009) in particular, a secure minimal quantum threshold protocol (the other two results deal with communication complexity and the classical simulation of the GHZ-state).
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Solubilité des éléments du groupe du platine (PT ET PD) dans les liquides silicatés en fonction de FO 2, FS 2, T, P et composition : expérimentation, modélisation , implications métallogéniques et GéochimiquesAzif, Ettibari 16 October 1998 (has links) (PDF)
L'ETUDE EXPERIMENTALE A DEMONTRE (1) L'INFLUENCE IMPORTANTE DE CERTAINS PARAMETRES (FO2, COMPOSITION DE L'ALLIAGE METALLIQUE, FS2) SUR LA SOLUBILITE DES EGP DANS LES LIQUIDES BASALTIQUES ET (2) LE ROLE SENSIBLEMENT MOINS IMPORTANT D'AUTRES PARAMETRES (T, COMPOSITION DU LIQUIDE SILICATE). A 1 ATM, 1300< T <1430\C ET POUR LES COMPOSITIONS DAF0, LA SOLUBILITE DES EGP AUGMENTE AVEC LA FO2 ET T. LES EGP SONT DISSOUS DANS LE BAIN SILICATE SOUS FORME D'ESPECES OXYDEES ET METALLIQUES. LE CALCUL DE SPECIATION MONTRE LA PRESENCE DE TROIS (PD) ET DEUX (PT) ESPECES DISSOUTES DONT LES PROPORTIONS VARIENT AVEC LA FO2. LA DEPENDANCE POSITIVE DE LA SOLUBILITE DES EGP AVEC LA TEMPERATURE IMPLIQUERAIT UNE PREFERENCE POUR LES ESPECES EGP OXYDEES. L'INTRODUCTION DU FER DANS LE SYSTEME SILICATE (DAF5 ET DAF10) N'INFLUE PAS SUR LA TENDANCE GENERALE DE SOLUBILITE DES EGP AVEC LA FO2. CEPENDANT, PT ET PD SONT DISSOUS SOUS FORME OXYDEE (2+). EN PRESENCE DE SOUFRE, LES SOLUBILITES DES EGP MONTRENT UNE INVERSION DE LA TENDANCE AVEC UNE AUGMENTATION DES CONCENTRATIONS DE PD ET PD (1) VERS LES CONDITIONS REDUCTRICES ET (2) AVEC L'INTRODUCTION DU FER. LE TRAITEMENT THERMODYNAMIQUE DES RESULTATS ET LEUR COMPARAISON AVEC LES CONCENTRATIONS EN EGP MESUREES OU ESTIMEES DANS UN CERTAIN NOMBRE DE LIQUIDES NATURELS MONTRE QUE : (1) EN ABSENCE DE SOUFRE ET POUR DES COMPOSITIONS DE METAL PUR (PT ET/OU PD), LES CONCENTRATIONS PREDITES SONT TRES SUPERIEURES A CELLES DES LIQUIDES NATURELS. LA PRISE EN COMPTE D'ALLIAGES D'ACTIVITE EN EGP < 1 REDUIT LES ECARTS ENTRE LES VALEURS DE PT ET PD DU MODELE ET DES LIQUIDES NATURELS. (2) EN PRESENCE DE SOUFRE, ET MALGRE L'ABSENCE DE DONNEES PRECISES SUR LA FS2 DES SYSTEMES NATURELS, LA COMPARAISON EST ENCOURAGEANTE. ENFIN, LES RESULTATS DU CALCUL DES COEFFICIENTS DE PARTAGE DE PT ET PD ET LEUR COMPARAISON AVEC CEUX ESTIMES A PARTIR DES ABONDANCES DES EGP DANS LE MANTEAU MONTRE QUE LES TENEURS OBSERVEES NE SONT PAS LE RESULTAT D'UN EQUILIBRE CHIMIQUE ENTRE LE COEUR ET LE MANTEAU. LA PRESENCE DE SOUFRE POURRAIT REGLER LE PROBLEME DU SURPLUS DES EGP ET CONSTITUE UNE BONNE HYPOTHESE DE TRAVAIL.
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Structure des assemblages de fourmis le long d'un gradient d'aridité situé dans le Chaco sec paraguayen/ Structure of ant assemblages along an aridity gradient in the Paraguayan dry Chaco.Delsinne, Thibaut 14 September 2007 (has links)
Contexte: L’importance écologique des fourmis dans les écosystèmes terrestres justifie qu’elles soient considérées comme groupe cible pour des actions de conservation. De plus, de par leur abondance, leur facilité de récolte et leur réponse à des perturbations, elles présentent un potentiel intéressant comme groupe indicateur précoce de l’état de santé des écosystèmes. Par contre, pour le choix d’aires à protéger, leur utilité comme intégrateur des conditions de milieu par rapport à des indicateurs classiques tels que les assemblages de plantes n’est pas clairement établie. En d’autres termes, répondent-elles plus finement que les plantes à différentes conditions de milieu et dans ce cas doit-on s’attendre à trouver au sein de formations végétales comparables plusieurs types d’assemblages de foumis? Si tel est le cas, la méthode utilisant les assemblages de végétaux pour sélectionner les sites à protéger peut ne pas permettre une conservation efficace de la diversité des fourmis. Ce type de problématique s’aborde bien le long de gradients environnementaux. Pour faciliter l’interprétation des résultats en terme de réponse aux facteurs abiotiques il est préférable de limiter le nombre de facteurs qui varient en même temps. Dans ce sens, le Chaco sec paraguayen représente un système très favorable: faible déclivité, faibles variations de températures moyennes mais gamme très étendue de conditions de pluviométrie (350mm à 1000mm de précipitations moyennes annuelles) et des sols variables (texture limoneuse à sableuse). L’aridité est l’un des principaux facteurs pouvant limiter la diversité des fourmis soit directement en exerçant un stress physiologique sur les espèces, soit indirectement en limitant la productivité primaire de l’habitat. Les conditions édaphiques peuvent également avoir une influence en affectant par exemple la survie des colonies qui nidifient dans le sol.
Objectifs: Les principaux buts de la thèse sont (1) de déterminer l’influence de l’aridité et des conditions édaphiques sur la distribution et la structure des assemblages de fourmis terricoles du sol en forêts tropicales sèches, (2) mettre en évidence les mécanismes qui facilitent la coexistence des espèces de fourmis à l’échelle locale, (3) déterminer si à l’échelle régionale les fourmis et les plantes répondent de façon similaire aux conditions du milieu.
Méthode: Onze localités ont été échantillonnées le long d’un transect régional long de 400km. Au niveau de chaque localité, trois transects élémentaires longs de 200m et séparés les uns des autres par 200m ont été effectués. La myrmécofaune a été échantillonnée à l’aide de 20 pièges à fosse et de 20 Winkler par transect élémentaire. La végétation de chaque site a été caractérisée sur base de l’abondance de 45 espèces d’arbres ou d’arbustes caractéristiques de la flore chaquéenne. Les propriétés physico-chimiques du sol ont également été mesurées. A fine échelle, l’organisation spatio-temporelle d’un assemblage a été étudié dans une localité de référence.
Résultats: Au total, plus de 50.000 spécimens correspondant à 206 espèces de fourmis ont été collectés avec en moyenne (± SD) 62 ± 10 espèces par localité. Pour un même effort d’échantillonnage, le nombre d’espèces de fourmis récoltées à l’aide des pièges à fosse augmente avec l’aridité et une tendance inverse est observée pour les Winkler. Puisque les Winkler peuvent entraîner une sévère sous-estimation de la diversité des fourmis d’un habitat, seules les données des pièges à fosse sont utilisées pour la suite des analyses. La diversité locale des assemblages de fourmis n’apparaît corrélée ni à l’aridité, ni aux conditions édaphiques. En revanche, ces facteurs, et spécialement la texture du sol, influencent la composition des assemblages. Trois complexes myrmécofauniques sont mis en évidence: le premier dans la localité la plus sèche (350mm) et la plus sableuse (>90% de sable dans la fraction minérale du sol), le second dans la localité la plus humide (1000mm, sol argilo-limoneux) et le dernier dans des localités présentant de larges conditions de pluviométrie (350-850mm) et de sol (limoneux à sablo-limoneux). Les plantes répondent encore plus finement à ces facteurs abiotiques. A l’échelle locale, l’établissement d’une ségrégation spatio-temporelle fine des espèces de fourmis lors de l’exploitation des ressources alimentaires facilite la coexistence interspécifique. Cette ségrégation est engendrée par l’existence de deux compromis: l’un entre les capacités des espèces à dominer et à découvrir les ressources et l’autre entre la capacité de dominance et la tolérance aux températures élevées.
Conclusions: Nos résultats contredisent l’hypothèse selon laquelle les fourmis répondent plus finement que les plantes aux conditions du milieu. A l’échelle du gradient étudié, une augmentation de l’aridité n’affecte pas la diversité des fourmis. La productivité de l’habitat ne semble pas déterminer la richesse des assemblages et la tolérance à l’aridité semble répandue au sein des Formicidae. La texture du sol apparaît être le facteur le plus déterminant des distributions spatiales observées. Dans le Chaco sec paraguayen, une sélection des sites à protéger sur base des assemblages végétaux est susceptible de maximiser la conservation de la diversité biologique des fourmis. Notre étude de la distribution de la myrmécofaune, basée sur la plus large gamme de pluviométrie envisagée à ce jour, pourra constituer le point de départ d'un suivi des assemblages de fourmis dominantes du Chaco sec paraguayen dans le but d'investiguer l'impact des changements climatiques globaux sur ces organismes.
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Le partage des prémices et du fond de la marmite. Essai d'anthropologie des pratiques alimentaires chez les mongols Xalx.Ruhlmann, Sandrine 20 December 2006 (has links) (PDF)
Les Mongols Xalx (Halh) se définissent comme un peuple d'éleveurs nomades et des mangeurs de viande. Sur fond monographique, la thèse présente une anthropologie des pratiques alimentaires des familles d'éleveurs nomades des steppes et des familles urbaines sédentarisées appartenant aux mêmes réseaux de relations et d'entraides socioéconomiques. À partir d'une étude des techniques d'appropriation des aliments, de leur catégorisation, de leurs traitements culinaires de préparation et de cuisson, de distribution (étiquette) et de consommation (manières de boire et de manger), de tri des restes pour leur conservation et du sort réservé aux déchets, sont analysées les pratiques alimentaires ordinaires et celles relevant de l'hospitalité, ainsi que les pratiques alimentaires extra-ordinaires de fête (naissance) et de revers de fête (mort). Le fil rouge de la thèse est le partage alimentaire, qui confère aux aliments d'autres qualités que nutritives. Selon qu'elles sont cuites ou crues, les nourritures sont offertes à des êtres humains vivants, à des âmes de morts récents, aux mânes des ancêtres, aux esprits maîtres de la nature ou aux divinités bouddhiques pour bénéficier en retour de nombreux bienfaits, et aux âmes des morts errantes pour éviter des malheurs. L'analyse anthropologique révèle en filigrane comment trois systèmes idéologiques -- celui légué par le régime communiste athéiste, le bouddhisme déclaré aujourd'hui religion officielle et le chamanisme qui émerge sous une forme réinterprétée -- cohabitent dans l'esprit des familles après plusieurs périodes historiques d'affrontements et de persécutions.
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