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Mise au point de thérapies anti-tumorales impliquant des vecteurs parvoviraux et la fusion de cellules tumorales et dendritiquesServais, Charlotte 22 November 2007 (has links)
L’immunothérapie anticancéreuse est basée sur la capacité du système immunitaire à reconnaître les cellules tumorales comme étrangères et à les éliminer. Les stratégies immunothérapeutiques abordées dans ce travail, incluent l’activation du système immunitaire par l’expression de facteurs immunomodulateurs (l’interleukine-2) via l’utilisation d’un vecteur dérivé du parvovirus MVM, ou par présentation des antigènes tumoraux par la machinerie des cellules dendritiques (DC), via la génération d’hybrides entre DC et cellules tumorales (TC).
L’intérêt majeur du parvovirus autonome MVM en tant que vecteur pour la thérapie génique du cancer vient de son expression préférentielle dans les cellules transformées (oncotropisme) et de son aptitude à lyser celles-ci (oncolyse). Les vecteurs générés au laboratoire conservent l’unité de transcription NS et expriment l’IL2 humaine sous contrôle du promoteur P38, à la place des protéines de capside. Malgré les améliorations apportées à la production de vecteurs recombinants, la faible concentration des stocks reste un problème. Il a été montré que, de nombreux virus sont mieux produits en conditions de faible tension en oxygène (hypoxie). Nous avons tenté d’améliorer les titres des vecteurs en les produisant sous faible tension d’oxygène mais sans y parvenir (annexe 1). Dans un modèle in vivo utilisant la lignée de mélanome K-1735 dans des souris immunocompétentes, des cellules tumorales infectées in vitro avant leur implantation en sous-cutané ont montré un effet anti-tumoral du vecteur MVM/IL2 (annexe 2). Afin de mettre en évidence l’apport de l’oncolyse parvovirale dans l’activité anti-tumorale, nous avons mis au point des expériences, dans le même modèle de tumeur, visant à comparer l’efficacité du vecteur MVM/IL2 à celle d’autres vecteurs, Ad/IL2 et Rétrovirus/IL2, ne possédant pas d’activité oncolytique. Dans le but de mettre en évidence une éventuelle réponse immune in vivo, nous avons utilisé le modèle de tumeur TC-1 mais ce modèle s’est montré moins sensible à l’effet du vecteur MVM/IL2 et nous n’avons pas pu démontrer d’activation de cellules cytotoxiques spécifiques de la tumeur.
Il a été proposé d’utiliser des hybrides entre DC/TC pour la vaccination anti-tumorale pour optimaliser la présentation des antigènes tumoraux. Une lignée cellulaire exprimant la protéine fusogène du virus de la leucémie du Gibbon (GaLV-FMG, Gibbon ape leukemia virus) a été dérivée de la lignée cellulaire CHO (cellules ovariennes de hamster chinois) au laboratoire. Cette lignée CHO-FMG, utilisée comme partenaire intermédiaire, a permis la fusion entre cellules tumorales et dendritiques (annexe 3). Nous avons montré que l’expression transitoire après infection par un vecteur AAV-FMG ou après transfection transitoire ne génère pas un pourcentage significatif d’hybrides. En effet, le niveau d’expression ainsi que le pourcentage de cellules transduites exprimant FMG s’est révélé trop faible. Ceci a mis en valeur l’efficacité de la lignée stable CHO-FMG comme intermédiaire de la fusion. De plus, nous avons intégré dans la lignée fusogène, le gène de l’interleukine-2, qui devrait permettre d’augmenter l’efficacité de l’induction de la réponse immune.
L’activation des cellules effectrices de l’immunité anti-tumorale via la présentation antigénique et/ou par des cytokines est au centre de ce travail. Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents devrait permettre d’améliorer ces systèmes de vaccination non-conventionnels.
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A study of the prognostic usefulness of blood leukocyte changes in canine parvoviral enteritisGoddard, Amelia 04 May 2007 (has links)
Canine parvoviral enteritis is an economically important disease in South Africa and
globally. Although treatment of dogs with parvoviral enteritis is often successful, many
dogs die of complications related to septicaemia or are euthanized because of
anticipated high costs. More effective prediction of the outcome of this disease will
have an economic impact if a prognosis can be determined early in the course of the
disease. Although leukocyte responses seldom are pathognomonic for a specific disease,
they can provide clinical information to establish a fairly reliable prognosis.
A prospective study was performed on 62 puppies presented to the OVAH with typical
clinical signs of canine parvoviral enteritis that subsequently was confirmed on electron
microscopy. Full haematology was performed at admission as well as every consecutive
day until death or discharge. Of the 11 puppies that died (18%), nine died due to
complications of the disease and two were euthanized due to financial restrictions and a
poor prognosis. The puppies that died due to the disease died within the first three days
of hospitalization. All the puppies that died were sent for a full post mortem
examination and histopathological evaluation.
Statistical analysis of the data showed that there was a definite difference between the
puppies that died and those that survived in several of the leukocyte parameters. These
parameters included the total leukocyte, lymphocyte, monocyte and eosinophil counts.
In none of the puppies that died from the disease did the total leukocyte count rise
above 2.0 × 10
9
/l (normal reference range: 6.0-15.0 × 10
9
/l). In the puppies that
survived, the total leukocyte count started rising within 24 – 48 hours after admission
and often resulted in a rebound leukocytosis. The puppies that died did not develop
lymphocytosis to indicate an immune response, whereas the surviving puppies
developed lymphocytosis within 24 – 48 hours after admission. The puppies that died
also did not develop monocytosis and remained severely eosinopaenic during the course
University of Pretoria etd – Goddard, A (2006)
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of the disease. Evidence of impaired leukocyte production was found on histopathology.
Most of the puppies that died from the disease showed marked to severe thymic and
lymphoid atrophy and marked to severe bone marrow hypocellularity.
These results show that a reliable prognosis can be obtained at 24 and 48 hours after
admission by evaluation of the leukocytes, specifically the total leukocyte, lymphocyte,
monocyte and eosinophil counts. / Dissertation (Master in Veterinary Medicine(Clinical Laboratory Diagnostics))--University of Pretoria, 2006. / Companion Animal Clinical Studies / unrestricted
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The role of SID and ATOT in the metabolic acid-base changes of canine parvoviral enteritisBurchell, Richard K. January 2013 (has links)
The acid-base disturbances in Canine Parvoviral Enteritis (CPV) are not well described. In addition the mechanisms causing these perturbations have not been fully elucidated. The purpose of this study was to assess acid-base changes in puppies suffering from Canine Parvoviral Enteritis (CPV) using a Modified Strong Ion Model (SIM). The hypothesis of this study was that severe acid-base disturbances would be present and that the SIM would provide patho-mechanistic insights that would not be fully appreciated by the Henderson-Hasselbalch model. The study retrospectively analysed data obtained from 42 puppies with confirmed CPV and 12 healthy controls. The CPV group had been allocated a clinical score to allow classification of the data according to clinical severity. The effects of changes in free water, chloride, lactate, albumin and phosphate were calculated using a modification of the base excess algorithm. The data for each of these variables was compared to the control group. When the data were summated for each patient and correlated to each individual component, the most important contributor to the metabolic acid-base changes according to SIM was chloride (P < 0.001). Severely affected animals tended to have a hypochloraemic alkalosis, whereas mildly effected puppies had a hyperchloraemic acidosis (P = 0.0023). In conclusion the acid base disturbances in CPV are multifactorial and complex and the SIM provides more information regarding the origin of these changes. / Dissertation (MMedVet)--University of Pretoria, 2013. / gm2014 / Companion Animal Clinical Studies / unrestricted
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Mise au point de thérapies anti-tumorales impliquant des vecteurs parvoviraux et la fusion de cellules tumorales et dendritiquesServais, Charlotte 22 November 2007 (has links)
L’immunothérapie anticancéreuse est basée sur la capacité du système immunitaire à reconnaître les cellules tumorales comme étrangères et à les éliminer. Les stratégies immunothérapeutiques abordées dans ce travail, incluent l’activation du système immunitaire par l’expression de facteurs immunomodulateurs (l’interleukine-2) via l’utilisation d’un vecteur dérivé du parvovirus MVM, ou par présentation des antigènes tumoraux par la machinerie des cellules dendritiques (DC), via la génération d’hybrides entre DC et cellules tumorales (TC).<p>L’intérêt majeur du parvovirus autonome MVM en tant que vecteur pour la thérapie génique du cancer vient de son expression préférentielle dans les cellules transformées (oncotropisme) et de son aptitude à lyser celles-ci (oncolyse). Les vecteurs générés au laboratoire conservent l’unité de transcription NS et expriment l’IL2 humaine sous contrôle du promoteur P38, à la place des protéines de capside. Malgré les améliorations apportées à la production de vecteurs recombinants, la faible concentration des stocks reste un problème. Il a été montré que, de nombreux virus sont mieux produits en conditions de faible tension en oxygène (hypoxie). Nous avons tenté d’améliorer les titres des vecteurs en les produisant sous faible tension d’oxygène mais sans y parvenir (annexe 1). Dans un modèle in vivo utilisant la lignée de mélanome K-1735 dans des souris immunocompétentes, des cellules tumorales infectées in vitro avant leur implantation en sous-cutané ont montré un effet anti-tumoral du vecteur MVM/IL2 (annexe 2). Afin de mettre en évidence l’apport de l’oncolyse parvovirale dans l’activité anti-tumorale, nous avons mis au point des expériences, dans le même modèle de tumeur, visant à comparer l’efficacité du vecteur MVM/IL2 à celle d’autres vecteurs, Ad/IL2 et Rétrovirus/IL2, ne possédant pas d’activité oncolytique. Dans le but de mettre en évidence une éventuelle réponse immune in vivo, nous avons utilisé le modèle de tumeur TC-1 mais ce modèle s’est montré moins sensible à l’effet du vecteur MVM/IL2 et nous n’avons pas pu démontrer d’activation de cellules cytotoxiques spécifiques de la tumeur.<p>Il a été proposé d’utiliser des hybrides entre DC/TC pour la vaccination anti-tumorale pour optimaliser la présentation des antigènes tumoraux. Une lignée cellulaire exprimant la protéine fusogène du virus de la leucémie du Gibbon (GaLV-FMG, Gibbon ape leukemia virus) a été dérivée de la lignée cellulaire CHO (cellules ovariennes de hamster chinois) au laboratoire. Cette lignée CHO-FMG, utilisée comme partenaire intermédiaire, a permis la fusion entre cellules tumorales et dendritiques (annexe 3). Nous avons montré que l’expression transitoire après infection par un vecteur AAV-FMG ou après transfection transitoire ne génère pas un pourcentage significatif d’hybrides. En effet, le niveau d’expression ainsi que le pourcentage de cellules transduites exprimant FMG s’est révélé trop faible. Ceci a mis en valeur l’efficacité de la lignée stable CHO-FMG comme intermédiaire de la fusion. De plus, nous avons intégré dans la lignée fusogène, le gène de l’interleukine-2, qui devrait permettre d’augmenter l’efficacité de l’induction de la réponse immune. <p>\ / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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