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Les abbayes cisterciennes de l'ancien diocèse de Bourges aux XIIe et XIIIe siècles / Cistercians abbeys from the old diocese of Bourges in 12th and 13th centuries

Roberge, Céline 28 March 2011 (has links)
Les cisterciens se sont implantés dans de nombreux diocèses au cours des XIIe et XIIIe siècles. Celui de Bourges se singularise de ceux qui l'environnent par la quantité et la précocité de ses fondations. La première explication à ce phénomène se trouve dans l'évidente piété de l'époque, relayée, voire amplifiée, par des archevêques entretenant des relations importantes avec Bernard de Clairvaux. Mais il existe également une véritable "politique" d'implantations, certes gérée par ces derniers, mais sous-tendue par les luttes d'influences auxquelles se livrent les différentes "factions" qui se partagent ce territoire. Il apparaît ainsi nettement que les établissements tiennent un rôle politique aussi bien que religieux. C'est dans ce contexte que le diocèse de Bourges accueille quatorze établissements. Leur étude individuelle a fait surgir de l'ombre certains d'entre eux, totalement ignorés des chercheurs ou en grande partie méconnus. Ainsi, d'un point de vue historique, il a été possible d'affiner les dates de fondation et parfois de préciser l'identité des fondateurs ainsi que leurs motivations. L'étude architecturale, pour sa part, a engendré la restitution des plans des édifices ou tout au moins une hypothèse raisonnable de ceux-ci. Elle a également servi à recadrer les périodes de construction et à identifier l'introduction et l'utilisation de techniques nouvelles. Il en résulte un ensemble cohérent au sein duquel se transmettent les avancées des techniques architecturales et derrière lequel transparaît une influence de l'ordre, cette dernière étant plutôt structurelle que formelle. / The Cistercians settled in numerous dioceses throughout the 12th and 13th centuries. The diocese of Bourges stands alone amongst those around il for the quantity and earliness of its foundations. The first explanation to this phenomenon can be found in the obvious piety during this era, transmitted, if not amplified, by archbishops maintaining links to Bernard de Clairvaux. There also exists, however, a true settlement "policy", managed, it is true, by the archbishops, but intensified by the struggle for influence between the various "factions" sharing this territory. It is therefore clearly apparent that these institutions hold a role as much political as religious. It is in this context that the diocese of Bourges hosts fourteen institutions. Individual study has shed light on some of them, which had been totally ignored by scholars, or had at best been unrecognised. Thus, from a historical point of view, it has been possible to pinpoint the founding dates and at times to reveal the identity of the founding members, as well as what motivated them. For it part, architectural study was the point of origin of the rediscovery of the buildings' plans, or at least a reasonable hypothesis for them. It also helped to establish new time brackets for the construction and to identify the dates of introduction and use of new techniques. A coherent whole therefore emerges, at the heart of which advances in architectural techniques are shared and behind which transpires the influence of the order, more structural than formal.
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L’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif / The evolution of imperial public ceremonies in the Late roman world

Pasco, Loïc 13 January 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif, thème qui nous a semblé fondamental pour la compréhension des institutions politiques de l’Empire Romain des IVe-VIIe s. Ces évolutions comptent sans doute parmi les plus importantes mutations qu'a connues le monde romain de l'Antiquité Tardive, puisqu'elles touchent le pouvoir suprême et son aura à l'intérieur de la société. L’objectif majeur du cérémonial est d’exalter l’empereur, de manifester sa gloire triomphale et sa sacralité – voire sa sainteté après l’adoption du christianisme – ainsi que de magnifier et célébrer le pouvoir d’origine divine qu’il détenait. Notre propos sera de montrer comment on passe d’un Empereur, princeps senatus, qui cherche à maintenir une fiction républicaine pour masquer le caractère monarchique de son pouvoir et qui est l’incarnation du passé romain ; à un empereur qui est l’élu de Dieu, affirmant un pouvoir monarchique avec le soutien de l’Eglise. Trois axes ont guidé notre recherche : La centralité du rôle de l’empereur dans l’évolution des cérémonies publiques. L’importance de l’intégration de l’empereur dans le système cérémoniel de l’Eglise et celle de l’intégration du clergé et principalement de l’évêque dans le système cérémoniel de l’empire. L’importance du fait barbare sur le phénomène cérémoniel. Dans l’Antiquité tardive on voit clairement des influences et des acculturations réciproques au niveau des cérémonies, mais aussi des formes de rejet de ces changements caractéristique des évolutions culturelles de la période. / This thesis focuses on the evolution of imperial public ceremonies in the late Roman world, a theme that seemed fundamental to the understanding of the political institutions of the Roman Empire of the fourth to seventh centuries. These developments are without doubt among the most important changes that have taken the world of Late Roman Antiquity, as they reach the supreme power and aura within society. The main objective of the ceremonies is to exalt the emperor, to manifest his triumphal rulership and his sacrality - even his holiness after the adoption of christianism - and to magnify and celebrate the divine power he held. Our purpose is to show how we shift from an emperor, princeps senatus, which seeks to maintain a republican fiction to hide the monarchical nature of his power, and is the epitome of Roman history ; to an emperor who is elected by God. Three axes have guided our research: The centrality of the role of the emperor in the evolution of public ceremonies. The importance of the integration of the emperor in the ceremonial system of the Church and the integration of the clergy and especially the bishop in the ceremonial system of the empire. The importance of the barbars on the ceremonial phenomenon. In Late antiquity we can clearly seen influences and mutual acculturation in the ceremonies, but also forms of rejection of these paradigmatic changes of the cultural evolutions of the period.
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La politique de la liberté selon Hannah Arendt et la démocratie à vocation giaminisante / The politics of liberty according to Hannah Arendt and the giaminising of democracy

Sumey Bongesa, Jean-Paul 30 March 2017 (has links)
Cet essai a pour objectif de s'interroger sur l'approche philosophique de la liberté développée au travers des travaux d'Hannah Arendt. Selon cette auteure, la liberté est la raison d’être du politique. L’analyse arendtienne dénonce, à la fois l’aveuglement traditionnel de la philosophie à l’égard de la liberté et les impasses des sciences politiques et juridiques modernes dans leur tentative de définir la liberté comme souveraineté. En saisissant la condition humaine par la parole et l'action qui mettent en rapport les hommes, Hannah Arendt découvre, l’espace public de la pluralité agissante, exigence d’une compréhension du sens politique et de la convivance. Cette analyse des conditions du pouvoir nous a amené à mettre en évidence les failles du pouvoir politique en Afrique, les contradictions entre l'esprit fondateur des révolutions et la démesure de l'action politique des dirigeants africains. En bafouant le statut du citoyen en tant qu'acteur politique majeur, les dirigeants africains trahissent le fondement même de tout pouvoir démocratique. Dans l'espoir de restituer au citoyen africain son pouvoir d'acteur politique majeur, nous proposons une nouvelle approche démocratique que nous nommons giaminisante. Cette théorie recherche et établit les conditions et stratégies d’une démocratie à pouvoir fort, capable de rendre effective la prééminence du citoyen comme acteur politique, avant de le qualifier comme sujet de droits. / The objective of this essay is to examine the philosophical approach to freedom as developed in the works of Hannah Arendt. According to that writer, freedom is the purpose of politics. The Arendt analysis exposes both the traditional blindness of philosophy concerning freedom, and the blockages facing modern political science and law in their attempt to define freedom as sovereignty. In considering the human condition through the words and actions which bring people together, Hannah Arendt reveals the public space of the active majority, demanding an understanding of political sense and social interaction. This analysis of the conditions of power has led us to bring out the flaws in political power in Africa, the contradictions between the founding revolutionary spirit and the political excesses of African leaders. By making a mockery of the status of African citizens, African leaders betray the very foundation of democratic power. In the hope of restoring to African citizens their power as major political actors, we propose a new democratic approach which we have called giaminising. This theory looks for and establishes the conditions and strategies of a democracy capable of affirming the pre-eminence of the citizen as political actor, and this before making him or her the subject of rights.
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Le milieu de la laïcité : contextes, espaces et temps / The milieu of laicity : contexts, spaces and times

Maronneau, Laurent 10 November 2016 (has links)
Cette thèse aborde la laïcité en tant que notion à interroger et à placer dans son contexte historique, mais aussi politique et social. La laïcité est un type d’individuation psychique et collective qui apporte à ceux qui la pratiquent un apaisement des relations interpersonnelles, permettant la libre expression des opinions. D’une part, la laïcité sera distinguée de la tolérance et de la sécularisation, toutes deux nécessaires à son déploiement ; d’autre part, seront discutées, au sein même de la laïcité, les postures combatives anti-cléricales et inversement, celles qui permettent la constitution d’un espace apaisé de libre expression (qui suppose la liberté de conscience) / This thesis addresses laicity as a notion which is to be questioned and set in its context – historical, but also political and social. Laicity is a particular form of psychical and collective individuation which brings to those who practice it an appeasement in their interpersonal relations, allowing for the free expression of opinions. On the one hand, laicity will be distinguished from toleration and secularization, which are both necessary for its development; on the other hand, there will be a discussion, within the framework of laicity, of the twin postures of combative anti-clericalism, and its opposite which allows the constitution of a space of pacified free expression (which supposes a freedom of conscience)
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Les Historiae Alexandri Magni de Quinte-Curce : le mythe d’Alexandre et la représentation du pouvoir à Rome (Ier siècle ap. J.-C.) / Curtius’ Historiae Alexandri Magni : the Myth of Alexander and the Representation of Power in Rome (First Century A.D.)

Yakoubovitch, Igor 15 December 2015 (has links)
Considéré comme un historien qui sacrifie rigueur et exactitude à son souci de la rhétorique, Quinte-Curce jouit, et avec lui son histoire « romancée », d’une réputation en demi-teinte. Au-delà de faiblesses et d’un mélange des genres entre histoire, morale et rhétorique du reste caractéristiques de l’ensemble de l’historiographie romaine, les Historiae Alexandri Magni constituent un témoignage intéressant sur la représentation du pouvoir à Rome au Ier siècle de n.è. En s’appuyant sur un portrait rigoureusement construit, Quinte-Curce met en relief l’évolution du Conquérant, soumis à la tentation de l’Orient, de la fortune et de ses modèles héroïques. L’historien se livre alors à une véritable entreprise de démystification qui touche la nature même de cet Orient merveilleux, la fortune providentielle dont se réclame le Macédonien et même le langage. Sont ainsi condamnés la quête effrénée de gloire que poursuit le roi, et son rêve de divinisation : l’Orient est synonyme de renversement généralisé des normes et des valeurs, la fortune une illusion conduisant à un sentiment d’impunité. En déconstruisant la propagande d’Alexandre, Quinte-Curce révèle alors un autre imaginaire – le sien – en même temps qu’une idéologie. En filigrane, il propose aussi un idéal du pouvoir qui repose essentiellement sur l’équilibre et sur la responsabilité du prince. Par là, il interroge, au regard des réalités politiques de son temps, la pertinence d’un mythe central dans l’imaginaire politique romain et dont l’ombre plane sur tous les ambitieux, à commencer par les empereurs ou les candidats à l’Empire. Son récit bien mené incite donc à une réflexion réelle sur l’exercice du pouvoir, ses enjeux et ses limites. / Considered a historian who sacrifices his rigor and accuracy for the sake of rhetoric, Curtius Rufus enjoys, and with him his “fictionalized” history as well, a halftone reputation. Notwithstanding its shortcomings and a mixture of genres between history, moral and rhetoric, which are also typical of the entire Roman historiography, the Historiae Alexandri Magni are an interesting testimony of the representation of power in Rome in the first century A.D. Building on a rigorously constructed portrait, Quintus Curtius highlights the evolution of the Conqueror, subject to the temptations of the East, of fortune and its heroic models. The historian attempts to debunk the very nature of this wonderful East, the providential fortune claimed by Macedonian, and even language. The unbridled quest for glory pursued by the king and his dream of deification are here condemned: the East stands for a general inversion of norms and values, and fortune becomes an illusion leading to a feeling of impunity. By deconstructing Alexander's propaganda, Curtius then reveals another imaginary—his own—along with an ideology. Implicitly, it also proposes an ideal of power mainly based on balance and on the responsibility of the prince. The historian questions the relevance of a central myth of the Roman political imagination in the political context of the times, whose shadow looms over all ambitious men, starting with emperors or candidates for the Empire. His well crafted narrative is a call for a reflection on the actual exercise of power, its challenges and limitations.
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Redistribution du pouvoir et foi démocratique : John Dewey contre le réalisme politique

Silva de Souza, Carlos Alexandre 03 January 2019 (has links)
Le retour de John Dewey au centre de l’attention du monde intellectuel est le point de départ de cette thèse qui se penche sur la pensée politique de l’auteur américain. Afin d’identifier les raisons qui expliquent la redécouverte du philosophe pragmatiste, l’étude fait appel à la théorie des réseaux intellectuels élaborée par Randall Collins. En tenant compte de cette perspective sociologique, nous affirmons que la rivalité entre Dewey et les partisans du réalisme démocratique aux années 1920 et 1930 déclenche chez Dewey le développement d’une théorie démocratique innovatrice, à la fois réaliste et éthique, qui se révèle d’une remarquable pertinence de nos jours. La revanche du penseur libéral contre les réalistes se traduit par sa vision singulière et progressiste de la démocratie, dont la redistribution du pouvoir et la foi démocratique demeurent les éléments essentiels. La créativité et la pertinence des idées politiques de Dewey expliquent l’intérêt renouvelé des théoriciens contemporains à propos de son libéralisme radical.
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« Le grand chef doit être comme le grand tas d’ordures » : gestion des déchets et relations de pouvoir dans les villes de Garoua et Maroua (Cameroun) / « The Great Chief Must Be Like The Great Trash Pile » : waste Management And Power Relations in The Cities of Garoua and Maroua (Cameroon)

Guitard, Emilie 02 December 2014 (has links)
Dans les villes moyennes de Garoua et Maroua, au Nord et à l’Extrême Nord du Cameroun, on dit des « chefs », soit des détenteurs de l’autorité à l’échelle d’une famille, d’un quartier, de la cité ou autrefois d’un royaume, qu’ils doivent être « comme des grands tas d’ordures ». Ce proverbe situe ainsi les relations de pouvoir et l’exercice de l’autorité dans un rapport particulier avec la gestion des déchets : le chef doit se montrer patient et hiératique comme un grand dépotoir, lorsqu’il reçoit toutes les insultes et les plaintes de ses sujets comme autant d’immondices ; mais, selon un registre ésotérique développé par les religions locales puis repris dans le cadre musulman, on attend aussi qu’il fasse preuve de la même puissance, magique notamment, que celle dégagée par une grande et ancienne accumulation de déchets. Les conceptions locales des excrétions corporelles, des objets déchus et des restes des activités du quotidien font en effet du contrôle et de la manipulation des déchets un élément majeur d’une « gouvernementalité » (Foucault) particulière. Celle-ci s’opère via des « techniques du corps » et des « techniques de soi » spécifiques autour du détachement entre soi, ses déchets corporels et ses possessions matérielles. L’analyse généalogique des discours et des pratiques de gestion individuelles et institutionnelles des déchets depuis la fondation des deux villes au XVIIIe siècle jusqu’au début du XXIe siècle, marqué par la privatisation de ce service public, permet alors de saisir comment les tas d’ordures dans ce contexte peuvent être considérés comme de véritables « dispositifs de pouvoir » et le contrôle des immondices comme un instrument puissant de gouvernement de soi et des autres. / In the middle-size cities of Garoua and Maroua in Northern Cameroon, it is said that “chiefs”, those having authority over a family, a town quarter, a city or, formally, a kingdom, should be « like great trash piles ». This proverb thus posits a privileged link between authority and the exercise of power, and the management of waste: a chief should adopt a patient and hieratic attitude towards the insults and complaints he receives from his subjects like so much filth; but also, in keeping with an esoteric understanding developed by local religions and taken up within an Islamic framework, he is expected to exhibit the magical and other powers that are held to arise from large and ancient heaps of rubbish. In the light of local conceptions relating to bodily excreta, refuse and the residues of daily activities, the control and handling of rubbish appears as an essential component of a distinctive “governmentality” (Foucault). The latter operates though specific “techniques of the body” and “techniques of the self” aimed at disentangling oneself from one’s bodily and material waste products. A genealogical analysis of the discourses and practices of individual and institutional waste management, since the founding of these two cities in the 18th century to the privatisation of this public service at the beginning of the 21st century, shows how, in this context, trash piles act as veritable “devices” of power, and the control of filth as a powerful instrument for governing the self and others.
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Pouvoir et empathie : philosophie sociale, psychologie et théorie politique / Power and empathy : social philosophy, psychology and political theory

Cukier, Alexis 05 December 2014 (has links)
Cette étude questionne les catégories d’aliénation et de réification et les concepts de pouvoir et d’empathie pour fonder la critique des institutions du travail et de l’État dans les sociétés capitalistes contemporaines. L’aliénation est considérée en tant qu’elle consiste dans des effets d’instrumentalisation de l’empathie et de la coopération, qui résultent de processus de réification ancrés dans des formes d’organisation institutionnelle – notamment managériales, bureaucratiques et financières – qui rendent difficile ou impossible l’exercice démocratique du pouvoir. En interrogeant les concepts psycho-sociologiques qui permettent de fonder l’interprétation de ces catégories, nous montrons que l’empathie – la capacité de compréhension antéprédicative des affects, intentions et actions des autres individus – constitue le fondement de la coopération et l’objet de l’organisation du pouvoir, qui en détermine les mécanismes, en dirige les usages et ainsi contrôle, de manière aliénante ou démocratique, la coopération des individus. Cette conception du contrôle social de l’empathie permet de critiquer certaines expériences psycho-sociales négatives liées à la « forme entreprise » des rapports sociaux capitalistes, et de leur opposer la possibilité d’une participation de tous les individus à l’activité de réorganisation et de contrôle social des formes institutionnelles de leur coopération. Ce travail propose finalement d’allier certains apports du marxisme et du pragmatisme pour appuyer la critique de l’aliénation et de la réification sur une théorie, psychologiquement fondée, du contrôle social et de l’exercice démocratique du pouvoir. / This study questions the categories of alienation and reification, and the concepts of power and empathy, in order to ground the criticism of contemporary capitalist institutions of labor and the State. In our view, alienation results from instrumentalizing empathy and cooperation; which is, itself, an effect of reification processes. Such processes occur within specific forms of institutional organization (especially management, bureaucracy, and finance) which impede or disenable the democratic exercise of power. We survey the psycho-sociological concepts underlying such an interpretation of these critical categories, and point out that empathy – the antepredicative understanding of the affects, intentions and actions of other individuals – constitutes the ground of cooperation and the object of power. Power itself determines the mechanisms and conducts the practical uses of empathy, thereby controlling, either in an alienating or in a democratic way, the cooperation of individuals. This theory of the social control of empathy enables the criticism of specific psycho-social negative experiences that are connected with the « corporateness » of capitaliste social relations, but also enables social philosophy to promote the possible participation of all individuals against the activity of reorganizing and controlling the institutional forms of their cooperation. Our study finally attempts to combine the contributions of marxism and pragmatism to social philosophy, in order to ground the criticism of alienation and reification on a psychologically consistent theory of the social control and the democratic exercise of power.
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Possibilities of Royal Power in the Late Carolingian Age : Charles III "The Simple" / Champ d'action et marges de manoeuvre du pouvoir royal au temps des derniers Carolingiens : L'exemple de Charles III "Le Simple" (893/898 à 923)

Lösslein, Horst 08 February 2017 (has links)
La thèse est dédiée à analyser les possibilités du pouvoir royal à l’époque des derniers Carolingiens en étudiant le règne de Charles III le Simple (893/898-923) et en le comparant avec ceux de ses prédécesseurs depuis la mort de son grand-père Charles II le Chauve en 877, c’est ce que permet aussi l’identification des développements à moyen terme des structures politiques du monde Franc. Le pouvoir royal se devait de naître des interactions entre le roi et les nobles autour de lui. Selon les interprétations de la recherche récente, ces derniers sont considérés comme des partenaires du premier, qui participent dans le processus de sa prise de décision et qui fonctionnent comme des exécuteurs des décisions prises en consensus, transmettant ainsi le pouvoir royal dans les différentes parties du royaume. La question des marges de manœuvre du pouvoir royal est donc une question des relations entre le roi et les nobles qui l’entourent. En conséquence, l’étude de ces relations constitue l’axe central de cette étude. Les réseaux des nobles en contact avec les rois sont identifiés et l’influence des nobles individuels ainsi que des groupes est déterminée en analysant les diplômes royaux et en les mettant dans le contexte des sources narratives. Pendant les règnes de Louis II le Bègue (877-897) et ses fils Louis III (879-882) et Carloman II (882-884), jusqu'à celui de Charles III le Gros (884-888), l’existence d’un et plus tard de deux groupes qui dominaient la politique royale est révélée. Cette image change sous le dernier, qui promouvait certains nobles qui entretenaient des liens avec ces anciens groupes. Le manque de cohérence de cette nouvelle élite devient évident après la mort de Charles le Gros, quand des groupes rivaux soutinrent différents candidats pour le trône vacant. Cette fragmentation de l’élite du royaume continua pendant le règne d’Eudes (888-898) jusqu’aux premières années de Charles le Simple. Ce n’est qu’après la mort de certaines figures clés que l’intégration des nobles qui s’opposaient au nouvel ordre dans le cercle autour du nouveau roi devint possible. Pendant les prochaines décennies du règne de Charles, ce cercle fut modifié encore plusieurs fois, par l’addition d’un grand nombre de nobles après l’acquisition de la Lotharingie ainsi que par l’ascendance d’un nouveau groupe favorisé par Charles vers les dernières années 910s. Cette analyse constitue la base pour une évaluation des activités des rois concernant leurs pairs et les Vikings. Une collaboration étroite entre les rois est mise en lumière pour avoir d’une part stabilisé les relations entre ces rois et leurs nobles, et d’autre part, pour avoir limité aussi au même moment les marges de manœuvres des rois concernant leurs propres intérêts dans les royaumes voisins. Concernant les mesures prises contre les Vikings, des stratégies purement militaires pour sécuriser le royaume s’avèrent avoir été inefficaces. Ce n'était seulement que par des accords diplomatiques avec les Vikings, négociés et mis en œuvre avec le soutien des grands, que des succès sur le long terme pouvaient être obtenus. Quand pour la majeure partie de son règne Charles le Simple profitait du soutien des nobles, sa fin arriva quand même par leur rébellion en 922. Cette contradiction est résolue par l’introduction du concept sociologique de la confiance. Son importance dans les relations entre les rois et les nobles est déterminée par l’analyse de différentes situations de conflits. Il semble que la détérioration des liens entre Charles et les grands autour de lui était causée par la perception de certaines actions royales comme des violations des normes par les nobles ainsi que sa mauvaise grâce à employer une langue appropriée pour répondre à cette crise de confiance. / The thesis aims to determine the possibilities of royal power in the late Carolingian age, analysing the reign of Charles III the Simple (893/898-923). His predecessors’ reigns up to the death of his grandfather Charles II the Bald (843-877) serve as basis for comparison, thus also allowing to identify mid-term developments in the political structures shaping the Frankish world toward the turn from the 9th to the 10th century. Royal power is understood to have derived from the interaction of the ruler with the nobles around him. Following the reading of modern scholarship, the latter are considered as partners of the former, participating in the royal decision-making process and at the same time acting as executors of these decisions, thus transmitting the royal power into the various parts of the realm. Hence, the question for the royal room for manoeuvre is a question of the relations between the ruler and the nobles around him. Accordingly, the analysis of these relations forms the core part of the study. Based on the royal diplomas, interpreted in the context of the narrative evidence, the noble networks in contact with the rulers are revealed and their influence examined. Thus, over the course of the reigns of Louis II the Stammerer (877-879) and his sons Louis III (879-882) and Carloman II (879-884) up until the rule of Charles III the Fat (884-888), the existence of first one, then two groups of nobles significantly influencing royal politics become visible. This image changes only under the latter, when individual nobles originating in the immediate vicinity of the older groups were promoted. The missing inner coherence of this new elite is revealed after the death of Charles the Fat, when rivalling parties formed, which supported different candidates for the vacant throne. This fragmentation of the leading nobility continued throughout Odo’s reign (888-898) until the first years of Charles the Simple’s rule. Only then, after the death of political key figures, the full integration of those nobles opposing the new king into the circle around him became possible. Over the course of the next decades this circle underwent a number of further modifications, most of all by the integration of numerous nobles after the addition of Lotharingia to Charles’ rule as well as the ascent of a new group of nobles promoted by the king in the late 910s. These analyses constitute the basis for an evaluation of the rulers’ activities in regard to their peers as well as the Vikings. A close cooperation between the rulers is revealed to have had a stabilizing effect on the relations between the rulers and the nobles. At the same time, however, these alliances also limited their room for manoeuvre when it came to pursuing their interests against their partners. Concerning the politics pursued against the Vikings, purely military measures to secure the realm remained rather ineffective. Longer lasting success could only be obtained by diplomatic agreements with the Northmen, negotiated and implemented with the support of the leading nobles of the realm. While for the most part of his reign Charles enjoyed the support of the leading nobles, his rule, nevertheless, remains under the shadow of their rebellion against him in 922. Outlining the importance of trust by analysing different conflict situations, this contrast is resolved by arguing that the deterioration of the relations between Charles and the nobles was caused by repeated actions of the king, which were perceived as violations of the existing norms and a failure to adjust his symbolic language to respond to this crisis.
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La question sociologique du stress chez les routiers de zone longue : l’enjeu de la lutte sociale comme remise en cause du pouvoir au travail / The sociological question of the stress at the long-distance truck drivers of long zone : the stake in the social struggle as the questioning of the power in the work

Pirc, Raphaël 06 July 2018 (has links)
Comment peut-on expliquer que le « stress » devienne une réalité pour les routiers alors qu’ils sont traditionnellement contraints à l’effort physique, et dans quelle mesure est-il sociologiquement organisé ? La gestion de flux en temps réel et la transformation en métier de service amène de nouvelles contraintes dont le stress en est son émanation sociale. Mon enquête se découpe en trois parties. La première vise à présenter le secteur et à montrer les points de tension qui se manifestent à l’échelle économique et macrosociologique. En seconde partie, j’aborde l’histoire du transport routier de marchandises dans son développement pendant les lois de coordination des transports jusqu’à aujourd’hui. Enfin, en troisième je rends compte des observations directes issues des voyages en cabine de conduite et des lieux de socialisation des routiers et je présente enfin une construction idéale-typique du stress en m’appuyant sur le rapport qu’ont les routiers envers les prescriptions et des marges de manoeuvre qu’ils mobilisent. / How can we explain that stress becomes a fact for long-distance truck drivers while they are tradionally forced to physical efforts ? Moreover, to what extend stress is it socialy organized ? Long-distance truck drivers’ work is the object of some complex prescriptions in an open world, in which its transformation from worker to a service job brings new contraints. Among them, stress is gradually imperative. I hope to see how this process enfolds. My investigation stands (out) in three parts. The first one presents the sector of french road freight. My goal is to show some points of tensions in the economic and macrosociological scales. In the second part, I’ll focus on the history of road transport through its development during the French coordination laws until today by following the institutional transformations of regulations and competition in European Union. Then, we shall analyse how stress spreads through our ideal-typical construction.

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