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Demeure...du Don : place et fonction de l'acte de donner dans les processus de la filiation / On the Brink of Donation : place and function of the act of donating in the filial processes

L’être filial vit l’aban/don, bloqué dans l’avoir qui fixe le Moi, et l’échange malmène la Différence de génération et de sexe. La menace pèse sur la filiation en hyper/modernité, et la cruauté pulsionnelle d’appropriation dé/filialise le nom propre. L’infans est paradoxal et appelle la culture comme nature, il affronte la violence de celui qui donne sous couvert de gratuité, par l’acte de nomination. Dans la chose donnée, Mauss dégage un tiers, un autre, et Derrida déconstruit ce qui assimile le don à l’échange. Le don est engagement responsable et non pas sacrifice ni oblation douteuse, reçu, approuvé du legs des générations précédentes, et transmis par une mémoire trans/générationnelle. Lacan sépare le sujet du leurre du Moi, et valorise l’imaginaire retrouvé dans le rêve, reflet de ce que le sujet aurait accumulé d’angoisses et d’espérances, déguisées personnages et objets d’amour ou de haine auxquels les affects s’attachent. Ils font son symptôme, jouissance et symbole. La fiction, vérité du sujet-en-dette, identité mouvante, n’est pas reconnue tant qu’il vit le drame du narcissisme. Interpréter ce qui m’arrive, ouvre à la parole, à l’amour dans la défaite du désir et dans la distance, quand la vérité d’un par/don, redoublement du don premier, sur/vient. Le sujet retrouve le style qui préserve la promesse, qui seule, attire. Le Négatif (l’excès, la sur/prise, la mort d’autrui, l’Absent) fonde-t-il une anthropologie du don ? Le traduire en récit, est Vie : le symptôme, chair du sujet, répond à la Voix qui résonne dans le temps de l’histoire et qui le convoque : « Me voici ». / The filial being is captured by the ego’s possessiveness and left to its own devices. The Difference in generation and sex is exposed to exchange. In hyper-modern times, filiation is threatened and the drive of appropriation dis/owns the proper noun. The infans is paradoxical and naturally turns to culture for help. He faces the violence of those who donate, under cover of gratuitousness, via the act of naming. Mauss speaks of “another other” involved in giving and Derrida deconstructs the notion that assimilates donation to exchange. Giving is a responsible commitment. It is neither a sacrifice nor a suspicious oblation, but that which is received and approved from the legacy of former generations, and transmitted by Memory across the generations. Lacan separates the subject from the deceptive ego and enhances the value of dreams, reflecting accumulated fears and hopes in the guise of characters, objects of love or hate, to which the subject is attached. They are his symptom, jouissance and symbol. Fiction, the truth of the in/debted subject, an identity that is far from static, is unrecognized as long as he is trapped by narcissism. Interpreting what befalls us opens us up to the word, to love, as desire fails and distance sets in. Then and only then, for/giving, a new form of the first gift, a/rises unexpectedly, and the subject can find the style that preserves the promise which, alone, attracts. Does the Negative (excess, surprise, the other’s death, the Absent) set the cornerstone of an anthropology of giving? Trans/lating, or re/telling is Life. The Voice echoing in the temporality of history, calls the symptom, or the flesh of the subject, and it answers: “Here I am.”

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2010MON30057
Date08 December 2010
CreatorsSadet, Paul
ContributorsMontpellier 3, Causse, Jean-Daniel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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