Dans notre recherche on a essayé de découvrir quelle est la position de la Moldavie, sur le marché touristique interne et externe et dans quelle mesure sa périphéricité joue un rôle positif dans le développement touristique.On a vu que l’espace de la recherche se confronte avec une triple périphéricité, qui agit à tous les niveaux : périphérie spatiale de l’Union Européenne, périphérie économique et décisionnelle de la Roumanie, et dernièrement une périphérie figée qui agit dans l’intérieur de la région entre les centres urbains et les zones rurales. On a observé que la région présente une concentration plus dense de ressources potentielles touristiques dans sa partie occidentale, montagneuse. Les départements de Suceava, Neamţ, Bacău et Vrancea bénéficient pleinement de leur disposition dans un cadre plus attractif, le tourisme de montagne ayant un grand succès en Roumanie. De nos jours, la Moldavie présente un retard du point de vue touristique par rapport à la moyenne nationale, retard qui se traduit par le nombre de places de logements, l’indice d’occupation, les arrivées ou les nuitées. Malgré tout ça, la région a connu une évolution foudroyante des unités de logement dans les dernières décennies. Sur le fond de la popularisation du tourisme rural et de ses différentes formes, la pension rurale devient de plus en plus perceptible. La dynamique des arrivées et des nuitées touristiques de l’espace rural moldave dessine plusieurs zones distinctes en Moldavie. Le département de Suceava est le plus dynamique, sa croissance se basant sur quelques centres régionaux auxquels l'on ajoute des communes mono-destination. Le département de Neamţ enregistre une dynamique positive basée sur quelques centres locaux à spécifique diffèrent, ce qui la positionne en deuxième position comme importance touristique en Moldavie. Le département de Bacău se remarque par la chute des activités touristiques de Slănic Moldova et Târgu-Ocna, anciens centres touristiques pendant la période communiste, mais descendus de nos jours à cause de la mauvaise gestion après 1990. L’enquête appliquée auprès des touristes a identifié un profil contrastant du visiteur de la zone rurale moldave. Ces contrastes sont une conséquence de la période communiste et du manque d’implication (organisationnelle, affective, décisionnelle) du touriste dans l’organisation des voyages. / The aim of our research was to discover the position of Moldavia region on the internal and international tourism market and how his peripheral feature acts on its tourism development.We observed that research area is confronted with a three times peripheral feature, each one acting on a different spatial level: spatial periphery of European Union, economical and decision-making periphery of Romania, and finally, a frozen periphery which acts inside the region itself between the urban centers and the rural zones.We observed also that the region shows a bigger density of potential tourism resources in its western, mountainous part. The counties of Suceava, Neamț, Bacău and Vrancea take fully advantage of their position in a more attractive environment, the mountainous tourism being very popular and appreciate in Romania.In our days, Moldavia has a tourism delay compared with the national mean, delay translated in accommodation places, occupation rate, tourist arrivals or overnight stays. Nevertheless, the region knew an astonishing evolution of accommodation units in the last two decades. The rural boarding house become more and more visible, its development being based on the rural tourism’s popularization and its uncountable forms, The dynamic of tourism arrivals and overnight stays draws several distinct tourism zones in Moldavia. Suceava County is by far the most dynamic, its growth being based on some regional centers and mono-destination villages. Neamț County recorded a positive dynamic based on few local centers, each one with a different uniqueness, fact that put this county on the second step as tourism importance in Moldavia. Bacău County is noticed by its tourism fall, especially in the ancient resorts from communist era, Slănic Moldova and Târgu Ocna. After 1990 this destinations knew a decrease of their tourism weight because of the bad management.The investigation made among the visitors of the Moldavian rural area showed a changing profile for the usual Moldavian tourist, marked by several contrasts. These contrasts are a consequence of the communist era and the lack of implication (organizational, decision-making) from the tourist in its own trip planning.

Dans notre recherche on a essayé de découvrir quelle est la position de la Moldavie, sur le marché touristique interne et externe et dans quelle mesure sa périphéricité joue un rôle positif dans le développement touristique.On a vu que l'espace de la recherche se confronte avec une triple périphéricité, qui agit à tous les niveaux : périphérie spatiale de l'Union Européenne, périphérie économique et décisionnelle de la Roumanie, et dernièrement une périphérie figée qui agit dans l'intérieur de la région entre les centres urbains et les zones rurales. On a observé que la région présente une concentration plus dense de ressources potentielles touristiques dans sa partie occidentale, montagneuse. Les départements de Suceava, Neamţ, Bacău et Vrancea bénéficient pleinement de leur disposition dans un cadre plus attractif, le tourisme de montagne ayant un grand succès en Roumanie. De nos jours, la Moldavie présente un retard du point de vue touristique par rapport à la moyenne nationale, retard qui se traduit par le nombre de places de logements, l'indice d'occupation, les arrivées ou les nuitées. Malgré tout ça, la région a connu une évolution foudroyante des unités de logement dans les dernières décennies. Sur le fond de la popularisation du tourisme rural et de ses différentes formes, la pension rurale devient de plus en plus perceptible. La dynamique des arrivées et des nuitées touristiques de l'espace rural moldave dessine plusieurs zones distinctes en Moldavie. Le département de Suceava est le plus dynamique, sa croissance se basant sur quelques centres régionaux auxquels l'on ajoute des communes mono-destination. Le département de Neamţ enregistre une dynamique positive basée sur quelques centres locaux à spécifique diffèrent, ce qui la positionne en deuxième position comme importance touristique en Moldavie. Le département de Bacău se remarque par la chute des activités touristiques de Slănic Moldova et Târgu-Ocna, anciens centres touristiques pendant la période communiste, mais descendus de nos jours à cause de la mauvaise gestion après 1990. L'enquête appliquée auprès des touristes a identifié un profil contrastant du visiteur de la zone rurale moldave. Ces contrastes sont une conséquence de la période communiste et du manque d'implication (organisationnelle, affective, décisionnelle) du touriste dans l'organisation des voyages.

L’intervention en périphérie d’aire protégée visant l’amélioration de la conservation est une démarche largement partagée par les programmes de conservation depuis les années 1990. Il s’agit pourtant d’un postulat, que nous voulons réexaminer grâce à la situation du Parc du W (Bénin, Burkina Faso, Niger). Ce Parc est un complexe transfrontalier d’aires protégées, confronté à la pénétration illégale de troupeaux bovins transhumants conduits par des bergers peuls à la recherche de pâturage.Nous identifions d’abord les différents espaces où se jouent les relations entre le Parc et les pasteurs. Au-delà d’une périphérie proche, déjà prise en compte par le Parc, les espaces d’interaction dépassent, par des effets indirects, l’échelle de la mobilité des pasteurs. Ils englobent non seulement une aire d’attraction mais des espaces plus lointains, qui comprennent tous les pôles d’accueil pastoraux de la région. Nous analysons les facteurs de l’attractivité relative de ces espaces. Nous décrivons ensuite les formes de mobilité des éleveurs et leurs relations avec le Parc. A l’aide d’un modèle de décision, nous mettons en évidence les facteurs influençant les pratiques de mobilité dans leur diversité. Enfin, nous étudions les stratégies du Parc en périphérie pour examiner leur influence réelle ou potentielle sur les pasteurs. Elles souffrent du manque d’explicitation d’objectifs d’intervention basés sur l’analyse des relations entre Parc et périphérie. Au delà, nous montrons les limites de tout projet de conservation, cantonné à une ingénierie écologique, alors qu’est mise au jour la nécessité d’une ingénierie territoriale menée simultanément à de multiples échelles. / Protected area managers act on peripheral zones because they hope that it will improve conservation. This is a common behaviour of most development programs since 1990s. However, this relies on a postulate, which we try to examine thank to the case of the W Park (Bénin, Burkina Faso, Niger). This transborder park is a complex of protected area that faces with cattle herds, led by fulan herdsmen, that illegaly enters to find pasture. We identify spaces where the interactions between Parc and pastors take place. Beyond close periphery that was already took into into account by the Park, interaction spaces are even greater than the spaces where the pastors move because of indirect effects. They encompass an attraction area, and even further, all the surrounding main pastures area. We explore all factors that make the attractivity of spaces, including Park, compared to each other. Then, we describe pastors mobility types and how they affect their relationships to Park. A decision model helps us to show the factors influencing various mobility practices.Finally, we analyse Park strategies in the surrounding to evaluate its actual or potential influence on pastors. Its intervention lacks explicite goals and should be grounded on an analysis of relationships between Park and its surrounding. Deeper, we bring out that any conservation program is limited because it implements ecological engineering though a multiscale territorial engineering would be necessary.

A l'image d'autres grandes villes du Sud, Oran, seconde ville algérienne, a connu une forte croissance démographique ces dernières décennies. Dans un territoire urbain de plus en plus vaste, les extensions périurbaines non planifiées se sont multipliées. Dans un contexte où les équipements, les emplois et l'offre de transports sont très insuffisants, la thèse porte sur la question de l'accès aux services pour les populations défavorisées installées en zones périurbaines, qui subissent les contraintes de mobilité les plus fortes. Deux types d'investigations ont été réalisées ; i) l'analyse de l'offre urbaine en termes d'emplois, de services (éducation et santé), de réseaux de transport collectif à partir des données statistiques existantes et d'entretiens auprès des acteurs de l'urbanisme et du transport et ii) l'analyse d'entretiens qualitatifs auprès de 60 ménages à bas revenu habitant en zones périurbaines, qui ont porté sur leurs besoins de déplacement et leurs difficultés d'accès. Les données spatialisées sur l'offre de services montrent des disparités spatiales dans l'offre de santé et d'éducation. De même, l'analyse de la répartition des lignes du réseau de transport fait ressortir la faiblesse de la régulation et surtout les difficultés propres aux opérateurs privés du transport sur les liaisons périurbaines. Les entretiens menés auprès de la population apportent des renseignements quant aux comportements de mobilité, aux contraintes d'accès concrètes au logement et aux services pour les populations défavorisées. L'un des plus importants problèmes, rencontrés dans ces quartiers, est constitué par le non-accès à l'emploi et le risque très élevé de chômage, tandis que les difficultés d'accès aux soins et à l'éducation sont d'origine multiple (coût d'accès au service, conditions de logement et distances parcourues, problèmes propres aux ménages) et renforcent la vulnérabilité des ménages. Les difficultés se cumulent pour nombre de ménages et pèsent sur l'insertion sociale des résidents des périphéries d'Oran. <br><br>[note : Cette thèse a été réalisée au Département d'Architecture - Université Med Boudiaf d'Oran et au Laboratoire d'Economie des Transports (LET) à l'École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE), Université de Lyon].<br />

La connaissance de la biodiversité surtout végétale est nécessaire à la base des aménagements nécessaires à la restauration de l'environnement. La présente étude a pour objectif d’analyser la dynamique de la flore et de la végétation ligneuse à la périphérie du Parc National de Waza et en tirer des enseignements pour améliorer la conservation et la gestion durable des ressources ligneuses de ce parc.La méthodologie est une combinaison des approches botaniques et géographiques. Trois unités paysagères caractérisent le PNW et sa zone périphérique : la savane herbeuse, la savane arbustive et la savane arborée. Les caractéristiques de la flore et de la végétation sont différentes dans les trois unités paysagères. L’inventaire floristique a permis de recenser un total de 52 espèces ligneuses. La densité absolue moyenne de toute la zone est de 81 individus / ha. Cette densité diminue suivant un gradient décroissant, de l’extérieur vers l’intérieur du parc, sauf dans le cas où certains facteurs comme l’intrusion du bétail dans le parc inverse ce gradient. La structure verticale montre que les tiges les moins représentées sont les tiges d’avenir et les tiges de régénération. Au niveau de la dynamique temporelle, on assiste à une régression du couvert végétal ligneux. Chaque année 478 ha de ce couvert disparaissent et 319 ha de sols se dégradent. Pour faire face aux changements observés qui sont d’origine anthropiques, naturels, bioécologiques ou politico-institutionnels, des options d’aménagement ont été proposées parmi lesquelles : le zonage, la mise en œuvre d’un projet REDD+, la restauration des terres, la gestion participative et l'écodéveloppement. / Environmental restoration development facilities require knowledge of biodiversity (especially of vegetation. In addition, conservation remains a major challenge, hence the need to find new solutions. The current study aims at analyzing the dynamics of flora and timber trees surrounding the Waza National Park and consolidating lessons to improve conservation and sustainable management of timber resources. The methodology used is a combination of botanical and geographical approaches. Three landscape units characterize the WNP and its peripheral zone: savanna grassland, shrub savanna and wooded savanna. Flora and vegetation characteristics are different in the three landscape units. Floristic inventory identified 52 woody species. The mean absolute density of the whole zone is 81 individuals / ha. This density decreases with a decreasing gradient, from outside the park to inside. This gradient depends on the human pressure gradient which also decreases from the external to the internal park area, except when the gradient is reversed by certain factors such as cattle intrusion. The vertical structure shows that the least represented stems are stems for future planting and regeneration stems, with a very large difference from other stems. Regarding temporal dynamics, there is a regression of woody/timber vegetation cover. Each year, 478 ha of this cover disappear and 319 ha of soil degrade. To cope with the observed changes that are of anthropic, natural, bioecological or politico-institutional origin, management options have been proposed among which: zoning, implementation of a REDD + project, restoration land degraded, participatory management and eco-development.