§ 1- La thèse cherche à décrire les processus de changement et d'engagement des Églises catholiques d'Amérique Centrale, spécialement la prise de conscience ecclésiale des chrétiens de la base, dans des contextes socio-politiques et ecclésiaux fort complexes et mouvants. § 2- Traditionnellement, en Amérique Centrale, l'Église et notamment sa hiérarchie ont vécu en bonne intelligence avec les classes dirigeantes. Cette liaison, héritage de l'histoire du continent, est aussi conforme à une certaine conception de la religion comme instance légitimatrice des pouvoirs dominants actuellement en place. Les Églises d'Amérique centrale adoptent, à la fin années cinquante et au début des soixante, l'idéologie desarrollista (« développementaliste ») et promeuvent, dans ce but, le développement d'écoles et de centres de formation. Ceci dans l'optique d'un combat pour le progrès et d'une liaison étroite entre la promotion sociale et individuelle à l'évangélisation qui attendent de l'Église la sanctification du « mystère de l'ordre social ». § 3- Le Concile Vatican II va ébranler ces certitudes et remettre en question une « paix constantinienne » qui profite à des régimes autoritaires qui se prétendent défenseurs des « valeurs de l'Occident chrétien ». C'est l'époque d'une actualisation pastorale où l'enseignement social se renouvelle à partir des encycliques sociales de Jean XXIII et Paul VI qui éclairent l'ensemble des problèmes socio-économiques contemporains. Le réveil théologique, spirituel et social de l'Église rencontre un écho profond en Amérique Latine et tout particulièrement dans l'isthme centraméricain. La graine du renouveau est tombée sur un terrain fertile : une Amérique centrale en pleine mutation sociale qui, dans les années septante et quatre-vingts se trouve confrontée à une crise sociale grave, à des répressions violentes et à des guerres révolutionnaires. § 4- Dans le sillage de Vatican II, les Églises catholiques d'Amérique Centrale se mettent en devoir de répondre aux exigences du monde de ce temps, en assumant le destin de « tous les hommes et tout l'homme ». L'Église assume alors de nouveaux choix, qui la rapprochent du « peuple de Dieu » et l'encourage à s'engager dans la promotion et la formation du laïcat : les pastorales spécialisées, les mouvements d'Action Catholique, la pastorale d'ensemble, la création des centres de formation et des « communautés ecclésiales de base » (CEBs), sont les moyens choisis pour manifester « l'option préférentielle pour les pauvres ». Cette option essentielle est conforme aux nouvelles priorités et la formation systématique d'un laïcat plus actif et plus conscient de son rôle dans l'Église et dans la société. Les grandes assemblées des évêques à Medellin (Colombie, 1968), à Puebla (Mexique 1979), et à Santo Domingo (République Dominicaine, 1992) ont largement contribué à cet élan rénovateur initié par Vatican II. Les expériences vécues par les laïcs à la base, permettent de rapprocher l'Église des fidèles, tout en palliant le manque des prêtres. Elles sont encouragées par le clergé progressiste et par la « théologie de la libération » en Amérique Centrale. Ces expériences à la base ecclésiale, engendrent une « conscientisation » des participants, qu'ils soient paysans, ouvriers, indigènes, étudiants, etc. On assiste à un effort de conscientisation des masses par les Délégués de la Parole, laïcs formés grâce à des cours de pastorale et d'évangélisation de manière à pouvoir dénoncer à bon escient les « structures de péché ». L'organisation et l'engagement des laïcs, animés par les « délégués de la Parole » reflètent une conception de la foi marquée par de nouvelles orientations pastorales. § 5- Quel modèle d'Église sous-tendaient ces expériences ? Il s'agit en fait de la mise en pratique d'une « nouvelle manière d'être Église », laquelle n'excluait pas le conflit. Celui-ci se développa à l'intérieur de l'Église elle-même comme vis-à-vis des pouvoirs en place. Ce sont de nombreux laïcs qui deviendront, par la suite, les piliers de cette nouvelle orientation grâce à leur participation aux organisations populaires et, parfois, aux luttes armées menées dans la région. Devait se poser, dans ce contexte, la question des rapports entre foi et politique, entre foi et conflits sociaux, bref entre la foi et la vie. Les Églises, en particulier leur hiérarchie, tenteront de répondre à cette situation très particulière par des lettres pastorales, par des plans pastoraux ou même, quand le conflit devient plus aigu, par des mesures disciplinaires. A l'arrière-plan de la problématique sociale et ecclésiale en Amérique Centrale, c'est bien un modèle d'Église qui est en crise. D'où la nécessité de proposer, voire de chercher une manière originale d'« être Église », qui puisse réagir à la situation spécifique d'une région frappée en outre par des guerres, des inondations et de tremblements de terre meurtriers.

I percorsi che hanno portato i cattolici a ripensare il proprio rapporto con gli ebrei sono molti e investono aspetti molteplici del problema. A questo tema, approdato infine al Concilio Vaticano II con la dichiarazione Nostra Aetate (1965), si è aggiunta la questione della posizione dei cristiani di fronte alla nascita dello Stato di Israele. Le riviste cattoliche italiane (di cui si sono qui prese in esame quelle d’opinione di diverso orientamento), luogo di discussione e di formazione di un’opinione pubblica consapevole, rispettarono tale pluralismo e, grazie all’impulso conciliare, affrontarono con crescente competenza la questione dei rapporti ebraico-cristiani, diventando fucina di un confronto fecondo con l’ebraismo. La vicenda dello Stato di Israele si è certamente intrecciata con il dialogo ebraico-cristiano, ma la maggior parte delle riviste cattoliche riuscì a non confondere i due piani e a compiere valutazioni distinte. La solida difesa del dialogo ebraico-cristiano si accompagnò nelle riviste della sinistra cattolica, soprattutto dopo il 1967, a una visione sempre più critica del ruolo che Israele stava svolgendo in Medio Oriente e a un avvicinamento alle posizioni palestinesi. Nella destra cattolica, in alcuni casi lontana dallo spirito conciliare sul tema dei rapporti tra le due fedi abramitiche, furono maggiori le voci in favore dello Stato di Israele, il cui ruolo era inserito nel quadro della guerra fredda. / Paths bringing Catholics to reconsider their relationship with the Jewish are various and touch manyfold aspects of the issue, which finally was brought up during the Second Vatican Council in the declaration Nostra Aetate (1965). Meanwhile Christians were further confronted by the foundation of Israel. Italian Catholic reviews, in the pluralism of the Council, faced with increased competence the issue of Christian-Jewish relationship and became the place for internal debates, opinion making, but also fruitful confrontation with Hebraism; those holding different views are specifically taken into account in this work. The course of Israel as state is certainly interwoven with the Christian-Jewish dialogue, but most Catholic reviews managed to keep the discussion and their evaluations on two different levels. The support of Christian-Jewish dialogue did not prevent left-wing Catholics from a critical vision of the role played by Israel in the Middle East, particularly in 1967, when positions came close to Palestinians. On the other hand within the Catholic right-wing, sometimes far from the spirit of the Council about the two religions with same roots, voices rose in favour of Israel and its role in the frame of the cold war.

Submitted by Johnny Rodrigues (johnnyrodrigues@ufcg.edu.br) on 2018-10-11T13:56:41Z No. of bitstreams: 1 MARIA ARLEILMA FERREIRA DE SOUSA - DISSERTAÇÃO PPGH 2014..pdf: 1901011 bytes, checksum: 3bf8bf2f4e988b7ccb6b82a50615b3e8 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-10-11T13:56:41Z (GMT). No. of bitstreams: 1 MARIA ARLEILMA FERREIRA DE SOUSA - DISSERTAÇÃO PPGH 2014..pdf: 1901011 bytes, checksum: 3bf8bf2f4e988b7ccb6b82a50615b3e8 (MD5) Previous issue date: 2014-03 / Capes / A segunda metade do século XX foi marcada por transformações sociais e culturais muito intensas. No cenário religioso a Igreja Católica Romana promoveu um evento que revolucionou o seu posicionamento frente aos fiéis. O Concílio Vaticano II foi responsável por mudanças no catolicismo e ao seu término, causou uma crise de identidade em seu corpo clerical motivando um grande número de evasões, seminários fechados e abandono da batina. A crise dos padres fez com que a Igreja perdesse muitos homens. As motivações para a crise foram várias: perda de status, ascensão da modernidade, perseguição aos ideais comunistas, Teologia da Libertação e a maior de toda a manutenção do celibato obrigatório. Este trabalho que ora se apresenta tem como objetivo discutir o contexto dos anos de 1960 e 1970 no cenário da Igreja Católica Romana no cariri cearense buscando perceber como se deu a crise dos padres na Diocese do Crato-CE. A partir da análise do jornal A Ação buscamos analisar como a crise foi noticiada e vivenciada pela Diocese cratense além de percebermos como se deu a perseguição aos comunistas. Ao avaliar as cartas pastorais de Dom Vicente, bispo da época, percebemos suas recomendações ao seu clero durante esse momento de crise na Igreja. Os nossos interlocutores foram de extrema importância por contarmos suas experiências de vida sacerdotal. Assim, a memória foi utilizada na tentativa de resgatar um passado nem tão distante. Desta forma, como aporte teórico nos apoiou a História Cultural a partir dos conceitos de representação e identidade. / The second half of the twentieth century was marked by very intense social and cultural transformations, Religious landscape in the Roman Catholic Church promoted an event that revolutionized its position relative to the faithful. The Second Vatican Council was responsible for changes in Catholicism and at the end, caused an identity crisis in his clerical body motivating a large number of evasions, closed seminars and abandonment of his cassock. The crisis of the priests made the Church lost many men. The reasons for the crisis were many: loss of status, the rise of modernity, persecution of communist ideals, liberation theology, and most of all maintenance of mandatory celibacy. This work presented here aims to discuss the context of the 1960s and 1970s in the setting of the Roman Catholic Church in Ceará cariri trying to discern how was the crisis of priests in the Diocese of Crato - CE. From the analysis of the paper we analyze the action as the crisis was reported and experienced by cratense Diocese besides realizing how was the persecution of communists. In assessing the pastoral letters of Don Vicente, bishop of the time, we realize its recommendations to its clergy during this time of crisis in the Church. Our interlocutors were of utmost importance for count their experiences of priestly life. Thus, the memory was used in an attempt to rescue a not so distant past. Thus, as the theoretical supported in Cultural History from the concepts of representation and identity.

Con il presente lavoro ci si pone l’obiettivo scientifico di dotare di una adeguata dogmatica giuridica quella complessa realtà che è costituita dal configurarsi delle relazioni interne al Collegio episcopale, avanzando anche nella comprensione dell’aspetto intrinsecamente comunitario dell’ufficio episcopale quale risultato del rapporto di unitaria successione all’ufficio apostolico di diritto divino. Leggendo l’appartenenza al Collegio di quei membri che lo compongono uti universi attraverso il fondamentale valore ecclesiologico che ha l’inserimento sacramentale di essi nel “simbolismo dei Dodici” (cap. I), si giunge a configurare la compagine di coloro che sono uniti nel ministero episcopale nei termini di “universitas collegialis personarum inaequali iure" (cap. III), appurando - appunto a partire dalla questione terminologica di “collegium” (cap. II) - come sia effettivamente possibile dar vita a riflessioni sempre più pregnanti sul contributo che il pensiero teologico fornisce ai fini della strutturazione anche giuridica dell’empiria interna al carattere normativo della Chiesa. Può risultare così più agevole individuare le relazioni tra quei nuclei di significato che hanno condotto, in ambito cattolico, sia ad una nuova messa a punto e valorizzazione (teorica e pratica) della dottrina della collegialità episcopale in seno al Concilio Vaticano II sia al sempre più vivace prospettarsi di interessanti orizzonti in sede di riflessione canonistica ed ecclesiologica attuale. / The present work has the scientific aim of endowing with an adequate juridical dogmatics the complex reality that is constituted by the configuration of the internal relations of the College of Bishops, advancing also in the understanding of the intrinsically communitarian aspect of the episcopal office as a result of the relationship of unitary succession to the apostolic office of divine law. By interpreting the belonging to the College of those members who make it up uti universi through the fundamental ecclesiological value of their sacramental insertion in the "symbolism of the Twelve" (chapter I), one arrives at configuring the group of those who are united in the episcopal ministry in terms of "universitas collegialis personarum inaequali iure" (chapter III), demonstrating - starting precisely from the terminological question of "collegium" (chapter II) - how it is possible to give rise to increasingly pregnant reflections on the contribution that theological thought provides for the purposes of structuring, also juridically, the empirical internal normative character of the Church. In this way, it will be easier to identify the relationships between those nuclei of meaning that have led, in the Catholic sphere, both to a new development and enhancement (theoretical and practical) of the doctrine of episcopal collegiality within the Second Vatican Council and to the increasingly lively prospect of interesting horizons in the current canonical and ecclesiological reflection.