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La mémoire collective et la politique étrangère de l'Allemagne lors de crises internationales : entre usages et effets inhérents de la mémoire (1989-1999)Larose, Martin January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La politique russe de l'Allemagne sous la chancellerie de Gerhard Schröder : vers un partenariat renforcé ?Péladeau-Lefebvre, Bryan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La politique russe de l'Allemagne sous la chancellerie de Gerhard Schröder : vers un partenariat renforcé ?Péladeau-Lefebvre, Bryan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Berlin(s) à l'écran de 1961 à 1989. Essai de topographie cinématographie cinématographique : la représentation de Berlin divisé dans les cinémas est- et ouest-allemands / Berlin(s) on screen from 1961 to 1989. Essay on cinematic topography : the representation of divided Berlin in Eastern and Western German cinemasBarbe, Diane 12 December 2016 (has links)
Berlin, de 1961 à 1989, est une ville divisée, partagée par un mur de béton séparant l'Est, capitale de la République démocratique allemande, de l'Ouest, îlot isolé de la République fédérale d'Allemagne. Front de la Guerre froide, les caméras s'en sont emparées. Filmer Berlin, ce n’était pas seulement montrer un territoire urbain précis et délimité, c'était porter à l’écran un espace régi par un contexte historique, social et politique extrêmement prégnant traduisant de fortes spécificités. Deux systèmes de représentation de l’espace urbain ont coexisté dès 1945 nourris d’éléments propres à chaque partie de la ville et de formes esthétiques spécifiques. À partir du 13 août 1961, date de la construction du Mur, la réalité de la division de la ville s'acte dans le béton. Le cinéma s'en est fait le témoin. Ces images, celles de Soi, celles de l’Autre peuvent être envisagées comme des produits de deux sociétés avec leurs symbolismes propres, leurs codes socioculturels et leurs histoires parallèles. Elles sont à ce titre révélatrices de la manière dont a été montré Berlin. Ces deux imageries participent à la construction d’une identité urbaine plurielle, tendant parfois à revêtir un caractère protéiforme dont il importe de questionner les aspects. C’est aux expressions filmées de cette altérité, de cet espace urbain singulier, que cette thèse d'études cinématographiques s'attache. Au carrefour de plusieurs observatoires disciplinaires et avec une démarche géo-centrée, elle propose un essai de topographie cinématographique. / From 1961 to 1989, Berlin is a divided city, split by a concrete wall separating the eastern part, capital city of the German Democratic Republic, from the western one, isolated island of the German Federal Republic. Frontline of the Cold War, the cameras captured it.Filming Berlin was not only depicting a precise and bound urban territory, it was bringing to the screen a space ruled by a very significant historical, social and political context conveying strong specificities. Two systems of representation of the urban space coexisted as soon as 1945, fueled by each side of town’s own elements and specific aesthetic forms. From August 13th 1961, the day the Wall was built, the reality of the division of the city is made concrete-solid. Cinema was made the witness of this reality. These pictures, of the Self, of the Other, can be considered as products of both societies, with their own symbolisms, their sociocultural codes and parallel histories. As such, they are indicative of the way Berlin has been shown.Both imageries take part in the construction of a plural urban identity, that sometimes tends towards a shape-shifting hallmark, whose aspects it seems important to question. This PhD in cinematic studies endeavours to describe, analyse and interpret the filmed expressions of this alterity, this singular urban space. At the crossroad of several disciplinary fields and in a geo-centered approach, it offers an essay on cinematic topography.
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Les anciens de Weimar à Bonn. Itinéraires de 34 doyens et doyennes de la seconde démocratie parlementaire allemande / The “Weimarian” in Bonn : exploring the Political Trajectories of 34 Representatives from the Weimar Reichstag to the Bundestag in Bonn / Die Weimaraner in Bonn : lebensläufe 34 erfahrenen Parlamentarier der zweiten Deutschen parlamentarischen DemokratieBernier-Monod, Agathe 21 November 2017 (has links)
Cette thèse explore la continuité entre le Reichstag de Weimar et le Bundestag de Bonn à travers les itinéraires de 34 élus ayant siégé dans les deux chambres. L’élaboration du portrait socio-politique du groupe considéré aboutit au constat d’une diversité fondamentale, mais aussi à l’identification de milieux socio-moraux structurant la vie politique de l’Allemagne impériale. Ces acteurs vécurent différemment leur passage au Reichstag avant 1933, suivant leur parti, leur genre, la date et circonscription de leur élection ou les fonctions qu’ils exercèrent au parlement. La mise au pas du Reichstag et l’effondrement de la République marquèrent un tournant dans leur existence. La recherche des causes de l’échec weimarien les accompagna toute leur vie. Les personnalités étudiées réagirent différemment à la dictature nazie. Si leurs situations varient considérablement entre 1933 et 1945, ces années se résument globalement à une expérience de la perte. Les anciens du Reichstag furent les cibles privilégiées de persécutions visant à briser toute opposition au nazisme. L’expérience de l’oppression les mua en démocrates attentifs et favorisa leur retour en politique dès 1945. La plupart participèrent à la refondation institutionnelle de l’Allemagne de l’Ouest entre 1945 et 1949. Leurs retrouvailles avec le parlement à partir de 1949 furent difficiles dans la mesure où ils percevaient le Bundestag à travers le filtre de leur souvenir du Reichstag. Au Bundestag, ils mirent à profit leur connaissance du travail parlementaire, contribuant ainsi à stabiliser le nouvel État. Certains y perpétuèrent une culture politique forgée avant 1933 qui peut être qualifiée d’« esprit de Weimar ». / This PhD thesis studies the continuity between the Weimar Reichstag and the Bundestag in Bonn from the perspective of 34 representatives who were elected in both chambers. Constructing the socio-political portrait of this group reveals an essential diversity while at the same time leading to the identification of the socio-moral backgrounds that structured political life in imperial Germany. These men and women experienced their time in the Reichstag differently, depending on their party, gender, constituency, the period in question, and the place they occupied in parliament.The neutralisation of the Reichstag and the fall of the Republic marked a turning point in their lives. The question of why the Weimar Republic had failed would follow them for the rest of their lives. The members of this group reacted differently to the Nazi dictatorship. If their situations varied considerably between 1933 and 1945, the period was generally marked by the experience of loss. The former members of the Reichstag were the main targets of Nazi persecutions aimed at opponents of the regime. Living through oppression turned them into considerate democrats and encouraged their return to politics. Most took part in the institutional reconstruction of West Germany between 1945 and 1949. Their reunion with the parliament from 1949 onward was difficult, since they perceived the Bundestag through the prism of their past experience in the Reichstag. In the Bundestag, they built on their knowledge of parliamentary work, thereby contributing to stabilising the new state. Some of them perpetuated a political culture that had been shaped before 1933 and which can be described as “the Weimar spirit”.
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Egon Bahr, l'Ostpolitik et la place de l'Allemagne dans un nouvel ordre européen, 1945-1975Juneau, Jean-François 04 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les conceptions d’Egon Bahr dans le domaine de la politique à l’Est (Ostpolitik) de la République fédérale d’Allemagne (RFA) entre 1945 et 1975. L’analyse se concentre sur le lien entre l’Ostpolitik et l’idée que Bahr se fait de la place et du rôle de l’Allemagne en Europe. Plus précisément, cette étude veut cerner les buts poursuivis par Bahr dans le cadre de la politique orientale. La première partie traite du développement conceptuel de l’Ostpolitik (1945-1969), tandis que la seconde examine sa mise en application entre l’élection de Willy Brandt comme chancelier de la RFA et la conclusion des accords d’Helsinki (1969-1975). Les principales sources utilisées sont les écrits de Bahr ainsi que des documents inédits se trouvant dans divers centres d’archives non seulement en Allemagne, mais aussi aux États-Unis, en France et en Grande-Bretagne.
Pour Bahr, l’Ostpolitik ne saurait se résumer à l’élimination des obstacles qui gênent la diplomatie ouest-allemande durant la guerre froide. Bahr poursuit plutôt un projet nationaliste ambitieux dans le contexte des relations avec le bloc soviétique : créer les conditions d’une redéfinition de la place de l’Allemagne en Europe. Pour lui, l’Ostpolitik constitue un instrument idéal pour faire de l’Allemagne la puissance prépondérante dans un nouvel ordre de paix européen. Trois éléments complémentaires participent à l’accomplissement de cette vision : 1) la consolidation de la paix et de la sécurité continentales; 2) la réunification allemande et 3) l’émancipation de la politique étrangère (ouest-)allemande.
Cette thèse éclaire la pensée politique de Bahr et contribue à une meilleure compréhension de la signification de l’Ostpolitik dans le contexte plus large de la politique étrangère de la RFA. Les conceptions de Bahr sont uniques dans l’Allemagne de la guerre froide parce qu’elles sont centrées sur les notions de puissance, d’intérêt national et de « normalité ». En même temps, Bahr comprend que la coopération doit toujours rester l’instrument diplomatique privilégié des Allemands vu leur position géographique centrale. À travers le prisme des conceptions de son « architecte », l’Ostpolitik apparaît comme un véritable effort de réconciliation entre la paix en Europe et l’affirmation de l’influence allemande sur la scène internationale. / This thesis deals with Egon Bahr’s understanding of the Federal Republic of Germany’s (FRG) Eastern policy (Ostpolitik) between 1945 and 1975. The analysis is centered on the link between Ostpolitik and Bahr’s conception of Germany’s position and role in the European system. More precisely, this study aims at finding out which goals Bahr pursued in the context of Bonn’s Eastern policy. The first part of the thesis deals with the conceptual development of Ostpolitik (1945-1969). The second part takes a look at its implementation for the period between Willy Brandt’s election as West German Chancellor and the conclusion of the Helsinki Final Act (1969-1975). This thesis relies primarily on Bahr’s writings, including a vast number of unpublished sources, located mostly in German archives, but also in American, French and British archives.
According to Bahr, Ostpolitik was not limited to the elimination of West Germany’s burdens in foreign policy during the Cold War. In fact, he pursued an ambitious, nationalistic project in the context of relations with the Soviet bloc. Bahr sought to create the necessary conditions for Germany to redefine its place in Europe. With Ostpolitik as his diplomatic instrument, his ultimate goal was to see Germany become the central power in a new European peace order. Three interrelated objectives formed the core of this vision: 1) the consolidation of peace and security on the continent; 2) German reunification and 3) the emancipation of (West) German foreign policy.
This thesis sheds new light on Bahr’s political thought and contributes to a better understanding of Ostpolitik’s significance in the larger context of West German foreign policy. Bahr’s conceptions were unique in Cold War Germany because they were based on notions of power, the national interest and “normality”. At the same time, Bahr understood that Germans, because of their central geographic position, always had to rely on cooperation as the prime instrument of all their diplomatic initiatives. Through its “architect”, Ostpolitik appears as an effort at reconciliation between a peaceful Europe and the unhindered affirmation of German influence in world affairs.
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Le Mur dans la tête, vingt ans plus tard : législation sur l'avortement et discours féministesHéroux, Geneviève 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’avortement en Allemagne depuis les vingt dernières années. La première partie s’attardera d’une part, aux différentes lois en matière d’avortement des deux États allemands avant les événements de 1989 et d’autre part, à l’analyse du discours tenu par le mouvement féministe ouest-allemand et est-allemand face à l’avortement. La deuxième partie examinera le débat qui entoura l’avortement lors du processus de la Réunification. En effet, la loi sur l’avortement de la République démocratique allemande était beaucoup plus libérale que celle de la République fédérale d’Allemagne et la majorité des citoyens et politiciens d’ex-RDA refusèrent que la loi restrictive ouest-allemande soit tout simplement étendue à l’Allemagne réunifiée. Il s’ensuivit un débat qui devint rapidement une sorte de symbole du clivage présent entre les Allemands de l’Est et ceux de l’Ouest, mais aussi entre les féministes des nouveaux et des anciens Länder. C’est finalement en 1995 qu’une nouvelle loi fut votée par le Parlement, loi qui, encore aujourd’hui, régit l’avortement. Vingt ans après la chute du Mur, le débat sur l’avortement reprit sa place dans l’actualité avec un nouveau projet de loi visant à restreindre l’accès aux avortements pratiqués après la 12e semaine de grossesse. La troisième partie portera donc sur ce débat plus actuel et examinera si le clivage Est-Ouest face à l’avortement à l’époque de la Réunification, est toujours présent aujourd’hui en Allemagne, ce qui, selon les conclusions de ce mémoire, semble bien être le cas. / This MA thesis is about abortion in Germany over the past twenty years. The first part will focus on one hand on the different laws regarding abortion in the two German states before the events of 1989 and on the other hand on the analysis of the discourse held by West and East German feminist movements regarding abortion. The second part will examine the debate surrounding abortion during the Reunification process. Indeed, the abortion law of the German Democratic Republic was much more liberal than the one of the Federal Republic of Germany and the majority of citizens and politicians of the former GDR refused that the West German restrictive law was simply to be extended to the reunified Germany. A debate followed that quickly became a kind of symbol of the division that existed between East and West Germans but also between feminists from the new and old Länder. Finally, in 1995, a new law was passed by Parliament, legislation that still governs abortion today. Twenty years after the Berlin Wall fell, the debate about abortion rose up in the headlines again with a new bill aimed at restricting abortion access after the 12th week of pregnancy. The third part will therefore focus on this more topical debate and examine whether the East-West division regarding abortion at the time of the Reunification still exists today in Germany which, according to the findings of this MA thesis, seems to be quite the case. / Diese Magisterarbeit bezieht sich auf Abtreibung in Deutschland in den letzten zwanzig Jahren. Der erste Teil beschäftigt sich einerseits mit den unterschiedlichen Gesetzen der zwei deutschen Staaten bezüglich Abtreibung vor den Ereignissen von 1989 und andererseits mit der Analyse des jeweiligen feministischen Diskurses zu Abtreibung in Ost- und Westdeutschland. Der zweite Teil wird die Debatte über Abtreibung während des Wiedervereinigungsprozesses untersuchen. In der Deutschen Demokratischen Republik war das Abtreibungsgesetz liberaler als in der Bundesrepublik Deutschland und die Mehrheit der Bürger und Politiker der ehemaligen DDR lehnte es ab, das restriktive westdeutsche Gesetz auf das wiedervereinigte Deutschland einfach auszudehnen. Es folgte eine Debatte, die schnell eine Art Symbol der Spaltung wurde, nicht nur zwischen den Ost- und Westdeutschen, sondern auch zwischen den Feministinnen der neuen und alten Länder. 1995 verabschiedete schlieβlich das Parlament ein neues Gesetz, das bis heute die Abtreibung regelt. Zwanzig Jahre nach dem Mauerfall ist die Debatte über die Abtreibung durch einen Gesetzentwurf wieder entflammt, der die Verschärfung der Abtreibungsbestimmungen nach der 12. Schwangerschaftswoche vorsieht. Der dritte Teil der Magisterarbeit wird sich auf diese aktuelle Debatte beziehen und untersuchen, ob die Ost-West-Spaltung bezüglich der Abtreibung zur Zeit der Wiedervereinigung noch heute vorhanden ist. Nach den Schlussfolgerungen dieser Magisterarbeit scheint das der Fall zu sein.
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Le Parti social-démocrate allemand et la justice sociale dans les années 1980. Une identité social-démocrate à l'épreuve de l'unification (1989-1990) / The Social Democratic Party of Germany and the social justice in the 80's. A Social Democratic identity to the test of the unification (1989-1990)Bouiller, Sophie 02 February 2018 (has links)
Cette thèse propose une analyse des notions de justice sociale et d'État-providence au prisme de la politique sociale du SPD dans les années 1980. À la fois parti d'opposition au Bundestag à Bonn et parti au pouvoir dans certains Länder en RFA, le SPD se trouvait dans une position ambiguë, propre au fédéralisme allemand. Afin de peser sur les réformes sociales initiées par le ministre du Travail Norbert Blüm (CDU) pour résoudre la crise de l'État-providence, les sociaux-démocrates adoptèrent une stratégie alternant opposition et coopération avec le gouvernement Kohl. Dans le même temps, ils engagèrent un travail de refondation programmatique en vue de reconquérir le pouvoir en 1990. Aux divisions générationnelles communément admises par la recherche se substitua une fracture entre une « aile sociale » adepte d'une politique traditionnelle et une « aile réformatrice » sensible aux valeurs post-matérialistes et « écosocialistes ». Du fait de son immédiateté, le processus d'unification de l'Allemagne (1989-1990) constitua un révélateur permettant de juger, à l'épreuve des faits, la validité des programmes et des discours sociaux-démocrates. Malgré les propositions concrètes de Rudolf Dreßler pour améliorer l'union sociale entre la RFA et la RDA, le SPD ne parvint ni à se faire entendre sur la question de l'unité allemande ni à imposer sa volonté de refonder l'État-providence. Les réserves d'Oskar Lafontaine sur l'emballement des coûts économiques et sociaux contribuèrent à entretenir la confusion concernant la position du SPD sur l'unité allemande. / This doctoral thesis analyses the concepts of social justice and the welfare state in light of the social policies of the Social Democratic Party of Germany (SPD) in the 1980s. Both in the opposition in the Bundestag in Bonn and in office in some West German Länders, the SPD found itself in an ambiguous position, peculiar to German federalism. The Social Democrats took on a strategy based alternatively on opposition and cooperation with Helmut Kohl’s government, in order to influence the welfare reforms introduced by the Labour Minister Norbert Blüm (Christian Democratic Union, CDU). The SPD simultaneously started to overhaul its political platform with a view to taking back power in 1990. The generational conflicts, which have been widely established by researchers, gave way to a new divide between a “social wing” advocating a traditional policy and a “reforming wing” drawn towards post-materialist and “eco-socialist” values. By virtue of its immediacy, the German unification process (1989-1990) proved to be a litmus test, which allowed the efficiency of the SDP’s agenda and rhetoric to be evaluated. In spite of Rudolf Dreßler’s concrete propositions to improve the social union between East and West Germany, the SDP failed both to share its views on German unification and to impose its determination to overhaul the welfare state. Oskar Lafontaine’s reservations about the economic and social costs spiralling out of control contributed to a blurring of the lines on the SDP’s position on German unification.This doctoral thesis analyses the concepts of social justice and the welfare state in light of the social policies of the Social Democratic Party of Germany (SPD) in the 1980s. Both in the opposition in the Bundestag in Bonn and in office in some West German Länders, the SPD found itself in an ambiguous position, peculiar to German federalism. The Social Democrats took on a strategy based alternatively on opposition and cooperation with Helmut Kohl’s government, in order to influence the welfare reforms introduced by the Labour Minister Norbert Blüm (Christian Democratic Union, CDU). The SPD simultaneously started to overhaul its political platform with a view to taking back power in 1990. The generational conflicts, which have been widely established by researchers, gave way to a new divide between a “social wing” advocating a traditional policy and a “reforming wing” drawn towards post-materialist and “eco-socialist” values. By virtue of its immediacy, the German unification process (1989-1990) proved to be a litmus test, which allowed the efficiency of the SDP’s agenda and rhetoric to be evaluated. In spite of Rudolf Dreßler’s concrete propositions to improve the social union between East and West Germany, the SDP failed both to share its views on German unification and to impose its determination to overhaul the welfare state. Oskar Lafontaine’s reservations about the economic and social costs spiralling out of control contributed to a blurring of the lines on the SDP’s position on German unification.
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Egon Bahr, l'Ostpolitik et la place de l'Allemagne dans un nouvel ordre européen, 1945-1975Juneau, Jean-François 04 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les conceptions d’Egon Bahr dans le domaine de la politique à l’Est (Ostpolitik) de la République fédérale d’Allemagne (RFA) entre 1945 et 1975. L’analyse se concentre sur le lien entre l’Ostpolitik et l’idée que Bahr se fait de la place et du rôle de l’Allemagne en Europe. Plus précisément, cette étude veut cerner les buts poursuivis par Bahr dans le cadre de la politique orientale. La première partie traite du développement conceptuel de l’Ostpolitik (1945-1969), tandis que la seconde examine sa mise en application entre l’élection de Willy Brandt comme chancelier de la RFA et la conclusion des accords d’Helsinki (1969-1975). Les principales sources utilisées sont les écrits de Bahr ainsi que des documents inédits se trouvant dans divers centres d’archives non seulement en Allemagne, mais aussi aux États-Unis, en France et en Grande-Bretagne.
Pour Bahr, l’Ostpolitik ne saurait se résumer à l’élimination des obstacles qui gênent la diplomatie ouest-allemande durant la guerre froide. Bahr poursuit plutôt un projet nationaliste ambitieux dans le contexte des relations avec le bloc soviétique : créer les conditions d’une redéfinition de la place de l’Allemagne en Europe. Pour lui, l’Ostpolitik constitue un instrument idéal pour faire de l’Allemagne la puissance prépondérante dans un nouvel ordre de paix européen. Trois éléments complémentaires participent à l’accomplissement de cette vision : 1) la consolidation de la paix et de la sécurité continentales; 2) la réunification allemande et 3) l’émancipation de la politique étrangère (ouest-)allemande.
Cette thèse éclaire la pensée politique de Bahr et contribue à une meilleure compréhension de la signification de l’Ostpolitik dans le contexte plus large de la politique étrangère de la RFA. Les conceptions de Bahr sont uniques dans l’Allemagne de la guerre froide parce qu’elles sont centrées sur les notions de puissance, d’intérêt national et de « normalité ». En même temps, Bahr comprend que la coopération doit toujours rester l’instrument diplomatique privilégié des Allemands vu leur position géographique centrale. À travers le prisme des conceptions de son « architecte », l’Ostpolitik apparaît comme un véritable effort de réconciliation entre la paix en Europe et l’affirmation de l’influence allemande sur la scène internationale. / This thesis deals with Egon Bahr’s understanding of the Federal Republic of Germany’s (FRG) Eastern policy (Ostpolitik) between 1945 and 1975. The analysis is centered on the link between Ostpolitik and Bahr’s conception of Germany’s position and role in the European system. More precisely, this study aims at finding out which goals Bahr pursued in the context of Bonn’s Eastern policy. The first part of the thesis deals with the conceptual development of Ostpolitik (1945-1969). The second part takes a look at its implementation for the period between Willy Brandt’s election as West German Chancellor and the conclusion of the Helsinki Final Act (1969-1975). This thesis relies primarily on Bahr’s writings, including a vast number of unpublished sources, located mostly in German archives, but also in American, French and British archives.
According to Bahr, Ostpolitik was not limited to the elimination of West Germany’s burdens in foreign policy during the Cold War. In fact, he pursued an ambitious, nationalistic project in the context of relations with the Soviet bloc. Bahr sought to create the necessary conditions for Germany to redefine its place in Europe. With Ostpolitik as his diplomatic instrument, his ultimate goal was to see Germany become the central power in a new European peace order. Three interrelated objectives formed the core of this vision: 1) the consolidation of peace and security on the continent; 2) German reunification and 3) the emancipation of (West) German foreign policy.
This thesis sheds new light on Bahr’s political thought and contributes to a better understanding of Ostpolitik’s significance in the larger context of West German foreign policy. Bahr’s conceptions were unique in Cold War Germany because they were based on notions of power, the national interest and “normality”. At the same time, Bahr understood that Germans, because of their central geographic position, always had to rely on cooperation as the prime instrument of all their diplomatic initiatives. Through its “architect”, Ostpolitik appears as an effort at reconciliation between a peaceful Europe and the unhindered affirmation of German influence in world affairs.
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Le Mur dans la tête, vingt ans plus tard : législation sur l'avortement et discours féministesHéroux, Geneviève 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’avortement en Allemagne depuis les vingt dernières années. La première partie s’attardera d’une part, aux différentes lois en matière d’avortement des deux États allemands avant les événements de 1989 et d’autre part, à l’analyse du discours tenu par le mouvement féministe ouest-allemand et est-allemand face à l’avortement. La deuxième partie examinera le débat qui entoura l’avortement lors du processus de la Réunification. En effet, la loi sur l’avortement de la République démocratique allemande était beaucoup plus libérale que celle de la République fédérale d’Allemagne et la majorité des citoyens et politiciens d’ex-RDA refusèrent que la loi restrictive ouest-allemande soit tout simplement étendue à l’Allemagne réunifiée. Il s’ensuivit un débat qui devint rapidement une sorte de symbole du clivage présent entre les Allemands de l’Est et ceux de l’Ouest, mais aussi entre les féministes des nouveaux et des anciens Länder. C’est finalement en 1995 qu’une nouvelle loi fut votée par le Parlement, loi qui, encore aujourd’hui, régit l’avortement. Vingt ans après la chute du Mur, le débat sur l’avortement reprit sa place dans l’actualité avec un nouveau projet de loi visant à restreindre l’accès aux avortements pratiqués après la 12e semaine de grossesse. La troisième partie portera donc sur ce débat plus actuel et examinera si le clivage Est-Ouest face à l’avortement à l’époque de la Réunification, est toujours présent aujourd’hui en Allemagne, ce qui, selon les conclusions de ce mémoire, semble bien être le cas. / This MA thesis is about abortion in Germany over the past twenty years. The first part will focus on one hand on the different laws regarding abortion in the two German states before the events of 1989 and on the other hand on the analysis of the discourse held by West and East German feminist movements regarding abortion. The second part will examine the debate surrounding abortion during the Reunification process. Indeed, the abortion law of the German Democratic Republic was much more liberal than the one of the Federal Republic of Germany and the majority of citizens and politicians of the former GDR refused that the West German restrictive law was simply to be extended to the reunified Germany. A debate followed that quickly became a kind of symbol of the division that existed between East and West Germans but also between feminists from the new and old Länder. Finally, in 1995, a new law was passed by Parliament, legislation that still governs abortion today. Twenty years after the Berlin Wall fell, the debate about abortion rose up in the headlines again with a new bill aimed at restricting abortion access after the 12th week of pregnancy. The third part will therefore focus on this more topical debate and examine whether the East-West division regarding abortion at the time of the Reunification still exists today in Germany which, according to the findings of this MA thesis, seems to be quite the case. / Diese Magisterarbeit bezieht sich auf Abtreibung in Deutschland in den letzten zwanzig Jahren. Der erste Teil beschäftigt sich einerseits mit den unterschiedlichen Gesetzen der zwei deutschen Staaten bezüglich Abtreibung vor den Ereignissen von 1989 und andererseits mit der Analyse des jeweiligen feministischen Diskurses zu Abtreibung in Ost- und Westdeutschland. Der zweite Teil wird die Debatte über Abtreibung während des Wiedervereinigungsprozesses untersuchen. In der Deutschen Demokratischen Republik war das Abtreibungsgesetz liberaler als in der Bundesrepublik Deutschland und die Mehrheit der Bürger und Politiker der ehemaligen DDR lehnte es ab, das restriktive westdeutsche Gesetz auf das wiedervereinigte Deutschland einfach auszudehnen. Es folgte eine Debatte, die schnell eine Art Symbol der Spaltung wurde, nicht nur zwischen den Ost- und Westdeutschen, sondern auch zwischen den Feministinnen der neuen und alten Länder. 1995 verabschiedete schlieβlich das Parlament ein neues Gesetz, das bis heute die Abtreibung regelt. Zwanzig Jahre nach dem Mauerfall ist die Debatte über die Abtreibung durch einen Gesetzentwurf wieder entflammt, der die Verschärfung der Abtreibungsbestimmungen nach der 12. Schwangerschaftswoche vorsieht. Der dritte Teil der Magisterarbeit wird sich auf diese aktuelle Debatte beziehen und untersuchen, ob die Ost-West-Spaltung bezüglich der Abtreibung zur Zeit der Wiedervereinigung noch heute vorhanden ist. Nach den Schlussfolgerungen dieser Magisterarbeit scheint das der Fall zu sein.
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