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L'effet de l'entraînement olfactif sur les capacités olfactives et l'épaisseur corticale de patients avec un trouble de l'odorat post-viralNuckle, Geneviève January 2021 (has links) (PDF)
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Interaction entre l’effet différentiel du sexe et l’effet modérateur du soutien social perçu sur la santé mentale des travailleurs en Protection de la Jeunesse victimes de violence au travailBruneau, Sarah-Marie 11 1900 (has links)
Contexte. La violence au travail (VAT) fait partie de la réalité de nombreux travailleurs en Protection de la Jeunesse (PJ) en raison de la clientèle desservie. L’exposition à la VAT est associée à plusieurs conséquences psychologiques, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), l’anxiété et la dépression. Parmi les facteurs pouvant influencer le développement des différents symptômes de santé mentale, le soutien social (SS) ressort comme l’un des plus forts prédicteurs du TSPT. Les études plus récentes indiquent qu’au-delà de la quantité de SS, la qualité perçue de celui-ci peut influencer lien entre VAT et conséquences psychologiques. Finalement, certaines études notent des variations entre ces associations en fonction du sexe des participants.
Objectif. L’objectif principal est de suivre l’évolution des symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression selon la qualité du SS perçu. Un deuxième objectif consiste à vérifier si les effets du SS varient en fonction du sexe des participants.
Méthode. Un échantillon de 150 travailleurs en PJ ont rempli une série de questionnaires à quatre temps de mesure suite à un évènement de VAT. Des modèles linéaires mixtes ont été utilisés afin de suivre l’évolution des différentes conséquences psychologiques en fonction de la qualité du SS et du sexe des participants.
Résultats. D’abord, pour le SS positif, une association significative négative est ressortie uniquement avec la dépression. Le SS négatif est associé positivement avec les symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression. Finalement, des différences entre les hommes et les femmes n’ont été mesurées que pour le TSPT. Soit, les hommes présentent plus de symptômes que les femmes, mais ceux-ci bénéficient davantage du SS positif.
Conclusion. La présente étude appuie l’importance de s’intéresser à la qualité du SS, car elle a une influence sur le développement et le maintien des conséquences psychologiques de la VAT. Aussi, le sexe semble également avoir un rôle modérateur de cette relation. / Background. Workplace violence is part of the people working for Youth Protection's daily lives due to the vulnerable population served. The exposure of workplace violence is linked to psychological consequences such as post-traumatic stress disorder (PTSD), anxiety, and depression. Among the factors that influence the development of the different mental health symptoms, social support is known to be one of the strongest predictors of PTSD. Most recent studies also reveal the importance of measuring social support's quality (positive or negative) to understand how it can impact workers. Finally, some studies also show that workplace violence reactions might vary depending on the victim's gender.
Objectives. The main objective of that study is to measure if the quality of social support impacts the development and evolution of the symptoms of PTSD, anxiety and depression. The secondary objective is to explore if the sex of the participants can moderate the association between social support and the previously measured symptoms.
Methods. A sample of 150 Youth Protection workers answered self-reported surveys that examine their evolution four times over 12 months. Mixed linear models have been used to analyze the development of PTSD, anxiety's and depression's symptoms according to the quality of social support and then the sex of the participants.
Results. First, positive social support wasnegatively linked to depression's symptoms. Workers who perceived their social support being positive had fewer symptoms. For negative social support, it was linked to PTSD, anxiety and depression. Finally, the difference between men and women was only measured for PTSD. Men had more symptoms than women, although they benefit more from positive social support than women.
Conclusion. This study confirms the importance of measuring the quality of social support on workplace violence victims to understand its impact on psychological consequences better. Also, the sex seems to be a moderator only for PTSD's association with workplace violence.
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Validité de construit d’une traduction française du Post-Traumatic Stress Disorder Cheklist For DSM-5 auprès d’une population clinique au prise avec un trouble de stress post-traumatiqueSavard-Kelly, Patrick 08 1900 (has links)
Contexte théorique : Au Canada, la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) serait de 9,2%. Plusieurs questionnaires ont été développés pour mesurer les symptômes du TSPT dont le PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). Ce questionnaire autorapporté a été validé à plusieurs reprises avec des échantillons non-cliniques ou militaires. Toutefois, le PCL-5 n’a jamais été validé avec un échantillon clinique et civil. Aussi, le nombre idéal de facteur du PCL-5 reste toujours à être démontré.
Objectif : Cette étude vise à établir la validité de construit du PCL-5 d’un échantillon clinique et civil de 132 participants aux prises avec un TSPT. Les 3 principales structures factorielles seront analysées de façon à retenir celle qui présente les meilleurs résultats.
Méthodologie : Les structures factorielles ont été mesurées avec des analyses factorielles confirmatoires et des analyses bifactorielles. La consistance interne a été mesurée à partir du coefficient Oméga de McDonald. La validité convergente et divergente a été mesurée par des corrélations de Pearson avec d’autres construits.
Résultats : Au niveau des indices d’ajustement, le modèle à 7 facteurs a obtenu les meilleurs résultats. Sur le plan de la fidélité et sur celui de la validité convergente et divergente, le modèle à 4 facteurs possède les résultats les plus optimaux.
Discussion : Globalement, le modèle à 4 facteurs est le plus approprié pour le PCL-5. De plus, les modèles à 6 et 7 facteurs présentent quelques lacunes sur le plan méthodologique et statistique. Finalement, le PCL-5 est un questionnaire valide et fidèle pour une population clinique et civile. / Background: In Canada, the prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) is estimated to be 9.2%. Several questionnaires have been developed to measure the symptoms of PTSD including the PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). This questionnaire has been validated several times with non-clinical or military samples. However, PCL-5 has never been validated with a clinical and civilian sample. Also, the ideal factor number of PCL-5 has yet to be demonstrated.
Objective: This study aims to establish the construct validity of PCL-5 in a clinical and civilian sample of 132 participants with PTSD. The 3 main factor structures will be analyzed in order to retain the one that presents the best results.
Methodology: Factor structures were measured with confirmatory factor analyzes and bifactor analyzes. Internal consistency was measured from McDonald's Omega coefficient. Convergent and discriminant validity was measured by Pearson correlations with other constructs.
Results: In terms of fit statistics, the 7-factor model obtained the best results. In terms of reliability and convergent and divergent validity, the 4-factor model has the most optimal results.
Discussion: Overall, the 4-factor model is the most appropriate for the PCL-5. In addition, the 6 and 7 factor models have some methodological and statistical limitations. Finally, the PCL-5 is a valid and reliable questionnaire for a clinical and civilian population.
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Corrélats neuronaux de l’incertitude. Aspects psychophysiologiques et physiopathologiques / Neural correlates of uncertainty, psychophysiological and pathophysiological approachesLambrecq, Virginie 16 December 2014 (has links)
L’incertitude est un processus cognitif communément expérimenté lors d’une prise de décision. Dansle trouble obsessionnel-compulsif (TOC), il est excessif et compromet les capacités décisionnelles del'individu.Ce travail avait comme objectif une meilleure compréhension des aspects physiologiques etphysiopathologiques de l’incertitude, au travers d'une double approche, comportementale etélectrophysiologique. Dans un premier temps, nous avons construit une tâche originale qui permetd'exprimer son incertitude au cours d'une prise de décision. Avec cette "tâche d’incertitude", nousavons exploré les relations entre mémoire de travail et incertitude. Nous avons montré que lescapacités de mémoire de travail prédisaient la propension à l'incertitude chez les volontaires sains alorsque l'incertitude était suivie d'une dégradation des performances mnésiques chez les patients TOC.Puis, nous avons trouvé une relation entre capacités mnésiques et incertitude dans une population depatients épileptiques caractérisée par des déficits mnésiques, confirmant ainsi le rôle des capacitésmnésiques dans la survenue de l'incertitude physiologique.Pour l'étude des corrélats neuronaux, nous avons mesuré l'activité électrophysiologique intracérébraledes régions impliquées dans la prise de décision au cours de la tâche d'incertitude, chez des patientsépileptiques pour les structures corticales et chez des patients TOC pour les structures sous-corticales.Nous avons montré que l'incertitude était associée à : 1/ une diminution d’amplitude des potentielsévoqués des régions préfrontales et prémotrices ; 2/ une moindre synchronisation des bandes defréquence alpha et bêta en temps-fréquence ; 3/ une augmentation de l'amplitude des potentielsévoqués dans le noyau sous-thalamique. Nos résultats suggèrent un défaut d'engagement des structurescorticales impliquées dans la prise de décision au cours de l'incertitude. Enfin, notre travail tend àconfirmer le rôle du noyau sous-thalamique dans la physiopathologie du TOC et dans les mécanismessous-tendant l’incertitude pathologique. / Uncertainty is a cognitive process that frequently influences our decisions in everyday life. Inobsessive-compulsive disorder (OCD), the high level of uncertainty usually alters the decision-makingprocess.This work aimed to a better understanding of physiological and pathophysiological aspects ofuncertainty, by exploring its relationships with working memory abilities and its neural correlates. Anoriginal task derived from a delayed matching-to-sample task was created with the possibility toexpress felt uncertainty during decision-making. With this "uncertainty task", we demonstrated thatbaseline working memory abilities predicted the occurrence of uncertainty in healthy individualswhereas uncertainty was followed by a decrease in working memory abilities in OCD patients. Therole of working memory abilities in the occurrence of uncertainty was further confirmed in a clinicalpopulation of epileptic patients suffering from baseline working memory impairments.For the study of the neural correlates of uncertainty, we measured intracerebral local field potentials(LFPs) in regions involved in decision-making during the uncertainty task. Cortical and subcorticalLFPs were obtained in epileptic and OCD patients, respectively. We showed that uncertainty wasassociated with: 1/ a decreased amplitude of evoked responses in cortical prefrontal and premotorregions, 2/ a reduced synchronization of alpha-beta frequency bands in time-frequency analyses, 3/ anincreased amplitude of evoked responses in the subthalamic nucleus. Our findings suggested adiminished cortical activation in uncertain decision-making and confirmed the role of the subthalamicnucleus in OCD pathophysiology and in the mechanisms underlying the occurrence of pathologicaluncertainty.
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Identification de marqueurs neuropsychologiques précoces dans la maladie d’Alzheimer : trajectoires des changements cognitifs et fonctionnelsCloutier, Simon 08 1900 (has links)
L’objectif général de cette thèse était de caractériser les trajectoires de déclin cognitif et fonctionnel dans les phases précliniques et précoces de la maladie d’Alzheimer, faisant appel à deux grandes approches: l’étude du trouble cognitif léger dans la maladie d’Alzheimer sporadique et l’étude du phénotype cognitif d’individus porteurs de mutations autosomiques dominantes dans la maladie d’Alzheimer familiale. La thèse comprend 6 articles, dont 4 empiriques. Le premier article (Chapitre II) visait à faire une revue de littérature sur le trouble cognitif léger, son contexte historique, ses critères diagnostiques et les connaissances actuelles dans les domaines cognitif, génétique et de neuroimagerie. L’objectif de la deuxième étude (Chapitre III) visait à caractériser les différents domaines cognitifs (mémoire épisodique, fonctions exécutives, mémoire de travail, traitement visuospatial et langage) et leurs trajectoires dans le temps, chez des personnes avec un trouble cognitif léger, en distinguant celles qui ultérieurement progressent vers une démence, ou progresseurs, et celles qui ne progressent pas vers une démence, ou non-progresseurs. Les résultats indiquent que, chez les progresseurs, les trajectoires de déclin se distinguent selon le domaine cognitif : une fonction quadratique (fonction polynomiale de second degré, qui peut être interprétée comme représentant un plateau suivi d’un déclin accéléré) caractérise le rappel différé en mémoire épisodique et la mémoire de travail/vitesse de traitement de l’information et une fonction linéaire (plus graduelle et progressive) caractérise le rappel immédiat en mémoire, les fonctions exécutives et les habiletés visuospatiales. L’objectif de la troisième étude (Chapitre IV) était de caractériser les trajectoires de déclin des capacités à réaliser les activités de la vie quotidienne instrumentales chez ces mêmes individus ayant un trouble cognitif léger qui ont progressé vers une démence et de comparer ces trajectoires à celles que l’on retrouve chez les individus avec un trouble cognitif léger n’ayant pas progressé. Les résultats montrent que les capacités autorapportées à réaliser les activités de la vie quotidienne suivent une trajectoire quadratique chez les progresseurs (ont rencontré les critères de démence au cours de l’étude), linéaire chez les déclineurs (ont présenté un déclin cognitif sans rencontrer les critères de démence au cours de l’étude) et n’ont pas changé à travers le temps chez les stables (sont demeurés cognitivement stables au cours de l’étude). Les résultats indiquent que ces patrons peuvent être surtout expliqués par une catégorie d’activités, les activités complexes (p.ex. gérer le budget), qui suivent les mêmes trajectoires. L’objectif du quatrième article (Chapitre V) était de présenter les différentes composantes (génétique, imagerie et cognition) d’un projet de collaboration initié en 2012 entre le Canada et la Chine, ayant pour but d’étudier les phrases précliniques de la maladie d’Alzheimer de type familial. L’objectif de la cinquième étude (Chapitre VI) était d’examiner l’apparition et l’évolution des atteintes cognitives dans la maladie d’Alzheimer de type familial, en distinguant les personnes porteuses de mutations PSEN1 menant à un diagnostic de démence de celles non-porteuses de ces mutations. Les résultats montrent que, chez les porteurs de mutation, le temps estimé au diagnostic suit une trajectoire quadratique pour le rappel différé et la reconnaissance en mémoire épisodique et une trajectoire linéaire pour le rappel immédiat en mémoire, la fluence verbale sémantique/catégorielle et les habiletés visuoconstructives. Enfin, l’objectif de la sixième étude (Chapitre VII) était de présenter les données d’imagerie préliminaires de la cohorte canadienne avec mutations PSEN1, avec une série de cas. Chez les porteurs de mutation, l’amyloïde est un marqueur précoce, significatif même chez les individus non symptomatiques. Le marqueur tau est significatif uniquement près de l’âge estimé du diagnostic chez les porteurs et semble être davantage associé aux déficits cognitifs. / The main objective of this thesis was to characterize the trajectories of cognitive and functional decline in the preclinical and early stages of Alzheimer's disease, using two methodological approaches: the study of mild cognitive impairment in sporadic Alzheimer's disease and the study of the cognitive phenotype of individuals with autosomal dominant mutations in familial Alzheimer's disease. The thesis comprises 6 articles, 4 of which are empirical.
The first article (Chapter II) aimed to review the literature on mild cognitive impairment, its historical context, its diagnostic criteria and current knowledge in the cognitive, genetic and neuroimaging fields. The objective of the second study (Chapter III) was to characterize the different cognitive domains (episodic memory, executive functions, working memory, visuospatial processing and language) and their trajectories over time, in individuals with mild cognitive impairment, by distinguishing those who progressed to dementia, or progressors, and those that did not progress to dementia, or non-progressors. The results indicate that, in the case of progressors, the trajectories of decline are distinguished according to the cognitive domain: a quadratic function (a plateau followed by an accelerated decline) characterizes the delayed recall in episodic memory and working memory/processing speed and a linear function characterizes immediate recall, executive functions and visuospatial abilities. The objective of the third study (Chapter IV) was to characterize the trajectories of decline in the ability to perform instrumental activities of daily living in these same individuals with mild cognitive impairment who progressed to dementia and to compare these trajectories with those found in individuals with mild cognitive impairment who did not progress. The results show that the self-reported abilities to perform activities of daily living follow a quadratic trajectory in the progressors (met the dementia criteria during the study), a linear trajectory in the declinors (presented a cognitive decline without meeting the dementia criteria during the course of the study) and did not change over time in the stable (remained cognitively stable during the study). The results indicate that these patterns can be mainly explained by a category of activities, the complex activities (e.g. managing the budget), which follow the same trajectories. The objective of the fourth article (Chapter V) was to present the different components (genetics, imaging and cognition) of a collaborative project initiated in 2012 between Canada and China, aimed at studying the preclinical phases of familial Alzheimer’s disease. The objective of the fifth study (Chapter VI) was to examine the onset and course of cognitive impairment in familial Alzheimer's disease, by distinguishing individuals with PSEN1 mutations leading to a diagnosis of dementia from those not carrying these mutations. The results show that, in mutation carriers, the time to the estimated age of onset follows a quadratic trajectory for delayed recall and recognition in episodic memory and a linear trajectory for immediate recall, semantic/categorical verbal fluency and visuospatial abilities. Finally, the objective of the sixth study (Chapter VII) was to present preliminary imaging data for the Canadian cohort with PSEN1 mutations, using a case series. In mutation carriers, amyloid is an early marker, with a significant deposition, even in non-symptomatic individuals. The tau marker is significant only near the estimated age of onset in mutation carriers and appears to be more associated with cognitive deficits.
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Associations entre les pratiques parentales et les caractéristiques du trouble de la personnalité limite à l'adolescence : la perspective de la théorie de l’auto-déterminationArmour, Jessie-Ann 01 1900 (has links)
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The influence of bilingualism in school-aged children : an examination of language development in neurotypically developing children and in children with ASDBeauchamp, Myriam L. H. 03 1900 (has links)
Étant donné que le bilinguisme et le multilinguisme sont la norme plutôt que l’exception, plusieurs enfants, y inclus plusieurs enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) sont élevés dans des contextes bilingues. Cependant, il y a actuellement peu de recherche examinant le développement langagier d’enfants ayant été exposés à deux langues, de la petite enfance à l’âge scolaire. Cette thèse a pour objectif d’examiner l’influence du bilinguisme sur le développement d’habiletés langagières d’enfants bilingues ayant un développement neurotypique à l’âge scolaire, ainsi que chez leurs pairs ayant un TSA. Cet objectif est atteint par l’entremise de trois manuscrits.
Le premier manuscrit est une revue de la littérature dans le cadre de laquelle nous avons examiné le développement langagier d’enfants bilingues ayant un DN d’enfants ayant d’autres troubles de développement et finalement d’enfants ayant un TSA. Cette revue révéla que, tout comme leurs pairs ayant un DN, les enfants ayant un TSA peuvent devenir des locuteurs bilingues, et que le bilinguisme n’est pas néfaste à leur développement langagier. Cependant, certaines limites dans la littérature existante ont aussi été révélées. Dans un premier temps, la majorité des études publiées ont examiné les habiletés langagières d’enfants bilingues d’âge préscolaire. Toutefois, peu d’études ont examiné leur développement langagier une fois qu’ils atteignent l’âge scolaire, et ce, tant chez les enfants ayant un DN que chez les enfants ayant un TSA. Par ailleurs, peu d’études ont comparé les capacités langagières d’enfants ayant un TSA à celles de leurs pairs bilingues ayant un DN et aucune étude n’a comparé leurs capacités langagières à celles de leurs pairs unilingues ayant un DN. Les résultats qui découlent de cette revue ont menés à deux études expérimentales examinant l’influence du bilinguisme sur le développement langagier chez les enfants d’âge scolaire ayant un DN, ainsi que chez leurs pairs ayant un TSA.
Notre revue de littérature suggère que l’exposition langagière pourrait jouer un rôle déterminant vis-à-vis les capacités langagières d’enfants bilingues. Le second manuscrit a donc comme objectif d’examiner la relation entre le développement langagier d’enfants étant des bilingues simultanés (exposés à leurs deux langues avant l’âge de trois ans) d’âge scolaire, et la quantité d’exposition langagière reçue dans chacune de leurs langues (le français et l’anglais). Globalement, nos résultats ont démontré une interaction entre la quantité d’exposition à l’anglais et la performance sur certaines mesures de langage expressif, mais pas avec les mesures de langage réceptif en anglais. En français, aucune interaction entre la quantité d’exposition au français et les performances sur les différentes mesures langagières n’a été trouvée. Ces différences sont potentiellement dues à des différences dans les montants d’exposition au français et à l’anglais, mais d’autres explications sont aussi discutées. De plus, les résultats suggèrent qu’en ayant approximativement 20% de leur exposition à une langue, ces enfants bilingues peuvent obtenir des scores dans la tranche moyenne sur toutes les mesures langagières. Par ailleurs, les enfants qui se servent de leurs deux langues tous les jours semblent nécessiter un moins grand pourcentage d’exposition pour développer des capacités langagières dans la moyenne. Ces résultats pourraient être expliqués par le transfert positif et une amélioration des capacités métalinguistiques plus généralement. Ce type d’amélioration pourrait permettre aux enfants qui se servent de leurs deux langues tous les jours de développer de meilleures capacités d’acquisition langagière.
Les résultats de la revue de littérature ont aussi démontré que peu est connu en ce qui a trait aux capacités langagières d’enfants bilingues ayant un TSA lorsqu’ils atteignent l’âge scolaire. Conséquemment, pour le troisième manuscrit j’ai complété une étude pilote ayant comme objectif d’examiner si trois enfants bilingues simultanés d’âge scolaire et ayant un TSA (sans trouble de langage ou de déficiences intellectuelles) pouvaient atteindre des niveaux d’habiletés langagières semblables à celles de leurs pairs unilingues ayant un TSA. J’ai aussi cherché à savoir si ces trois enfants bilingues ayant un TSA pouvaient atteindre des seuils langagiers semblables à ceux de 19 pairs bilingues et 12 pairs unilingues ayant tous un DN. Les résultats ont démontré que ces bilingues simultanés ayant un TSA ont eu des performances semblables à celles de leurs pairs unilingues ayant un TSA sur des mesures langagières normées. Ils ont aussi eu des performances semblables à celles de leurs pairs bilingues et unilingues ayant un DN.
L’ensemble de ces résultats démontrent que les enfants bilingues simultanés d’âge scolaire avec et sans TSA peuvent atteindre des niveaux d’habiletés langagières semblables à ceux de leurs pairs unilingues, du moins, dans une de leurs langues, sinon dans les deux. Bien que les bilingues ne sont pas deux unilingues en une seule personne, les résultats de nos recherches concordent avec ceux de recherches antécédentes et démontrent que le bilinguisme n’est pas néfaste pour le développement langagier oral d’enfants d’âge scolaire ayant un DN ou ayant un TSA. / Since bilingualism and multilingualism are the norm rather than the exception, many children, including children with autism spectrum disorder (ASD), live in bilingual or minority-language households. However, little research has examined the language development of school-aged children who have been exposed to two languages since early childhood, and fewer still have examined bilingual school-aged children with ASD. In this thesis, I examine the influence of bilingualism on language development in both school-aged ND children and in their peers with ASD. This objective will be achieved through the three manuscripts making up this thesis.
For the first manuscript, we completed a review of the literature in which we examined the language development of ND bilingual children, of bilingual children with various developmental disorders, and of bilingual children with ASD. This review revealed that, as with neurotypically developing (ND) children, children with ASD can become bilingual speakers, and that bilingualism is not detrimental to their language development. Our review also revealed some of the limits of the existing literature. First, the majority of existing studies had examined bilingual language development in preschool-aged children with and without ASD, but had not examined the language development of these bilingual children once they reached school age. Second, few studies had compared the language abilities of bilingual children with ASD to those of their ND bilingual peers, and at time of publication, none had compared them to those of ND monolingual children. The results from this review lead to two studies examining the influence of bilingualism on language development in school-aged ND children and in children with ASD.
Our review of the literature suggested that language exposure may play an important role in determining bilingual children’s language ability. However, little was known about its influence in school-aged children. Therefore, for the second manuscript, I examined whether there was a relationship between language development and the amount of language exposure that ND simultaneous bilinguals (i.e. children having been exposed to both languages before the age of three years) received in each of their languages (French and English). I found a relationship between lifetime exposure to English and performances on some English-language expressive language measure, but not on receptive language measures. In French, no relationship between the amount of exposure to French and performances on any of the French-language measures was found. These differences in findings could be due to differences in language exposure ranges across both languages but other potential explanations are also discussed. Findings also show that when receiving 20% of their exposure to a language, most children were able to obtain scores within the average range on the language measures. Moreover, children who were exposed to both of their languages on a daily basis often had stronger performances on language measures than children who did not receive daily exposure to both of their languages. I hypothesized that positive transfer and improved metalinguistic abilities more generally may have contributed to improved language learning abilities in children who used both of their languages on a daily basis.
Findings from the literature review also revealed that little was known about the language abilities of bilingual children with ASD once they reached school-age. With that in mind, the third manuscript reports on a pilot study that examined whether three simultaneous bilingual school-aged children with ASD (without a comorbid language disorder or an intellectual disability) could achieve language levels similar to those of their two French-monolingual peers with ASD. I also explored whether these bilingual children with ASD could reach language proficiency levels similar to those of their 19 ND simultaneous bilingual peers, in both of their languages (French and English), and whether they had similar abilities to those of their 12 ND French-monolingual peers. I found that the simultaneous bilingual children with ASD performed similarly on standardized language measures to their two monolingual peers with ASD, in both of their languages. They also had similar performances to those of their ND bilingual peers, as well as to those of their ND monolingual peers.
Overall, these findings reveal that ND school-aged simultaneous bilinguals and their simultaneous bilingual peers with ASD (without a language disorder or intellectual disability) can achieve language proficiency levels similar to those of their monolingual peers, in at least one, if not both of their languages. While bilingual children are not two monolinguals within one child, our findings are similar to previous findings and show that bilingualism does not appear to impede the language development of school-aged ND bilingual children and bilingual children with ASD.
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Temporal processing in autism spectrum disorder and developmental dyslexia : a systematic review and meta-analysisMeilleur, Alexa 12 1900 (has links)
Les individus ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou une dyslexie développementale (DD) semblent avoir des difficultés de traitement temporel. Ces difficultés peuvent avoir un impact sur des processus de haut-niveau, comme la communication, les compétences sociales, la lecture et l’écriture. La présente méta-analyse a examiné deux tests de traitement temporel afin de remplir les objectifs suivants: 1) déterminer si les difficultés de traitement temporel sont un trait commun au TSA et à la DD, et ce pour le traitement multisensoriel et unisensoriel, pour différentes modalités et types de stimuli, 2) d’évaluer la relation entre la sévérité clinique et le traitement temporel, et 3) d’examiner l’effet de l’âge sur le traitement temporel. Les résultats ont montré un déficit de traitement temporel dans le TSA et la DD, caractérisé de déficits multisensoriels chez ces deux populations, et de déficits unisensoriels auditifs, tactiles et visuels pour la DD. De plus, notre analyse de la sévérité clinique indique qu’un meilleur traitement temporel en DD est associé à de meilleures compétences en lecture. Enfin, les déficits de traitement temporel ne varient pas avec l’âge des individus TSA et DD, ils sont donc présents tout au long du développement et de la vie adulte. En conclusion, les résultats de la méta-analyse montrent que les difficultés de traitement temporel font partie du cadre clinique du TSA et de la DD et permettent d’émettre des recommandations pour de futures recherches et interventions. / Individuals with autism spectrum disorder (ASD) or developmental dyslexia (DD) are commonly reported to have deficits in temporal processing. These deficits can impact higher-order processes, such as social communication, reading and writing. In this thesis, quantitative meta-analyses are used to examine two temporal processing tasks, with the following objectives: 1) determine whether temporal processing deficits are a consistent feature of ASD and DD across specific task contexts such as multisensory and unisensory processing, modality and stimulus type, 2) investigate the relationship between symptom severity and temporal processing, and 3) examine the effect of age on temporal processing deficits. The results provide strong evidence for impaired temporal processing in both ASD and DD, as measured by judgments of temporal order and simultaneity. Multisensory temporal processing was impaired for both ASD and DD, and unisensory auditory, tactile and visual processing was impaired in DD. Greater reading and spelling skills in DD were associated with greater temporal precision. Temporal deficits did not show changes with age in either disorder. In addition to more clearly defining temporal impairments in ASD and DD, the results highlight common and distinct patterns of temporal processing between these disorders. Deficits are discussed in relation to existing theoretical models, and recommendations are made for future research and interventions.
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Consommation de cannabis, impulsivité et comportements routiers à risque chez les jeunes conducteursCordelier, Noémie 04 1900 (has links)
Malgré de nombreux efforts de prévention, les jeunes conducteurs sont surreprésentés dans les accidents routiers. Certaines études ont visé à mettre en évidence les facteurs pouvant influencer les jeunes conducteurs à adopter des comportements risqués. La consommation de cannabis et l’impulsivité ont été identifiées comme des facteurs importants. L’objectif de cette thèse vise à mieux comprendre les liens entre la consommation de cannabis et les comportements routiers risqués, tout en tenant compte de l’impulsivité. Pour ce faire, cette thèse se divise en deux articles.
Le premier article vise à vérifier si la fréquence de consommation de cannabis prédit la prise de risque des jeunes conducteurs au-delà de l’effet de leur impulsivité. 209 participants âgés de 17 à 25 ans ont rempli des questionnaires sur leurs comportements routiers, leur impulsivité, et leur fréquence de consommation de cannabis. Les résultats montrent que la fréquence de consommation de cannabis prédit la prise de risque des jeunes conducteurs au-delà de l’effet de l’impulsivité. De plus, l’urgence positive est la seule facette de l’impulsivité qui prédit la prise de risque, indépendamment des habitudes de consommation. Plusieurs hypothèses pouvant expliquer ces résultats ont été proposées dont une qui nous semblait particulièrement pertinente : la probabilité de prendre le volant après avoir consommé est plus élevée dans le cas d’une consommation plus fréquente, ainsi l’effet direct de la substance pourrait expliquer les comportements risqués. C’est pourquoi dans notre deuxième étude, nous avons voulu vérifier si la consommation de cannabis était associée aux comportements risqués même lorsque le consommateur n’est pas sous l’effet du cannabis. Comme une consommation fréquente peut être symptomatique d’un trouble d’utilisation du cannabis (TUC), nous avons voulu vérifier son impact sur les comportements risqués.
Le deuxième article compare donc un groupe de consommateurs ayant un TUC avec un groupe n’en ayant pas sur des comportements risqués tout en tenant compte de leur impulsivité. Pour ce faire, 76 participants masculins, consommateurs de cannabis, âgés de 18 à 25 ans, ont complété une tâche de simulation de conduite ainsi qu’une tâche stop-signal, s’étant abstenus de
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consommer du cannabis dans les 12 heures précédant l’expérimentation. Ils ont aussi rempli des questionnaires sur les habitudes de consommation de cannabis, les traits d’impulsivité et la prise de risque. Les consommateurs ayant un TUC ont manifesté plus de comportements risqués dans le simulateur que ceux n’en ayant pas, quel que soit leur niveau d’impulsivité et sans être sous l’effet de la substance. Plusieurs explications ont été proposées : difficulté d’adaptation à la conduite sans l’effet de la substance; présence d’une autre variable confondante que l’impulsivité sous-jacente à la consommation et aux comportements risqués; effet résiduel de la substance, non détecté par la tâche stop-signal, qui influencerait les comportements routiers.
En résumé, il ressort de cette thèse que la consommation de cannabis est un facteur contribuant aux comportements risqués des jeunes conducteurs, et ce indépendamment de l’impulsivité. De plus, les consommateurs ne constituent pas un groupe homogène, d’où la pertinence de cibler particulièrement les consommateurs problématiques dans les campagnes de prévention. / Despite many prevention efforts, young drivers are overrepresented in road crashes. Some studies show that cannabis use and impulsivity are significant predictors of risky driving behaviour among young drivers. The aim of this thesis is to better understand the association between cannabis use and risky driving behaviour, while considering the driver’s impulsivity. For this purpose, this thesis is divided into two articles.
The first article aims to verify whether the frequency of cannabis use predicts risk-taking over and above the impulsivity traits of young drivers. 209 participants aged between 17 and 25 completed questionnaires on their driving behaviours, impulsivity, and frequency of cannabis use. Results show that the frequency of cannabis use is a significant predictor of risky driving over and above the five impulsivity traits. Furthermore, positive urgency is the only impulsivity trait which predicts risky driving, regardless of the frequency of cannabis use. Several explanations of these results are proposed, including one we found particularly relevant: the probability of driving under the influence is higher with more frequent use, so the substance effects could explain risky driving behaviour. Therefore, in our second study, we wanted to test whether cannabis use was associated with risky driving behaviour even if the user was not driving under the influence. Moreover, since frequent use can be symptomatic of a cannabis use disorder (CUD), we wanted to verify its impact on risky behaviours.
The second article, therefore, compares two groups of cannabis users (with or without CUD) on several driving behaviours, while considering their impulsivity. A sample of 76 male participants, cannabis users, aged 18 to 25, completed a driving simulation task and a stop-signal task, abstaining from cannabis use in the 12 hours preceding the experiment. They also completed questionnaires about their cannabis use patterns, impulsivity traits and risk-taking. Results show that users with a CUD displayed more risky behaviours in the simulator than users without a CUD, regardless of their impulsivity level and without being under the effects of the substance. Several explanations have been proposed: difficulty adjusting to driving without the influence of the substance for users with a CUD; presence of a confounding variable different from the impulsivity; or residual effects of cannabis, not detected by the stop-signal task.
In summary, this thesis emphasizes that cannabis use is a contributing factor to young drivers’ risky behaviours, regardless of their impulsivity. Moreover, cannabis users are not a homogeneous group, which is why it is important to specifically target problematic users in prevention campaigns.
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Effet de la participation au projet TRANSITION sur l’engagement et le rendement scolaires des jeunes ayant un TDAH à la fin de la première année du secondaireGirard Lapointe, Julie 08 1900 (has links)
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