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Julien Gracq : la tentation de l'entre-deux / Julien Gracq : the temptation of the « in-between »Heidarzadeh, Hormoz 11 January 2013 (has links)
Le corpus de la présente thèse contient essentiellement trois oeuvres de Julien Gracq : Au château d’Argol, Un balcon en forêt, En lisant en écrivant. On profite entre autres, de ses autres oeuvres ainsi que tous ses entretiens qui apportent un éclaircissement dans notre étude. La présente thèse s’est constituée de deux chapitres; le premier : « Axe thématique et spéculaire « et le deuxième : « Axe esthétique et spéculaire « . Il s’agit de mettre en évidence, en profitant des éléments antinomiques dans les oeuvres, la tension entre le naturel et le surnaturel, entre le régime narratif et le régime poétique et entre la lecture et l’écriture. On a essayé, dans la mesure du possible, de rester sous la vision de J. Gracq lui-même qui s’est exprimé dans son oeuvre autocritique En lisant en écrivant. J. Gracq vit les événements de ses oeuvres dans une indétermination et une indécidabilité quasi totale de l’entre-deux; le point de croisement de la rêverie humaine et le centre d’éveil de toute réflexion, sur le devenir du moi intime tout particulièrement, c’est-à-dire le vrai lieu de l’aventure humaine et d’après lui c’est la seule chose qui vailled’être recherchée. Deux angles de visions, que ce soit dans l’axe thématique, esthétique et spéculaire, tanguent entre elles dans un mouvement du glissement perpétuel et s’étreignent par la suit. On baigne dans l’objectivité et la subjectivité à la fois et la séparation de l’entre deux ne s’est jamais parfaitement accomplie et le clivage reste incertain. La frontière entre les deux s’est parfois tellement embrouilléequ’on est égaré, et c’est là tout l’art de J. Gracq. Il crée à son propre gré un espace où sa créativité imaginaire et poétique est à son comble. « La force du texte est l’expression de l’homme en face du monde et de la marche de l’histoire « . Le monde tout entier reste pour l’homme un entre-deux indéchiffrable. Peut-être, pour lui, le sens est-t-il bien dans cette indécidabilité. Il propose ainsi une aventure de plénitude, un mode de vie et une manière d’être au monde. / This thesis contains essentialy three works of Julien Gracq Au château d’Argol, Un balcon en forêt, En lisant en écrivant. We will use apart from his others works, his exclusives interviews that offre more clarification in our study. This thesis consistes of two axis: The first: « Thematic and specular axis » and the second: « Esthetic and specular axis ». The aim of this thesis is to highlight, by the antinomics elements, the tension of the « In-between » between natural and supernatural, between narrative regime and poetic regime and between reading and writing. We will try to remain in esprit of J. Gracq who explains himself in the self-critical work En lisant en écrivant. J. Gracq considers the events of his works in an indeterminate and undecidable situation of « in-between ». This is a crossing point between daydream and the centre of awakening and thought, the real place of human adventure and according to J. Gracq the only thing that is worth to be sought and to be given full attention to. Two points of view embrace each other in a perpetual swinging movement. We are permanently between objectivity and subjectivity, known and unknown, inside and outside and visible and invisible. And the separation between the two was never completely fulfilled and the cleavage remains unclear. In this sense the « in-between »denotes being at once within oneself and being in the world without, as if the poetartist himself wanders between two extremes, between two opposite poles of thought and knowledge. J. Gracq creates a space in which his creativity is at the summit. Theentire world stays for him an in-between indecipherable. The real sense for him is perhaps in this indeterminate situation. Thus, He suggests in this way an adventure of fulfillment, a way of life and a manner of being.
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Espace et récit : l’inscription des temps dans la ville : parcours stochastiques chez Julio CortázarJacques, Gabrielle 04 1900 (has links)
De la mouvance du récit contemporain fragmenté, labyrinthique, se dégage un rapport significatif entre les personnages du récit et les lieux dans lesquels ils gravitent : lieux comme figures diverses et discontinues de l’histoire et des mythes y étant inscrits. Cette construction interactive entre lieu et sujet fait intervenir l’espace comme primordial, et, ainsi, redéfinit l’importance du temps dans l’écrit. Le temps n’adviendrait plus seulement dans le « raconté », comme le suggère Ricœur, mais dans les strates successives de son inscription dans les lieux : le lieu est vécu comme art combinatoire des expériences qui s’y rattachent. C’est par le projet continuel et imparfait du sujet à se situer, plus spécifiquement ici dans la ville et dans celles auxquelles il s’identifie, que surgit l’expression du récit. À travers trois œuvres de Julio Cortázar, le temps sera pensé comme une modalité de fragments « empilables », inscrite dans les lieux signifiants, qui saura émerger au conscient par l’entremise de la porosité de la ville, de sa capacité à susciter des « sauts », des passages. Ce qui lie les espaces architectoniques et le temps qui s’y imprime au sujet qui doit se dire pour exister, mettre en récit afin d’unifier les parties discontinues de son être, émergera dans le « devenir en mouvement », superposition du récit et de l’expérience réelle, par les tropes cortazariens de l’expérimentation, jeu, passage et langage. Là surgira dans l’acte créatif une dynamique spécifique à la ville qui envahit et guide le sujet: sa singularité plurielle. / From the shift of contemporary literature towards labyrinthine, fragmentary self expression, emerges a meaningful correspondence between the characters of a narrative and the spaces they inhabit : spaces as multiple and discontinuous figures inscribed in history and myth. This interactive construction linking place and subject renders space of primary significance and in so doing, redefines the importance of time in the act of writing. Time does not unfold only in "what is told", as Ricoeur suggests, but in the successive layers of its inscription in place: which is lived through the combining art of experimentation with attachment to place. The expression of the subject of the narrative emerges from the continual and imperfect project of the subject to locate himself in the city, in those places with which he identifies and which construct him. Through three texts by writer Julio Cortázar, time will be considered as a modality of “accumulatable” fragments, inscribed in significant places, from which a consciousness emerges through the city's porousness and its capacity for leaps and passageways. What connects the architectonic spaces and the imprint of time within them and a subject who must express himself to exist and create narratives to unify the discontinuous parts of his being, will emerge through "becoming in action", the addition of narrative and real life experience in Cortazarian figures of experimentation, play, passageway et language. Herein a dynamic specific to the city emerges in the creative act that fulfills and guides the subject: his plural singularity.
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Espace et récit : l’inscription des temps dans la ville : parcours stochastiques chez Julio CortázarJacques, Gabrielle 04 1900 (has links)
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