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Traumatisme psychique et lien social / Psychological trauma and social ties

Portuese, Marina 11 July 2015 (has links)
Le traumatisme est par excellence ce qui rend compte de la rencontre du sujet avec sa division structurelle. Le discours capitaliste menace de suturer cette division en faisant du sujet, qu’il prétend compléter de son objet, un individu. D’où la tendance de son partenaire, le discours de la science, à faire taire le sujet en le réduisant à son organisme pour en construire un savoir objectif, ou de certaines psychothérapies d’en faire une pure victime qui n’y serait pour rien dans la mauvaise rencontre, entendue comme purement contingente. Qu’est-ce que c’est véritablement le traumatisme ? Quelle est la spécificité de son appréhension par la psychanalyse lacanienne ?, tel est l’enjeu central de notre thèse. Si pour Freud le débordement de l’angoisse est ce qui définit la situation traumatique, pour Lacan l’angoisse est l’index du réel. La psychanalyse lacanienne étant une pratique orientée par le réel, ni l’angoisse, ni le trauma, ni la répétition ne sont des pathologies à guérir, mais des voies d’orientation vers le réel qui constitue la singularité radicale du sujet. Pouvoir loger ce radical de sa singularité dans un « être ensemble » passera pour le sujet par la réinvention de son rapport au lien social. / Trauma is by excellence that which reflects the meeting of the subject with his structural division. The capitalist discourse threatens to suture this division by making of the subject, that it claims to complete of his object, an individual. Hence, the tendency of its partner, the scientific discourse, is to silence the subject by reducing him to his organism, in order to build an objective knowledge, or for certain psychotherapies to make of him a pure victim who would be for nothing in the bad encounter, understood as merely contingent. What truly is trauma? What is the specificity of its apprehension by Lacanian psychoanalysis? ; This is the central issue of our thesis. If for Freud, an overflow anxiety is what defines the traumatic situation, for Lacan, anxiety is the index of real. Since Lacanian psychoanalysis is a practice guided by real, not anxiety nor trauma nor repetition are diseases to cure, but referral pathways to the real, which is the radical singularity of the subject. To lodge his radical singularity in a "being together", the subject will need to reinvent his relation to social ties.
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Origine cellulaire des défauts en GH après des dommages traumatiques du cerveau / Cellular origin of GH defaults after traumatic brain injury

El Yandouzi, Taoufik 12 December 2011 (has links)
Le traumatisme cranio-cérébral (TCC) est l'une des plus grandes causes de mortalité et de morbidité de ce siècle. Les études menées ces dernières années sur ce sujet, ont montré que l'hypopituitarisme est une des conséquences les plus fréquentes et les plus durables consécutives à un TCC. L'hypopituitarisme se traduit par une ou des déficience(s) hormonale(s) et notamment une diminution de la sécrétion de l'hormone de croissance (GH). Mes travaux de thèse ont consisté à mettre en place un model murin pour étudier le déficit en GH après un TCC ; et ainsi rechercher à quel niveau l'axe somatotrope est-il touché. J'ai tout d'abord participé à des études qui m'ont permis de mettre en place des pré-requis expérimentaux à l'étude du TCC sur des souris (J. Endoc. 2009 ; PNAS, 2010). Dans ce modèle animal, 10% à 20% de ces souris traumatisées présentent un défaut de sécrétion de la GH trente jours après avoir subi un TCC au niveau du cortex pariétal droit, ont un défaut de sécrétion de la GH, alors que les animaux opérés mais non traumatisés (sham) ne présentent pas ce défaut. Les souris déficientes pour la sécrétion de GH ne présentent pas de dérégulation de l'architecture vasculaire hypophysaire ou hypothalamique. Au niveau moléculaire, la transcription des ARNm de l'hormone de croissance et de la neurohormone hypothalamique GHRH (qui stimule la sécrétion de GH) ne semble pas affectée par les effets du traumatisme. En revanche, très rapidement après un traumatisme localisé au niveau du cortex, on observe l'apparition d'une cicatrice gliale. Cette cicatrice astrocytaire apparait non seulement dans la région du traumatisme, mais également au niveau de l'éminence médiane. Cette réponse inflammatoire, associée à un défaut des tanycytes bordant le 3ème ventricule, pourrait expliquer, au moins en partie, ce déficit en GH post-TCC. En résumé, cette étude nous a permis de reproduire sur le modèle murin (avec un même fond génétique) les déficits en GH que l'on observe chez des patients traumatisés. / Traumatic Brain Injury (TBI) is a major cause of mortality and morbidity. Studies on this subject in recent years have revealed that hypopituitarism is one of the most common sequelae to TBI. Since the pituitary is an endocrine tissue, hypopituitarism results in marked hormonal deficiency, including decreased serum levels of growth hormone. As such, the work contained within this thesis has focused on developing a mouse model of TBI-induced GH deficiency, with the principal aim of discovering where the deficit lies in the somatotropic axis (i.e. hypothalamaic releasing hormone vs. pituitary cell activity). By subjecting mice to a controlled impact to the right parietal cortex, we observed a GH secretory defect in 10% to 20% of cases. These defects where apparent thirty days following trauma and were not detected in animals subjected to surgery, but not TBI (sham). Mice suffering hypopituitarism secondary to TBI did not show any obvious changes to pituitary or hypothalamic vascular architecture, and at the molecular level, GH and GHRH (the major GH-secretagogue) mRNA levels were normal. However, in the acute phase following TBI, a large glial scar developed which extended to the level of the median eminence (ME). This inflammatory response could explain, at least in part, GH deficiency post-TBI if associated with dysfunction of third ventricle tanycytes known to be involved in hypothalamic neuron output. In summary, by using an isogenic, age-matched mouse model of TBI, this study has provided insights into the causes of GH deficiency, a common consequence of cranial trauma in humans.
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Étude exploratoire sur les déterminants environnementaux associés au maintien de l'emploi selon la perspective des personnes ayant subi un traumatisme crânien

Couture, Anie January 2000 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Influence d'un trauma et de caractéristiques maternelles sur la manifestation de comportements maternels atypiques dans l’interaction mère-enfant

Rousseau, Marie-Ève 23 April 2018 (has links)
La désorganisation de l’attachement de l’enfant est associée à d’importantes difficultés psychosociales au long cours et à un risque accru de psychopathologies. Dans la population normale, environ 15% des enfants présenteraient un tel type d’attachement alors que dans les milieux socio-économiques plus faibles, la proportion grimperait à 25%. Plusieurs études ont concentré leurs efforts sur le rôle central joué par la mère dans la désorganisation de l’enfant et plus précisément, sur la manifestation de comportements maternels atypiques (CMA). Cependant, l’origine de ces manifestations demeure passablement peu explorée. L’objectif de cette thèse est donc de mieux comprendre les variables qui influencent l’apparition de comportements déconnectés et extrêmement insensibles manifestés par la mère dans des milieux à faible risque. Plus particulièrement, une attention particulière sera portée à la présence d’un trauma dans l’enfance de la mère avec une figure d’attachement et au fonctionnement réflexif maternel. Une troisième variable, les dimensions de l’organisation de la personnalité de la mère, fera également l’objet d’une analyse et représente une variable novatrice dans l’étude de la relation mère-enfant. Les données ont été recueillies auprès de 97 mères provenant de la communauté par l’entremise d’entrevues, de questionnaires et de situations d’interaction. Des analyses corrélationnelles, de différences de moyennes et de régressions logistiques ont été effectuées. Les résultats montrent que les mères ayant vécu un trauma interpersonnel dans un contexte d’attachement sont davantage à risque de présenter des CMA et ce, surtout lorsqu’elles ont de faibles capacités réflexives et qu’elles présentent des éléments d’organisation de la personnalité problématiques. Les résultats montrent également que les femmes qui deviennent mères pour une première fois sont plus susceptibles de déployer des CMA dans l’interaction avec leur enfant que les mères qui ont deux enfants ou plus. La présente thèse permet donc de mieux comprendre les mécanismes de transmission intergénérationnelle des séquelles du trauma et de l’attachement. Elle apporte de nouvelles connaissances d’un point de vue empirique en étudiant une variable novatrice et jette un éclairage nouveau sur les leviers d’intervention pour les cliniciens œuvrant auprès des mères présentant une histoire de trauma et une pathologie de la personnalité.
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S'approprier sa vie en donnant sens à l'épreuve : les manifestations des dimensions paradoxales de l'existence chez des personnes en réadaptation

Dubois, Alain 20 April 2018 (has links)
La recherche part de l'expérience clinique du chercheur, un conseiller d'orientation et psychothérapeute, lequel a œuvré plus de 25 ans à la réadaptation de personnes confrontées à des limitations fonctionnelles significatives et persistantes les menant à une situation de handicap. La thèse, portant un regard existentiel se voulant complémentaire aux modèles conceptuels en vigueur dans le secteur de la réadaptation, part de la question de recherche suivante : « Quelles sont les manifestations des dimensions paradoxales de l’existence humaine dans l’expérience de soi de personnes engagées dans une démarche de réadaptation à la suite d’un évènement traumatique? » La recherche procède à partir de trois études de cas uniques instrumentaux dans une perspective qualitative. Les parcours expérientiels qui émergent des études de cas sont ancrés dans l’expérience subjective des personnes impliquées. L'évolution de leur expérience pendant l'année de la cueillette de données, soit durant leur réadaptation, montre des manifestations des dimensions paradoxales de l'existence. Ces manifestations sont d’une part colorées par les préoccupations singulières de chacun des trois participants à la recherche. D’autre part, les trois études de cas suggèrent que les participants à la recherche vivent un bouleversement significatif de leur vision d'eux-mêmes et du monde dévoilant des dimensions paradoxales de l'existence dans ce contexte de confrontation à la finitude humaine : ils sont habités par des expériences de contraction (impression d'être petit et d'être diminué) et d'expansion (impression d'être grand et de se développer); ils tentent tous les trois dans un premier temps de rétablir leur centre conventionnel (Schneider, 1999a); et ils s'engagent progressivement dans un processus les portant à développer leur centre fluide (Schneider, 1999a; Schneider, 2004). Ces dernières dimensions ─ contraction-expansion, centre conventionnel-centre fluide ─ sont paradoxales au sens où elles constituent des expériences qui peuvent paraitre contradictoires dans leurs manifestations, mais qui sont en fait des expériences qui cohabitent au plan expérientiel, l’une étant moins manifeste au profit de l’autre selon les moments. Qui plus est, vivre de la contraction au sens de se retirer en soi et se fermer évoque inévitablement un désir d’expansion au sens de s’ouvrir et de trouver de nouvelles possibilités d’adaptation. Les interventions en réadaptation soutiennent habituellement le développement d'un sentiment d'efficacité, le rétablissement de l'estime de soi et la reprise des rôles sociaux. Ces visées, bien que positives, favorisent surtout la mise en place du centre conventionnel, lequel procure à la personne un sentiment de stabilité. Ce centre conventionnel, qui contribue à donner un sens à l'existence, est en effet ébranlé à la suite du bouleversement provoqué par la confrontation subite du sentiment illusoire de sécurité. Les résultats suggèrent toutefois que les participants à la recherche développent de façon intensive leur centre fluide, lequel permettra de modifier chez les sujets leurs façons usuelles de s’adapter, élargissant en quelque sorte les possibles au-delà du centre conventionnel, sans pour autant l’invalider. Bien que le centre fluide ne soit pas nécessairement une source de confort et de sentiment de contrôle de sa vie, cette dimension qui se développe sous l’effet de la souffrance vécue et, possiblement, du soutien par un intervenant, est source d'une présence à soi porteuse d'une transformation qui guide la personne dans ses actions, en particulier face à l’arbitraire de la vie et envers l'inconnu vis-à-vis sa propre existence. Pour ce qui est des manifestations d’expansion et de contraction, les résultats montrent qu’elles sont bien des manifestations paradoxales au sens où elles sont expérimentées simultanément par les participants, bien que l’un ou l’autre puisse être davantage manifeste selon les personnes. En se rappelant que chaque étude de cas s’est déroulée dans le cadre d'un processus de réadaptation, il devient apparent au chercheur qu'il y a une forme de complémentarité et non une contradiction dans le développement de ces deux centres, conventionnel et fluide, tout comme pour les dimensions paradoxales de l’expansion et de la contraction qui se manifestent à divers moments du processus de réadaptation et constituent en fait des formes différentes de tentatives de retrouver un contrôle sur leur vie des participants. Finalement, les résultats des trois études de cas illustrent un contexte de vie qui recoupe le concept de situation-limite développé par le philosophe Karl Jaspers. La réflexion du chercheur lors de l'analyse des données l'a conduit à ce concept qui réfère à des contextes de vie éprouvants, sans solution immédiate, qui confronte la personne au défi nécessaire d'assumer sa réalité personnelle et les aléas de la condition humaine. Tout en considérant les limites d'une recherche exploratoire et, qui plus est, provenant d'un petit nombre de sujets, les résultats de la présente recherche posent des jalons pour mieux comprendre l'expérience de personnes confrontées aux dimensions tragiques de l'existence humaine et permet de déceler des dimensions de l’expérience des personnes en réadaptation qu'un intervenant pourrait apprendre à repérer et à soutenir par ses interventions. Mots clés : dimensions paradoxales de l'existence, traumatisme, quête de sens, souffrance, expérience de soi, psychologie existentielle.
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Formation de souvenirs intrusifs et altération de la perception du temps lors d'un trauma analogue

Claveau, Colombe 13 December 2023 (has links)
L'activation physiologique en réponse au stress a été reconnue comme étant fortement corrélée au développement des souvenirs intrusifs. Certains modèles théoriques proposent qu'un bris entre deux systèmes mnésiques soit à l'origine d'une décontextualisation du souvenir qui serait à l'origine des souvenirs intrusifs. Néanmoins, bien que l'apport du contexte temporel lors de l'encodage en mémoire d'un événement hautement émotif et son rôle dans le développement des souvenirs intrusifs y soit théoriquement suggéré, il n'a pas été étudié empiriquement. L'objectif de cette étude est d'explorer le rôle que joue la perception du temps dans la relation entre l'activation physiologique et les souvenirs intrusifs en mobilisant un paradigme de trauma analogue à l'aide de vidéos hautement émotives. Trente participants ont visionné des vidéos hautement émotives et des vidéos neutres. L'activation physiologique a été enregistrée durant le visionnement par le rythme et la variabilité cardiaques ainsi que par l'activité électrodermale. L'état émotionnel a été rapporté par des échelles visuelles analogues, et la perception du temps a été évaluée par des jugements temporels prospectifs et rétrospectifs. Les participants ont rapporté leurs souvenirs intrusifs à la suite du visionnement des vidéos. Des analyses de comparaisons de moyennes ont montré que le rythme cardiaque et l'état émotionnel ont été affectés par les vidéos émotives. Des analyses corrélationnelles ont relevé une association entre le nombre de souvenirs intrusifs rapportés et les jugements temporels prospectifs. Les résultats suggèrent qu'une possible relation existe entre la perception du temps et les souvenirs intrusifs, sans nécessairement que l'activation physiologique y soit impliquée.
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Dérivation et validation d'indicateurs de qualité visant la réduction des complications pour les hospitalisations en traumatologie

Abakar, Idriss Hassan 10 February 2024 (has links)
Plus de 1 patient sur 5 admis dans un centre de traumatologie au Canada développera au moins une complication hospitalière, soit plus de trois fois la proportion observée pour les admissions en général. Conformément aux initiatives d'amélioration de la qualité des soins et des services en lien avec les complications, nous avons proposé 4 indicateurs de qualité visant à réduire 4 complications hospitalières en traumatologie (un indicateur par complication). Les 4 complications que nous avons ciblées sont potentiellement liées à la qualité de soins et ont une incidence élevée dans les centres de traumatologie, soient la thrombose veineuse profonde ou l'embolie pulmonaire (TVP/EP), les ulcères de décubitus, le delirium et la pneumonie. Notre étude était basée sur une cohorte rétrospective incluant 21 124 adultes admis entre 2014 et 2018 avec un traumatisme modéré ou grave dans les 8 centres désignés de niveau tertiaire ou secondaire régionale du Québec. Nos indicateurs étaient ajustés en tenant compte des caractéristiques cliniques et sociodémographiques des patients. Les indicateurs développés ont démontré d'excellentes performances prédictives et ont permis d'identifier 3 hôpitaux avec une incidence d'au moins une des complications ciblées plus élevée que la moyenne. Les variations inter-hospitalières observées étaient différentes d'une complication à l'autre avec des coefficients de corrélation intraclasse variant de 2.4% pour les pneumonies à 23.4% pour les TVP/EP. Nous avons proposé également des algorithmes, en lien avec ces indicateurs, qui permettent d'identifier les dossiers patients à réviser. Ces algorithmes permettent d'identifier en moyenne 50 et 20 cas de complications inattendues à réviser par année pour les centres tertiaires et secondaires régionaux respectivement. Les indicateurs développés peuvent être utilisés pour des comparaisons entre les centres désignés composants un système de traumatologie ou pour des fins des surveillances au sein des centres spécifiques. L'identification des complications inattendues permettra la révision des cas afin d'identifier les raisons des écarts repérés par les indicateurs et proposer des solutions. Un projet pilote d'implantation est prévu dans un centre tertiaire au Québec. / More than 1 in 5 patients admitted to a trauma centre in Canada will develop at least one hospital complication, more than three times the proportion observed for general admissions. In accordance with initiatives to improve the quality of care and services related to complications, we proposed 4 quality indicators to reduce hospital complications in trauma. We targeted 4 complications potentially related to quality of care with a high incidence in trauma centres: deep vein thrombosis/pulmonary embolism (DVT/PE), decubitus ulcers, delirium, and pneumonia. Our study was based on a retrospective cohort including 21,124 adults admitted between 2014 and 2018 with moderate or severe trauma to a level I or II trauma center in Quebec. Our indicators were adjusted taking into account the clinical and socio-demographic characteristics of the patients. The derived indicators demonstrated excellent predictive performance and identified 3 hospitals with an incidence of at least one of the targeted complications higher than average. The inter-hospital variations observed were different from one complication to another with intraclass correlation coefficients ranging from 2.4% for pneumonia to 23.4% for DVT/PE. We also proposed algorithms, related to these indicators, to identify patient charts that should be reviewed. The algorithms identified on average 50 and 20 cases of unexpected complications to be reviewed per year for level I and II centers (niveau tertiaire et secondaire régional), respectively. The indicators developed can be used for comparisons among designated centres in a trauma system or for monitoring purposes within specific centres. The identification of unexpected complications will allow the review of cases to identify the reasons for the discrepancies identified by the indicators and propose solutions.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 13 December 2023 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Quelles potentialités thérapeutiques pour l’érythropoiétine recombinante dans le traitement des traumatismes du système nerveux central ? / Which therapeutic potencies for recombinant human erythropoietin in central nervous system traumatic injuries ?

Lieutaud, Thomas 01 February 2012 (has links)
L'érythropoiétine (Epo) est une protéine ubiquitaire dans les tissus de l'organisme. Elle est dotée d'une fonction endocrine, autocrine et paracrine. Elle favorise les activités anti-apoptotiques des tissus soumis à un stress hypoxique. Dans de nombreux modèles animaux de traumatisme ou d'agression du système nerveux central et quelques études cliniques, l'Epo recombinante humaine (Epo-rh) a révélé des propriétés neuroprotectrices. L'objectif principal de ce travail est d'améliorer les connaissances sur l'Epo afin de favoriser l'inclusion de l'Epo-rh dans l'arsenal thérapeutique chez l'homme après traumatisme du système nerveux central. Deux axes de travail ont été explorés : dans un première partie, pour expliquer l'échec de la mise en oeuvre d'une étude de la tolérance et d'efficacité biologioque de l'Epo-rh dans le Traumatisme Médullaire Déficitaire (TMD) chez l'homme, nous avons étudié l'épidémiologie des TMD sur la période 1997-2006, à partir du Registre des accidents du Rhône. Ensuite nous avons étudié l'évolution de cette incidence entre 2 périodes de 6 ans : 1995-2001 et 2003-2008. Parallèlement, compte tenu d'une incidence de traumatisme crânien (TC) 20 fois plus élevée que celle du TMD chez l'homme, nous avons entrepris de caractériser les effets d'un TC expérimental par percussion fluide latérale (LFPI) chez le rat afin de mieux comprendre la pharmacologie et les mécanismes d'action moléculaires, en particulier anti-inflammatoires et neuroprotecteurs, de l'Epo-rh / Erythropoietin (Epo) is an ubiquitous cytokine. It has endocrine, paracrin and autocrin functions. It improves antiapoptotic mechanisms on all tissues subjected to hypoxic stress. In many animal models of brain trauma but also in other brain injury models, and some human clinical studies, recombinant Human Epo (Epo-rh) has proven neuro-protective properties. The main goal of this work was to improve and incorporate Epo-rh in the pharmacological arsenal of treatment in brain and spinal cord traumatic injuries in human. In a first part, to explore the reasons of failure of inclusion in a Spinal Cord Injury (SCI) study to test the thrombo-embolic tolerance and efficacy of Epo-rh, we studied the epidemiology of SCI using the road crash Rhône registry in the period 1997-2006. Then we compared the epidemiological trends of the SCI incidence, associated trauma, mortality and fatality rates in two periods of 6 years: 1995-2001 and 2003-2008. In a second part, due to the 20-fold higher incidence of traumatic brian injury (TBI) in comparison to SCI, we characterized the effects of a moderate (1.6-1.8 atm) lateral fluid percussion injury (LFPI) in order to understand and characterize the pharmacological, anti-inflammatory and neuroprotective mechanisms of action of Epo-rh in such a brain injury

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