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Critique d’art et morale. Une réception critique française et anglaise de la peinture victorienne / Art criticism and morality. A French and English critical reception of Victorian paintingRabiller, Carole 14 December 2019 (has links)
En déplaçant les problématiques traditionnelles - celles des analyses strictement nationales - cette thèse propose d'explorer, à l'aide d'une perspective comparative, l'importance donnée au critère moral par la critique, française et anglaise, lors de sa réception de la peinture victorienne. Le corpus de ce travail s'appuie sur l'étude successive des œuvres anglaises présentées tant aux expositions universelles parisiennes (1855, 1867, 1878 et 1889) qu'à la Royal Academy et des commentaires critiques publiés dans la presse spécialisée ou non. Cette démarche révèle la dynamique des échanges interculturels entre les deux pays autour de la question morale et met en évidence l'existence d'une réception nationaliste de l'art par la critique. Dès lors, le jugement porté sur une œuvre par un critique dépend de sa culture, de son goût, mais aussi plus largement du contexte social et des principes propres à sa société. À ce titre, le climat de compétition entre la France et l'Angleterre se retrouve dans les articles et ouvrages publiés de chaque coté de la Manche. De puissants débats critiques mettent en lumière les processus d'appropriation et de rejet participant à la définition des deux cultures artistiques. Ils réunissent art et morale en interrogeant l'existence d'un « grand genre » victorien, l'exposition comme un espace permettant à la critique de circonscrire un art national et de se définir elle-même, ainsi que l'influence moraliste de John Ruskin (1819-1901) sur la société et son art. L'hétérogénéité de la profession de critique d'art associée à la plasticité du mot « morale » permet donc à ce travail de proposer une définition de la peinture victorienne et de ses acteurs. / By shifting the traditional issues - those of strictly national analyses - this thesis proposes to explore, using a comparative perspective, the importance given to the moral criterion by critics, French and English, when receiving Victorian painting. The corpus of this work is based on the successive study of English paintings presented at the “Expositions universelles” in Paris (1855, 1867, 1878 and 1889) as well as at the Royal Academy, and of the critical comments published in the press specialized or not. This approach reveals the dynamics of intercultural exchanges between the two countries around the moral issue and highlights the existence of a nationalist reception of art by critics. Consequently, a critic's judgment of a painting depends on their culture, their taste, but also more broadly on the social context and the principles specific to their society. As such, the competitive climate between France and England is reflected in the articles and books published on both sides of the English Channel. Powerful critical debates highlight the processes of appropriation and rejection that contribute to the definition of the two artistic cultures in relation to each other. They bring art and morality together by questioning the existence of a Victorian “grand genre”, the exhibition as a place for critics to circumscribe a national art and define themselves, as well as John Ruskin's (1819-1901) moralist influence on society and the art it produces. The heterogeneity of the art criticism profession associated with the plasticity of the word “moral” therefore allows this work to propose a definition of Victorian painting and its actors.
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Novela "Konec nylonového věku" z roku 1950 a její kritická edice / "The end of the Nylon age" novella from the year 1950 and its critical editionPoledňáková, Barbora January 2013 (has links)
This diploma thesis deals with the novella The end of the nylon age written by Josef Škvorecký in 1950. It explores the text from a literary historical, literary theoretical and literary "practical", editorial point of view. After the introduction of author's work in necessary period and factual context the thesis focuses on the iterpretation of the novella, its narrative situation and the resulting structure of the text. The thesis then deals with dialogues and dialogic characteristics of the novella. The closing part pays attention to the textological issues - creating of an annotation system to the book. The novella is being related to other artist's work within each theme throughout the entire thesis.
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Manet après Manet : 1900-1960 : le spectre du moderne / Manet after Manet : 1900-1960 : the spectrum of modernityLéglise, Matthieu 01 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose de décomposer le spectre des commentaires critiques, historiques ou littéraires qui se sont projetés sur l'œuvre d'Édouard Manet dans la première moitié du XXe siècle, en regard de multiples contrepoints visuels. Cet «exercice de style méthodologique total» que permet Manet, selon les mots de Pierre Bourdieu, vise à rendre compte d'une réception mythique, monumentale et pourtant méconnue, tout en procédant en permanence à l'analyse réflexive de ses propres outils d'investigation. Par le prisme de ces présences posthumes très hétérogènes, souvent d'une grande violence, le but est de retracer la généalogie du concept narratif de «modernité» qui s'est déployé à partir d'Édouard Manet, en Europe et aux États-Unis, alors que son œuvre était simultanément défigurée en incarnation du classicisme national. Plus qu'une origine, Manet peut alors se définir comme un «carrefour» : un embranchement, à la puissance spéculaire considérable, d'idéologies, d'historicités et de projections fantasmagoriques. Ces analyses ont pour objet des réseaux très denses d'attraction, de répulsion, et de contamination entre différents systèmes d' énonciation dissonants, envisagés en regard des procédés déployés par Manet lui-même, dans le mouvement d'une œuvre à la fois profondément relationnelle et d'une radicale altérité. La problématique récurrente du fractionnement - dans la multiplicité de ses enjeux et de ses déterminations schizoïdes, du dualisme au fétichisme - forme le fil directeur de cet effort d'exhumation intellectuelle : est ici retracée en détail l'impossible tentative d'en finir avec un peintre qui ne cesse d'inquiéter une modernité constituée sur son nom. / The purpose of this dissertation is to decompose the spectrum of commentary, historical and literary, along with the multiple visual counterpoints, that were generated from the work of Édouard Manet in the first half of the 20th century. Manet allows for this « total methodological exercise », in Pierre Bourdieu's words, which endeavours to reckon with a mythical, monumental, yet mostly unknown reception, while continually conducting a reflexive analysis of its own investigative tools. Through the scope of these posthumous, heterogeneous and often extremely violent occurrences, the goal is to retrace the genealogy of the narrative concept of« modernity » which was uncoiled from the figure of Édouard Manet, in Europe and the United States, during a time when his work was simultaneously being distorted as an incarnation of national classicism. More than a point of origin, Manet can be defined as a « crossroad » : a powerful specular junction of ideologies, historicities and phantasmagorical projections. The abject of these analyses is the dense network of attraction, repulsion, and contamination that has been woven between the various and discordant systems of enunciation, studied in the light of processes set up by Manet himself, through a body of work both profoundly relational, yet radically alien. The recurrent question of fractioning, in its multiple issues and schizoid determinations - from dualism to fetishism - make up the guiding principle of this effort of intellectual exhumation; here are retraced in detail the impossible attempts that were made to do away with a painter who has time and again proven to be cause for concern to an idea of modernity created under his name.
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Η σκηνική προσέγγιση και η κριτική πρόσληψη των παραστάσεων του Αριστοφάνη στο Εθνικό Θέατρο, μέσα από το παράδειγμα των Νεφελών: 1951 Σκηνοθεσία: Σ. Καραντινός, 1970 Α. Σολομός, 1984 Κ. Μπάκας, 1994 Κ. Δαμάτης, 2001 Γ. ΙορδανίδηςΚεχαγιάς, Άγγελος 30 May 2012 (has links)
Η παρούσα μελέτη αποσκοπεί στη διερεύνηση της σκηνικής προσέγγισης της αριστοφανικής κωμωδίας στο Εθνικό Θέατρο, καθώς επίσης και της κριτικής της πρόσληψής, μέσα από το παράδειγμα των Νεφελών. Η σκηνοθεσία των Νεφελών σε κλειστό χώρο το 1951 από τον Σωκράτη Καραντινό, σηματοδότησε την έναρξη των παραστάσεων της αττικής κωμωδίας στο Εθνικό Θέατρο της Ελλάδας. Ο Καραντινός, ο οποίος βασίσθηκε σε ιστορικές και αρχαιολογικές πηγές, προσπάθησε να εφαρμόσει τον αρχαίο τρόπο σκηνικής παρουσίασης. Ωστόσο από τις αρχαιοπρεπείς Νεφέλες του, έλειπε τελείως το κωμικό και το διονυσιακό στοιχείο του αριστοφανικού πνεύματος. Παρά τις αντικρουόμενες κριτικές η παράσταση του Καραντινού έθεσε τις βάσεις για έναν σοβαρό προβληματισμό πάνω στη σκηνική παρουσίαση της αττικής κωμωδίας στο Εθνικό Θέατρο. Ο Αλέξης Σολομός (1970) προσπάθησε να «ζωντανέψει» τον Αριστοφάνη εφαρμόζοντας τις αρχές που διατύπωσε στην πραγματεία του: «Ο ζωντανός Αριστοφάνης». Σύμφωνα με τον Σολομό η αρχαία κωμωδία έχει συγγένειες με σύγχρονες μορφές κωμωδίας, όπως είναι τα διάφορα νούμερα της επιθεώρησης, του τσίρκου, του μιούζικ χολ. Υιοθετώντας αυτές τις σκηνικές φόρμες κατάφερε να κάνει τον Αριστοφάνη προσιτό στο ευρύ κοινό, ιδιαίτερα στο φεστιβάλ της Επιδαύρου και των Αθηνών. O Κώστας Μπάκας με την έλευσή του στο Εθνικό Θέατρο, κόμισε εκεί την αριστοφανική σκηνική προσέγγιση του δασκάλου του Κάρολου Κουν, ο οποίος κινήθηκε στο πλαίσιο της «ελληνικότητας» και του «ελληνικού λαϊκού εξπρεσιονισμού». Τόσο ο Κοραής Δαμάτης, (1994) όσο και ο Γιάννης Ιορδανίδης (2001), παρόλο που χρησιμοποίησαν στοιχεία από τις δύο ερμηνευτικές σχολές (ηθοποιούς που εκπαιδεύτηκαν στο Θέατρο Τέχνης, τη θεαματικότητα του Σολομού με τους πολυπληθείς χορούς, τους αναγνωρισμένους συνθέτες και τους δημοφιλείς ηθοποιούς) προσπάθησαν να διαφοροποιηθούν από αυτές, χρησιμοποιώντας κάποια νεωτερικά στοιχεία που αφορούσαν κυρίως στη μουσική, τα σκηνικά, τα κοστούμια και τη μουσική. Πρέπει να σημειωθεί ότι ο Ιορδανίδης στις Νεφέλες του, εφάρμοσε την πρακτική της «νεοελληνικής αναλογίας», την αντικατάσταση δηλαδή των αγνώστων προσώπων, πραγμάτων, γεγονότων κλπ. της αριστοφανικής κωμωδίας, από ανάλογα γνωστά της σύγχρονης νεοελληνικής ζωής, ιστορίας, τέχνης, παράδοσης κλπ. / This study aims to explore the staging approach to Aristophanic comedy at the National Theatre, as well as its critical reception, through the example of The Clouds. The 1951 indoor direction of The Clouds by Sokrates Karantinos marked the outset of the performances of Attic comedy at the Greek National Theater. Karantinos, based on historical and archaeological sources, tried to apply the ancient way of staging. However, his archaic Clouds lacked completely the comic and the Dionysiac element of the Aristophanic spirit. Despite its controversial reviews, Karantinos’ performance laid the foundation for a serious questioning over the staging of Attic comedy at the National Theater. Alexis Solomos (1970) tried to “revive” Aristophanes applying the principles he put forward in his treatise: “The living Aristophanes.” According to Solomos the ancient comedy has affinities with modern forms of comedy such as the various numbers of the revue, the circus and the music hall. Adopting these stage forms he managed to make Aristophanes accessible to the general public, especially at the Epidaurus and Athens Festivals. Kostas Bakas with his advent at The National Theater in 1984, he brought there the Aristophanic stage approach of his teacher Karolos Koun, who moved into the frame of “Hellenism” and “Greek Folk Expressionism.” Both, Korais Damates (1994) and Yannis Iordanides (2001) although they used some elements of the two interpretative schools of Attic comedy (actors trained at the Art Theatre, the pageantry of Solomos with the numerous choruses, acknowledged composers and popular protagonists ) they tried to differentiate from them, using various innovative elements concerning mainly the sets, the costumes and the music. It should be noted that Iordanides in his Clouds applied the practice of the “Modern Greek analogy” which is the replacing of the unknown persons, things, facts etc. of the ancient comedy by analogous known ones from the Modern Greek life, history, art, tradition etc.
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Regards sur le cinéma expressionniste, regards du cinéma expressionniste : esthétique et réception par la critique de cinéma allemande de Weimar / The Aesthetics of German Expressionist Film and its critical reception in the Weimar film pressEble, Tamara 09 December 2017 (has links)
Fondée sur un corpus de huit films allemands réalisés entre 1919 et 1924 (Das Cabinet des Dr. Caligari, Genuine et Raskolnikow de Robert Wiene, Algol de Hans Werckmeister, Von morgens bis mitternachts et Das Haus zum Mond de Karlheinz Martin, Torgus/Verlogene Moral de Hanns Kobe et Das Wachsfigurenkabinett de Paul Leni), cette étude porte sur l'esthétique et la réception du cinéma expressionniste, dont l'étiquette fait aujourd’hui encore l'objet de confusions. Pour identifier des traits constitutifs de son esthétique, trois axes sont envisagés : la réception critique, l'esthétique fantastique et la réflexivité. Le retour à la première phase de la réception repose sur un corpus de 225 documents d'archives majoritairement inédits, principalement extraits de huit revues de cinéma allemandes, et notamment des trois périodiques qui font alors autorité : Der Kinematograph, Lichtbild-Bühne et Film-Kurier. Le recours aux critiques et aux premières théories esthétiques qui précédent les célèbres ouvrages de Siegfried Kracauer et de Lotte Eisner permet d'appréhender l'horizon d'attente de la critique. Dans le contexte du débat sur la valeur artistique du cinéma, l'expressionnisme est perçu comme l’avènement d'un art du cinéma, caractérisé par la volonté des créateurs de faire œuvre d'art, qui s'exprime par l'unité stylistique, la conception des décors et l'opposition au naturalisme. La réception se fait aussi au prisme du fantastique et témoigne à la fois de l'héritage du romantisme et de l'importance du renouveau du fantastique. L'enjeu de l'analyse filmique proposée est de dégager en quoi la tension entre les deux pôles du fantastique est constitutive d'une esthétique des frontières, à l'origine de la structure narrative, de la configuration de l'espace et d'une réflexion ontologique. Enfin, ambition artistique et fantastique se rejoignent dans l'esthétique d'un cinéma qui se prend lui-même pour objet. En recourant à la notion d'écran second, élaborée dans le cadre de l'énonciation cinématographique, l'analyse identifie des formes de mise en scène du regard et de l'expérience cinématographique, dans leur rapport au désir. / Based on a corpus of eight german films made between 1920 and 1924 (Das Cabinet des Dr. Caligari, Genuine and Raskolnikow by Robert Wiene, Algol by Hans Werckmeister, Von morgens bis mitternachts and Das Haus zum Mond by Karlheinz Martin, Torgus/Verlogene Moral by Hanns Kobe and Das Wachsfigurenkabinett by Paul Leni), this thesis investigates the aesthetics and the reception of German expressionist film. Up until today, there is still some confusion over the definition of expressionist cinema. In order to identify constituent characteristics of its aesthetics, three areas of research are explored: the critical reception, the fantastic aesthetics and the self-reflexivity. The analysis of the first period of reception is based on a corpus of 225 mostly unpublished archival documents. These documents come from eight different film periodicals, mainly from the three leading trade journals of the early twenties: Der Kinematograph, Lichtbild-Bühne and Film-Kurier. By focusing on film reviews and on the first theories of aesthetics that preceeded Siegfried Kracauer's and Lotte Eisner's famous works on Weimar cinema, we get a sense of film critics' expectations back when the movies were first released. In the context of the debate about cinema and its artistic value, expressionism was perceived as the advent of film art, caracterised by the deliberate will of its contributors to create art. This ambition expresses itself through stylistic unity, a very distinctive conception of set designs and an opposition to Naturalism. Expressionist film is also perceived through the lense of the fantastic, which shows both the legacy of German romanticism and the importance of the renewal of fantastic literature and film in Germany. The film analysis of the present work aims at showing how the tension between the two poles of the fantastic is a constituent characteristic of the aesthetics of borders that caracterises expressionist film: it accounts for its narrative structure, its configuration of space and the ontologic reflexion it offers. Finally, cinema itself appears to be one of the main topics of these films. This is both the result of the artistic ambition of expressionist filmmakers and the explanation for their predilection for the fantastic: in some respect, films are fantasies, in that they manipulate the spectator and produce illusions. This is why spectatorship plays a major role in expressionist cinema: thanks to the notion of secondary screen, borrowed from the field of filmic enunciation, our analysis identifies characteristic representations of looks and gazes as well as of cinematic experiences, and reveals their relation to human desires.
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