• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 405
  • 84
  • 20
  • 18
  • 7
  • 5
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • Tagged with
  • 602
  • 415
  • 278
  • 163
  • 146
  • 142
  • 122
  • 98
  • 88
  • 85
  • 84
  • 67
  • 63
  • 60
  • 57
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
221

Brûler de caillou: histoire et archéologie de la chaux et des mortiers en Wallonie :de la villa de Merbes au palais de Mariemont

Demelenne, Marie 21 June 2013 (has links)
« Brûler du caillou » Histoire et Archéologie de la chaux et des mortiers en Wallonie :de la villa de Merbes au Palais de Mariemont<p>Thèse présentée par Marie Demelenne le 21 juin 2013 en vue de l’obtention du grade académique de Docteur en Histoire, art et archéologie sous la direction des professeurs Alain Dierkens et Michel de Waha<p>Partant du constat que les enseignements à tirer des mortiers et la chaux historiques sont sous-utilisés par les archéologues de terrain en Wallonie, et du fait qu’un accroissement des connaissances à leur sujet permettrait une conservation –restauration du patrimoine historique avec des matériaux d’avantage compatibles et durables, la thèse adopte une double démarche expérimentale. <p>En premier lieu, un protocole de caractérisation original a été créé, ainsi qu’une base de données évolutive des mortiers et enduits historiques en Wallonie comprenant vingt-cinq sites et pus de 600 échantillons. <p>Le protocole de caractérisation s’est attaché à utiliser à la fois des méthodes connues et réputées éprouvées, comme la macroscopie et la pétrochimie (en étroite collaboration avec le Pr. M.-P. Delplancke de l’Ecole polytechnique de l’ULB, l’Institut royal du patrimoine artistique (KIK-IRPA, Roald Hayen, sous la direction d’Hilde de Clercq) et l’Institut scientifique des Services publics (Issep, le géologue D. Bossiroy)). Un volet original a été également été intégré au sein de ce protocole, consacré à la caractérisation des propriétés physiques et mécaniques des matériaux, développé en partenariat avec la Faculté polytechnique de l’Université de Mons (Pr. L. Van Parys et Dr. Ir. F. Dagrain). Quatre sites majeurs ont été choisis dans la base de données :la ville romaine de Merbes-le-Château (Erquelinnes), les édifices religieux du sous-sol de la Grand-place de Nivelles, la fortification carolingienne de Pont-de-Bonne (Modave) et le Palais de Charles de Lorraine à Mariemont (Morlanwelz). Ces sites sont représentatifs d’époques, terroirs et types d’occupation différents.<p>Les résultats obtenus par les différentes méthodes ont été comparés et confrontés entre eux, afin d’évaluer leur pertinence en fonction des questions posées.<p>Une première histoire du matériau en Wallonie a ainsi été jalonnée tout en contribuant à la compréhension et à l’interprétation des sites majeurs. D’un point de vue méthodologique, un protocole minimal destiné à l’archéologie et un autre, complémentaire, destiné à documenter les actions de conservation –restauration ont été décrits, et les ressources nécessaires pour les mettre en œuvre évaluées.<p>En second lieu, nous nous sommes attachée à documenter le processus de fabrication de la chaux, en recoupant différentes sources (textuelles, iconographiques, résultats de fouilles et observations de terrain, artisanat contemporain, expérimentations) afin de préparer un cycle d’expérimentation archéologique de cinq fours à chaux. Ces structures ont été reconstituées sur deux sites historiques de la chaufournerie wallonne :le site des Fours de l’Almanach à Calonne (Antoing, Hainaut) et la villa romaine de Malagne (Rochefort, Province de Namur), à proximité immédiate des carrières de pierre de Jemelle (Groupe Lhoist). Enregistrées et instrumentées, nos expérimentations ont permis d’évaluer les quantités de combustibles (houille, bois, charbon de bois) nécessaires pour calciner deux types de pierre calcaire. Ce cycle a permis d’approcher in vivo le savoir-faire technique et d’évaluer les besoins en ressources (durée des aménagements, matériaux, personnel) indispensables pour calciner la chaux. Ces résultats ouvrent la voie à de nouvelles manières d’appréhender le chantier de construction au sein de l’environnement naturel et anthropique (communautés et bassins culturels et techniques, modes de transmission des savoir-faire, rapports de force et de dépendance entre maîtres d’ouvrage et propriétaires fonciers, …).<p>D’un point de vue méthodologique, l’observation d’autres expérimentations et la conduite de notre propre cycle expérimental ont été utilisées également au bénéfice d’une réflexion épistémologique et pratique, dont les résultats sont traduits dans une fiche d’analyse et de préparation d’une expérimentation archéologique rigoureusement menée.<p>En conclusion, notre thèse permet de reconsidérer le statut des mortiers et de la chaux historiques en Wallonie. Porteurs de nombreuses informations recherchées par l’archéologue, comme le degré d’appropriation de savoir-faire au sein d’une chaîne opératoire technique complexe, les fonctions et technologies de maçonneries, l’environnement naturel et anthropique, ils constituent des biens archéologiques à part entière et doivent être étudiés suivant un protocole qui est maintenant défini et accessible.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
222

Fer-fonte-acier: l'industrie sidérurgique en Brabant wallon :histoire des Forges de Clabecq des origines à 1939

Jacquemin, Madeleine 12 December 2013 (has links)
Cette thèse est composée, d'une part, d'un inventaire des 300 mètres linéaires d'archives déposées aux Archives de l'État et, d'autre part, d'une monographie consacrée aux Forges de Clabecq, avec comme fil rouge le développement de l'entreprise de la fin du XVIIIe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
223

Comparative approach of population biology and functional ecology of Fallopia japonica, F. sachalinensis and F. xbohemica in Belgium / Approche comparative de la biologie des populations et de l'écologie fonctionnelle de Fallopia japonica, F. sachalinensis et F. xbohemica en Belgique

Herpigny, Basile 08 October 2012 (has links)
L'objectif général de la thèse est d'examiner la variation et l'évolution des traits fonctionnels<p>susceptibles de sous-tendre des variations de capacité d'invasion, au sein du complexe de plantes envahissantes F. japonica, F. xbohemica et F. sachalinensis en Belgique. Ces trois taxons d'origine asiatique présentent un intérêt majeur en écologie des invasions car ils possèdent une aptitude à l'invasion contrastée bien qu'ils fassent partie du même complexe hybride, aient la même forme de vie, et la même distribution géographique. <p>En particulier, la thèse examine si Fallopia sachalinensis présente une combinaison particulière de traits fonctionnels liés à la capture et à l'utilisation des ressources susceptible d'expliquer sa capacité d'invasion plus faible. La thèse tâche également de déterminer si les hybrides sont intermédiaires entre les parents pour ces traits ou manifestent des propriétés originales susceptibles<p>d'entraîner un comportement plus invasif. Les traits fonctionnels pris en considération comprennent notamment l'architecture des parties aériennes, le SLA (surface foliaire spécifique), les teneurs foliaires en nutriments, la vitesse de décomposition des litières et la plasticité phénotypique de ces caractères. La stratégie scientifique repose sur trois approches complémentaires:<p>- des comparaisons in situ entre les taxons dans des sites ou ils coexistent;<p>- des cultures en conditions semi-contrôlées au jardin expérimental;<p>- une expérience de décomposition des litières.<p>Les résultats mettent en lumière la stratégie unique de capture et d'utilisation des ressources<p>de F. sachalinensis, ainsi que ses réponses plastiques moins adaptées (moins d'accroissement de la hauteur et de la surface foliaire totale en réponse a l'ombre, et de la biomasse et du nombre de tiges en réponse a une augmentation de la fertilité du sol). Cette stratégie contribue a sa capacité d'invasion plus faible en réduisant son efficacité d'utilisation et de capture de la lumière et des nutriments. D'autre part, l'hybride ne présente pas de valeurs transgressives pour les traits étudiés et est similaire à F. japonica en termes de traits et de plasticité. Toutefois, le nombre limité de<p>populations hybrides étudiées ne nous permet pas d'en conclure que l'hybride ne présente pas de<p>variation transgressive a l'échelle européenne. De plus, la variabilité génétique de l'hybride pourrait permettre une évolution future de sa capacité d'invasion, ce qui en fait une priorité pour la prévention et la gestion a l'échelle mondiale. / The objective of the thesis is to examine variation and evolution of functional traits that are susceptible to underlie variation of invasiveness in the invasive complex of Fallopia japonica, F. xbohemica and F. sachalinensis in Belgium. These three taxa originate from Asia and present a major interest in invasion ecology since they display contrasting invasiveness although they are part of the same hybrid complex, have the same life form and distribution area.<p>In particular, we ask if F. sachalinensis displays a specific combination of functional traits related to resource capture and use that is susceptible to explain its lower invasiveness. We also try to determine if the hybrids have intermediary trait values or if they show specific properties susceptible to increase their invasiveness. Functional traits measured include architecture, SLA (specific leaf area), nutrient foliar concentrations, litter decomposition rate and phenotypic plasticity of the same traits. Scientific strategy uses three different methods:<p>- in situ comparisons between the taxa in sites where they coexist;<p>- common gardens with semi controlled conditions;<p>- litter decomposition experiment.<p>Results show the unique strategy of F. sachalinensis concerning resource capture and use, as well as its less adaptive plastic responses (smaller increase of height and total leaf area in response to shade, and of biomass and shoot number in response to soil fertility). This strategy contributes to its lower invasiveness through a reduction in light and nutrient capture and use efficiency. The hybrid does not display transgressive variation for the studied traits and is similar to F. japonica concerning its traits and its plasticity. However, the limited number of hybrid accessions does not allow to conclude that the hybrid presents no transgressive variation throughout Europe. Moreover, genetic variability in the hybrid might allow future evolution of its invasiveness, making the hybrid a priority for prevention and management throughout the world. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
224

Licenciements collectifs et reconversion de la main-d'oeuvre: le cas des cellules de reconversion wallonnes

Bingen, Aline 01 February 2012 (has links)
Aline Bingen a fait le pari de tenter de comprendre ce que c’est que de perdre son emploi à la suite de restructurations ou de fermetures, en étudiant des cellules de reconversion, les mesures d’accompagnement des salariés licenciés, et en s’intéressant aux trajectoires sociales et professionnelles d’une vingtaine d’entre eux. <p>La question qui la préoccupe est notamment celle du devenir des collectifs. Question très pertinente quand on sait à quel point les collectifs de salariés jouent un rôle décisif non seulement pour l’élaboration de savoirs pratiques constitutifs du travail réel (par opposition au travail prescrit), mais aussi pour donner du sens au travail, lui redonner de la dignité et apprivoiser les pénibilités liées aux conditions dans lesquelles il se déroule. Les collectifs gèrent à leur façon le mal-être au travail et l’interprètent à travers le prisme d’une morale et de valeurs en lien avec les enjeux économiques et politiques de la société.<p>La perte d’emploi, la nécessité de se former pour retrouver du travail précipite les salariés dans une situation particulièrement périlleuse pour eux, précisément parce qu’ils sont confrontés de façon personnalisée, hors de tout collectif, à l’épreuve du reclassement.<p>Comment cela se joue-t-il concrètement ?C’est ce que Aline Bingen cherche à analyser dans sa thèse à partir d’observations et d’entretiens approfondis. Du moins dans la deuxième partie de sa thèse, car elle consacre la première à un retour sur les politiques publiques au niveau fédéral, pour identifier les empreintes de « l’Etat social actif » depuis les années 60 en matière d’accompagnement des licenciements collectifs, et plus particulièrement en région wallonne depuis les années 70.<p>Dans cette première partie, on peut féliciter l’auteure pour l’ampleur de ses recherches et sa volonté d’exhaustivité. Il y a là un travail dont on peut penser qu’il sera fort utile pour tous ceux qui sont intéressés par cette question du rôle de pouvoirs publics dans la gestion des reconversions des fermetures et des licenciements collectifs. On découvre la tendance inexorable vers plus d’individualisation et de mise sous condition de l’accès aux droits sociaux.<p>La deuxième partie quant à elle révèle les qualités d’Aline Bingen en tant que chercheure de terrain, son respect des personnes interviewées, la qualité de son écoute, la finesse de ses interprétations, la confiance qu’elle obtient des ces personnes pourtant en situation difficile. Les larges extraits qu’elle offre au lecteur, et qui témoignent de sa volonté de ne pas imposer d’analyses trop abruptes et rapides, sont absolument passionnants. Ils permettent d’avancer dans la compréhension des enjeux, des difficultés, des épreuves qui scandent le parcours de ces travailleurs licenciés et aux prises avec les dispositifs institutionnels de reclassement mais aussi des ressources de différentes natures dont ils disposent et parmi lesquelles figurent notamment les délégués syndicaux. Mais ils permettent aussi en contrepoint de comprendre ce qui faisait que ces travailleurs tenaient à leur travail et tenaient au travail. De comprendre l’importance des règles du jeu qui les liaient à leur entreprise, à leur employeur et qui volent en éclat au moment où il s’agit de préparer les licenciements. Une fois dehors de l’entreprise à la suite d’événements qui les renvoient à leur situation de salariés liés par le seul biais d’un contrat salarial de subordination juridique, l’idée d’un retour dans une entreprise de même nature leur paraît insoutenable. <p>Cette deuxième partie riche, originale et dense, fait un pendant particulièrement efficace à la première qui est de nature plus abstraite et plus informative. Ensemble, elles construisent un parcours de recherche qui témoignent des qualités de chercheure d’Aline Bingen. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
225

Le mime de la compréhension dans les productions écrites d'étudiants: analyse linguistique et transdisciplinaire :approche didactique

Toungouz Nevessignsky, Katia 24 June 2011 (has links)
Le mime de la compréhension est-il une erreur didactique ?<p>La question mérite d’être posée car il constitue une pratique très répandue chez les étudiants de première année. <p>Décrit à l’initiale par J. Leenhardt, le mime de la compréhension consiste en l’attitude scripturale du lecteur qui, perdu par rapport au référentiel du texte au sujet duquel il s’exprime, va « produire dans sa lecture ce qui a toutes les apparences d’un savoir, mais qui n’est en réalité n’en est pas » (Leenhardt 1988 :74). <p>La transposition de ce concept issu de la sociologie de la littérature à la sphère de la didactique du français à l’université (effectuée par F. Boch et C. Frier) rend, en effet, très bien compte de l’étrange mixité des modalités de lecture-écriture descriptive et interprétative rencontrée dans les productions résumantes des étudiants de BA 1. <p>Plus concrètement, cette double modalité se traduit par un usage parcimonieux et souvent erroné des connecteurs logiques ainsi que par des listings de rappels en tous genres (descriptifs, littéraux, explicatifs…) mêlés à des interprétations au caractère amplificateur parfois sévère. <p>Ce dialogisme apparemment aberrant institué par un étudiant novice entre un texte scientifique et lui-même, et n’engendrant que la restitution d’une faible partie du texte source, doit-il être mis sur le compte d’une incompétence à résumer générique ou sur celui de besoins langagiers relatifs à son nouvel environnement discursif? <p>Les piètres résultats des productions résumantes des étudiants en début de module de méthodologie universitaire signent la nécessité d’un enseignement des règles de discursivité universitaire, comme en témoigne ensuite une régression notable du mime de la compréhension au terme des séances. <p>Certes, l’affaire est déjà entendue depuis longtemps chez les didacticiens :l’acculturation aux discours universitaires sert leur compréhension chez les étudiants qui bénéficient d’une telle intervention didactique. <p>Par ailleurs, pour que les étudiants développent une compétence scripturale disciplinaire, d’une part, l’enseignement des spécificités des discours universitaires doit être cumulé à des exercices de production écrite réguliers et, d’autre part, la correction doit, idéalement, être réalisée sous la supervision d’un enseignant invitant l’étudiant à réfléchir à l’erreur, à en trouver les causes et les moyens d’y remédier.<p>Là encore, le consensus est total :pour qu’elle lui soit « fertile », pour qu’elle lui soit « didactique », l’erreur doit être comprise en profondeur par son auteur, et ce, sans qu’elle lui soit présentée comme une « faute ». <p>Toutefois, au vu du caractère apparemment sévère du mime de la compréhension chez les primo-arrivants, il m’a semblé nécessaire de me pencher sur les origines de l’erreur et les bénéfices ultérieurs qu’elle pourrait apporter aux étudiants dans le cadre de leurs apprentissages.<p>S’il ne signe pas une insuffisance linguistique mais une façon « normale » d’appréhender un nouveau genre discursif, le mime de la compréhension constituerait-il un passage obligatoire dans les apprentissages de lecture-écriture d’une majorité d’étudiants ?Poser cette question, c’est corrélativement à cela, poser celle de la requalification ou de la disqualification de l’erreur du mime. <p>L’appréhension de cette problématique relative à la valeur heuristique de l’écrit de l’apprenant, s’inscrit, bien sûr, dans le cadre général de la question de l’articulation de la lecture et de l’écriture et, plus précisément, dans celui de l’analyse des pratiques scripturales des étudiants et de la prise en compte de leur potentiel afin d’élaborer les interventions didactiques adéquates à leur appropriation de la littéracie universitaire. <p>Or, si la didactique du français soutient depuis longtemps pareils questionnements et fournit au chercheur une littérature abondante à ces sujets, le mime de la compréhension ne peut que faire l’objet d’une disqualification chez les enseignants non-linguistes qui, souvent, continuent à y voir les signes d’une formation insuffisante en secondaire. <p>La disqualification de l’erreur a priori fait-elle rapidement se taire la modalité interprétative peut-être « euristique » des étudiants de première année pour que ne soit conservée que la descriptive qui renvoie, à l’extrême, au copier-coller ?<p>Les étudiants, lors de la rédaction de leurs travaux écrits, en seraient-ils, par la suite, dès lors réduits à ne plus pouvoir pratiquer que la compilation d’ « auteurs » reconnus ?<p>La réponse à ces questions est cruciale à l’heure où les institutions universitaires et supérieures non universitaires semblent sur le point de s’engager dans une lutte implacable contre le plagiat dont, selon une minorité peut-être fort voyante d’auto-proclamés « experts » en la matière, la pratique se généraliserait de « façon alarmante » au sein de la communauté étudiante.<p>Pour interroger la didacticité du mime de la compréhension, j’ai été amenée à convoquer un certain nombre de théories appartenant aux disciplines traditionnellement contributoires à la didactique du français. <p>J’ai ainsi pu décrire l’hybridité du phénomène tant au travers des concepts de la « littérature au second degré » que grâce aux éclairages de la biologie (Pasteur), de la psychologie génétique (Baudonnière), des théories de développementalistes comme Piaget et Guillaume ainsi que celles, incontournables, de L.Vygotsky. <p>J’ai pu faire la démonstration de la participation des listings des mimeurs à une opération phylogénétiquement éprouvée grâce aux travaux de J. Goody, de J. Calvet, de J-M. Adam et Ph. Hamont dont la synthèse m’a permis de mettre en évidence le caractère récurrent de la mise en liste aux différentes étapes de l’histoire de l’écriture. Les théories de M. Donald m’ont fourni le cadre théorique « naturaliste » le plus convaincant pour harmoniser l’ensemble des éléments relatifs à la justification phylogénétique de l’erreur. <p>En ce qui concerne les aspects sociolinguistiques et historiques du mime de la compréhension, c’est, entre autres, l’articulation des théories sur la littéracie (E. Bautier, Ch. Barré-de-Miniac, A. Delgéry etc.), de son histoire depuis ses origines et du concept d’ « insécurité scripturale généralisée » de M. Dabène qui m’a fourni les derniers éléments nécessaires à une justification complète et transdisciplinaire de l’erreur. <p>J’ai choisi d’étudier les conséquences de la disqualification du mime de la compréhension des étudiants au travers du repli dans un carcan scriptural qui les ferait pratiquer un copier-coller non référencé dans des proportions effrayantes, aux dires des « spécialistes du plagiat » alors que, dans les faits, les étudiants abusent des rappels littéraux, mais, dans la plupart des cas, dûment référencés. <p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
226

Logiques de la massification de l'offre touristique: généalogie des hébergements de grande capacité en Wallonie

Crabeck, Stéphanie 22 December 2010 (has links)
La massification du tourisme s’est accompagnée d’une augmentation et d’une transformation morphologique importantes de l’immobilier touristique. En Wallonie, ce processus s’est exprimé par un écrémage des formes traditionnelles d’hébergement (l’hôtellerie notamment) et par le développement en dehors des agglomérations d’éléments bâtis de grande capacité aux formes et aux matériaux les plus divers. Parmi ceux-ci figurent les établissements de tourisme social, les campings, les villages de vacances et les parcs résidentiels de week-end. <p><p>Toutefois, à côté de l’offre officielle subsiste, dans une sorte d’invisibilité, un grand nombre d’infrastructures. S’y sont développées des morphologies hétéroclites et vernaculaires, en totale illégalité vis-à-vis des normes et des réglementations en vigueur en matière d’urbanisme, de confort, voire d’hygiène et de sécurité. Cette situation pour le moins chaotique et mal connue interpelle car elle constitue un obstacle majeur à tout suivi, statistique notamment, et gêne les tentatives d’élaboration de politiques touristiques et territoriales. Consacrée aux hébergements de grande capacité de la Wallonie, cette thèse invite donc à la compréhension d’un phénomène conflictuel et particulièrement confus. <p><p>Plusieurs démarches sont ici suivies :la reconstitution de l’écheveau complexe du système de production des hébergements de grande capacité ;puis, l’analyse des ressorts politiques et juridiques qui autorisent le développement désordonné d’une offre essentiellement de nature résidentielle. Enfin, à partir d’une typologie s’affranchissant des catégories classiques d’hébergement, la recherche amène à redéfinir les différents types d’hébergement selon leur mode d’occupation. Une approche d’autant plus nécessaire que la limite entre le touristique et le non-touristique est de plus en plus perméable.<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
227

Les féministes et le changement social en Belgique: programmes, stratégies et réseaux / Feminists and social change in Belgium, 1918-1968: program, strategy and networks

Jacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. <p>Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire.<p><p>Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. <p>L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau :la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales :c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ;c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique.<p>Le contexte a ici toute son importance :le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. <p>De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ?En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ?Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ;pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. <p>La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes :une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). <p>Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes.<p>Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée.<p>Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. <p>Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude :le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. <p>Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium<p>(1918-1968)<p>Program, strategy and networks<p><p><p>Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968.<p>The context is important :feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands :one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality).<p>In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women.<p>The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies).<p>Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism.<p>Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
228

Nouveaux uniformes et Etat social actif: vers une recomposition du champ de la sécurité en Belgique ?

Smeets, Sybille 22 December 2006 (has links)
Cette thèse de doctorat porte sur les « nouveaux uniformes de la sécurité publique », formule générique utilisée par le ministère de l'Intérieur belge pour qualifier des figures de proximité qui assurent au niveau local et micro-local de petites missions de surveillance et de convivialité dans les lieux publics ou accessibles au public. Notre recherche a, de manière générale, deux objectifs. Le premier est d’offrir un regard le plus complet possible sur ces nouveaux uniformes dans la mesure où ceux-ci sont porteurs de nombreux enjeux en matière de sécurité publique. Notre deuxième objectif, lié au premier, est de tenter de comprendre et d’expliquer l’émergence et la multiplication de ces nouveaux uniformes, en inscrivant celles-ci dans un contexte qui dépasse celui des politiques locales de prévention de la délinquance pour s’inscrire dans un nouveau référentiel d’action publique qui émerge au début des années 90 :celui de l’Etat social actif.<p>L’apparition des nouveaux uniformes de la sécurité publique trouve en effet son origine, au début des années 90, dans l’articulation établie entre la préoccupation pour la sécurité du citoyen et la politique de l’emploi. La première se concrétise principalement grâce à la création des contrats de sécurité en 1992. Conclus entre le pouvoir fédéral (principalement le ministère de l'Intérieur), les Régions bruxelloise et wallonne et un nombre de plus en plus important de villes et communes, ces contrats sont conçus au départ autour de deux volets, « préventif » et policier, et présentent trois caractéristiques :le partenariat, l’insertion locale et la prévention intégrée. Le lien entre politique de sécurité et politique de l’emploi se fait tout particulièrement au sein du Plan global pour l’emploi, la compétitivité et la sécurité sociale (1993) qui prône l’amélioration de l’« employabilité » des chômeurs et le développement d’« emplois de proximité » liés à l’amélioration de la qualité de la vie. Ces nouveaux emplois vont rapidement être reliés au thème de la sécurité du citoyen, notamment grâce à une extension des contrats sécurité. La volonté de faire de la sécurité un « gisement » d’emplois ne se dément pas dans les années qui suivent, lesquelles voient se multiplier les statuts d’insertion professionnelle, en particulier en ce qui concerne les intervenants civils « en uniforme ». Ces acteurs se situent donc à la croisée de deux domaines au départ distincts – ceux de l’emploi et de la sécurité publique – dont la rencontre nous semble déjà soulever un certains nombres d’enjeux.<p>Mais l’émergence des nouveaux uniformes s’inscrit également dans une évolution de la fonction de police en Belgique, surtout au niveau local. Depuis vingt ans, on constate en effet un élargissement des missions de police qui se manifeste à la fois par la multiplication de tâches dues à la diversification des demandes et des attentes à l’égard de l’institution policière et dans le souhait exprimé, depuis quelques années, de développer au sein des polices locales des programmes de police de proximité. Cet élargissement va avoir pour conséquence, entre autres, un transfert vers d’autres intervenants de tâches qui ne sont plus jugées indispensables au « vrai » travail policier. Parmi ces intervenants, on trouve les nouveaux uniformes. C’est donc à la fois de cette rencontre entre emploi et sécurité publique, ainsi que des évolutions respectives de la fonction de police et de la fonction policière, que nous allons traiter ici par l’entremise des nouveaux uniformes.<p>Notre hypothèse générale est que les nouveaux uniformes de la sécurité publique constituent un phénomène emblématique d’une transformation de l’action de l’Etat dans les deux champs qui les concernent directement, à savoir ceux de la sécurité publique et de l’emploi, transformation dont l’Etat social actif représente l’épigone. <p> / Doctorat en criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
229

L'Université de Liège dans sa ville, 1817-1989: une étude d'histoire urbaine

Frankignoulle, Pierre J.L.M.-A. 06 May 2005 (has links)
Etude urbanistique et historique des différentes implantations de l'Université de Liège depuis 1817 (Salle académique) jusque (et y compris) le Sart Tilman / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
230

Existe-t-il un principe général d'appropriation de l'information ?

Dubuisson, François 26 January 2005 (has links)
Pas de résumé / Doctorat en droit / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0464 seconds