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L'héritage du culte des souverains hellénistiques-Séleucides et Attalides - chez les Imperatores des derniers siècles de la République / The heritage from the cult of Seleucids and Attalids hellenistic sovereigns to the Imperators of the roman Republic's last centuriesAllegrini-Simonetti, Pierre 15 December 2009 (has links)
À propos de ces recherches sur l’héritage du culte des souverains – Séleucides et Attalides – chez les Romains de la fin de la République, nous avons décrit prioritairement le mécanisme favorisant l’adoration cultuelle des humains. En ce qui concerne le statut divin des Romains et des rois, remarquons qu’aucun traité sur la monarchie hellénistique n’a été intégralement conservé. En l’absence de traités théoriques complets, c’est l’iconographie officielle, notamment dans la sculpture, la numismatique et la glyptique, ainsi que les décrets dont on a conservé la trace épigraphique qui nous renseignent sur l’idéologie royale adoptée en grande partie par les Romains en Asie. Ainsi, je ne parlerai que du statut des Romains en Asie et plus particulièrement de celui des grands généraux qui succédaient aux Séleucides et aux Attalides. Différentes sources d’inspiration influencèrent notamment l’adoration et le culte des Romains et l’utilisation du potentiel sacré d’Alexandre légitima leur pouvoir charismatique absolu. De plus, nous insisterons sur l’aspect religieux du phénomène car les auteurs modernes n’évoquent, en général, que son aspect politique et ils le considèrent surtout comme un moyen de gouvernement. Entre autres, nous étudierons l’impact de ce culte des humains en Asie et nous tenterons de reconstruire et de préciser la mentalité religieuse des communautés de culture grecque qui divinisaient de simples mortels. Effectivement, en Asie placés au-dessus de l’humanité, des Imperatores et des Romains héritèrent du culte des souverains séleucides et attalides. Honorées comme des puissances supérieures, d’illustres personnes pouvaient être vénérées car la culture romaine et les croyances orientales qui influençaient l’organisation sociale, admettaient la nature divine des gouvernants. / In order to research the heritage of the cult to the Seleucid and Attalid sovereigns among the Romans of the late republic, we have first described the very mechanism that brought to the worship of human beings. Regarding the Romans and their king’s divine status, we must notice that no treaty about the Hellenistic monarchies has been entirely kept. Lacking any completely preserved theoretical treaty, we are mostly informed by the remaining official iconography, especially the numismatic and glyptic cultures, as well as the decrees of which were preserved an epigraphic trace, showing us the royal ideology adopted by a great part of the Romans of Asia. Therefore, we will only discuss here the status of the Romans of Asia, in particular of the Great Generals who followed the Seleucids and Attalids. Various sources of inspiration influenced them, especially the worships and cults of the Romans, and the use of the sacred potential of Alexander-the-Great, which legitimized their absolute charismatic power. Furthermore, we will insist on the religious aspect of this phenomenon, as modern historians and authors usually only evoke the political aspect and observe it more as a governing media. Among other things, we will study the impact of this kind of cult on the mid-Asian inhabitants, and we will try to recreate in a precise way the religious mentality of the Greek cultured community, which deified even simple mortals. In fact, in Asia, some Romans and Imperators were raised above humanity, inheriting the cult to the Seleucids and Attalids. Honored as superior powers, some famous personalities could be venerated, as the influent roman culture and the oriental beliefs admitted the divine nature of the rulers.
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Les Historiae Alexandri Magni de Quinte-Curce : le mythe d’Alexandre et la représentation du pouvoir à Rome (Ier siècle ap. J.-C.) / Curtius’ Historiae Alexandri Magni : the Myth of Alexander and the Representation of Power in Rome (First Century A.D.)Yakoubovitch, Igor 15 December 2015 (has links)
Considéré comme un historien qui sacrifie rigueur et exactitude à son souci de la rhétorique, Quinte-Curce jouit, et avec lui son histoire « romancée », d’une réputation en demi-teinte. Au-delà de faiblesses et d’un mélange des genres entre histoire, morale et rhétorique du reste caractéristiques de l’ensemble de l’historiographie romaine, les Historiae Alexandri Magni constituent un témoignage intéressant sur la représentation du pouvoir à Rome au Ier siècle de n.è. En s’appuyant sur un portrait rigoureusement construit, Quinte-Curce met en relief l’évolution du Conquérant, soumis à la tentation de l’Orient, de la fortune et de ses modèles héroïques. L’historien se livre alors à une véritable entreprise de démystification qui touche la nature même de cet Orient merveilleux, la fortune providentielle dont se réclame le Macédonien et même le langage. Sont ainsi condamnés la quête effrénée de gloire que poursuit le roi, et son rêve de divinisation : l’Orient est synonyme de renversement généralisé des normes et des valeurs, la fortune une illusion conduisant à un sentiment d’impunité. En déconstruisant la propagande d’Alexandre, Quinte-Curce révèle alors un autre imaginaire – le sien – en même temps qu’une idéologie. En filigrane, il propose aussi un idéal du pouvoir qui repose essentiellement sur l’équilibre et sur la responsabilité du prince. Par là, il interroge, au regard des réalités politiques de son temps, la pertinence d’un mythe central dans l’imaginaire politique romain et dont l’ombre plane sur tous les ambitieux, à commencer par les empereurs ou les candidats à l’Empire. Son récit bien mené incite donc à une réflexion réelle sur l’exercice du pouvoir, ses enjeux et ses limites. / Considered a historian who sacrifices his rigor and accuracy for the sake of rhetoric, Curtius Rufus enjoys, and with him his “fictionalized” history as well, a halftone reputation. Notwithstanding its shortcomings and a mixture of genres between history, moral and rhetoric, which are also typical of the entire Roman historiography, the Historiae Alexandri Magni are an interesting testimony of the representation of power in Rome in the first century A.D. Building on a rigorously constructed portrait, Quintus Curtius highlights the evolution of the Conqueror, subject to the temptations of the East, of fortune and its heroic models. The historian attempts to debunk the very nature of this wonderful East, the providential fortune claimed by Macedonian, and even language. The unbridled quest for glory pursued by the king and his dream of deification are here condemned: the East stands for a general inversion of norms and values, and fortune becomes an illusion leading to a feeling of impunity. By deconstructing Alexander's propaganda, Curtius then reveals another imaginary—his own—along with an ideology. Implicitly, it also proposes an ideal of power mainly based on balance and on the responsibility of the prince. The historian questions the relevance of a central myth of the Roman political imagination in the political context of the times, whose shadow looms over all ambitious men, starting with emperors or candidates for the Empire. His well crafted narrative is a call for a reflection on the actual exercise of power, its challenges and limitations.
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Luciano di Samosata e la civiltà ellenistica : imitazione e “ri-creazione / Lucien de Samosate et la civilisation hellénistique : imitation et "ré-création" / Lucian of Samosata and the Hellenistic civilisation : imitation and "re-creation"Marcinnò, Micol 07 April 2017 (has links)
Comme le titre le suggère, la thèse s’inspire du "Lucien écrivain. Imitation et création de Jacques Bompaire". Dans l’introduction nous reparcourons l’histoire de l’Hellenismus de Droysen et nous surlignons le poids du mélange culturel gréco-oriental dans la vie et dans l’œuvre de Lucien. Le premier chapitre consiste en un corpus commenté de passages lucianesques contenant des éléments hellénistiques évidents. Dans le deuxième chapitre nous analysons plusieurs aspects de la civilisation hellénistique présents dans l’œuvre de Lucien comme la politique, l’art, le mythe, les programmes littéraires. Dans le troisième chapitre nous étudions l’influence de la poésie alexandrine dans l’œuvre de l’A., alors que le quatrième chapitre analyse l’influence que des formes littéraires relevant d’un substrat culturel de sagesse populaire ont eue sur l’A. L’approche textuelle et philologique adoptée permet d’affirmer que Lucien connaissait la civilisation hellénistique et sa littérature. / As the title suggests, the thesis takes inspiration from Jacques Bompaire’s Lucien écrivain. Imitation et creation. In the introduction we retrace the history of Droysen’s Hellenismus and we detect the importance of the greco-oriental cultural fusion in Lucian’s life and works. The first chapter consists of a commented corpus of lucianic passages containing evident hellenistic elements. In the second chapter we analyse different aspects of the hellenistic civilisation which are detectable in Lucian’s works such as politics, arts, myth or literary programs. In the third chapter we compare Lucian’s literary production with Alexandrian poetry, while the forth chapter focuses on the literary influence that hellenistic philosophical and historiographical productions had on Lucian’s composition. This research makes it possible to state that the author of Samosata had a deep knowledge of hellenistic civilisation and that hellenistic literature influenced his way of writing.
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In exoticis historiis acutissimus. L'ancien Orient dans les chroniques universellesdu XIIe siècle. / In exoticis historiis acutissimus. Ancient East in the universal chronicles of the twelfth century.Toro Vial, Miguel José de 19 December 2014 (has links)
Au cours de la « Renaissance du XIIe siècle », l'écriture de l'histoire s'épanouit dans l'Europe Latine. L'un des genres dans lequel ce phénomène est le plus visible est celui des chroniques universelles. Les chroniqueurs tentent d'y raconter l'histoire de l'humanité, depuis la Création jusqu'à leur propre époque. Certaines sont particulièrement riches en matière d'histoire ancienne, et fournissent même parfois d'amples informations sur l'Orient ancien. Pourquoi des moines reclus dans leurs monastères s'intéressaient-ils à une histoire aussi éloignée dans le temps et dans l'espace ? Le présent travail s'occupe de deux grandes sections de l'histoire orientale telle qu'elle était conçue au XIIe siècle : les empires qui tournaient autour de la ville de Babylone et les hauts faits militaires d'Alexandre dans les régions d'Asie. En analysant le traitement que leur réservent les chroniques universelles, on observe que les auteurs ont mis ces histoires au service de problématiques propres à leur temps, guidés par des intérêts chaque fois plus proches du monde séculier. En même temps, ils utilisèrent des méthodes propres à l'historiographie, ce qui aboutit à différencier significativement leurs travaux des commentaires bibliques et des romans d'antiquité. / During the "Renaissance of the 12th century" there was a flourishing of historical writing in Latin Europe. One the genres where this is most noticeable is in the universal chronicles. In them, the chroniclers outline the history of the world from Creation until their own period. Some of them are particularly rich in ancient history and they provide a lot of information of the ancient Orient. Why did monks secluded in their monasteries take interest on a history so far removed from them in time and space? This study considers two great sections of ancient oriental history as it was understood in the twelfth century: the empires surrounding the city of Babylon and the military deeds of Alexander the Great in Asia. Analyzing the treatment that the universal chronicles give them we can appreciate that the authors put these histories at the service of the problems of their own time, being guided increasingly by interests close to the secular world. At the same time they used methods of historiography, which significantly differentiated their works from biblical commentary and the "romances of antiquity".
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Écrire l’histoire universelle au Moyen Âge : alexandre le Grand et l'histoire de la Macédoine dans les chroniques du Nord de la France (XIIIè-XVè siècles) / Writing universal history in the Middle Ages : the life of Alexander the Great in the universal chronicles of Northern France (13th-15th century)Koroleva, Elena 24 November 2018 (has links)
Le présent travail est consacré aux récits de la vie d'Alexandre incorporés aux trois histoires universelles que sont la Chronique dite de Baudoin d'Avesnes, composée par un écrivain anonyme entre 1278 et 1281, et deux versions de la Fleur des histoires, écrites par le même auteur, Jean Mansel, fonctionnaire à la cour de Bourgogne, respectivement dans les années 1140 et 1460. Le choix de ces trois textes s'explique par leur origine géographique commune, par les relations qu'ils entretiennent entre eux, par leurs modalités de diffusion et de réception similaires. Provenant du Nord de la France, très lus par les lecteurs nobles de la fin du moyen Age, ils constituent un corpus unifié inédit et restent un champ presque vierge pour la recherche. Les trois oeuvres accordent une place majeure à la vie d'Alexandre le Grand et à l'historie de son empire, en exploitant des sources différentes, des chroniques universelles de l'Antiquité tardive, comme celle d'Orose, aux textes d'inspiration courtoise comme les Voeux du paon de Jacques de Longuyon. La thèse comprend une étude de la tradition manuscrite des trois textes, une recherche sur leurs auteurs, leurs mécènes et leurs lecteurs, une analyse des stratégies de réécriture élaborées pour recomposer le portrait d'Alexandre et intégrer sa vie dans le continuum d'une histoire universelle ainsi qu'une étude des fonctions que les auteurs lui accordent dans l'histoire de l'humanité. Elle édite en annexe les prologues des chroniques et les trois récits de la vie d'Alexandre. / The present study examines the life of Alexander the Great as it is told in three universal chronicles, the Chronique dite de Baudoin d'Avesnes, written by an anonymous historian between 1278 and 1281, and two versions of the Fleur des histoires, composed in 1440s and in 1460s, respectively, by Jean mansel, a functionary at the Burgundian court. The three texts have a common geographical provenance and were read by the same readers ; furthermore, Mansel borrowed extensively from his predecessor to create the two versions of his chronicle. Despite evidence, of their wide readership in the Middle Ages, these texts remain largely unknown to modern researchers. The shared genre model, geographical and intellectual connections between these chronicles, on the one hand, and their paradoxical status of once well-known and now nearly forgotten texts, on the other, have prompted the decision to study them together. On crucial link between these works is the prominence their authors give to Alexander the Great and the variety of sources they use to tell his story, ranging from universal chronicles of the late Antiquity, such as Orosius' Historiae, to courtly romances such as Jacques de Longuyon' Voeux du paon. Our thesis comprises firstly, a study of the manuscript tradition of the three texts, with an emphasis on the role authors of the chronicles, their patrons and readers played in the creation and dissemination of various textual versions, followed by an analysis of the strategies employed by the authors to rewrite the story of Alexander's life in order to integrate it in the continuum of universal history and, finally, an examination of the roles assigned to the Macedonian king in the history of the humanity. The appendices contain an edition of the prologues and of the three accounts of Alexander's life.
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Evhémère de Messène ou La mythologie retrouvée : enquête sur l'Inscription sacrée / Euhemerus of Messene or the rediscovered mythology : investigation of the Sacred InscriptionsMontanari, Sébastien 20 December 2013 (has links)
Malgré la grande postérité de ses idées, Évhémère de Messène reste très peu étudié en France ; il n’existe actuellement aucune édition traduite des fragments et témoignages portant sur cet auteur. Notre travail consiste donc d’abord à proposer un classement personnel accompagné d’une traduction française des différents fragments. Nous procédons ensuite à une évaluation minutieuse et systématique des principaux fragments – Diodore, Bibliothèque historique, V, 41-46 ; Eusèbe, Préparation évangélique, II, 2, 52-62 ; Lactance, Institutions divines, I, 11, 13, 14, 17 et 22 – afin de déterminer jusqu’à quel point ces différentes sources peuvent être considérées comme des reflets fidèles de l’Ἱερὰ Ἀναγραφή d’Évhémère. Cette étude philologique est suivie d'un commentaire d'ensemble de l'ouvrage d'Evhémère.. / Despite the large renown of his ideas, Euhemerus of Messene remains very little studied in France. There is currently no translated edition of the fragments and testimonies on this author. Our first task is therefore to propose a personal classification together with a French translation of the various fragments. We then proceed to a thorough and systematic assessment of key fragments – Diodorus, Historical Library, V, 41-46 ; Eusebius, Evangelical Preparation, II, 2, 52- 62 ; Lactantius, Divine Institutions, I, 11, 13, 14, 17 and 22 – to determine to what extent these different sources can be regarded as faithful reflections of Euhemerus’ Ἱερὰ Ἀναγραφή. Philological commentary is followed by a global analysis on Euhemerus'work
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Connaissances et perceptions de l'Arabie et des Arabes chez les Anciens : (VIIIe siècle av. J.-C. - IVe siècle apr. J.-C.) / Knowledge and Perception of Arabia and Arabs among the Elders : (8th century B.C.E. – 4th century C.E.) / معرفة وتصور الجزيرة العربية والعرب عند الأقدمين : (القرن الثامن قبل الميلاد - القرن الرابع الميلادي)Belkheir, Nadia 20 December 2018 (has links)
La thèse présente un corpus de sources gréco-latines relatif à l’Arabie et aux Arabes suivi d’un commentaire. Plus précisément, le corpus s’ouvre à l’époque archaïque avec quelques vers homériques et se termine au IVe siècle apr. J.-C. avec des extraits de l’Histoire romaine d’Ammien Marcellin. Les termes « Arabie » et « Arabe » de la tradition textuelle ancienne n’assument pas les mêmes acceptions qu’aujourd’hui. Au contraire, lorsque nous interrogeons le corpus sur ce qu’est l’Arabie en tant qu’espace géographique et sur l’identité des Arabes, nous aboutissons au constat que nous ne pouvons proposer une définition unique tant les auteurs anciens varient dans leur perception. La question de l’ethnicité est tout aussi complexe. Les sources anciennes désignent comme arabes des tribus qui ne se présentent pas elles-mêmes comme arabes dans leurs inscriptions : les Nabatéens sont désignés comme Arabes Nabatéens dans les textes tandis que cette auto-désignation est inconnue dans les inscriptions nabatéennes. / The dissertation provides a corpus of Graeco-Latin literary sources concerning Arabia and Arabs followed by a commentary. More precisely, the corpus opens in the Archaic period with some Homeric verses and ends in the 4th century C.E. with excerpts from the Roman History of Ammianus Marcellinus. The words “Arabia” and “Arab” in the ancient textual tradition do not have the same meaning as they do today. On the contrary, after questioning the corpus on what is Arabia as space and on the identity of Arabs, we come to the conclusion that we cannot propose a unique definition because ancient authors vary in their perception. Likewise, the issue of ethnicity is equally complex. Ancient sources refer to tribes as “Arabs” who do not present themselves as Arabs in their inscriptions : Nabateans are referred to as Nabateans Arabs in the texts while this self-definition is unknown in Nabatean inscriptions. / تقدم الأطروحة مجموعة من المصادر اليونانية-اللاتينية المتعلقة بالجزيرة العربية والعرب، مشفوعةبتعليق. على نحو أكثر دقة، تفتتح المجموعة في العصر القديم مع بعض أبيات هوميروس، وتنتهي في القرنالرابع الميلادي بمقتطفات من التاريخ الروماني لأميان مارسلين.لا يحمل مصطلحا "الجزيرة العربية والعرب" في التقاليد النصية القديمة معناهما نفسه اليوم، بل علىالعكس فعندما نسائل هذه المصادر عن ماهية الجزيرة العربية بوصفها مساحة جغرافية وعن هويةالعرب، نتوصل إلى استنتاج مفاده أننا لا نستطيع اقتراح تعريف واحد؛ لاختلاف المؤلفين القدامى فيتصوراتهم.المسالة الإثنية معقدة بالقدر نفسه، فالمصادر القديمة تصف بالعروبة القبائل التي لا تقدم هي نفسها فينقوشها على أنها عربية، فمثلا يشار في هذه النصوص إلى الأنباط بأنهم عرب مع أن هذا التصنيف الذاتيغير معروف في النقوش النبطية.
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Konceptualizace mores v dramatickém básnictví. Studie o poetice francouzské tragédie v 17. století / Conceptualization of mores in 17 th Century French TragedyŠuman, Záviš January 2013 (has links)
214 Abstract Conceptualization of Mores in Seventeenth-Century French Tragedy This thesis is devoted to the study of interpretations of how tragic characters should be portrayed ("mores", "ethos", "mœurs") in French seventeenth-century theories on Tragedy. The theoretical writings of Jean Chapelain, La Mesnardière, Pierre Corneille, d'Aubignac, René Le Bossu, Rapin, Saint-Évremond, Jean Racine and André Dacier are examined in detail. Their findings are compared with the Latin and Italian commentaries on how the Aristotelian notion "character" ("éthé", "éthos") ought to be perceived and understood and what its impact is on dramatic action. The main focus is paid to the detailed analysis of very divergent and often incompatible interpretations of the four Aristotelian conditions outlined briefly in Chapter XV of Poetics and on how the French theorists and dramatists responded to Aristotle's requirements. The first condition requires dramatic character to be "good of its kind" ("chrestos", "ethos" "chreston", "ethe chresta"). The detailed study of contemporary criticism draws us to a conclusion that there are schematically two approaches on how the French theorists conceptualized this very elusive criterion. Whereas Chapelain in his Préface à l'Adone explicitely rejects the moral meaning of "chrestos" and thus...
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