• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • 2
  • Tagged with
  • 9
  • 9
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Chronique sportive ou politique? Le Canadien de Montréal et la crise constitutionnelle canadienne dans La Presse, Le Devoir et la Gazette (1976-1995)

Lemay, Clarence 25 September 2020 (has links)
Notre thèse de maîtrise s’intéresse à la manière dont on a débattu, dans trois journaux de la ville de Montréal (La Presse, Le Devoir et la Gazette), de l’équipe de hockey du Canadien de Montréal et de sa composition ethnolinguistique à partir de l’élection du Parti Québécois de René Lévesque en 1976 jusqu’au second référendum sur la souveraineté du Québec en 1995, autrement dit pendant un conflit politique majeur au Québec appelé la crise constitutionnelle canadienne. Alors que l’équipe du Canadien connaît une diminution marquée du nombre de joueurs francophones dans sa formation dans les années 1970 et 1980, suivi par une refrancisation partielle du club au début des années 1990, au même moment où la société québécoise est à la croisée des chemins au niveau constitutionnel, nous souhaitons déterminer si ce club de hockey est devenu un enjeu politique au cours de la crise constitutionnelle canadienne. Compte tenu de l’importance symbolique du Canadien au Québec, les discussions entourant l’alignement de cette équipe dans les quotidiens étudiés ont-elles pu avoir une dimension politique à proprement dit? Plus encore, les débats politiques de la crise constitutionnelle ont-ils pu s’immiscer dans ces débats sportifs sur le Canadien? Notre thèse a permis de déterminer que, durant la crise constitutionnelle canadienne, le Canadien de Montréal est devenu un « lieu de mémoire », tel que défini par l’historien Pierre Nora : de nombreux chroniqueurs étudiés (tant francophones qu’anglophones) ont cherché à figer, dans leurs écrits, le passé et l’identité historique de l’équipe (telles qu’ils les concevaient) qu’ils jugeaient alors menacés, afin que la mémoire de ce club puisse continuer à exister dans le présent. Par ailleurs, nous avons pu remarquer que les débats portant sur la composition ethnolinguistique du Canadien ont souvent recoupé les débats sur l’avenir politique et constitutionnel de la société québécoise, parfois implicitement, souvent très explicitement. Le Canadien est donc devenu un lieu dans lequel l’on a débattu de la situation constitutionnelle québécoise entre 1976 et 1995. Ce faisant, notre thèse permet d’enrichir notre compréhension du rôle de la presse comme organe de transmission d’idées politique et comme relais politique entre les élites et la masse.
2

Poésie et politique : l'engagement par la poésie des revues Parti pris et Fermaille

McCann, Alex 22 April 2021 (has links)
Le présent mémoire s’intéressera aux formes que prend l’engagement par la poésie au sein des revues Parti pris et Fermaille, emblématiques de la Révolution tranquille et de la grève étudiante de 2012. Ayant noté un graduel effacement de la poésie au fil de la production des deux revues qui, au départ, la présentaient comme seule solution possible, nous tenterons de déterminer les causes qui poussent, dans un premier temps, les collaborateurs à adopter la poésie puis, ensuite, à s’en détourner.
3

La mobilisation LGBTQ+ dans l'arène partisane canadienne (1960-2019)

Lapointe, Valérie 17 May 2023 (has links)
Tout comme le mouvement féministe à la fin des années 1960, le mouvement LGBTQ+ est devenu un acteur politique important au Canada qui, depuis les années 1970, a interpellé directement les partis politiques, les élu/es et les gouvernements, les forçant ainsi à répondre et à prendre position sur une pléthore d'enjeux concernant la diversité sexuelle et la pluralité des genres. Cette thèse de doctorat s'intéresse aux mécanismes d'interactions qui régit la relation mouvement LGBTQ+ et partis politiques au Canada depuis 1960 jusqu'à 2019. Elle axe l'analyse de la relation mouvement-partis au Canada sur deux dimensions distinctes. La première dimension se consacre à la mobilisation du mouvement LGBTQ+ dans l'arène partisane (en portant une attention particulière à ses variations dans le temps). La seconde se consacre à la réponse des partis politiques face à cette mobilisation et les facteurs qui structurent ces réponses. La thèse démontre, dans un premier temps, qu'au Canada le mouvement LGBTQ+ a adopté une stratégie multipartisane pour se mobiliser dans l'arène partisane et ce, tout au long de son histoire. La mobilisation du mouvement LGBTQ+ auprès des partis politiques a été influencé par l'ouverture de fenêtres d'opportunités politiques surtout influencé par la présence d'acteur/ices clés au sein des partis, l'instabilité électorale de certaines décennies ainsi que la position sur l'échiquier politique des partis qui se sont déplacés dans le temps et dans l'espace. La thèse avance en particulier que la présence de personnel politique out a été un facteur crucial pour mobiliser le mouvement auprès de la scène partisane ainsi que la présence de député/es out. Dans un deuxième temps, la thèse démontre des variations importantes quant à la réponse des partis politiques face aux revendications portées par le mouvement LGBTQ+. La thèse soutient que les partis de masse et idéologiquement plus à gauche ont répondu plus tôt aux demandes du mouvement, alors que les partis de cadre ont eu tendance à générer des réponses influencées par l'opinion public ou la perception de l'électeur médian. Les partis qui ont mis sur pied des structures internes de représentation formelle et informelle LGBTQ+ ont également changer certaines positions structurantes par la suite, c'est le cas du Parti conservateur et de sa posture sur le mariage entre conjoint/es de même sexe ainsi que du Nouveau Parti Démocratique et de ses engagements électoraux par le biais des plateformes électorales.
4

Génération souverainiste? L'engagement des jeunes au sein du mouvement souverainiste québécois : le cas du Parti québécois

Coutu, Simon-Pierre 04 1900 (has links)
Depuis la défaite du Oui au référendum de 1995, nous observons une perte de vitesse du mouvement souverainiste québécois. Cette dernière est d’abord perceptible d’un point de vue électoral où nous observons une baisse constante des appuis aux partis souverainistes, et ensuite relativement au fractionnement social et idéologique du mouvement souverainiste. Dans un tel contexte, nous nous attardons, dans le cadre de ce mémoire, à l’engagement des jeunes âgé-e-s de 20 à 26 ans au sein du Parti québécois (PQ). Ces personnes ont commencé à s’impliquer dans ce parti alors que le mouvement souverainiste était déjà caractérisé par une perte de vitesse et n’ont jamais connu les moments effervescents de celui-ci. Suite à seize entrevues semi-directives réalisées avec des militant-e-s du PQ, ce mémoire a pour but de comprendre les processus d’engagement de ces personnes. À l’aide d’une analyse sociologique des parcours d’engagement, nous démontrons d’abord que plusieurs types de parcours ont pu mener ces jeunes à s’engager au PQ. Ensuite, nous soulignons le fait que des éléments du passé, notamment par l’entremise des cours d’histoire et de la socialisation familiale, ont eu une plus grande importance que ceux d’actualité pour leur prise de conscience souverainiste. Nous montrons aussi que ces jeunes appartiennent à une génération politique pour laquelle les grands évènements de l’histoire du mouvement souverainiste ne peuvent plus être considérés comme étant des moments critiques des parcours d’engagement. Nous démontrons finalement que l’analyse des orientations politiques des personnes permet de mieux comprendre les différences entre les différents processus d’engagement. / Since the defeat of the Yes campaign in the 1995 referendum, the Quebec sovereignty movement has been in decline. We can demonstrate this by analyzing the electoral results of the different sovereignist parties as well as the social and ideological division of the sovereignty movement over the past 20 years. This thesis seeks to analyse the involvement of Parti québécois (PQ) members between the ages of 20 and 26. These members began their involvement while the movement was already in decline and therefore have not lived through the most significant events of the Quebec sovereignty movement. With 16 semi-structured interviews, this study seeks to understand the political commitment processes of these individuals. Through a sociological analysis of their experiences of involvement in politics, we demonstrate that different types of processes can lead a person to join the PQ. We then argue that elements from the past, such as history classes and family socialization, have greater influence on a person’s awareness of the sovereignty issue than do current events. We proceed to establish that these individuals belong to a political generation for which the major events of the sovereignty movement cannot be considered as critical junctures in their political involvement. Finally, we demonstrate that the analysis of the individuals’ political orientations can help us better understand the differences between the different political commitment processes.
5

Bonheur et politique : une étude comparée des provinces canadiennes

Richard, Alexis 02 1900 (has links)
No description available.
6

Intersectionality, white privilege, and citizenship regimes : explaining LGBTQ people of colour collective engagement trajectories in Toronto and Montreal

Labelle, Alexie 08 1900 (has links)
Les perturbations des marches de la Fierté à Montréal et à Toronto par des membres de Black Lives Matter ont mis en lumière l’exclusion des personnes racisées au sein des mouvements LGBTQ au Canada, de même qu’en Europe et aux États-Unis. Ces évènements témoignent de la façon dont les personnes racisées s’organisent au sein des mouvements LGBTQ, c’est-à-dire par la création d’organisations formées autour d’identités racisées spécifiques. Ceux-ci s’inscrivent dans une riche tradition d’activisme portée par des personnes racisées LGBTQ au Canada qui demeure, néanmoins, peu étudiée au pays. Cette thèse poursuit ainsi deux objectifs principaux. Dans un premier temps, elle vise à rendre visible la façon dont les personnes racisées participent collectivement au sein des mouvements LGBTQ à Montréal et à Toronto, ou ce que nous appelons les trajectoires d’engagement collectif des personnes racisées LGBTQ, rompant ainsi avec les récits dominants, centrés sur l’expérience des militants LGBTQ blancs. Dans un second temps, elle tente d’expliquer pourquoi les personnes racisées participent collectivement au sein des mouvements LGBTQ de cette façon. Puisant dans la théorie des mouvements sociaux, cette thèse soulève l’importance de tenir compte du contexte relationnel dans lequel s’inscrit la participation, à savoir la configuration des rapports de pouvoir déterminant les positionnements sociaux des individus et des groupes, les uns par rapport aux autres. Pour ce faire, nous proposons l’élaboration d’un cadre théorique intersectionnel articulé autour de trois principes, soit la relationnalité, le pouvoir et le contexte social, combiné à une analyse multiniveau. Nous démontrons ainsi que les trajectoires d’engagement collectif des personnes racisées LGBTQ sont le produit des parcours individuels militants (niveau micro), de dynamiques organisationnelles (niveau meso) et de contextes sociopolitiques et institutionnels (niveau macro). Cette thèse est le fruit de séjours de recherche effectués à Montréal et à Toronto, durant lesquels nous avons réalisé 42 entretiens semi-dirigés avec des militantes racisées LGBTQ, de même qu’avec des militantes blanches LGBTQ. La documentation produite par des organisations LGBTQ ainsi que différentes instances gouvernementales a également été mobilisée de manière complémentaire. À un niveau micro, les résultats de la thèse révèlent comment les parcours individuels militants des personnes racisées LGBTQ diffèrent de ceux des personnes blanches. À un niveau meso, les résultats mettent en évidence la dimension structurante du privilège blanc (masculin/cisgenre/sans handicap) au sein des mouvements LGBTQ, ayant pour effet de reléguer les personnes racisées à la marge de ces mouvements. Enfin, à un niveau macro, une analyse comparative des régimes de citoyenneté québécois et canadiens démontre la façon dont les contextes institutionnels et sociopolitiques informent la participation au sein des mouvements LGBTQ. En rendant visible la participation des personnes racisées au sein des mouvements LGBTQ canadiens, cette thèse contribue empiriquement à l’avancement des connaissances sur le militantisme LGBTQ au Canada. À un niveau théorique, elle enrichit la théorie des mouvements sociaux en introduisant un cadre théorique intersectionnel pouvant faciliter l’analyse de la participation au sein des mouvements sociaux. En plus d’illustrer le potentiel théorique de l’intersectionnalité pour approfondir notre compréhension des mouvements sociaux, cette thèse se distingue de travaux récents davantage centrés sur la praxis et les coalitions intersectionnels au sein des mouvements sociaux. / Recent Pride march disruptions by Black Lives Matter protestors in Montréal and Toronto have pointed to the continuous exclusion of people of colour within LGBTQ movements across Canada, as well as in Europe and the United States. While these events constitute recent manifestations of a particular form of organizing within LGBTQ movements, namely organizations formed around specific racialized identities, they are in fact inscribed within a broader tradition of LGBTQ people of colour (LGBTQ-POC) organizing in Canada, overlooked by academics and mainstream activists. It is in that respect that the aim of this dissertation is twofold. First, it aims to render visible the ways in which people of colour have collectively participated in Montréal’s and Toronto’s LGBTQ movements, or what I refer to as LGBTQ-POC collective engagement trajectories, thereby disrupting dominant, White-centered, LGBTQ narratives. Second, it seeks to explain why people of colour have collectively participated in LGBTQ movements the way that they have in Montréal and Toronto. Building on social movement theory’s previous work, it argues for the need to unpack the relational context within which participation is set, meaning the power configurations that socially locate individuals and groups in relation to each other. With its emphasis on relationality, power, and social context, intersectionality thus comes across as a pertinent avenue to bridge this theoretical gap. Combined with a multilevel analysis, it reveals how LGBTQ-POC collective engagement trajectories are the result of individual activist paths (micro-level), social movement organizational dynamics (meso-level), and institutional and sociopolitical contexts (macro-level). This dissertation draws on fieldwork undergone in Montréal and Toronto, during which 42 in-depth interviews were conducted with LGBTQ-POC and White-LGBTQ activists. Secondary sources, such as documents produced by LGBTQ organizations and other government-related documentation were also used for the analysis. At a micro-level, results show how LGBTQ-POC and White-LGBTQ activists follow different activist paths. At a meso-level, results reveal the structuring character of white (male/cisgender/able-bodied) privilege within LGBTQ movements, in both Montréal and Toronto. At a macro-level, a comparative analysis of Québécois and Canadian citizenship regimes however demonstrates the extent to which institutional and sociopolitical contexts also shape social movement participation. By rendering visible people of colour’s collective participation within Canadian LGBTQ movements, this dissertation fills a significant empirical gap. Theoretically, it enriches social movement theory by introducing an intersectional theoretical framework suitable for analyzing social movement participation. Rather than discard social movement theory as a whole, it instead engages a dialogue with previous work on social movement participation. Alternatively, it lives true to the promise of intersectionality as a theoretical framework for advancing our understanding of social movements, distinguishing itself from recent work focusing primarily on intersectional praxis and intersectional coalitions in the context of social movements.
7

The 2019 Canadian federal election and the Bloc québécois resurgence

Rebbani, Meissa 06 1900 (has links)
L’objectif de cette recherche est de découvrir la nature de l’appui au Bloc québécois lors des élections canadiennes de 2019. Dans le contexte de la diminution de l’appui à la souveraineté au Québec, cette recherche s’appuie sur l’hypothèse suivante : la résurgence du Bloc en 2019 peut être attribuée à la capacité du parti à transcender le clivage souverainiste-fédéraliste en réussissant à capturer l’électeur francophone moyen dans la province. En lien avec cette hypothèse, cette recherche se pose deux questions centrales : dans un premier temps, quels sont les sous-groupes d’électeurs que l’on retrouve au sein de cette coalition bloquiste et quel est le lien avec l’appartenance partisane provinciale, et dans un deuxième temps, quels facteurs et enjeux ont permis de rallier ces électeurs sous la bannière bloquiste? Cette recherche répond à ces questions en utilisant les données québécoises d’un sondage post-électoral national mené en 2019 par les professeurs Erick Lachapelle et Richard Nadeau de l’Université de Montréal et administré par la firme Léger Marketing. Les résultats de l’analyse de sondage confirment l’hypothèse de la coalition, les résultats montrant que le soutien au Bloc en 2019 était constitué de 47,1% d’adhérents du Parti Québécois et de 45,5% d’adhérents de la Coalition Avenir Québec. En outre, cette recherche révèle que si 75,5 % des péquistes ont voté Bloc en 2019, seulement 43,0% des caquistes en ont fait de même, suggérant que le Bloc a réussi à rallier une catégorie spécifique de caquistes. En somme, cette recherche révèle que ce sont les partisans nationalistes modérés de la CAQ qui ont permis la résurgence du BQ en 2019, et que l’appui au projet de loi 21 a été un facteur déterminant dans leur vote pour le BQ, alors que les partisans du PQ étaient plus fortement en appui à la souveraineté. / The goal of this research is to uncover the nature of Bloc Québécois support in the 2019 Canadian election. In the context of dwindling support for sovereignty in Quebec, this research theorizes that the resurgence of the Bloc in the 2019 election can be attributed to the party’s ability to cut across the sovereigntist-federalist divide and capture the median Francophone voter in the province. Following this, this research seeks to answer two central questions: Based on provincial party affiliation, what are the different sub-groups of voters that can be found within the 2019 BQ coalition, and what issues and factors have rallied these voters behind the Bloc? This research answers these questions using Quebec data from a nationwide post-electoral survey conducted by Professors Erick Lachapelle and Richard Nadeau from Université de Montréal in 2019 and carried out by Leger Marketing. The survey analysis results confirm the coalition hypothesis, with findings showing that 2019 Bloc Québécois support is constituted of 47,1 % of Parti Québécois adherents and 45,5 % of Coalition Avenir Québec adherents. Furthermore, this research finds that whereas 75,5% of péquistes voted for the BQ in 2019, only 43,0% of caquistes did so, showing that the party was able to capture a specific category of CAQ adherents. In sum, this research finds that it was the moderate nationalist CAQ adherents that gave the Bloc Québécois a boost in 2019, and that support for Bill 21 was a determining factor behind their vote for the BQ, whereas Parti Québécois adherents felt more strongly about sovereignty.
8

Etude historico-critique de l'institutionnalisation de la bioéthique au Québec et en Belgique par une approche contextuelle et transdisciplinaire / Historical-critical study of the institutionalization of bioethics in Quebec and Belgium using a contextual and transdisciplinary approach

Labelle, Chantal 22 November 2011 (has links)
La bioéthique a émergé aux États-Unis à la fin des années 1960. Peu de recherches ont porté sur son institutionnalisation dans d'autres pays ;les cas du Québec et de la Belgique sont ici étudiés. <p>Son émergence dans ces régions est, comme aux États-Unis, influencée par les questions suscitées par l'expérimentation chez l'humain à partir de la fin des années 1970. Dans ces trois régions, les premières formes d'institutionnalisation ont été celles de comités dont le mandat est de réviser les protocoles de recherches impliquant des sujets humains. <p>Peu de temps après les États-Unis, des centres de recherche universitaires ont été mis en place au Québec à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Ces mêmes institutions sont retrouvées en Belgique à la moitié des années 1980. Il apparaît que dans ces trois régions les acteurs alors impliqués sont majoritairement des théologiens. La philosophie de l'époque ne s'intéresse pas aux questions éthiques suscitées par les avancées technoscientifiques du domaine médical. <p>À la fin des années 1980, davantage d'instruments procéduraux ont été publiés par diverses institutions québécoises afin d'encadrer les pratiques. Parallèlement, des programmes d'étude en bioéthique amènent le domaine à se professionnaliser. La période est marquée en Belgique par le débat entourant l'interruption de grossesse. Il devient évident que d'autres questions éthiques devront être débattues et personne ne souhaite que perdure la tension entre catholiques et laïques. Le colloque la Bioéthique dans les années '90 a permis la rencontre des acteurs dans un climat plus serein.<p>En 1996, après six ans de discussions, a été mis en place un Comité consultatif de bioéthique en Belgique. Son fonctionnement et la nature de ses avis tiennent compte de la présence de quatre piliers dans la culture belge, soit les Flamands, les Wallons, les catholiques et les laïques. Ce comité est devenu l'institution phare de la bioéthique. Il influence depuis les débats politiques et plusieurs lois du domaine de la bioéthique ont été votées. On remarque que dans les deux régions à l'étude, le langage du droit est de plus en plus présent et rend la bioéthique davantage juridicisée. Ainsi, au départ réflexive, la bioéthique est devenue davantage normative. Tant au Québec qu'en Belgique, les institutions de bioéthique sont de moins en moins un lieu de discussions et de rencontres qui permettent les échanges et la réflexion commune dans la durée.<p><p>--------<p><p>Bioethics emerged in the United States in the late 60's. Little research has been done on the institutionalization of bioethics in other countries ;the cases of Quebec and Belgium have been studied in this work, through documentary studies and interviews with twenty players in the domain. <p>Its emergence in those regions was, like in the United States, influenced by questions raised in the late 70's about the use of human subjects in studies. In Quebec and Belgium, the first forms of institutionalization were ethics committees who were given the mandate to revise experimental protocols. <p>Following the United States, at the end of the 70's and the beginning of the 80's, research centers were put in place in Quebec. In Belgium, they were set up in the mid 80's. In those three regions, it appears that theologians were the first to be involved. Philosophy, in those days, was not interested with ethical questions raised by medical technoscience advances.<p>By the end of the 80's, more procedural instruments were published by institutions in Quebec to guide ethic practices. In a parallel direction, universities offered more programs in bioethics and brought the discipline to become professionalized. This period was marked in Belgium by the debate over abortion. It became apparent that other ethical issues would have to be discussed, but nobody wanted to endure the tension between Catholics and Seculars. The conference Bioethics in the 90's brought together the players of the field in a calmer setting.<p>In 1996, after six years of discussions, the Advisory Committee on Bioethics was set in place in Belgium. Its function and the nature of its views reflect the presence of the four pillars in the Belgian culture :the Flemish, the Walloons, the Catholics and the Seculars. This Committee has become the flagship institution of bioethics. It influences political debates and several laws in the field of bioethics have been passed since its inception. In Quebec and in Belgium, the language of law is becoming more present and makes bioethics more « juridicialized ». Thus, initially more reflexive, bioethics is becoming more normative. In both regions, bioethical institutions are less and less an arena of discourse where meetings permit long exchanges and philosophical reflection.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
9

Marcel Pepin, l’homme du contre-pouvoir

Grondin, Gilles 07 1900 (has links)
No description available.

Page generated in 0.0791 seconds