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Impact of ATP-dependent RNA Helicase DDX3X on Herpes Simplex Type 1 (HSV-1) ReplicationKhadivjam, Bita 08 1900 (has links)
Le criblage par siRNA de 49 protéines de l'hôte qui sont incorporées dans les particules
matures du virus herpès simplex de type 1 (VHS-1) a révélé l'importance d'au moins 15 d’entre
elle pour infectivité du virus (Stegen, C et al. 2013). Parmi celle-ci figure la protéine humaine
DDX3X, qui est une ARN hélicase ATP-dépendante. Cette protéine multifonctionnelle participe
à différents stages de l'expression génique, tels que la transcription, la maturation et le transport
d'ARNm ainsi que la traduction. DDX3X est impliquée dans la réplication de plusieurs virus
tels que le Virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1), l'hépatite B (VHB), le virus
de la vaccine (VACV) et le virus de l'hépatite C (VHC). Le rôle exact de DDX3X dans le cycle
de réplication du VHS-1 est toutefois inconnu. Ce mémoire consiste en l’étude détaillée de
l'interaction de DDX3X avec le virus. De manière surprenante, tant l’inhibition que la
surexpression de DDX3X réduit de manière significative l'infectivité du VHS-1. Fait
intéressant, lorsque nous avons restauré la déplétion de DDX3X par une construction résistante
aux ARNi utilisés, le virus pouvait de nouveau infecter les cellules efficacement, indiquant que
le virus est sensible aux quantités de cette protéine de son hôte. Nos résultats indiquent de plus
que le virus modifie la localisation de DDX3X et cause son agrégation tôt dès les premiers temps
de l'infection. Cependant, le virus ne modifie pas les niveaux cellulaires de DDX3X dans deux
des trois lignées cellulaires examinées. Nous avons également pu établir que cette protéine n'a
pas d'effet sur l'entrée du VHS-1, suggérant qu’elle agit à un stade ultérieure de l’infection. En
examinant cette relation plus en détail, nos résultats ont démontré que l’inhibition ou la
surexpression de DDX3X inhibent toutes deux la production de nouvelles particules virales en
réduisant l'expression des diverses classes cinétiques des protéines virales et ce au niveau de
leur transcription. Malgré le rôle connu DDX3X dans la stimulation de la réponse immunitaire
innée et la production d’interférons de type I, l’impact de DDX3X sur la réplication du VHS-1
est ici indépendante de cette fonction. Ces travaux démontrent donc une nouvelle voie d’action
de DDX3X sur les virus en agissant directement sur la transcription de gènes viraux et la
réplication du génome d’un virus à ADN. En comprenant mieux cette interactions hôtepathogène,
il est maintenant envisageable de concevoir des nouvelles approches thérapeutiques
contre ce virus. / siRNA screening of 49 host proteins that are known to be incorporated in the mature
virions of herpes simplex virus type 1 (HSV-1) revealed the importance of at least 15 cellular
proteins for viral infectivity (Stegen, C et al. 2013). Among these, was the human protein
DDX3X, a DEAD-box ATP-dependent RNA helicase. This multifunctional protein participates
in different stages of gene expression such as mRNA transcription, maturation, mRNA export
and translation. DDX3X has been shown to be involved in the replication of several viruses such
as human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1), hepatitis B virus (HBV) vaccinia virus
(VACV) and hepatitis C virus (HCV). The exact role of DDX3X in HSV-1 replication cycle is
not known. Here we sought to find the detailed interaction between DDX3X with HSV-1.
Surprisingly, the down-regulation as well as overexpression of DDX3X, significantly reduced
the infectivity of HSV-1, indicating that the virus is sensitive to the precise levels of DDX3X.
Accordingly, when we rescued DDX3X back to its normal cellular levels by sequential
transfection of DDX3X siRNA and siRNA resistant DDX3X plasmid, the virus was able to
infect cells efficiently compare to wild-type conditions. Furthermore, the virus changes the
localization of DDX3X and causes its aggregation at early times in the infection. However, the
virus does not change the cellular levels of DDX3X in at least two of three different cell lines
tested. Using a luciferase assay we were able to establish that this protein has no effect on the
entry of HSV-1. In fact, depleting or overexpressing DDX3X impaired the production on newly
assembled viral particles by blocking the expression of all classes of viral proteins at the
transcription level. Despite the known role of DDX3X in the stimulation of innate immune
response and interferon type I production, DDX3X appears to act on HSV-1 replication
independently of this pathway. This highlights a novel route of action of DDX3X by acting at
the transcription level and the consequent genome replication of a DNA virus. By better
understanding such pathogen interactions, it might now be possible to design novel therapeutic
approaches.
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Rôles d’ITM2B et gM pour le VHS-1 et détermination d’une technique de perméabilisation cellulaireSandolache, Alisa Elena 07 1900 (has links)
Le virus herpès simplex de type I (VHS-1) est présent chez environ 67 % de la population âgée de 50 ans et moins, provoquant des feux sauvages et pouvant causer l’encéphalite chez les nouveaux nés. De plus, plusieurs études suggèrent l’existence d’un lien entre le VHS-1 et la maladie neurodégénérative de l’Alzheimer, caractérisée par la formation de plaques amyloïdes. La protéine ITM2B est considérée protectrice contre la formation de ces plaques, et nous avons déterminé préalablement qu’ITM2B interagirait avec les glycoprotéines virale gM et pUL25, jouant un rôle dans l’encapsidation virale. Nous avons cherché à confirmer cette interaction et déterminer le rôle du complexe gM-ITM2B-pUL25 en observant la production de capsides ainsi que l’encapsidation d’ADN virale en absence de gM. Bien que nos résultats suggèrent que gM n’a pas d’impact sur l’encapsidation, il n’a pas été possible de conclure quant à la production de capsides, faute d’une technique optimisée. Nos analyses par coimmunoprécipitation ont révélé que pUL25 interagirait de façon reproductible avec ITM2B, mais que son interaction avec gM semble faible. Afin de mieux comprendre comment gM est ciblée au noyaux, où pUL25 agit vraisemblablement, nous avons parallèlement exploré une technique de perméabilisation cellulaire spécifique à la membrane plasmique en utilisant la toxine bactérienne de la streptolysine O ainsi que le détergent de la saponine. Nos résultats indiquent que la saponine est le candidat le plus prometteur pour répondre à nos besoins, à condition de déterminer une concentration qui n'impacte pas la morphologie du noyau. / Herpes simplex virus type I (HSV-1) is present in approximately 67 % of the population aged 50
and younger. It causes cold sores, particularly on the lips, but can also cause more serious illnesses such
as encephalitis in newborns. It has also been determined that a link exists between HSV-1 and
Alzheimer’s disease. This neurodegenerative disease is characterized by the formation of amyloid
plaques in the neuronal environment, and the cellular protein ITM2B is considered protective against the
formation of these plaques. Previously, our laboratory preliminarily determined that ITM2B seemingly
interact with the viral glycoprotein gM as well as pUL25, playing a role in viral encapsidation. We sought
to demonstrate this interaction and determine the role of the gM-ITM2B-pUL25 complex by observing
the production of viral capsids as well as the impact on viral DNA encapsidation in the absence of gM.
We thus concluded that gM has no impact on encapsidation, but at this point is unfortunately impossible
to conclude regarding the production of capsids. We determined by co-immunoprecipitation that pUL25
reproducibly interacts with ITM2B, while its interaction with gM is not yet demonstrated. To understand
how gM is targeted to the nucleus, where pUL25 presumably acts, we developed in parallel a reversible
cell permeabilization technique specific to the plasma membrane, using the bacterial toxin streptolysin
O as well as the detergent saponin. We conclude that the most promising candidate for our needs would
be saponin, provided a concentration is established that does not impact the nucleus morphology.
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Élaboration d’un anticorps chimère anti-gp350 comme traitement prophylactique éventuel des syndromes lymphoprolifératifs B chez les greffésLeblond, Valérie 08 1900 (has links)
Le virus Epstein-Barr (VEB) est fortement associé au développement de syndromes
lymphoprolifératifs (SLP) en greffe pédiatrique. Ce virus a la capacité
d’immortaliser les lymphocytes B et de provoquer leur prolifération incontrôlée chez
l’hôte immunodéprimé. Plusieurs études démontrent que le cycle lytique du virus
jouerait un rôle primordial dans la genèse des SLP en produisant des particules
virales pouvant infecter les cellules B adjacentes. Chez un individu immunodéprimé,
ces cellules B nouvellement infectées peuvent donner naissance à une expansion
lymphocytaire. Le projet présenté dans ce mémoire fait partie d’un programme de
recherche visant à élucider le rôle de l’infection productive par le VEB dans le
développement des SLP. L’objectif précis de ce projet est de développer un anticorps
monoclonal chimère contre la glycoprotéine gp350 du VEB dans le but de neutraliser
le virus et d’ainsi prévenir son entrée dans les cellules B.
Notre laboratoire a construit une version chimère de l’anticorps monoclonal murin
72A1, lequel se lie à la gp350 et bloque l’infection. Les premiers essais ont révélé la présence de chaînes non fonctionnelles (aberrantes) dans l’hybridome produisant
l’anticorps 72A1. La construction de la chaîne légère authentique est maintenant
complète alors que celle de la chaîne lourde est toujours en cours. Le processus de
caractérisation de l’anticorps chimère inclura des essais de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC). Dans cette optique, une lignée cellulaire exprimant de façon stable la gp350 a été établie.
Notre anticorps chimère anti-gp350 pourrait éventuellement être utilisé comme thérapie préventive chez les greffés présentant un risque élevé de SLP en empêchant l’infection des cellules B adjacentes. / The Epstein-Barr virus (EBV) is associated with B-cell post-transplant
lymphoproliferative disease (PTLD). EBV has the unique property of immortalizing B lymphocytes, thereby causing their uncontrolled proliferation in an immunocompromised host. Certain evidence suggests that EBV productive infection
may play a primary role in the genesis of PTLD by generating virus particles which
can infect bystander B cells. In an immunocompromised individual, these infected B cells may then give rise to expanding B-cell clones. The project presented in this
thesis is part of a research program seeking to elucidate the role of EBV productive
infection in the genesis of PTLD. The specific aim of this work was to design a
chimeric monoclonal antibody against the EBV envelope glycoprotein gp350 in order to neutralize the virus, thereby preventing entry into B cells.
Our laboratory constructed a chimeric version of the murine monoclonal antibody,
72A1, which binds to gp350 and blocks infection. The initial cloning attempts
revealed the presence of nonfunctional (aberrant) transcripts in the hybridoma line
producing the 72A1 antibody. The chimeric version of the authentic light chain is
now completed while the chimeric heavy chain construction is ongoing. As part of the characterisation process for the chimeric antibody, a cell line stably expressing surface gp350 was generated. This gp350-expressing cell line will be used for
antibody dependent cellular cytotoxicity assays (ADCC).
This anti-gp350 chimeric antibody could be useful as a preventive therapy in transplant patients at high risk for PTLD by blocking the infection of bystander B cells.
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Étude de la sortie du virus herpès simplex de type 1 (HSV 1) hors du noyauRémillard-Labrosse, Gaudeline 09 1900 (has links)
Le virus herpès simplex de type 1 (HSV 1) affecte la majorité de la population mondiale. HSV 1 cause de multiples symptômes délétères dont les plus communs sont les lésions orofaciales usuellement appelées feux sauvages. Le virus peut aussi causer des effets plus sérieux comme la cécité ou des troubles neurologiques. Le virus réside de façon permanente dans le corps de son hôte. Malgré l’existence de nombreux traitements pour atténuer les symptômes causés par HSV 1, aucun médicament ne peut éliminer le virus. Dans le but d’améliorer les connaissances concernant le cycle viral de HSV 1, ce projet cible l’étude du transport du virus dans la cellule hôte. Ce projet aura permis la collecte d’informations concernant le modus operandi de HSV 1 pour sortir des compartiments cellulaires où il séjourne. Les différentes expérimentations ont permis de publier 3 articles dont un article qui a été choisi parmi les meilleurs papiers par les éditeurs de « Journal of Virology » ainsi qu’un 4e article qui a été soumis.
Premièrement, un essai in vitro reproduisant la sortie de HSV 1 du noyau a été mis sur pied, via l’isolation de noyaux issus de cellules infectées. Nous avons démontré que tout comme dans les cellules entières, les capsides s’évadent des noyaux isolés dans l’essai in vitro en bourgeonnant avec la membrane nucléaire interne, puis en s’accumulant sous forme de capsides enveloppées entre les deux membranes nucléaires pour finalement être relâchées dans le cytoplasme exclusivement sous une forme non enveloppée. Ces observations appuient le modèle de transport de dé-enveloppement/ré-enveloppement.
Deuxièmement, dans le but d’identifier des joueurs clefs viraux impliqués dans la sortie nucléaire du virus, les protéines virales associées aux capsides relâchées par le noyau ont été examinées. La morphologie multicouche du virus HSV 1 comprend un génome d’ADN, une capside, le tégument et une enveloppe. Le tégument est un ensemble de protéines virales qui sont ajoutées séquentiellement sur la particule virale. La séquence d’ajout des téguments de même que les sites intracellulaires où a lieu la tégumentation sont l’objet d’intenses recherches. L’essai in vitro a été utilisé pour étudier cette tégumentation. Les données recueillies suggèrent un processus séquentiel qui implique l’acquisition des protéines UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 et possiblement ICP4 sur les capsides relâchées par le noyau.
Troisièmement, pour obtenir davantage d’informations concernant la sortie de HSV 1 des compartiments membranaires de la cellule hôte, la sortie de HSV 1 du réseau trans golgien (TGN) a aussi été étudiée. L’étude a révélé l’implication de la protéine kinase D cellulaire (PKD) dans le transport post-TGN de HSV 1. PKD est connue pour réguler le transport de petits cargos et son implication dans le transport de HSV 1 met en lumière l’utilisation d’une machinerie commune pour le transport des petits et gros cargos en aval du TGN. Le TGN n’est donc pas seulement une station de triage, mais est aussi un point de rencontre pour différentes voies de transport intracellulaire.
Tous ces résultats contribuent à une meilleure compréhension du processus complexe de maturation du virus HSV 1, ce qui pourrait mener au développement de meilleurs traitements pour combattre le virus. Les données amassées concernant le virus HSV 1 pourraient aussi être appliquées à d’autres virus. En plus de leur pertinence dans le domaine de la virologie, les découvertes issues de ce projet apportent également de nouveaux détails au niveau du transport intracellulaire. / Herpes simplex virus type 1 (HSV 1) affects the majority of the world population. HSV 1 causes various deleterious symptoms with the most common being facial mucosal lesions usually named cold sores. The virus can also contribute to more serious effects such as corneal blindness and neurological problems. The virus is permanently residing in the host body. Despite the existence of several treatments against HSV 1 symptoms, no drug is able to eliminate the virus. In order to improve knowledge of the viral cycle of HSV 1, this project focuses on the transport of the virus in the host cell. During this project we collect data to detail the modus operandi used by HSV 1 to leave cellular compartments such as the nucleus and the TGN. The different experimentations achieved during this PhD allowed the publication of three articles, including one selected as worthy of note by the editors of “Journal of virology” and a fourth article that has been submitted.
Firstly, an in vitro assay that reproduces the exit of HSV 1 virus from nuclei was established via the isolation of nuclei from infected cells. We found that, as in intact cells, capsids escaped the isolated nuclei in the in vitro assay by budding through the inner nuclear membrane, accumulated as enveloped capsids between the two nuclear membranes, and were released in cytoplasm exclusively as unenveloped capsids. These observations support the de-envelopment / re-envelopment model of transport.
Secondly, to identify viral players implicated in the nuclear egress of HSV 1, viral proteins associated with nuclear released capsids were investigated. HSV 1 has a multilayered morphology that includes a DNA genome, a capsid, a tegument and an envelope. The tegument represents viral proteins added sequentially on the viral particle. The sequential order and intracellular compartments where the tegument is added are the subject of intense research. The in vitro assay was used to investigate this tegumentation process. The acquired data suggest a sequential process that involved the acquisition of viral proteins UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 and possibly ICP4 on capsids released by the nucleus.
Thirdly, to obtain information regarding another process of egress of HSV 1 from a membranous cellular organelle, the egress of HSV 1 from the TGN was also studied. The study revealed the implication of the cellular protein kinase D (PKD) in HSV 1 post-TGN transport. The involvement of this kinase, known to regulate the transport of small cargos, highlights the post TGN trafficking of both small and large entities (such as HSV 1) by a common machinery, in sharp contrast to earlier steps of transport. This indicates that the TGN is not only a sorting station but also a meeting point where different intracellular routes can meet.
All these outcomes contribute to a better understanding of the complex maturation process of HSV 1 that could lead to the development of better tools to fight the virus. Results acquired concerning HSV 1 could also be applied to other viruses. Besides their relevance in the virology field, findings provided by this project also supply new details about cellular biology concerning intracellular transport.
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Contribution de la Glycoprotéine M dans la Sortie de HSV-1Zhang, Jie 06 1900 (has links)
Le Virus Herpès Simplex de type 1 (HSV-1) est un agent infectieux qui cause
l’herpès chez une grande proportion de la population mondiale. L’herpès est généralement
considéré comme une maladie bénigne dont la forme la plus commune est l'herpès labial
(communément appelé « bouton de fièvre »), mais elle peut se révéler très sérieuse et causer
la cécité et l’encéphalite, voir létale dans certain cas. Le virus persiste toute la vie dans le
corps de son hôte. Jusqu'à présent, aucun traitement ne peut éliminer le virus et aucun
vaccin n’a été prouvé efficace pour contrôler l’infection herpétique.
HSV-1 est un virus avec un génome d’ADN bicaténaire contenu dans une capside
icosaèdrale entourée d’une enveloppe lipidique. Treize glycoprotéines virales se trouvent
dans cette enveloppe et sont connues ou supposées jouer des rôles distincts dans différentes
étapes du cycle de réplication viral, incluant l'attachement, l'entrée, l’assemblage, et la
propagation des virus. La glycoprotéine M (gM) qui figure parmi ces glycoprotéines
d’enveloppe, est la seule glycoprotéine non essentielle mais est conservée dans toute la
famille herpesviridae. Récemment, l’homologue de gM dans le Pseudorabies virus (PRV),
un autre herpesvirus, a été impliqué dans la phase finale de l’assemblage (i.e.
l’enveloppement cytoplasmique) au niveau du réseau trans-Golgi (TGN) en reconnaissant
spécifiquement des protéines tégumentaires et d’autres glycoprotéines d’enveloppe ([1]).
Toutefois, il a été proposé que cette hypothèse ne s’applique pas pour le HSV-1 ([2]). De
plus, contrairement à la localisation au TGN dans les cellules transfectées, HSV-1 gM se
localise dans la membrane nucléaire et sur les virions périnucléaires durant une infection.
L’objectif du projet présenté ici était d’éclaircir la relation de la localisation et la
fonction de HSV-1 gM dans le contexte d’une infection. Dans les résultats rapportés ici,
nous décrivons tout abord un mécanisme spécifique de ciblage nucléaire de HSV-1 gM. En
phase précoce d’une infection, gM est ciblée à la membrane nucléaire d'une manière virus
ii
dépendante. Cela se produit avant la réorganisation du TGN normalement induite par
l’infection et avant que gM n’entre dans la voie de sécrétion. Ce ciblage nucléaire actif et
spécifique de gM ne semble pas dépendre des plusieurs des partenaires d’interaction
proposés dans la littérature. Ces données suggèrent que la forme nucléaire de gM pourrait
avoir un nouveau rôle indépendant de l’enveloppement final dans le cytoplasme. Dans la
deuxième partie du travail présenté ici, nous avons concentré nos efforts sur le rôle de gM
dans l’assemblage du virus en phase tardive de l’infection et en identifiant un domaine
critique de gM. Nos résultats mettent en valeur l’importance du domaine carboxyl-terminal
cytoplasmique de gM dans le transport de gM du réticulum endoplasmique (RE) à
l’appareil de Golgi, dans l’enveloppement cytoplasmique et la propagation intercellulaire du
virus. Ainsi, l’export du RE de gM a été complètement compromis dans les cellules
transfectées exprimant un mutant de gM dépourvu de sa région C-terminale. La délétion la
queue cytoplasmique de gM cause une réduction légère du titre viral et de la taille des
plaques. L'analyse de ces mutants par microscopie électronique a démontré une
accumulation des nucléocapsides sans enveloppe dans le cytoplasme par rapport aux virus
de type sauvage. Étrangement, ce phénotype était apparent dans les cellules BHK mais
absent dans les cellules 143B, suggérant que la fonction de gM dépende du type cellulaire.
Finalement, le criblage de partenaires d’interaction du domaine C-terminal de gM identifiés
par le système de double-hybride nous a permis de proposer plusieurs candidats
susceptibles de réguler la fonction de gM dans la morphogénèse et la propagation de virus. / Herpes Simplex Virus type 1 (HSV-1) is an infectious agent causing herpes, which
affects a large population worldwide. Herpes is generally considered a benign disease
whose most common form is oral herpes (commonly called "cold sores"), but it can be very
serious and cause herpetic blindness and encephalitis, and even be lethal in some cases. The
virus can persist throughout life in the body of its host. So far, no treatment can eliminate
the virus and no vaccine has proven effective in controlling herpes infections.
HSV-1 has a double-stranded DNA genome embedded in an icosahedral capsid
surrounded by a lipid envelope. Thirteen viral glycoproteins are located in the envelope and
are known or believed to play different roles in different stages of the viral replication cycle,
including attachment, entry, assembly, and viral propagation. Among these envelope
glycoproteins, glycoprotein M (gM) is the only nonessential glycoprotein but is conserved
in all the herpesviridae family. Recently, the homologue of gM in Pseudorabies virus
(PRV), another herpesvirus, has been implicated in the final phase of assembly (e.g. the
cytoplasmic envelopment) at the trans-Golgi network (TGN) ([1]). However, it was
suggested that this does not apply to HSV-1 ([2]). Moreover, unlike its TGN localization in
transfected cells, HSV-1 gM localizes to the nuclear membrane and on the perinuclear
virions during infection.
The objective of the project presented here was to clarify the relationship of the
location and function of HSV-1 gM in the context of an infection. In the results reported
here, we first describe a specific and active mechanism of nuclear targeting of HSV-1 gM. In
early phase of infection, gM is targeted to the nuclear membrane in a virus dependent
manner. This occurs before the known reorganization of the TGN induced by the virus and
before gM enters the secretory pathway. This active and specific nuclear targeting of gM
seemingly does not depend on the functional interaction partners proposed in the literature.
These data suggest that nuclear gM could have a new role independent of that in the final
envelopment in the cytoplasm. In the second part of the work presented here, we focused
iv
our efforts on the role of gM in virus assembly in the late phase of infection and define an
important functional domain within gM. Our results highlight the importance of the
carboxyl-terminal domain of gM in the intracellular transport of gM from endoplasmic
reticulum (ER) to Golgi apparatus, in the cytoplasmic envelopment of the capsids and the
intercellular spread of the virus. Hence, gM ER export was completely compromised in
transfected cells after deletion of its C-terminal tail. Deletion of the gM cytoplasmic tail in
mutant viruses resulted in a slight reduction in viral titer and plaque size. The analysis of
these mutants by electron microscopy showed an accumulation of nucleocapsids without
envelope in the cytoplasm compared to wild-type virus. Interestingly, this phenotype is
apparent in BHK cells but not in 143B cells, hinting that the importance of gM may be cell
type specific. Finally, screening of interaction partners of C-terminal domain of gM
identified by the two-hybrid system allowed us to propose several interesting candidates
that may regulate the function of gM in the virus morphogenesis and propagation.
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Analyse des protéines du tégument par virométrie en flux et protéomique des capsides nucléaires du Virus Herpès Simplex de type 1 (VHS-1)El Bilali, Nabil 04 1900 (has links)
No description available.
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Rôle des modulateurs de la protéine kinase D dans la propagation du virus herpès simplex de type 1Roussel, Élisabeth 06 1900 (has links)
No description available.
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Élaboration d’un anticorps chimère anti-gp350 comme traitement prophylactique éventuel des syndromes lymphoprolifératifs B chez les greffésLeblond, Valérie 08 1900 (has links)
Le virus Epstein-Barr (VEB) est fortement associé au développement de syndromes
lymphoprolifératifs (SLP) en greffe pédiatrique. Ce virus a la capacité
d’immortaliser les lymphocytes B et de provoquer leur prolifération incontrôlée chez
l’hôte immunodéprimé. Plusieurs études démontrent que le cycle lytique du virus
jouerait un rôle primordial dans la genèse des SLP en produisant des particules
virales pouvant infecter les cellules B adjacentes. Chez un individu immunodéprimé,
ces cellules B nouvellement infectées peuvent donner naissance à une expansion
lymphocytaire. Le projet présenté dans ce mémoire fait partie d’un programme de
recherche visant à élucider le rôle de l’infection productive par le VEB dans le
développement des SLP. L’objectif précis de ce projet est de développer un anticorps
monoclonal chimère contre la glycoprotéine gp350 du VEB dans le but de neutraliser
le virus et d’ainsi prévenir son entrée dans les cellules B.
Notre laboratoire a construit une version chimère de l’anticorps monoclonal murin
72A1, lequel se lie à la gp350 et bloque l’infection. Les premiers essais ont révélé la présence de chaînes non fonctionnelles (aberrantes) dans l’hybridome produisant
l’anticorps 72A1. La construction de la chaîne légère authentique est maintenant
complète alors que celle de la chaîne lourde est toujours en cours. Le processus de
caractérisation de l’anticorps chimère inclura des essais de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC). Dans cette optique, une lignée cellulaire exprimant de façon stable la gp350 a été établie.
Notre anticorps chimère anti-gp350 pourrait éventuellement être utilisé comme thérapie préventive chez les greffés présentant un risque élevé de SLP en empêchant l’infection des cellules B adjacentes. / The Epstein-Barr virus (EBV) is associated with B-cell post-transplant
lymphoproliferative disease (PTLD). EBV has the unique property of immortalizing B lymphocytes, thereby causing their uncontrolled proliferation in an immunocompromised host. Certain evidence suggests that EBV productive infection
may play a primary role in the genesis of PTLD by generating virus particles which
can infect bystander B cells. In an immunocompromised individual, these infected B cells may then give rise to expanding B-cell clones. The project presented in this
thesis is part of a research program seeking to elucidate the role of EBV productive
infection in the genesis of PTLD. The specific aim of this work was to design a
chimeric monoclonal antibody against the EBV envelope glycoprotein gp350 in order to neutralize the virus, thereby preventing entry into B cells.
Our laboratory constructed a chimeric version of the murine monoclonal antibody,
72A1, which binds to gp350 and blocks infection. The initial cloning attempts
revealed the presence of nonfunctional (aberrant) transcripts in the hybridoma line
producing the 72A1 antibody. The chimeric version of the authentic light chain is
now completed while the chimeric heavy chain construction is ongoing. As part of the characterisation process for the chimeric antibody, a cell line stably expressing surface gp350 was generated. This gp350-expressing cell line will be used for
antibody dependent cellular cytotoxicity assays (ADCC).
This anti-gp350 chimeric antibody could be useful as a preventive therapy in transplant patients at high risk for PTLD by blocking the infection of bystander B cells.
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Étude de la sortie du virus herpès simplex de type 1 (HSV 1) hors du noyauRémillard-Labrosse, Gaudeline 09 1900 (has links)
Le virus herpès simplex de type 1 (HSV 1) affecte la majorité de la population mondiale. HSV 1 cause de multiples symptômes délétères dont les plus communs sont les lésions orofaciales usuellement appelées feux sauvages. Le virus peut aussi causer des effets plus sérieux comme la cécité ou des troubles neurologiques. Le virus réside de façon permanente dans le corps de son hôte. Malgré l’existence de nombreux traitements pour atténuer les symptômes causés par HSV 1, aucun médicament ne peut éliminer le virus. Dans le but d’améliorer les connaissances concernant le cycle viral de HSV 1, ce projet cible l’étude du transport du virus dans la cellule hôte. Ce projet aura permis la collecte d’informations concernant le modus operandi de HSV 1 pour sortir des compartiments cellulaires où il séjourne. Les différentes expérimentations ont permis de publier 3 articles dont un article qui a été choisi parmi les meilleurs papiers par les éditeurs de « Journal of Virology » ainsi qu’un 4e article qui a été soumis.
Premièrement, un essai in vitro reproduisant la sortie de HSV 1 du noyau a été mis sur pied, via l’isolation de noyaux issus de cellules infectées. Nous avons démontré que tout comme dans les cellules entières, les capsides s’évadent des noyaux isolés dans l’essai in vitro en bourgeonnant avec la membrane nucléaire interne, puis en s’accumulant sous forme de capsides enveloppées entre les deux membranes nucléaires pour finalement être relâchées dans le cytoplasme exclusivement sous une forme non enveloppée. Ces observations appuient le modèle de transport de dé-enveloppement/ré-enveloppement.
Deuxièmement, dans le but d’identifier des joueurs clefs viraux impliqués dans la sortie nucléaire du virus, les protéines virales associées aux capsides relâchées par le noyau ont été examinées. La morphologie multicouche du virus HSV 1 comprend un génome d’ADN, une capside, le tégument et une enveloppe. Le tégument est un ensemble de protéines virales qui sont ajoutées séquentiellement sur la particule virale. La séquence d’ajout des téguments de même que les sites intracellulaires où a lieu la tégumentation sont l’objet d’intenses recherches. L’essai in vitro a été utilisé pour étudier cette tégumentation. Les données recueillies suggèrent un processus séquentiel qui implique l’acquisition des protéines UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 et possiblement ICP4 sur les capsides relâchées par le noyau.
Troisièmement, pour obtenir davantage d’informations concernant la sortie de HSV 1 des compartiments membranaires de la cellule hôte, la sortie de HSV 1 du réseau trans golgien (TGN) a aussi été étudiée. L’étude a révélé l’implication de la protéine kinase D cellulaire (PKD) dans le transport post-TGN de HSV 1. PKD est connue pour réguler le transport de petits cargos et son implication dans le transport de HSV 1 met en lumière l’utilisation d’une machinerie commune pour le transport des petits et gros cargos en aval du TGN. Le TGN n’est donc pas seulement une station de triage, mais est aussi un point de rencontre pour différentes voies de transport intracellulaire.
Tous ces résultats contribuent à une meilleure compréhension du processus complexe de maturation du virus HSV 1, ce qui pourrait mener au développement de meilleurs traitements pour combattre le virus. Les données amassées concernant le virus HSV 1 pourraient aussi être appliquées à d’autres virus. En plus de leur pertinence dans le domaine de la virologie, les découvertes issues de ce projet apportent également de nouveaux détails au niveau du transport intracellulaire. / Herpes simplex virus type 1 (HSV 1) affects the majority of the world population. HSV 1 causes various deleterious symptoms with the most common being facial mucosal lesions usually named cold sores. The virus can also contribute to more serious effects such as corneal blindness and neurological problems. The virus is permanently residing in the host body. Despite the existence of several treatments against HSV 1 symptoms, no drug is able to eliminate the virus. In order to improve knowledge of the viral cycle of HSV 1, this project focuses on the transport of the virus in the host cell. During this project we collect data to detail the modus operandi used by HSV 1 to leave cellular compartments such as the nucleus and the TGN. The different experimentations achieved during this PhD allowed the publication of three articles, including one selected as worthy of note by the editors of “Journal of virology” and a fourth article that has been submitted.
Firstly, an in vitro assay that reproduces the exit of HSV 1 virus from nuclei was established via the isolation of nuclei from infected cells. We found that, as in intact cells, capsids escaped the isolated nuclei in the in vitro assay by budding through the inner nuclear membrane, accumulated as enveloped capsids between the two nuclear membranes, and were released in cytoplasm exclusively as unenveloped capsids. These observations support the de-envelopment / re-envelopment model of transport.
Secondly, to identify viral players implicated in the nuclear egress of HSV 1, viral proteins associated with nuclear released capsids were investigated. HSV 1 has a multilayered morphology that includes a DNA genome, a capsid, a tegument and an envelope. The tegument represents viral proteins added sequentially on the viral particle. The sequential order and intracellular compartments where the tegument is added are the subject of intense research. The in vitro assay was used to investigate this tegumentation process. The acquired data suggest a sequential process that involved the acquisition of viral proteins UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 and possibly ICP4 on capsids released by the nucleus.
Thirdly, to obtain information regarding another process of egress of HSV 1 from a membranous cellular organelle, the egress of HSV 1 from the TGN was also studied. The study revealed the implication of the cellular protein kinase D (PKD) in HSV 1 post-TGN transport. The involvement of this kinase, known to regulate the transport of small cargos, highlights the post TGN trafficking of both small and large entities (such as HSV 1) by a common machinery, in sharp contrast to earlier steps of transport. This indicates that the TGN is not only a sorting station but also a meeting point where different intracellular routes can meet.
All these outcomes contribute to a better understanding of the complex maturation process of HSV 1 that could lead to the development of better tools to fight the virus. Results acquired concerning HSV 1 could also be applied to other viruses. Besides their relevance in the virology field, findings provided by this project also supply new details about cellular biology concerning intracellular transport.
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Contribution de la Glycoprotéine M dans la Sortie de HSV-1Zhang, Jie 06 1900 (has links)
Le Virus Herpès Simplex de type 1 (HSV-1) est un agent infectieux qui cause
l’herpès chez une grande proportion de la population mondiale. L’herpès est généralement
considéré comme une maladie bénigne dont la forme la plus commune est l'herpès labial
(communément appelé « bouton de fièvre »), mais elle peut se révéler très sérieuse et causer
la cécité et l’encéphalite, voir létale dans certain cas. Le virus persiste toute la vie dans le
corps de son hôte. Jusqu'à présent, aucun traitement ne peut éliminer le virus et aucun
vaccin n’a été prouvé efficace pour contrôler l’infection herpétique.
HSV-1 est un virus avec un génome d’ADN bicaténaire contenu dans une capside
icosaèdrale entourée d’une enveloppe lipidique. Treize glycoprotéines virales se trouvent
dans cette enveloppe et sont connues ou supposées jouer des rôles distincts dans différentes
étapes du cycle de réplication viral, incluant l'attachement, l'entrée, l’assemblage, et la
propagation des virus. La glycoprotéine M (gM) qui figure parmi ces glycoprotéines
d’enveloppe, est la seule glycoprotéine non essentielle mais est conservée dans toute la
famille herpesviridae. Récemment, l’homologue de gM dans le Pseudorabies virus (PRV),
un autre herpesvirus, a été impliqué dans la phase finale de l’assemblage (i.e.
l’enveloppement cytoplasmique) au niveau du réseau trans-Golgi (TGN) en reconnaissant
spécifiquement des protéines tégumentaires et d’autres glycoprotéines d’enveloppe ([1]).
Toutefois, il a été proposé que cette hypothèse ne s’applique pas pour le HSV-1 ([2]). De
plus, contrairement à la localisation au TGN dans les cellules transfectées, HSV-1 gM se
localise dans la membrane nucléaire et sur les virions périnucléaires durant une infection.
L’objectif du projet présenté ici était d’éclaircir la relation de la localisation et la
fonction de HSV-1 gM dans le contexte d’une infection. Dans les résultats rapportés ici,
nous décrivons tout abord un mécanisme spécifique de ciblage nucléaire de HSV-1 gM. En
phase précoce d’une infection, gM est ciblée à la membrane nucléaire d'une manière virus
ii
dépendante. Cela se produit avant la réorganisation du TGN normalement induite par
l’infection et avant que gM n’entre dans la voie de sécrétion. Ce ciblage nucléaire actif et
spécifique de gM ne semble pas dépendre des plusieurs des partenaires d’interaction
proposés dans la littérature. Ces données suggèrent que la forme nucléaire de gM pourrait
avoir un nouveau rôle indépendant de l’enveloppement final dans le cytoplasme. Dans la
deuxième partie du travail présenté ici, nous avons concentré nos efforts sur le rôle de gM
dans l’assemblage du virus en phase tardive de l’infection et en identifiant un domaine
critique de gM. Nos résultats mettent en valeur l’importance du domaine carboxyl-terminal
cytoplasmique de gM dans le transport de gM du réticulum endoplasmique (RE) à
l’appareil de Golgi, dans l’enveloppement cytoplasmique et la propagation intercellulaire du
virus. Ainsi, l’export du RE de gM a été complètement compromis dans les cellules
transfectées exprimant un mutant de gM dépourvu de sa région C-terminale. La délétion la
queue cytoplasmique de gM cause une réduction légère du titre viral et de la taille des
plaques. L'analyse de ces mutants par microscopie électronique a démontré une
accumulation des nucléocapsides sans enveloppe dans le cytoplasme par rapport aux virus
de type sauvage. Étrangement, ce phénotype était apparent dans les cellules BHK mais
absent dans les cellules 143B, suggérant que la fonction de gM dépende du type cellulaire.
Finalement, le criblage de partenaires d’interaction du domaine C-terminal de gM identifiés
par le système de double-hybride nous a permis de proposer plusieurs candidats
susceptibles de réguler la fonction de gM dans la morphogénèse et la propagation de virus. / Herpes Simplex Virus type 1 (HSV-1) is an infectious agent causing herpes, which
affects a large population worldwide. Herpes is generally considered a benign disease
whose most common form is oral herpes (commonly called "cold sores"), but it can be very
serious and cause herpetic blindness and encephalitis, and even be lethal in some cases. The
virus can persist throughout life in the body of its host. So far, no treatment can eliminate
the virus and no vaccine has proven effective in controlling herpes infections.
HSV-1 has a double-stranded DNA genome embedded in an icosahedral capsid
surrounded by a lipid envelope. Thirteen viral glycoproteins are located in the envelope and
are known or believed to play different roles in different stages of the viral replication cycle,
including attachment, entry, assembly, and viral propagation. Among these envelope
glycoproteins, glycoprotein M (gM) is the only nonessential glycoprotein but is conserved
in all the herpesviridae family. Recently, the homologue of gM in Pseudorabies virus
(PRV), another herpesvirus, has been implicated in the final phase of assembly (e.g. the
cytoplasmic envelopment) at the trans-Golgi network (TGN) ([1]). However, it was
suggested that this does not apply to HSV-1 ([2]). Moreover, unlike its TGN localization in
transfected cells, HSV-1 gM localizes to the nuclear membrane and on the perinuclear
virions during infection.
The objective of the project presented here was to clarify the relationship of the
location and function of HSV-1 gM in the context of an infection. In the results reported
here, we first describe a specific and active mechanism of nuclear targeting of HSV-1 gM. In
early phase of infection, gM is targeted to the nuclear membrane in a virus dependent
manner. This occurs before the known reorganization of the TGN induced by the virus and
before gM enters the secretory pathway. This active and specific nuclear targeting of gM
seemingly does not depend on the functional interaction partners proposed in the literature.
These data suggest that nuclear gM could have a new role independent of that in the final
envelopment in the cytoplasm. In the second part of the work presented here, we focused
iv
our efforts on the role of gM in virus assembly in the late phase of infection and define an
important functional domain within gM. Our results highlight the importance of the
carboxyl-terminal domain of gM in the intracellular transport of gM from endoplasmic
reticulum (ER) to Golgi apparatus, in the cytoplasmic envelopment of the capsids and the
intercellular spread of the virus. Hence, gM ER export was completely compromised in
transfected cells after deletion of its C-terminal tail. Deletion of the gM cytoplasmic tail in
mutant viruses resulted in a slight reduction in viral titer and plaque size. The analysis of
these mutants by electron microscopy showed an accumulation of nucleocapsids without
envelope in the cytoplasm compared to wild-type virus. Interestingly, this phenotype is
apparent in BHK cells but not in 143B cells, hinting that the importance of gM may be cell
type specific. Finally, screening of interaction partners of C-terminal domain of gM
identified by the two-hybrid system allowed us to propose several interesting candidates
that may regulate the function of gM in the virus morphogenesis and propagation.
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