Orientador: Cassia Navas Alves de Castro / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Artes / Made available in DSpace on 2018-08-09T13:19:56Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Bogea_InesVieira_D.pdf: 64892958 bytes, checksum: d45aaf6db664347fb4337894fa013295 (MD5) Previous issue date: 2007 / Resumo: Estudo do coreógrafo e professor Ivaldo Bertazzo, que desde os anos 70 desenvolve trabalhos com "cidadãos-dançantes", centrado na sua pesquisa de movimento. A partir de 2000, Bertazzo também se dedica a projetos de arte-educação com adolescentes da periferia do Rio de janeiro e São Paulo. O estudo tem três metas principais: traçar um panorama da trajetória de Ivaldo Bertazzo, como coreógrafo e diretor de espetáculos e de uma escola de dança; entender as bases da sua pesquisa de movimento e fazer a descrição analítica de seu trabalho específico com o corpo (Reeducação do Movimento), necessária para o entendimento da criação coreográfica; e investigar de que modo o conceito da construção da identidade pelo movimento, apontado por Bertazzo, ocorre no seu trabalho. Princípios coreográficos e técnica corporal foram abordados aqui no viés da "identidade e autonomia do movimento", entendida como forma de pensar o corpo, sua articulação e desenho no espaço, numa técnica híbrida, influenciada, por diversas fontes (incluindo a dança indiana, estudos de coordenação matara por Piret e Béziers e das cadeias musculares por Denys-Struyf). A obra de Bertazzo põe em xeque não só nossas idéias sobre o corpo, mas também nossa idéia de Brasil. Com isso em mente, durante a análise foi levada em conta a situação política do país e sua influência na evolução da dança nesse período, examinando as marcas que deixa no desenvolvimento dos criadores, obras, escolas e movimentos da nossa cultura. A tese recupera imagens em fotos e vídeos dos espetáculos desses trinta anos de carreira, fundamentais para a compreensão dessa dança / Abstract: This is a study of the Brazilian choregrapher and teacher IvaIdo Bertazzo, who has developed an original work with "citizen-dancers" since the 1970s, based on his own research on movement techniques. From 2000 on, Bertazzo has also developed a series of art-education projects with teenagers from poor neighbourhoods in Rio de Janeiro and São Paulo. The thesis has three main aims: to draw a panorama of Bertazzo's career as a choreographer, artistic director and head of a dance school; to explain the bases for his research on movement, and to write an analytical descrition of his work on the body (Movement Reeducation), which is necessary in order to understand his choreographic creations; and to investigate the many ways in which his concept of "identity built by movement" pIays a role in this oeuvre. Choreographic principIes and body technique have been studied in the light of his ideas on "identity and autonomy of movement", taken as a way to think about the body, its shape and its forms of articulation in space, and leading to a hybrid technique, that draws on many different sources (including Indian dance, studies of coordination by Piret and Béziers, and the study ofmuscle chains by Denys-Struyf). Bertazzo's work challenges not only our ideas on the body, but aIso our ideas about Brazil. With that in mind, the research brings to attention many facets of the polítical situation and its influence upon Brazilian dance over these decades. It also examines the marks this has left on the work ofmany authors, schools and movements in Brazilian culture. The thesis collects photographs and video footage of many works performed over the Jast thirty years - an image bank which may be of great assistance for a better understanding of this period in Brazilian dance history / Doutorado / Doutor em Artes

Cette recherche se situe à la jonction des études féministes, trans et sur la production du handicap. Elle s’intéresse aux limites des analyses féministes intersectionnelles et leurs difficultés à considérer certains axes identitaires, telles l’identité de genre et les capacités, à travers l’analyse de deux cas de figure de modifications corporelles, soit la transsexualité et la transcapacité (transformation visant à acquérir un handicap). Cette thèse s’articule autour de la question suivante : quels sont les angles morts des analyses intersectionnelles et comment pouvons-nous y remédier? Pour répondre à cette question, cette thèse propose trois objectifs : 1) Participer aux questionnements critiques entourant certaines limites des analyses féministes intersectionnelles pour en diversifier les axes à partir de l’identité de genre et des capacités; 2) Remettre en question les présupposés conceptuels et les privilèges cisgenristes et (cis)capacitistes qui sous-tendent les discours négatifs entourant ces modifications corporelles et mettre en valeur les points de convergence entre les mouvements féministes, transactivistes et anticapacitistes pour instaurer des dialogues et des solidarités entre eux; 3) Fournir un modèle enrichi de l’intersectionnalité pouvant être déployé en études féministes, trans et sur la production du (trans)handicap, apte à répondre aux nouvelles revendications de justice de groupes opprimés, comme celles des personnes transsexuelles et transcapacitaires. À l’aide d’une méthodologie alliant l’analyse critique de discours, l’analyse archéologique et généalogique, les discours négatifs de certaines féministes et d’autres scientifiques sur ces transformations corporelles sont cartographiés et critiqués. Les réflexions présentées ici, s’inscrivant dans une approche poststructuraliste et queer, ne proposent pas une recherche des « origines » et des motivations de la transsexualité et de la transcapacité, mais plutôt une étude des discours négatifs vis-à-vis ces phénomènes et des systèmes normatifs qui sous-tendent ces discours. C’est sous cet angle que cette recherche constitue un apport important aux champs des savoirs, tant sur le plan théorique, normatif que politique : en se penchant sur deux cas de figure « extrêmes », elle met en lumière les normativités corporelles des régimes dominants, notamment cisgenriste et (cis)capacitiste, occultées tant dans nos sociétés que dans nos mouvements sociaux.

Cette recherche se situe à la jonction des études féministes, trans et sur la production du handicap. Elle s’intéresse aux limites des analyses féministes intersectionnelles et leurs difficultés à considérer certains axes identitaires, telles l’identité de genre et les capacités, à travers l’analyse de deux cas de figure de modifications corporelles, soit la transsexualité et la transcapacité (transformation visant à acquérir un handicap). Cette thèse s’articule autour de la question suivante : quels sont les angles morts des analyses intersectionnelles et comment pouvons-nous y remédier? Pour répondre à cette question, cette thèse propose trois objectifs : 1) Participer aux questionnements critiques entourant certaines limites des analyses féministes intersectionnelles pour en diversifier les axes à partir de l’identité de genre et des capacités; 2) Remettre en question les présupposés conceptuels et les privilèges cisgenristes et (cis)capacitistes qui sous-tendent les discours négatifs entourant ces modifications corporelles et mettre en valeur les points de convergence entre les mouvements féministes, transactivistes et anticapacitistes pour instaurer des dialogues et des solidarités entre eux; 3) Fournir un modèle enrichi de l’intersectionnalité pouvant être déployé en études féministes, trans et sur la production du (trans)handicap, apte à répondre aux nouvelles revendications de justice de groupes opprimés, comme celles des personnes transsexuelles et transcapacitaires. À l’aide d’une méthodologie alliant l’analyse critique de discours, l’analyse archéologique et généalogique, les discours négatifs de certaines féministes et d’autres scientifiques sur ces transformations corporelles sont cartographiés et critiqués. Les réflexions présentées ici, s’inscrivant dans une approche poststructuraliste et queer, ne proposent pas une recherche des « origines » et des motivations de la transsexualité et de la transcapacité, mais plutôt une étude des discours négatifs vis-à-vis ces phénomènes et des systèmes normatifs qui sous-tendent ces discours. C’est sous cet angle que cette recherche constitue un apport important aux champs des savoirs, tant sur le plan théorique, normatif que politique : en se penchant sur deux cas de figure « extrêmes », elle met en lumière les normativités corporelles des régimes dominants, notamment cisgenriste et (cis)capacitiste, occultées tant dans nos sociétés que dans nos mouvements sociaux.