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La fabrication d'un enseignement de l'analyse pour l'enseignement secondaire en France au XIXè siècle : acteurs, institutions, programmes et manuels / Making a teaching of calculus for secondary education in France during the 19th century : actors, institutions, curricula and textbooksRenaud, Hervé 06 November 2017 (has links)
Le calcul différentiel et intégral est enseigné à l’École polytechnique dès sa création en 1794. Mais les différentes conceptions des principes du calcul conduisent à des changements de programmes et d’enseignements. Rapidement, des éléments de ce calcul sont enseignés dans les principales classes préparatoires au concours d’admission à cette École, et la notion de fonction dérivée apparaît au programme du concours en 1851, consacrant ainsi une pratique courante. Durant le demi-siècle suivant, la pression d’enseignements dans les classes préparatoires, dont nous trouvons trace dans des manuels, conduit à des changements de programme. Des auteurs, qui sont à la fois professeurs en classes préparatoires, examinateurs aux concours des Écoles polytechnique et normale supérieure, et enseignants dans ces Écoles, publient des manuels dont les contenus dépassent le programme officiel et suscitent débats. Ainsi, à la fin des années 1880, la construction des nombres irrationnels, la notion d’ensemble et l’intégrale de Riemann figurent dans des manuels destinés à la classe de mathématiques spéciales. Certains de ces contenus seront incorporés au programme d’admission de l’École polytechnique. Les fondements arithmétiques de l’analyse, jugés trop abstraits, provoqueront en 1896 la suppression de la notion d’intégrale définie introduite dans le programme en 1885. L’étude sur un demi-siècle des interactions entre programmes, manuels et enseignants des différents ordres d’enseignement permet de comprendre l’introduction de la notion de fonction dérivée en 1891 en classe terminale de l’enseignement moderne, considéré alors comme un enseignement de second ordre, puis en 1902 en classe de seconde. / Differential and integral calculus has been taught at theÉcole Polytechnique since its creation in 1794. But thedifferent conceptions of the calculus principles led tochanges in curriculum and teaching. Rapidly, theelements of calculus were taught in the main preparatoryclasses to the entrance examination to the ÉcolePolytechnique. The notion of derivative functionappeared in the curriculum of this examination in 1851,consecrating then a common practice. During thefollowing half century, pressure of teachings in thepreparatory classes, whose tracks are found intextbooks, led to changes in the curriculum. Authors, whowere simultaneously professors in preparatory classes,assessors at the entrance examination to the ÉcolePolytechnique and the École Normale Supérieure andteachers in these schools, published textbooks whosecontents surpassed the official curriculum and initiateddebates. Thus, at the end of the 1880’s, irrationalnumbers construction, notions on set theory andRiemann's integral were present in textbooks dedicatedto the preparatory classes. Some of those contents wereintegrated to the curriculum. The arithmetical foundationsof Analysis considered too abstract caused in 1896 thesuppression of the notion of definite integral introduced inthe curriculum in 1885. The study over half a century ofinteractions between curricula, textbooks and teachers ofthe different orders of education allows to understand theintroduction of the derivative function in 1891 in the lastgrade of modern education, considered at that time as asecond-class teaching, then in 1902 in the classicaleducation.
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Étude du processus de construction du sens dans les médias : le cas de la tragédie de l'école polytechnique en 1989Boudreau, Julie January 1996 (has links)
S'inspirant des études déjà réalisées sur la couverture médiatique de la tragédie de Polytechnique et des concepts théoriques liés à l'approche constructiviste, le présent mémoire décortique et analyse le processus par lequel les médias ont donné du sens à cet événement. Pour réaliser ce travail, nous avons examiné certains procédés journalistiques, utilisés par les médias de manière délibérée ou fortuite, qui ont contribué à construire les sens de la tragédie et, par conséquent, à minimiser, du moins dans le discours médiatique, l'interprétation féministe de l'événement, soit le choix des acteurs et actrices et le choix des auteurs et auteures, la gamme de thèmes associés à la tragédie, les perspectives retenues et le type de discours utilisé pour décrire les féministes. À partir de l'analyse de près de 500 articles de trois quotidiens, La Presse, Le Devoir et The Gazette, et de quatre magazines d'actualité, Maclean's, Newsweek, Time et L'Actualité ainsi que de deux films portant sur la tragédie, After the Montreal Massacre (1990) de Gerry Rogers et Sylvie Gagnon et Au-delà du 6 décembre : au-delà du drame de l'École Polytechnique (1991) de Catherine Fol, notre recherche démontre l'importance donnée aux élus et élues et aux gens ordinaires dans l'interprétation de la tragédie au détriment des intervenants et intervenantes s'identifiant à une perspective féministe. De plus, notre travail souligne le grand intérêt dont ont bénéficié les thèmes pacifistes (contrôle des armes à feu et phénomène de la violence) et les perspectives pacifiste et psychologique (psychisme du meurtrier et exclusion des déviants) dans le traitement de l'événement, qui, en fait, dépasse de loin l'attention accordée aux thèmes et à la perspective féministes (problèmes d'intégration des femmes dans des carrières non traditionnelles, misogynie, sexisme, difficultés d'adaptation aux changements du rôle des femmes, pouvoir masculin, patriarcat, violence faite aux femmes et défense des féministes). En se penchant sur le type de discours utilisé pour la description des gestes et des interprétations des féministes, cette recherche montre également comment certains procédés ont pour effet de dévaloriser les porte-parole de l'idéologie féministe.
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La mixité dans les écoles d'ingénieurs : le cas de l'ex-École polytechnique féminine /Stevanovic, Biljana. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Sciences de l'éducation--Paris 10, 2003. / Bibliogr. p. 205-225.
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Rupturing the skin of memory bearing witness to the 1989 massacre of women in Montreal /Rosenberg, Sharon M. January 1900 (has links) (PDF)
Thesis (Ph.D.)--University of Toronto, 1997. / Includes bibliographical references.
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Les répétiteurs de mathématiques à l'Ecole polytechnique de 1798 à 1900 / The « répétiteurs » of mathematics at the École polytechnique from 1798 to 1900Vincent, Yannick 12 December 2019 (has links)
L'histoire de l'enseignement des mathématiques à l'Ecole polytechnique a fait l'objet de nombreuses études. Ces dernières se sont surtout focalisées sur les cours donnés par les professeurs en amphithéâtre. Pourtant, au dix-neuvième siècle, les élèves passaient la majorité de leur temps à travailler dans de petites salles, aidés par d'autres enseignants, les répétiteurs. Ces derniers étaient également chargés d'interroger les élèves à l'oral. Ils ne furent pas moins de cent huit sur l'ensemble du dix-neuvième siècle. Dans notre thèse, nous nous intéressons plus particulièrement à ces enseignants. D'une part, nous étudions les répétiteurs en nous intéressant à leur profil sociologique, à leur parcours professionnel et au rôle qu'a joué le répétitorat dans leur carrière. D'autre part, nous nous sommes intéressés à leur activité au sein de l'Ecole et plus largement à leur place dans l'organisation de l'enseignement polytechnicien. Enfin, nous accordons une attention particulière à la question de la liberté pédagogique et scientifique des répétiteurs dont la production est étudiée au moyen d'une série d'exemples de sujets d'examens, de sujets de concours d'admission, de notes de cours, d'articles publiés ou encore de comptes rendus de conférences. L'ensemble de cette thèse permet ainsi de déterminer la place des répétiteurs dans l'enseignement polytechnicien du dix-neuvième siècle. / The history of mathematics teaching at the Ecole polytechnique has been studied by lots of historians. They usually focus on the courses given in the lecture hall. Nevertheless, in the ninetennth century, students spent a lot of time working in small rooms where they were helped by other teachers, called the répétiteurs. These teachers were also in charge to test the students by oral exams. They were one hundred and eight during the nineteenth century. In our thesis, we focus more particularly on this teachers. On one side, we study the répétiteurs and we care about their sociological profile, their professional caree and about the effetcs of teaching at the Ecole polytechnique on their career. On an other side, we focus on their activity in the school and their position in the organisation of the teaching. We especially focus on the issue of pedagogical and scientifical freedom of the répétiteurs. To this end, productions of the répétiteurs are studied from subjects of examinations, from notes of course, from published articles and from reports of lectures made by the répétiteurs. Eventually, this thesis give an accurate idea of the position of the répétiteurs in the polytechnician education.
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Les manières de décrire l'événement de Polytechnique : entre "décision souveraine" et "décision de justice"Deslandes, Charles 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire interroge les effets produits par les différentes manières de décrire l'événement de Polytechnique (6 décembre 1989). À partir du débat sur l'«état d'exception» opposant Carl Schmitt, Walter Benjamin, Jacques Derrida et Giorgio Agamben sont théorisées les dispositions interprétatives de la décision souveraine et de la décision de justice. Ces deux dispositions permettent de faire l'analyse des manières de décrire l'événement. Tout comme les positions défendues par chacun des auteurs du débat sur l'«état d'exception», la décision souveraine et la décision de justice se rapportent à trois principes de souveraineté : I) L'événement qui pose problème en termes de sens dont la souveraineté se manifeste par le fait que c'est lui qui commande de produire du sens. II) Le concept de nomos qui désigne l'ordre à l'origine de l'événement, mais aussi sa logique de mise en ordre. Le nomos est souverain, car son existence agit comme condition de possibilité de l'événement et parce qu'il prescrit l'interprétation. Dans le cas de Polytechnique, c'est le nomos de la binarité qui est à l'origine de l'événement. Sa souveraineté s'exprime par la diffusion de la logique binaire à l'ensemble des textes sur les causes de l'événement. III) La force performative qui produit du sens en se rapportant soit au principe de l'événement souverain ou à celui du nomos souverain. Les dispositions interprétatives de la décision souveraine et de la décision de justice s'organisent à partir de ces principes, mais se distinguent selon l'effet qu'elles produisent. La décision souveraine entretient un rapport étroit avec le nomos de la binarité. En appliquant la logique binaire, elle fonde et conserve sa souveraineté, mais, surtout, elle produit un effet de certitude. La décision de justice, quant à elle, interprète l'événement, mais d'une manière qui a pour effet d'invalider l'applicabilité de la logique binaire. Elle produit un effet d'incertitude au sens où elle expose le problème de la représentation de l'événement et des catégories qui lui sont appliquées («victimes», «tueur», etc...) et évalue l'ensemble des significations propres à l'événement sans chercher à les hiérarchiser ou à en exclure. La décision souveraine revendique la capacité de trancher en toute certitude sur les causes de l'événement. La décision de justice tend à contester cette certitude décisionnelle. Plutôt que d'affirmer la souveraineté du nomos de la binarité, elle affirme la souveraineté de l'événement sans le réduire à sa capacité d'en produire un sens. Appliqués à un corpus de textes délimité selon la méthode de l'analyse du discours, ces concepts rendent visibles les effets produits par chacune des dispositions interprétatives.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Polytechnique, décision souveraine, décision de justice, Giorgio Agamben, Jacques Derrida, Walter Benjamin, Carl Schmitt, analyse du discours.
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Ein transienter Röntgenlaser zur Laserspektroskopie an Lithium-ähnlichen IonenNeumayer, Paul. Unknown Date (has links)
Techn. Universiẗat, Diss., 2003--Darmstadt.
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Entre la folie d'un seul homme et les violences faites aux femmes : la mémoire collective du 6 décembre 1989Blais, Mélissa 04 1900 (has links) (PDF)
Le 6 décembre 1989, quatorze femmes sont tuées à l'École polytechnique de Montréal par Marc Lépine, un homme qui se dit en guerre contre les féministes. Notre recherche analyse la place du féminisme dans la mémoire collective de cette tuerie telle que construite par des quotidiens à grand tirage (La Presse, Le Devoir, The Globe and Mail) et des journaux étudiants de l'Université de Montréal (Le Continuum et Le Quartier Libre). Notre corpus couvre deux périodes, soit les années 1989-1990 et 1999-2000. Nous analysons les différents discours de la mémoire collective, ainsi que le traitement des commémorations, dans leurs relations d'opposition et de complémentarité. Nous poursuivons l'hypothèse que malgré les variations dans le temps - découlant de l'observation des rapports de force à des moments clés (1989-1990, 1999-2000) -, les discours féministes seront marginalisés, évacués ou récupérés au profit d'interprétations qui ne remettent pas en question le statu quo de la hiérarchie masculine. Par exemple, l'accent sera mis sur l'arme à feu et sur la psychologie de Marc Lépine, plutôt que sur la nature sexiste de son geste meurtrier. Nous observerons également l'évolution de la mémoire collective, dix ans après la tuerie, dans le contenu des articles, dans les traitements des commémorations pensées en tant que lieux de mémoire imprimés, figés et éphémères et dans les témoignages publiés. L'analyse comparative des deux périodes permet de constater que le rapport de force des féministes est parvenu à influencer quelque peu l'expression de la mémoire collective lors du dixième anniversaire de la tuerie. Pour mener à bien notre démonstration, nous utilisons une grille d'analyse féministe de manière à comprendre les rapports sociaux de sexe qui s'inscrivent à l'intérieur des médias étudiés (soit 555 articles de journaux), ainsi que le contexte social au sein duquel se développe la mémoire collective. De plus, nous nous inspirons des travaux d'auteures et d'auteurs qui pensent la mémoire collective comme le résultat de forces en conflit. En plus de constituer la première étude historique sur le sujet, notre recherche enrichit la discipline par notre approche féministe des médias pensés en tant que lieux et vecteurs de mémoire collective, et par notre innovation conceptuelle au sujet d'une mémoire collective créée dans l'immédiateté. Notre recherche a également permis de démontrer que l'attentat contre les femmes de l'École Polytechnique se révèle un sujet ouvrant des perspectives de recherches importantes en histoire du féminisme, des femmes et du Québec.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, mémoire, médias, 6 décembre 1989, antiféminisme
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Rupturing the skin of memory, bearing witness to the 1989 massacre of women in MontrealRosenberg, Sharon M. January 1997 (has links) (PDF)
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Gaspard-Gustave de Coriolis (1792-1843) : un mathématicien, théoricien de la mécanique appliquéeMoatti, Alexandre 03 October 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse à caractère biographique est une étude de la carrière et de l'œuvre scientifiques de Gaspard-Gustave de Coriolis (1792-1843), polytechnicien, ingénieur des ponts et chaussées, dont le nom est universellement connu (force de Coriolis), mais dont le parcours et l'œuvre multiforme sont peu connus. Le fait que Coriolis fasse l'intégralité de sa carrière comme enseignant, puis directeur des études à l'École polytechnique, et que par ailleurs il participe à l'évolution de l'École et du Corps des ponts et chaussées à partir de 1830, nous donne un éclairage intéressant sur ces institutions (notamment grâce à la correspondance privée de Coriolis de 1838 à sa mort). Concernant son œuvre scientifique, sont rappelés ses apports de mathématicien. Son œuvre se caractérise principalement, toutefois, par une approche avant tout mathématique et théorique de la mécanique appliquée aux machines - il établit les fondements d'une théorie du travail. Cette approche et les résultats importants qui peuvent être attribués à ce savant, comme la définition physique du travail, les forces d'entraînement ou les forces centrifuges composées (forces de Coriolis), témoignent du lien tissé par Coriolis entre la mécanique rationnelle des géomètres et la mécanique appliquée à l'industrie naissante des machines.
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