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La genèse de l'Université du Québec, 1960-1969Hébert, Carolyne 04 1900 (has links) (PDF)
L'Université du Québec a ouvert ses portes en septembre 1969. Pour plusieurs, cela met un point final aux réformes de l'enseignement qui ont eu cours tout au long de la Révolution tranquille. Toutefois, seulement pour en venir à créer cette université, il aura fallu une décennie complète de réflexion. Différents comités et commissions se sont réunis pour tenter de mettre en place des projets d'universités qui correspondaient aux valeurs et aux revendications de l'époque. Les comités et commissions qui ont siégé tout au long des années 1960 ont-ils eu une influence entre eux? En période de Révolution tranquille, qu'ont apporté de nouveau et d'innovant chacun de ces comités? L'UQ est-elle le fruit de ces différentes réflexions ou est-elle une institution complètement nouvelle par rapport aux propositions antérieures? La décennie commence avec le projet d'université que les Jésuites des Collèges Sainte-Marie et Brébeuf à Montréal veulent mettre en place. Ceux-ci, déjà des collèges classiques reconnus et influents, ont la prétention de vouloir offrir un enseignement de niveau universitaire. Les Jésuites, dans leur projet, proposent une université axée sur les sciences humaines et l'interdisciplinarité. Les facultés professionnelles de droit et de médecine ne font pas partie de leurs plans. C'est donc une université bien différente des institutions d'enseignement supérieur existantes à l'époque que les Jésuites projettent de mettre en place. Ce projet avortera lorsque la Commission Parent viendra déclarer, dans un de ses rapports, que le projet d'Université Sainte-Marie ne rencontre pas toutes les exigences de l'université que les commissaires recommandent de créer. Cette dernière devra offrir des programmes en formation des maîtres, dont les commissaires recommandent le passage au niveau universitaire, et misera beaucoup sur l'éducation permanente. Elle se veut accessible puisque les membres de la Commission Parent proposent de créer une nouvelle université à charte limitée à Montréal, c'est-à-dire qu'elle ne donnera que l'enseignement de premier cycle, ainsi que des centres d'études universitaires dans plusieurs régions du Québec. Ces derniers offriront les premières années d'études du premier cycle. Les prévisions démographiques et la hausse du niveau de vie des québécois commandent qu'une nouvelle université de langue française soit mise en place le plus rapidement possible à Montréal. C'est pourquoi est créé le Comité Rocher, qui propose une université dont la charte n'est pas limitée, qui est composée seulement de départements et non de facultés et qui a des fonctions spécifiques de formation des maîtres et d'éducation permanente. Le gouvernement met également sur pied la Commission Rioux, qui aura un grand impact dans la future université qui sera créée. En effet, ses membres proposent une université sans faculté, où la gestion de l'enseignement est assurée par des « modules », la gestion de la recherche par des « centres de recherche » et l'administration par les départements. Les modules seront coordonnés par des « familles » de disciplines. Tout cela dans le but de favoriser la collaboration entre les disciplines et d'éviter le cloisonnement facultaire. Enfin, dans la foulée des réformes en éducation et dans la réflexion sur l'enseignement universitaire, les universités existantes veulent aussi s'adapter aux nouveaux besoins de la société. Le Comité Roy de l'Université Laval proposera un concept équivalent aux modules et familles. La décennie se termine par la création de l'UQ. En premier lieu, le Groupe R&D qui reprendra maintes propositions des projets antérieurs pour proposer la Loi 88 sur l'Université du Québec et, en deuxième lieu, les membres de la direction et des comités de planification de l'UQ qui apporteront leurs propres idées et valeurs pour créer une université vraiment nouvelle. Les caractéristiques spécifiques de cette dernière auront été influencées par tous les comités et commissions qui ont précédé à sa création depuis le début de la décennie 1960.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Université, Québec, 1960-1969, Jésuites, Commission Parent, Comité Rocher, Commission Rioux, Comité Roy, Réseau de l'Université du Québec.
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Essais sur l'Accès à l'Enseignement Supérieur / Essays on Access to Higher EducationLorel, Benoît 06 December 2010 (has links)
Les choix éducatifs, et notamment celui de l'accession à l'enseignement supérieur, sont le résultat de processus complexes qui font intervenir des instances de décisions variées (individu/collectivité ; parent/enfant ; système éducatif/établissement d'enseignement supérieur et de recherche) qui elles-mêmes se présentent avec des motivations multiples : gains économiques, recherche de bien-être ou de statut sociale, efficacité ou encore justice sociale. Chacune de ces décisions interdépendantes pèsent sur la création, l'allocation et la distribution des ressources dans une société.Notre contribution est ici de mieux comprendre comment les agents interagissement et de déterminer les conséquences de ces interactions. / Educative choices, and the entry in higher education in particular, result from complex processes which bring in various decision-makers (individual / community; parent / child; education system/higher education institutions) who appear with multiple incentives: economic gains, well-being or social status, efficiency or social justice ; given that each of these interdependent decisions influences the creation, the allocation and the distribution of the resources in a society.Our contribution is to demonstrate how the agents interact and what are the consequences of these interactions.
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Les facteurs déterminants de l'efficacité pédagogique des établissements secondaires : une analyse critique de l'échec scolaire au Burkina FasoCoulidiati-Kielem, Justine 09 January 2007 (has links) (PDF)
L'ampleur de l'échec scolaire de masse soulève de nos jours la nécessité d'appréhender les mécanismes par lesquels cet échec prend source et s'entretient. Les données recueillies montrent le contenu et le caractère préoccupant de l'échec scolaire au collège. Les tests économétriques classiques et muti-niveaux ont permis d'identifier d'une part le rôle prépondérant de l'origine sociale et du niveau initial à travers le type d'établissement dans l'explication de l'échec de masse et de l'autre, la faible congruence entre les différentes évaluations au cours du cursus de l'élève, l'inefficacité de l'organisation scolaire à travers la formation des sortants du primaire. Enfin, les établissements peu peuplés avec des classes à faible effectif et un contrôle rigoureux du travail et du temps scolaire sont plus propices à la réussite scolaire, avec plus d'avantage pour les filles. La part de variance expliquée par le contexte scolaire est essentielle et l'efficacité pédagogique résiduelle baisse ou disparaît lorsque le nombre d'élèves par enseignant est élevé. Globalement, l'efficacité des collèges correspondrait à plus d'incitation des élèves et des enseignants et à plus de contrôle–gestion du système éducatif à tous les niveaux.
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« Malgoverno » éducatif et questions curriculaires en France : fil rouge sur travaux (1985-2010) / « Malgoverno » in education and curricular issues in France : guiding light on previous works (1985-2010)Gauthier, Roger-François 25 January 2011 (has links)
Thèse sur travaux, l’ensemble est constitué d’un tome de « fil rouge » de 119 pages et de quatre tomes de travaux, reproduisant successivement (A) des livres, livres collectifs, articles et contributions à un ouvrage collectif, (B) des rapports d’inspection générale dont l’auteur a été le pilote ou le copilote, (C) des articles de revues, (D) des conférences et communications et (E) des interviews publiées. La première partie s’explique sur les circonstances qui ont présidé au cours de la carrière d’un haut-fonctionnaire de l’administration de l’éducation nationale à la production régulière de travaux et sur la constitution progressive d’un corpus tirant sa première cohérence de ses objets. Elle répond aussi à la question des motivations, superficielles ou profondes de la demande de légitimation universitaire de ces travaux dans le cadre d’une thèse de doctorat, de même qu’elle s’interroge sur ce qui peut étayer cette légitimation, en termes de construction d’objet, de raisonnements et de résultats.La deuxième partie reprend des travaux antérieurs ce qui traite de la façon dont le système éducatif français est gouverné, à partir des deux sous-titres « Un ministère de l’ignorance ? » et « Le désordre des pouvoirs éducatifs » : il est montré en quoi la sacralisation de la notion de système éducatif, le discours factice sur l’évaluation, la fermeture hexagonale de l’essentiel du débat sur l’éducation, ainsi que le peu d’intérêt institutionnel vis-à-vis des connaissances sur l’école concourent à renforcer un Etat éducateur central aussi monopoliste qu’impuissant.La troisième partie est plus spécifiquement consacrée à un aspect souvent négligé du système éducatif, à savoir les politiques curriculaires : l’auteur montre non seulement que le concept même de curriculum n’est pas utilisé, mais aussi que le désordre qui caractérise depuis longtemps la « fabrique des contenus » d’enseignement en France fait paradoxalement système avec une indifférence aux apprentissages des élèves qui n’est qu’un aspect du caractère sélectif des traditions éducatives françaises. Il analyse enfin dans quelle mesure le « socle commun de compétences en fin de scolarité obligatoire » inaugure une première « politique curriculaire » dans le cadre de ce pays. / This thesis, consisting mainly in submitting a corpus of previous works, is made of one “guiding light” volume (119 pages) and four volumes that reproduce (A) books, collective books, articles and contributions to collective works, (B) official reports of “inspection générale” of which the author was main or associated pilot, (C) articles from reviews, (D) lectures and communications, and (E) published interviews.The first part explains from which circumstances a senior civil servant of the Department of Education regularly produced such works since 1985 and how these works step by step got their first consistency. It also tells from which motivations, be they superficial or deeper, the academic legitimization of these works is aimed for in the framework of a PhD. It also questions the grounds of this academic legitimacy, from the ways the objects were built, the kinds of reasoning that are used and the produced results themselves. The second part starts from what in the previous works dealt with the way the French Educational system is ruled, with two subtitles “A Department of ignorance?” and “Disorder in Educational authorities” : it is shown to what extent the notion of “educational system”, made sacred as it is, together with fallacious political positions about evaluation, with the frequent ignorance of international issues in most educational decisions, and with a weak official interest towards knowledge about education, reinforces the central State, as far as Education is concerned, as an actor paradoxically monopolistic, ignorant and powerless.The third part is more specifically dedicated to one aspect of the educational system that is often ignored and taboo, namely curricular policies: the author does not only show that the concept of curriculum itself is not used, but that the disorder that has for long characterized the way the curricula are produced in France, makes up a system together with a disinterest towards what students actually learn, this disinterest being itself part of the selection-oriented French educational tradition. Eventually, it analyses to which extent the introduction of the “common core of competencies to be reached at the end of compulsory education” (“socle commun”) opens the way for the first curricular policy in this country.
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La révolution éducative au Chili : histoire de la construction d'un enjeu public (1973-2010) / La revolución educacional en Chile : historia de la construcción de una cuestión pública / Educational revolution in Chile : a history of the construction of a public steak (1973-2010)Slachevsky Aguilera, Nathalie 17 November 2017 (has links)
Durant les quarante dernières années, le Chili a été le scénario de profonds changements, notamment dans le domaine de l'éducation : une révolution néolibérale s'y est opérée. Depuis le régime dictatorial (1973-1990), un marché éducatif se développe en effet à tous les niveaux d'enseignement. Après le retour à la démocratie en 1990, deux décennies de gouvernements présidés par une coalition de centre-gauche finissent de consolider ce marché éducatif, en renforçant l'engagement actif de l'État. Ce dernier introduit dans le modèle de multiples ajustements qui encadrent le développement d'un système d'enseignement dont la morphologie est définitivement hybride. Dans ce contexte, l'éducation va s'imposer progressivement comme un enjeu public majeur au point que, en 2011, la crise sociale deviendra incontournable. La remise en question de l'architecture éducative dévoile les fissures d'une société où prédominent les régulations néolibérales. Elle engage une phase de révisions, de discussions et de propositions axées sur une autre manière de penser l'éducation. Cette thèse retrace le parcours des politiques éducatives mises en place depuis l'irruption dictatoriale jusqu'en 2010, date qui marque la fin de vingt années de récupération démocratique sous la direction du même conglomérat, la Concertación. Notre objectif est de comprendre l'évolution de cette thématique en étudiant l'interface entre l'administration institutionnelle, les partis politiques et la société civile. Cette vue d'ensemble nous permettra de saisir les enjeux des décisions politiques et de comprendre les tenants et les aboutissants des querelles éducatives. La perspective analytique est celle d'une reconstruction socio-historique de la politique éducative, articulée à partir de la triangulation de l'analyse de textes historiques, d'entretiens avec acteurs (politiques ou administratifs) et d'étude de textes législatifs. Cette démarche nous permettra de comprendre comment l'éducation s'impose comme la pierre angulaire d'un processus de modernisation du Chili qui se traduit par des avancées significatives et indéniables en termes de développement, notamment en ce qui concerne l'élargissement de l'accès à tous les niveaux d'enseignement. L'État s'investit certes de plus en plus dans le domaine de l'éducation, mais dans une perspective d'arbitrage et de surveillance du fonctionnement du marché, renforçant et complexifiant par là même la structure néolibérale. Ainsi, un nouvel ordre éducatif finit par prendre forme, dans lequel l'éducation est définie comme un bien individuel dans un contexte de concurrence générale et de culture de l'évaluation. Pourtant ce modèle va se heurter aux demandes croissantes de démocratisation de l'enseignement d'une société qui, d'une part, dénonce la ségrégation scolaire mais, d'une autre, utilise des stratégies de positionnement personnel dont les choix légitiment et renforcent la privatisation éducative. / In the last four decades, Chile's education system has experienced a deep transformation, a neoliberal revolution. Since the dictatorship (1973-1990), an education market developed in the different levels of education. After the restoration of democracy in 1990 and during the following two decades government, led by a centre-left coalition, the education market was consolidated with an active engagement of the State. This period introduced multiple adjustments to the model, which ultimately developed an education system of hybrid morphology. Education stood out progressively as a major public issue and, in 2011, a social crisis became unavoidable. The questioning of the educational architecture reveals the fissures of the Chilean society concerning the predominance of neoliberal regulations. This event motivated a phase of revision, discussion, and proposition around another form of thinking education. This thesis traces the course of the educational policies implemented since the dictatorial irruption until 2010 when 20 years of democratic recovery under the direction of the same conglomerate, the Concertación, ends. The objective of this study is to understand the evolution of this issue, in the interface between the institutional administration, political parties, and civil society. This overview will allow us to grasp the maze of policy making and to understand how the educational disagreements arise. This analytical perspective consists in a socio-historical reconstruction of the educational policy, which triangulates the analysis of historical texts, legislative texts, and interviews with both political and administrative actors. This analytical lens will enable us to understand how education is the cornerstone of the modernization process in Chile. This is characterized by significant and undeniable advances in development, especially those concerning the educational expansion at all levels. The State is increasingly involved in education, from a role of arbitrator and supervisor of the market functioning, reinforcing and increasing the complexity of the neoliberal structure. Thus, a new order emerges, in which the education becomes a private good under the protection of a generalized competition and a culture of evaluation. This model clashes with society's increasing demands for democratization of education. The education system deploys strategies of individual positioning that legitimize and reinforce the privatization of education, while society denounces the systemic school segregation while, on the other side. / Durante las cuatro últimas décadas, Chile ha sido escenario de profundos cambios en su sistema educativo: una revolución neoliberal. Desde el régimen dictatorial (1973-1990), un mercado educativo se desarrolló en los distintos niveles de educación. Luego del retorno de la democracia en 1990, y en el curso de dos decenios de gobiernos dirigidos por una coalición de centro-izquierda, el mercado educativo terminó por consolidarse con el compromiso activo del Estado. Este último, introdujo múltiples ajustes al modelo, que finalmente termina por desarrollar un sistema educativo de morfología híbrida. Luego de ese periodo, y de manera progresiva, la educación va a imponerse como un tema público, y en 2011 la crisis social va a ser ineludible. El cuestionamiento a la arquitectura educativa va a develar las fisuras de la sociedad chilena en cuanto a la preponderancia de las regulaciones neoliberales, dando paso a una fase de revisión, discusión y proposición alrededor de una nueva forma de pensar la educación. Esta tesis describe el recorrido de las políticas educativas adoptadas desde la irrupción dictatorial hasta el año 2010, momento en que terminan 20 años de recuperación democrática bajo la dirección de la coalición Concertación de Partidos por la Democracia. El objetivo de este trabajo es entender la evolución de este proceso, en la interfaz entre la administración institucional, los partidos políticos y la sociedad civil. La visión de conjunto nos permitirá discernir el entramado de las decisiones políticas y entender cómo se construyen las controversias educativas. La perspectiva analítica es una reconstrucción socio-histórica de la política educativa, que triangula el análisis de textos históricos, textos legislativos y entrevista a actores (políticos o administrativos). Este enfoque nos permitirá comprender cómo la educación devino el pilar fundamental del proceso de modernización en Chile, en el que se observan avances significativos e innegables de desarrollo, particularmente en relación a la expansión educativa en todos los niveles. El Estado se involucra cada vez más en la educación, con un rol de árbitro y supervisor del funcionamiento del mercado, reforzando y complejizando la estructura neoliberal. De esta forma, un nuevo orden educativo termina de plasmarse, en el que la educación deviene un bien individual bajo la égida de la competencia generalizada y la cultura de la evaluación. Este modelo termina por chocar con las demandas crecientes de democratización por parte de la población, que denuncia la segregación escolar del sistema, pero que paralelamente actúa con estrategias de posicionamiento individual que legitiman y refuerzan la privatización educativa.
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Les réformes de l'enseignement de l'histoire en Californie, 1983-2010 : l'excellence face au défi de l'hyperpluralisme / Reforming the teaching of history in California, 1983-2010 : excellence facing the challenge of hyperpluralismSinic-Bouhaouala, Isabelle 09 November 2010 (has links)
En 1983, le rapport A Nation at Risk déclencha un mouvement national de réforme de l’éducation visant à faire de l’excellence scolaire la priorité des politiques éducatives des États. La Californie s’impliqua fortement dans ce mouvement, particulièrement dans le domaine de l’histoire. En 1988, les nouvelles Recommandations pour l’enseignement de l’histoire et des sciences sociales adoptées par le conseil californien de l’Éducation mirent l’histoire au centre du programme de social studies. Alors que les guerres culturelles divisaient le pays, la Californie élabora un programme qui visait à allier excellence scolaire et multiculturalisme. En 1998, la Californie définit des normes scolaires et des objectifs de niveau pour les écoles. À partir de là, les écoles furent tenues pour responsables des performances scolaires de leurs élèves. Contrairement à ce que les réformateurs avaient initialement prévu, les tests standardisés ramenèrent la mémorisation de faits isolés dans les classes d’histoire, au détriment du raisonnement critique et de la participation sociale. À travers le cas du district scolaire unifié de Los Angeles, nous étudions le mouvement pour l’excellence scolaire dans le contexte de l’hyperpluralisme politique et culturel californien. Nous isolons les étapes successives du processus de réforme depuis l’État jusqu’aux écoles afin de mettre en évidence plusieurs aspects de la politique éducative californienne : les objectifs politiques et la culture institutionnelle sur lesquels elle s’appuie, la complexité de la mise en oeuvre par les districts et les exigences contradictoires qui pèsent sur les enseignants. / In 1983, the report A Nation at Risk launched a national education reform movement to make academic excellence the states’ education policies top priority. California became deeply involved in this movement, particularly in the subject area of history. In 1988, the new History-Social Science Framework for California Public Schools, adopted by the State Board of Education, made history the focus of the social studies curriculum. While cultural wars were dividing the country, California drafted a framework aiming to combine academic excellence with multiculturalism. In 1998, California set academic standards and goals of achievement for schools. From then on, schools were held accountable for their students’ performance. Contrary to what reformers had initially planned, standardized testing brought memorization of discrete facts back to the history classroom, to the detriment of critical thinking and social participation. By focusing on the case of Los Angeles Unified School District, we examine the academic excellence movement within California’s political and cultural hyperpluralism. We single out the successive steps of the reform process from the state level to the schools to emphasize several aspects of California’s education policy: the political goals and institutional culture supporting the reform, the complexity of implementation at the district level, and the contradictory demands made on teachers.
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Les effets du choix de l'école selon la nature du dispositif mis en œuvre : une approche comparative en terme d'équitéAndrada, Myrian 25 June 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les implications découlant des régulations et de la mise en œuvre d'une formule de choix de l'école au niveau de la redistribution du bien social éducation - liberté des parents de choisir les écoles pour leurs enfants, accroissement du contrôle des citoyens sur la manière dont les écoles éduquent, maximisation des options éducatives pour les enfants, égalisation des chances scolaires, satisfaction des préférences, éducation à la démocratie, à la tolérance et à l'autonomie des enfants. Dans ce but, nous effectuons une évaluation systématique de quatre formules de choix de l'école (Londres, Amsterdam, Paris et Buenos Aires) à l'aide d'un ensemble d'outils méthodologiques. D'une part, un modèle théorique des effets du choix sur l'équité est construit à partir des principes de justice égalitariste-libérale en éducation et des recherches empiriques. D'autre part, une description très détaillée de l'évolution des espaces scolaires est effectuée du point de vue de l'équité à partir d'un ensemble d'outils méthodologiques - typologie de dispositifs de choix, conceptualisation de système et de formule de choix, typologie de modes théoriques de distribution du bien social éducation. L'analyse montre que l'élargissement des possibilités de choix de l'école peut favoriser l'équité, en incluant, et la liberté de parents comme valeur instrumentale, et des mécanismes de compensation fondée sur l'allocation ressources éducatives efficaces. Cependant, les variations locales de la mise en œuvre d'une politique éducative et le manque de diversité, ou l'absence, d'écoles alternatives dans certaines régions ou zones démontrent qu'un modèle unique de formule de choix de l'école n'est pas valable
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Les TIC et le travail scolaire : informationnalisation de la matière scolaire dans le renouveau pédagogiqueBellemare, Simon January 2009 (has links) (PDF)
Le débat sur la réforme de curriculum au Québec entamée en 1998 aura soulevé les passions les plus vives de plusieurs factions de la société québécoise. Ce mémoire tente de consolider non pas les opinions mais le fond sur lequel tous ces discours s'appuient. C'est par le concept de l'informationnalisation de la matière scolaire que nous tentons de rallier les pour et les contre. Car pour ou contre le Renouveau Pédagogique, ce dont il s'agit ici, c'est d'une profonde transformation du mode de communication légitime. Entre ceux qui « vont de l'avant » et les « récalcitrants », entre les « bulletins lettrés » et les « bulletins chiffrés » entre les adeptes des « connaissances » et ceux des
« compétences », dans la non-communication médiatique qui finalement ne les oppose pas, il n'y a aucun débat, que des tranchées: que des contre: des « pour » contre des « contre » et des « contre » contre des « pour ». Ce mémoire tente une ouverture des tranchées, à la manière de Stéphan Thellen qui avant nous, posait la question: « Sur quoi diantre, se fonde cette réforme? » Et la réponse émerge comme une évidence ; laborieuse certes, mais évidente: la réforme sera instaurée sous le joug idéologique de l'informatisation sociale (totale) sur la trame de la capitalisation par la
« techonologisation » des techniques éducatives qui jusqu'alors s'épargnaient assez bien des coûts exorbitants.
Pour suivre son développement, 10 ans après le début de son questionnement, nous entrons dans cette école « nouvelle » et rencontrons les enseignantes et enseignants afin de les questionner sur le « nouveau » travail scolaire des élèves du Renouveau Pédagogique. Nous lançons l'hypothèse que pour faire entrer ces TIC dans les écoles du Québec, il aura fallu y faire entrer aussi une puissante hache afin de couper dans le « gras » des contenus. Désormais, l'intention de bien faire et le canal utilisé pour transmettre des informations compteront plus dans l'évaluation que le contenu qui y est véhiculé. Là où naît un nouvel espace normatif, le sociologue se rend car c'est là que se trouve un réel débat.
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Retrait des subventions aux écoles primaires et secondaires privées : évaluation de l'effet financier net sur le trésor public québécoisGaron, Jean-Denis January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire a comme objectif d'évaluer l'effet financier net pour le gouvernement du Québec d'une politique visant à ne plus financer les écoles primaires et secondaires privées avec les déniers de l'État. Cette question économique est d'actualité, puisqu'une telle politique a été suggérée au Gouvernement du Québec en commission parlementaire aussi récemment qu'en novembre 2004. Pour résoudre cette problématique, nous estimons une fonction où la variable dépendante est constituée de la proportion des élèves d'une province fréquentant le secteur privé et où l'une des variables explicatives représente les subventions par élève. Les coefficients d'une telle fonction, obtenus en utilisant des modèles d'estimation à effets fixes, aléatoires et à variables instrumentales, nous permettent de conclure qu'une telle politique engendrerait un bénéfice financier pour le gouvernement québécois. Toutefois, nous ne nous intéressons qu'à l'aspect financier dû aux migrations probables d'élèves entre les secteurs privé et public. Ainsi, nous ne tenons pas compte des variations de bien-être de la population consécutifs à une telle mesure, ni à des coûts de transition éventuels susceptibles de l'accompagner.
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L'internationalisation des enseignements au premier cycle universitaire de l'UQAMBerny, Wafa 04 1900 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur l'internationalisation des enseignements et dresse un tableau actuel, du point de vue des enseignants universitaires, des contenus et des approches de l'internationalisation des enseignements de premier cycle de l'UQAM. L'objectif de l'étude est (1) de mieux comprendre quels sont les facteurs influençant la décision des enseignants d'internationaliser ou non leur curriculum, (2) d'analyser différents scénarios d'internationalisation des enseignements au 1er cycle pour l'UQAM, et (3) de valider auprès des principales parties prenantes de l'université, le modèle d'internationalisation des enseignements retenus. Partant d'une approche socioconstructiviste, cette étude qualitative a utilisé un certain nombre d'instruments et de processus, incluant des entrevues individuelles, des groupes d'entretien (focus group) ainsi qu'une analyse documentaire. Des doyens, directeurs de départements, enseignants et étudiants des diverses facultés de l'UQAM ont participé à cette étude réalisée entre fin 2008 et début 2010. Les principaux résultats de cette étude montrent que les facteurs individuels sont déterminants dans la décision des enseignants d'internationaliser le curriculum. Les facteurs institutionnels jouent également un rôle important, les enseignants participant à l'étude ayant exprimé le besoin d'avoir plus de support de l'institution tant au niveau des moyens financiers que des services administratifs. Une synthèse des principaux résultats, obtenus dans la première partie de cette étude, est présentée dans le tableau 4.1 (p. 99). Deux scénarios différents ont été analysés dans la seconde partie de l'étude, avant d'être soumis pour validation à diverses parties prenantes de l'UQAM. Les recommandations pertinentes de ces dernières ont permis de proposer un modèle d'internationalisation des enseignements pour l'UQAM, pour la période 2010-2014 (tableau 6.2, pp. 160-161).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : internationalisation, curriculum, enseignement universitaire, mobilité internationale.
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