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Analyse critique du concept d'aletheia chez Protagoras et GorgiasTchamdja, Eric Padatchona 12 1900 (has links)
Mon objectif dans ce mémoire est d’analyser le concept d’aletheia et ses critères chez Protagoras et Gorgias, les deux plus célèbres figures de la première sophistique. Nous connaissons leurs théories par le biais de leurs détracteurs, le plus célèbre d’entre eux étant Platon, ou, à l’inverse, d’auteurs plutôt sympathiques à leurs égards comme Sextus Empiricus. D’après ces doxographes, les deux sophistes et les sophistes de manière générale passent pour les défenseurs, en philosophie, d’un relativisme, d’un scepticisme, et même dans certains cas, d’un nihilisme. Par l’examen tout aussi minutieux qu’objectif de leurs œuvres on ne peut plus fragmentaires, je tente de dégager, chez les deux penseurs, une théorie de la vérité et de ses critères, qui fait l’économie des miroirs déformants platonicien et sceptique. / With this thesis, I intend to analyze the concept of aletheia and its criteria in Protagoras and Gorgias, the two renowned figures of the original Sophistic movement. We mostly know their theories through their detractors, the most famous of them being Plato. Conversely, many an author sympathetic to them such as Sextus Empiricus has also enlightened us on the matter. According to these doxographers, sophists, essentially, are advocates of relativism, skepticism and even nihilism in some cases. Through an objective and careful analysis of the works of these two scholars – their treatises being quite fragmentary – I will attempt to establish a theory of truth and its criteria while avoiding the pitfalls of a Platonic and skeptical distorted reflection.
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L’idéalisme et le phénoménalisme leibnizienCharbonneau, Antoine 08 1900 (has links)
La question de l’idéalisme leibnizien, qui permet d’entrer au cœur de la métaphysique de Leibniz, intéresse encore aujourd’hui de nombreux commentateurs. Ceux-ci utilisent les termes « réalisme », « idéalisme », voire « phénoménalisme », pour caractériser la métaphysique leibnizienne et un travail doit être fait pour rassembler et comparer leurs analyses, ce que nous proposons de faire d’abord dans ce mémoire. Ce sont surtout les textes mêmes de Leibniz qui seront abordés dans le présent travail et qui permettront de proposer la lecture suivante : si la métaphysique leibnizienne est réaliste en ce sens qu’elle met en place une entité elle-même « mind-independent », c'est-à-dire la monade, elle peut être considérée comme idéaliste (idéalisme substantiel), puisque cette entité, étant sans partie et sans étendue, est en ce sens idéelle. Et si tout peut se réduire à cette monade, c’est toute la fondation de la métaphysique de Leibniz qui se retrouve à être idéelle. Or, ceci ne règle pas le statut des corps qui peuvent être considérés soit comme de simples phénomènes réductibles aux perceptions des monades (idéalisme matériel), soit comme des êtres ayant une réalité indépendante d’un esprit, lesquels se réduiraient cette fois aux monades qui les composent (réalisme matériel). Face à ces deux possibilités, nous développerons une position mitoyenne qui défend l’idée que les corps sont en effet composés de monades qui leur procurent une certaine réalité, mais qu’ils dépendront toujours de l’action d’un esprit qui lui seul pourra leur procurer une certaine unité. / Many commentators try to read Leibniz either as an idealist or a realist, adding a phenomenalist reading to theses first two analyses. However, those terms are however often used with ambiguities, making Leibniz sometimes an even more complex philosopher. The first purpose of this master’s thesis is to gather and compare all these interpretations in order to clarify Leibniz’s thought. In this study, his writings will be used to defend the following interpretation : Leibniz can be considered as a realist since he develops a theory where monads act as « mind-independent » entities. Nonetheless, these monads are non-extended and without parts. Therefore, we can present an idealistic understanding of Leibniz, for they are the “basic building-blocks” of his metaphysic. Still, clarifications need to be made concerning the body. It can either be “real”, if it is seen as an aggregate of monads. Or, it can be considered a “mind-dependent” phenomenon if seen as the result of monadic perceptions. We will develop, between these two possibilities, an intermediate position stating that bodies are indeed aggregates of monads (matter realism). However they must be considered as phenomena for this same reason (phenomenalism). Corporeal aggregates require the action of the mind which alone can give them unity. On the contrary monads are said to be unum per se. Bodies are therefore phenomena but precisely well founded in the monads that compose them.
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