Spelling suggestions: "subject:"tragédia."" "subject:"tragedies.""
11 |
Entre les larmes et l’effroi. Inflexions élégiaques et horrifiques dans le théâtre tragique, de l’âge classique aux Lumières (1677-1726) / Tears and Fright. Modulations of Elegy and Horror in Tragedy, from the Classical Age to the Enlightenment (1677-1726)Dion, Nicholas 15 June 2010 (has links)
Notre thèse se penche sur les tragédies créées entre la retraite professionnelle de Racine (1677) et l’amorce d’un renouvellement de la poétique tragique vers les années 1730, marquées par une interruption des carrières de Crébillon et de La Motte, la publication, notamment, des Discours de ce dernier et du Théâtre des Grecs du Père Brumoy, et le retour d’Angleterre du jeune Voltaire. Nous y interrogeons dans un premier temps la sclérose qui gagne la scène et la poétique tragiques en rapport avec les premiers essais de définition de l’élégie, qui mettent en évidence la porosité des deux genres, et un retour en force de l’esthétique de l’horreur occasionnée par la concurrence directe entre la Comédie-Française et le succès des tragédies lyriques du Palais-Royal. Nous étendons ensuite nos conclusions à l’étude des composantes poétiques et dramaturgiques des tragédies de l’époque, où nous analysons les inflexions élégiaques et horrifiques qui se dégagent des effets de structure dus à des interprétations opposées de la notion de simplicité ; dans la même perspective, nous examinons les inflexions qui gagnent la typologie des personnages et les rapports entre les intrigues amoureuse et politique. Enfin, nous abordons le rôle des motifs élégiaques et horrifiques dans la recherche de l’effet tragique, plus particulièrement en ce qui concerne les larmes et l’effroi, ainsi que la transposition sur la scène française du modèle antique des Héroïdes, où ces deux tendances sont réunies. / This thesis investigates tragedies written between Racine’s retirement (1677) and the beginnings of a renewal of the poetics of tragedy in the 1730s, a period marked by the interruption of the careers of Crébillon and La Motte, the publication of La Motte’s Discours and Père Brumoy’s Le Théâtre des Grecs as well as young Voltaire’s return from England. First, it examines the ossification of the theatre and the poetics of tragedy in connection with early attempts to define the genre of elegy that highlight the porosity of the two genres, along with a revival of the aesthetics of horror arising from direct competition between the Comédie-Française and the successful lyrical tragedies of the Palais-Royal. Conclusions are subsequently applied to a study of the poetic and dramaturgical components of the era’s tragedies, based on an analysis of the modulations of elegy and horror that emerge from structural effects created by conflicting interpretations of the concept of simplicity. The modulations that permeate the character typology and the relationships between political plots and love plots are then analyzed from the same angle. Lastly, the thesis concludes with an exploration of the role of the motifs of horror and elegy in the pursuit of tragic effect, more specifically with regard to tears and fright, and the adaptation of the ancient model of the Heroïdes for French theatre, in which these two trends are combined.
|
12 |
Hegel, l'idéalisme allemand et la tragédie grecque : le conflit, la spéculation et le destin de la politiqueThibodeau, Martin January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
13 |
De la haine : entre le mythe et la tragédie, figures d’aujourd’hui / Hate : between myth and tragedy, figures todayZapata Ramos, Claudia 22 September 2014 (has links)
Depuis la nuit des temps, le sujet se pose à lui-même la question de savoir ce qui il est. Chercher une parole pour la haine était une façon de mettre en évidence, au cœur de cette passion (la passion de la haine), l’être parlant, sa fatalité et sa révolte. Les hommes de la Grèce antique ont répondu par le mythe. Dans cette tentative de représenter la question des origines et de l’impossible, ils ont intégré la haine. La haine surgit comme un reste provenant de temps immémoriaux, elle est liée à la rencontre de l’humain avec le langage et, également, au mouvement qui l’éloigne de l’Autre, lieu du langage, pour prendre le risque de devenir sujet du désir. Il s’agit de repérer la haine et ses fonctions dans la subjectivité : cela implique de prendre en compte les façons adoptées par le sujet pour penser et traiter le réel auquel il a affaire. Le mythe et la tragédie, mettant en récit les pires violences (le matricide, l’inceste, le cannibalisme, l’infanticide, le parricide, le meurtre, le massacre), situent une haine qui peut, ainsi que les récits le présentent, se déchaîner si elle n’est pas traitée par le symbolique. Les crimes semblent ignorer l’écoulement des siècles, ils se répètent inlassablement, et la haine reste une compagne constante des positions du sujet face à son destin. Or, si le sujet maintient sa quête d’explication des pulsions destructrices qui l’occupent, et s’il tente toujours d’énoncer comment sa subjectivité se tient avec l’époque qui l’accueille, il ne peut pas faire appel au mythe, ni à un quelconque discours de portée universelle reconnaissant ses solutions singulières pour traiter sa propre altérité. Face à un discours qui cherche à « enterrer » le sujet de la parole, au fondement de la civilisation et du lien social, la littérature et l’art prennent le relais et proposent des représentations susceptibles « d’entourer » la passion haineuse, et de mobiliser le sujet du désir. La psychanalyse répond, de son côté, par la prise en considération des solutions singulières et de la responsabilité éthique, tant du clinicien que de l’analysant, dans leur maintien, leur restauration, leur changement. / Since the dawn of time, the subject has wondered about what he is. Looking for a hate speech was a way to highlight the speaking being, his fate and his rebellion, in the center of this passion (the passion of hate). Men from Ancient Greece responded through myth. In their attempt to represent the question of the origins and of the impossible, they integrated hate. Hate arises like remnants from immemorial time; it is linked to human encounter with language and with movement separating it away from the Other, the place of language, in order to take the risk of becoming the subject of desire. Tracing hate and its functions in subjectivity: this implies to take into account the ways adopted by the subject to think and deal with real. Myth and tragedy, taking into account the worst human violence (matricide, incest, cannibalism, infanticide, parricide, murder, massacre), put into place a hate that can, as tales depict it, lash out if it is not treated by the symbolic. Crimes seem to ignore the flow of centuries and are repeated endlessly, and hate remains a constant companion of the positions of the subject facing his destiny. However, if the subject maintains his quest to explain the destructive impulses that occupy him, and if he always tries to state how his subjectivity is held together with the age in which he lives, he cannot appeal to myth, nor to any speech of universal scope acknowledging his own singular solutions to deal with his own alterity. Facing a discourse attempting to "bury" the subject of speech, at the foundation of civilization and of social ties, literature and art take over and offer performances which can "surround" the hateful passion, and mobilize the subject of desire. Psychoanalysis responds, in turn, by the consideration of singular solutions and ethical responsibility of the clinician and the analysand, in their maintenance, restoration and changes.
|
14 |
Femme et pouvoir dans le théâtre tragique italien des XVIe et XVIIe siècles : étude d’un corpus emblématique de rôles-titres féminins / Woman and power in the Italian tragic drama in the XVIth and XVIIth centuries : study of a corpus of eponymous heroinesCimmieri, Valeria 29 October 2013 (has links)
Aux XVIe et XVIIe siècles, en Italie, une ample production de tragédies voit le jour, parmi lesquelles de nombreuses pièces consacrées à des héroïnes éponymes. Nés de procédés complexes de réécriture (de mythes, de récits historiques, de sources religieuses et littéraires), ces personnages, qui posent sur scène la question du rapport entre la femme et le pouvoir, mobilisent le jugement des auteurs et du public sur des débats capitaux pour la société de l’époque. Par des démarches d’écriture particulières, plus ou moins explicites, le théâtre tragique se fait ainsi théâtre politique, puisqu’il élève la cité à la dignité d’un spectacle qui s’interroge sur ses mécanismes civiques et culturels. / Tragedy was a genre that flourished in Italy in the 16th and 17th century of which numerous examples were dedicated to the eponymous heroines. Created in the process of rewriting (réécriture) of myths, historical narratives and various religious and literary sources, those characters bring up questions concerning the relation between women and power encouraging authors and their public to take part in the debates that are crucial for the contemporary society. Through more or less explicit literary means, tragic theater becomes a political theater for it raises the city to the dignity of the spectacle that reflects on its civic and cultural mechanisms.
|
15 |
La tragédie racinienne : de l'esthétique classique à la peinture des passions dans 3 oeuvres : Andromaque, Britannicus et PhèdreCampbell, Thomas January 2008 (has links) (PDF)
Dans la France du XVIIe siècle, le théâtre est un formidable espace de représentation où les dramaturges dépeignent les moeurs de leur époque. La tragédie retrace le destin de personnages illustres soumis à l'ordre de la passion. Le coeur y triomphe sur la raison car il empêche toute forme de logique et crée un véritable bouleversement. L'individu est prisonnier de ses affects, dépourvu de toute maîtrise et se consume de désir. Il est ainsi condamné à l'errance et à la souffrance puisque l'objet de son affection est souvent inaccessible. À l'âge classique, la tragédie révèle les contradictions de l'âme humaine dans une esthétique à mi-chemin entre tradition et imitation. Ces quelques principes sont à l'origine de bon nombre d'ouvrages parmi lesquels figure l'oeuvre de Jean Racine qui présente des héros déchus en quête de désir. Dans ses pièces, il est notamment question de fatalité et de responsabilité mais également de solitude. L'objectif principal de ce mémoire est donc de montrer de quelle manière le poète a épousé les principes de son temps tout en développant sa propre sensibilité. L'examen de cette problématique repose ici sur trois pièces rédigées entre 1667 et 1677. À partir de ces textes, nous esquissons d'abord les contours de l'univers racinien en fonction du patrimoine antique et des apports du XVIIe siècle. Cette base appréhende la tragédie dans sa codification et ses divers ornements. Elle nous familiarise avec l'univers des passions grâce aux principes de mimesis et de catharsis. Puis nous revenons sur le personnage tragique en insistant sur son ambivalence. Enchaîné à ses passions, le héros oscille entre Éros et Thanatos, deux puissances gouvernées par l'absolu désir et la pulsion destructrice. Il porte en lui les stigmates d'une profonde aliénation qui exclut toute forme de raison. Ce portrait se situe dans la perspective aristotélicienne dans laquelle «le héros n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocent». La prise en compte de divers paramètres souligne comment Racine recompose les états d'âme humaine. Enfin, nous pénétrons dans le labyrinthe des passions à travers le langage qui révèle l'agitation des corps et la violence des sentiments par le biais d'un lexique imagé. Une telle étude suppose que l'on ait recours à des ouvrages sur la dramaturgie classique, mais aussi à des travaux sur la tragédie racinienne ou encore des analyses sur le mécanisme des passions au XVIIe siècle. En effet, le théâtre classique et les thèmes qui y sont associés supposent une connaissance des règles et des usages propres à la tragédie. Car au-delà de l'aspect technique ces éléments constituent les fondements même du genre et déterminent le style du poète. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Passion, Tragédie, Théâtre français, Classicisme.
|
16 |
Les formes du moi : conceptions du sujet, représentation de l'espace et forme tragique au XVIIe sièclePerrier-Chartrand, Julien 09 1900 (has links) (PDF)
Comme en témoignent les nombreuses formes d'écritures de la morale qui apparaissent à l'époque, le sujet et le Moi constituent, au XVIIe siècle, un objet d'étude privilégié. Les importants changements épistémologiques de la Renaissance induisent en effet chez les contemporains un questionnement anxieux sur la nature de l'homme. Or, ces interrogations posent, selon nous, certains problèmes théoriques dépassant le cadre d'une recherche des fondements et des constituants de l'identité. En effet, dans la perspective des transformations qui se produisent simultanément dans l'appréhension de l'espace, une attention particulière est accordée à la spatialisation du Moi. Conséquemment, la tragédie, genre privilégié de la représentation de la condition humaine, témoignera de ces tentatives de donner une forme à la part insondable de l'homme. L'objectif de ce mémoire est donc de montrer que les modifications dans l'appréhension du Moi, modifications qui trouveront chacune leur modulation « spatiale », influent directement sur la dramaturgie tragique. L'examen de cette problématique prend ici pour objet six tragédies mises en scène tout au long du siècle et étudiées, par groupes de deux, selon trois moments essentiels et exemplaires. À travers ces textes, nous montrons d'abord de quelle façon se présentent trois différentes théories du sujet, c'est-à-dire, la théorie essentialiste aristocratique héroïque (1630-1640), l'anthropologie augustinienne (1660-1680) et l'anthropologie de l'intérêt personnel issue des philosophies anglo-saxonnes contemporaines (1690-1715). L'étude des écrits des moralistes et des philosophes nous permet, ensuite, d'exposer les linéaments de ces différentes conceptions et les principales articulations de leur formalisation spatiale. Enfin, nous recourons aux travaux modernes sur la forme tragique pour souligner les rapports qui existent entre les diverses figures du Moi identifiées et les transformations structurelles de la tragédie du Grand Siècle. Une telle étude suppose donc non seulement le recours aux travaux sur la dramaturgie du XVIIe siècle, mais aussi une réflexion plus générale sur les modalités de la représentation de soi. En effet, les transformations de la structure tragique mettent au jour l'étroite corrélation existant entre les formes littéraires et la représentation que l'homme se fait de lui-même. Les structures génériques du Grand Siècle pourraient, en effet, être étroitement liées à la conception que les contemporains entretiennent de leur propre condition et exprimer cette dernière avec autant d'acuité que le contenu idéologique des œuvres.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théâtre français, Identité, Tragédie, XVIIe siècle, Morale, Moi
|
17 |
Quelques figures de monstres tragiques dans la littérature française des XVIe et XVIIe siècles.GRAHAM, ANNE GILLIAN 03 October 2011 (has links)
This thesis explores the relationship between the monster and the tragic in 16th and 17th century French literature, in particular through the analysis of the figure of the tragic monster. We borrowed the term “tragic monster” from F. Dupont (Monstres de Sénèque) and we have elaborated this concept in conjunction with the structure of Ancient Greek and Roman tragedy, composed of dolor, furor, néfas and the tragic monster. Our first chapter explores the many connotations associated with the monster in 16th and 17th century France (prodigious births, grotesques, and monstrous heroes of Greek and Roman tragedy) and establishes the similarities between the scenario of Ancient tragedy and the story of the Fall of man.
In our second chapter, we take note of the coincidence between monstrous form and monstrous behaviour in Aubigné’s depiction of France as a “monstrous giant” in Les Tragiques and also demonstrate the strong connection between the tragic and the monstrous for Aubigné. In chapter three, a comparison of Bèze’s Abraham sacrifiant to the medieval treatment of the story of Abraham and Isaac reveals the concept of the tragic monster as an innovation that Bèze develops from his Greek and Roman models. We also note the important differences between Bèze’s biblical tragedy and his models. In chapter four we follow the tragic arc of both Thésée and Phèdre in Racine’s Phèdre, highlighting the importance of self-knowledge in this play and that of lucidity for the concept of the tragic monster. In chapter five, lucidity continues to be a major theme as Pascal attempts to convert his reader by impressing upon him his status as a “monstre incompréhensible” in Les Pensées. In our conclusion, we attempt to trace an evolution in the concept of the monster – originally thought of something “against nature”, to finally being defined with Pascal, as the very essence of the human being – and we point to the possible consequences of this evolution. / Thesis (Ph.D, French) -- Queen's University, 2011-10-02 18:48:23.748
|
18 |
Abril despedaçado transmutado para o cinema: da Albânia ao Brasil a tragédia em cenaLIMA, Beatriz Furtado Alencar January 2008 (has links)
LIMA, Beatriz Furtado Alencar. Abril Despedaçado transmutado para o cinema: da Albânia ao Brasil a tragédia em cena. 2008. 174f. – Dissertação (Mestrado) – Universidade Estadual do Ceará, Curso
de Mestrado em Linguística Aplicada, Fortaleza (CE), 2008. / Submitted by anizia almeida (aniziaalmeida80@gmail.com) on 2016-06-21T11:57:56Z
No. of bitstreams: 1
2008_dis_bfalima.pdf: 4291048 bytes, checksum: 19c68427369c3f4e1c101f92b0de1482 (MD5) / Approved for entry into archive by Márcia Araújo (marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2016-06-27T20:57:35Z (GMT) No. of bitstreams: 1
2008_dis_bfalima.pdf: 4291048 bytes, checksum: 19c68427369c3f4e1c101f92b0de1482 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-06-27T20:57:35Z (GMT). No. of bitstreams: 1
2008_dis_bfalima.pdf: 4291048 bytes, checksum: 19c68427369c3f4e1c101f92b0de1482 (MD5)
Previous issue date: 2008 / No presente trabalho, pesquisamos o processo tradutório do livro Abril Despedaçado, de
Ismail Kadaré, para o filme homônimo do diretor Walter Salles. Partindo do pressuposto de
que as duas obras possuíam muitas características que as ligavam à tragédia, nos propusemos
a analisar a tradução dos elementos trágicos presentes no romance de Kadaré para o filme de
Salles. Para isso, nos baseamos em: Burke (2006), especificamente em seu conceito de
tradução cultural, uma vez que estamos analisando duas obras de culturas aparentemente
diferentes; em Carvalhal (2003), no que diz respeito à Literatura Comparada; e, em Avellar
(2007) que trata sobre a teoria do cinema. Este concebe, em alguns aportes das estratégias
cinematográficas e em estudos sobre a mitologia e a tragédia gregas, o processo de tradução
de criações em livros para o cinema como uma imagem/reflexão e não como uma
imagem/reflexo. Com base nesse suportes identificamos os elementos trágicos presentes no
livro e traçamos comparações desses elementos com obras da Antiguidade. Estas também
detentoras de elementos trágicos. E, por fim, verificamos como essas comparações foram
trabalhadas na obra cinematográfica. A partir desse método, três elementos trágicos foram
identificados com suas respectivas traduções para o filme: o coro trágico, o sangue como um
miasma e o conflito trágico. Nosso estudo levou-nos a observar que os elementos trágicos
analisados sofreram ressignificações culturais no pólo-receptor para o qual foram traduzidos, possibilitando que a cultura albanesa e a brasileira se recriassem uma na outra, perfazendo um
movimento circular constantemente renovado. / Dans ce travail nous avons recherché le processus de traduction du livre Avril Brisé, de Ismail
Kadaré au film homonyme du directeur Walter Salles. Tenant compte des nombreuses
caractéristiques tragiques des deux uvres, nous offrons ici l analyse de la traduction de ces
éléments tant du roman de Kadaré comme du film de Salles. Cettte analyse est fondée: dans le
concept de traduction culturelle de Burke (2006) et d autres théoriciens étant donné le fait que
les deux uvres que nous travaillons appartiennent à des cultures apparamment differentes;
dans les caractéristiques de la littérature comparée travaillée par Carvalhal (2003); et dans la
perspective adoptée par Avellar (2007) qui, dans quelques appports des stratégies
cinématografiques et dans des études sur la mythologie et la tragédie grecque a conçue le
processus de traduction de livres pour le cinéma comme image/reflexion plutôt que
image/reflexe. A partir de cette idée nous avons identifiée l élément tragique présent dans le
livre et elaborer des comparaisons de cet élément avec des uvres de l Antiquité qui
detiennent aussi des éléments tragiques. Ensuite ces comparaisons sont travaillées dans
l uvre cinématografique. A partir de cette méthode, trois éléments tragiques sont identifiés
avec leur respectives traductions pour le film: le c ur tragique, le sang comme un miasme et
le conflit tragique. Notre étude nous a fait observer que les éléments tragiques analisés ont
souffert des ressignifications culturelles dans le pôle-recepteur pour lequel ont été traduits en
faisant que tant la culture albanaise comme la brésilienne se récréent l une dans l autre dans
un mouvement circulaire constamment renouvelé.
|
19 |
Errat hic aliquis dolus. Tromperie et dissimulation dans les tragédies de Sénèque / Errat hic aliquis dolus. Deception and dissimulation in Seneca’s tragedies / Errat hic aliquis dolus. Inganni e finzioni nel teatro senecanoMichelon, Francesca 08 February 2011 (has links)
Ce travail est consacré à l’analyse des scènes de tromperie et de dissimulation dans le corpus tragique de Sénèque. La première section propose une analyse du vocabulaire que les auteurs tragiques ont utilisé, ainsi qu’une étude consacrée à la structure des moments de tromperie et de dissimulation, étude isolant les personnages, les passages scéniques, l’organisation et les modalités. Pour commencer, nous avons étudié les textes d’Ennius, Pacuvius et Accius, où nous avons cherché des références plus ou moins explicites au thème de la tromperie et de la dissimulation. Nous avons donc poursuivi notre analyse avec les textes de Sénèque pour lesquels nous avons classé le vocabulaire, les personnages et les loci dramatiques. Dans la deuxième partie du travail nous nous sommes intéressés à la scénographie des drames, le regnum d’un côté, le paysage naturel de l’autre. Pour le regnum, nous avons approfondi le lien entre pouvoir et dissimulation, thème qui s’insère dans la réflexion de Sénèque, aussi dans les Dialogues et les Epîtres. La représentation du paysage naturel fait ressortir le lien qui unit les personnages et leurs vicissitudes à l’espace que les entoure. / This study is dedicated to the analysis of deception and pretence in Seneca’s tragic corpus.The first section is dedicated to the terminology of deception and to its morphology; we propose an analysis of the vocabularies used by the various dramatists together with a study focused on the structure of deceptive moments, to isolate characters, scenic landscapes, organization and modalities. We started from the texts of Ennius, Pacuvius and Accius, in order to find references to the themes of deception and pretence. We moved to the analysis of Seneca’s tragedies to highlight both the lexical choices of the author and the features used to build up the fraudulent actions; on these themes, the study goes on with a classification of the terminology, of the characters and of the dramatic loci. The second section of the thesis is focused on the dramatic scenography, the regnum and the natural environment. In the first case, we aim at investigating the relationship between dissimulation and power, which is really important also in Seneca’s Dialogi et Epistulae, Also focusing on the natural environment, centre of Phaedra and Thyestes, we can notice the close link between the characters, their stories and the place they use.
|
20 |
L’Héroïne absente : la tragédie comme inscription culturelle / The Absent Heroine : tragedy as Cultural InscriptionRyan, Angela 21 January 2011 (has links)
L’héroïne de tragédie joue-t-elle le même rôle aristotélicien que le héros?Cette thèse examine six pièces, les Andromaque, Iphigénie en Aulide et Hippolyte d’Euripide et les Andromaque, Iphigénie et Phèdre et Hippolyte de Racine. Les trois héroïnes, examinées dans les trois premiers chapitres, ont des limites de représentation tragique spécifiques, les rendant moins présentes à l’action héroïque que les héros-type. Mais leur présence, même contrainte, ouvre la question de la condition féminine, que les Grecs ont été les premiers à conceptualiser, et que le XVIIème siècle en France a également mise en avant, du moins pour les femmes éduquées.Ensuite sont étudiés quelques exemples plus ponctuels de représentation d’héroïnes tragiques.Au cinquième chapitre est considéré l’impact de la présence et des absences des héroïnes sur la tragédie en tant que forme culturelle récurrente (tenant compte des éléments du modèle aristotélicien de la tragédie, muthos, hamartia, hubris, anagnorisis, katharsis, et l’interaction des héroïnes avec ces valeurs), contribuant à l’évolution des mentalités. En conclusion, la transmission culturelle de l’héroïne (mythe, épopée, culte, tragédie antique et classique, récurrences contemporaines) peut se conceptualiser en employant une récente théorie syntaxique et cognitive, la théorie X-barre. La théorie de la structure et de la contrestructure est articulée, qui suggère un modèle cognitif, rendant compte de l’évolution sociale des rapports entre hommes et femmes, qui sortirait des oppositions binaires. Les stratégies contrestructurales que les héroïnes de tragédie mettent en œuvre, dans ces pièces, marquent une évolution cognitive de la condition humaine. Les « études héroïniques » sont une voie de nouvelles recherches et un apport potentiel au futur des études littéraires. / Does the tragic heroine play the same Aristotelian role as the hero? Six plays are examined: Euripides’ Andromache, Iphigeneia in Aulis and Hippolytos, and Racine’s Andromaque, Iphigénie and Phèdre et Hippolyte.The three pairs of heroines, considered in turn, have specific limits to their capacity for direct heroic action, compared to typical heroes. At the same time, their presence and actions, even constrained, open the question of women’s condition – which the Greeks were the first to conceptualise, and which the French XVIIth c. also foregrounded, at least for educated women. The fourth chapter looks at some further examples of heroines, illustrating aspects of their representation in tragedy.Fifthly is considered the impact, of the presence and absence of the tragic heroine, on tragedy as a form of cultural inscription which has contributed to the evolution of the imaginaire. Different aspects of the Aristotelian model of tragedy such as muthos, hamartia, hubris, anagnorisis, catharsis are explored in terms of how the tragic heroine represents these functions.The conclusions reflect on the cultural transmission of the heroine from myth to epic, cult, the tragedy of antiquity and of French classicism, to contemporary forms). A recent linguistics theory, the X-bar theory is mentioned as a possible cognitive model to conceptualise this continuity in discontinuity, through societies which have so differently validated the female, but may all have been affected by the performative heroine. The author’s own theory of structure and counterstructure is a possible model for observing the evolution of men-women relations, beyond polarising or binary-oppositional cognitive frames. Finally, “heroine studies” are a possible fruitful research area for literature and cultural studies.
|
Page generated in 0.0361 seconds