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Monopolisation des ressources alimentaires dans une population marquée de Colibri à gorge rubis (Archilochus colubris)

Rousseu, François January 2010 (has links)
Les comportements de défense menant à la monopolisation des ressources sont souvent expliqués par l'abondance et la distribution spatiale et temporelle des ressources. Il est généralement prédit que les bénéfices nets associés aux comportements agressifs vont être maximisés lorsque les ressources sont moyennement abondantes, concentrées spatialement et prévisibles dans le temps. Plusieurs autres variables peuvent toutefois affecter la capacité des individus à défendre et à monopoliser les ressources. Par exemple, la compétition peut contribuer à augmenter le temps alloué à la défense alors qu'une augmentation dans la complexité structurelle d'un habitat peut contribuer à réduire la détection des compétiteurs, rendant ainsi la défense moins efficace. L'utilisation de l'espace par les individus, qui peut varier en fonction de caractéristiques individuelles ou d'éléments non reliés à la distribution des ressources, peut également affecter leur capacité à défendre et à monopoliser une ressource donnée. Étant donné que la plupart des études concernant la défense et la monopolisation des ressources ont été exécutées en milieu contrôlé, peu d'études se sont penchées sur la monopolisation des ressources avec des individus non contraints spatialement. La présente étude avait pour but d'évaluer les niveaux de défense et de monopolisation des ressources alimentaires dans une population marquée de Colibri à gorge rubis ( Archilochus colubris ) tout en quantifiant l'effet de l'utilisation de l'espace par les individus, de la compétition, et de la structure des habitats sur ceux-ci. Mon système d'étude, en fonction depuis 2007, consiste en un réseau de 45 abreuvoirs au sein duquel toutes les visites effectuées par des colibris marqués sont enregistrées grâce la technologie des transpondeurs passifs intégrés ("PIT tags"). Plus spécifiquement, j'ai modélisé le nombre de visites par les compétiteurs à un abreuvoir et une date donnée en fonction des caractéristiques de l'abreuvoir (nombre de compétiteurs, visibilité autour de l'abreuvoir) et d'un individu focal fréquentant cet abreuvoir (concentration spatiale à cet abreuvoir, stabilité spatiale). Mes résultats indiquent premièrement que les abreuvoirs à l'intérieur de notre système sont défendus et monopolisés à des degrés variables selon les individus et dans le temps et que les individus sont généralement concentrés à un ou deux abreuvoirs principaux. L'effet négatif de la concentration spatiale sur le nombre de visites par les compétiteurs, impliquant qu'il y a défense des abreuvoirs, montre que plus les individus sont concentrés à un abreuvoir, plus l'abreuvoir est utilisé de façon exclusive. Bien que cet effet négatif de la concentration spatiale soit d'autant plus important lorsque les individus sont stables dans l'utilisation des abreuvoirs de la grille, l'ampleur de cet effet est toutefois très variable entre les individus. Ces deux résultats pris ensemble suggèrent qu'il y a un gradient dans la stratégie des individus allant d'individus territoriaux défendant les abreuvoirs à des individus peu concentrés et stables spatialement qui peuvent correspondre soit à des individus errants ("floaters") ou à de faibles utilisateurs des abreuvoirs de la grille. Malgré que le nombre de compétiteurs diminue la monopolisation des abreuvoirs, l'effet négatif de la concentration spatiale ne diminue pas avec le nombre de compétiteurs suggérant que la capacité de défense des abreuvoirs n'est pas affectée par la compétition dans notre système. Finalement, une visibilité accrue en milieu fermé favorise la monopolisation des abreuvoirs, quoique la préférence pour les milieux ouverts par les mâles adultes et la difficulté de quantifier la visibilité en milieu ouvert rendent difficile l'évaluation du rôle que la visibilité peut jouer dans ces milieux. À ma connaissance, cette étude est parmi les premières à se pencher sur la défense et la monopolisation des ressources alimentaires dans un contexte où les individus sont marqués et ne sont pas contraints spatialement. À ce titre, mes résultats montrent qu'il est important de considérer ce dernier aspect pour comprendre l'utilisation conjointe des ressources par les individus. De plus, bien que les études expérimentales en milieu contrôlé permettent de mieux comprendre le rôle de certaines variables prises séparément, les études en milieu naturel considérant de multiples variables simultanément permettent de tenir compte de la complexité retrouvée en nature et c'est cette complexité qui ultimement détermine les patrons d'utilisation conjointe des ressources par les individus.
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L'importance de la variabilité interspécifique des traits fonctionnels par rapport à la variabillité intraspécifique chez les jeunes arbres en forêt mature

Auger, Sébastien January 2011 (has links)
L'approche par traits fonctionnels pour étudier les communautés végétales est de plus en plus populaire en comparaison avec l'approche taxonomique. Il devient alors important de vérifier les suppositions de base de cette approche par traits. Le but de cette étude était d'évaluer la justesse d'une de ces suppositions, soit que la variabilité entre les espèces est relativement plus importante que la variabilité à l'intérieur des espèces. En effet, pour faire le lien entre des traits qui sont mesurés au niveau des individus et des communautés végétales, nous devons utiliser les traits agrégés, qui sont une moyenne d'un trait pondérée en fonction des espèces présentes dans la communauté. Pour tester la supposition de base des traits agrégés dans un cas de borne critique inférieure de celle-ci, nous avons choisi un cadre d'étude avec de faibles gradients environnementaux, peu d'espèces d'arbres et plusieurs traits fonctionnels. Notre étude a été faite chez des jeunes arbres en forêt mature, pour réduire au maximum la variabilité interspécifique. Si la variabilité interspécifique est encore relativement la plus grande, alors la supposition de base des traits agrégés sera renforcée. Pour ce faire, nous avons vérifié l'importance relative des variabilités temporelle, environnementale, interspécifique, intraspécifique et intra-individuelle par décomposition de la variance, pour 15 traits fonctionnels. Pour la majorité des traits, la variabilité interspécifique occupe une place relativement plus importante que les autres niveaux de variabilité. Cependant, pour certains traits, les variabilités intraspécifique et environnementale ne sont pas totalement négligeables. Ainsi, dans les cas où les traits utilisés sont peu plastiques au niveau environnemental, où il y a beaucoup d'espèces, et de forts gradients environnementaux, l'utilisation des traits agrégés au niveau des communautés est raisonnable, car la variabilité interspécifique sera probablement assez grande. Par contre, dans les cas où les traits sont très plastiques, où il y a peu d'espèces, il vaut peut-être mieux calculer des traits agrégés pour chaque site, ne sachant si les variabilités intraspécifique et environnementale sont vraiment négligeables.
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Déterminisme et stochasticité dans l'assemblage des communautés mycorhiziennes

Chagnon, Pierre-Luc January 2015 (has links)
La vaste majorité des plantes terrestres sont impliquées dans des interactions symbiotiques avec des champignons du sol. Ces interactions, appelées mycorhizes, jouent un rôle clé dans l’écologie des plantes en influençant plusieurs facettes de leur croissance ou de leur reproduction (e.g., nutrition, protection contre les pathogènes, activation du système immunitaire). Toutefois, nous connaissons encore très peu de choses sur l’assemblage des communautés mycorhiziennes en milieu naturel : existe-t-il de la spécificité entre certaines espèces de plantes et de champignons, ou ces associations sont-elles le fruit du hasard et des conditions locales seulement? Cette question pose un défi tant sur le plan fondamental, où nous cherchons à comprendre comment les mutualismes persistent évolutivement, que sur la plan appliqué, où nous aimerions connaître comment les écosystèmes naturels s’assemblent pour guider nos pratiques de restauration écologique. Ainsi, mon doctorat a gravité autour de cette question : quels sont les mécanismes responsables de l’assemblage des communautés mycorhiziennes? En d’autres termes, qu’est-ce qui détermine qu’une plante s’associera avec certains champignons, et ne s’associera pas avec d’autres, en milieu naturel. En premier lieu, j’ai approché cette question sur le plan théorique en utilisant la théorie des réseaux comme outil pour détecter les associations préférentielles entre plantes et champignons. J’ai aussi développé, pour prédire ces associations préférentielles, un cadre théorique basé sur les traits fonctionnels des organismes, en adaptant le triangle CSR de J.P. Grime. Finalement, j’ai pu tester mes hypothèses par des observations en milieu naturel et des expériences en milieu contrôlé. L’ensemble de mes travaux ont contribué à mettre en lumière deux éléments clés de l’assemblage des communautés mycorhiziennes. Premièrement, l’assemblage semble se faire de manière hiérarchique, où d’abord des contraintes neutres comme l’abondance et la distribution spatiale déterminent quelles espèces auront l’opportunité d’interagir entre elles et ensuite, une sélection déterministe des partenaires s’opère, où les ii plantes ayant des traits fonctionnels similaires tendent à interagir avec un pool similaire de champignons mycorhiziens. Deuxièmement, bien qu’il semble y avoir de la sélection déterministe de partenaires, tant en milieu naturel qu’en milieu contrôlé, ce choix de partenaires demeure extrêmement flexible et dépend probablement des conditions locales et de phénomènes stochastiques (e.g., conditions du sol, luminosité, effets de priorité par les plantes voisines, etc.). Ces résultats permettent de mieux comprendre la spécificité dans la symbiose mycorhizienne. Ils suggèrent aussi que ces communautés symbiotiques seront fortement résilientes aux perturbations (e.g., extinction locale d’une espèce), car la spécificité dans le choix de partenaires que l’on observe sur le terrain ne semble pas résulter d’évènements de coévolution réciproque et de spécialisation.
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Facteurs de contrôle de l'activité et de la diversité du bactérioplancton dans des réservoirs de différents niveaux trophiques

Delgoulet, Sébastien 21 February 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse avait pour but de déterminer les facteurs de contrôle du bactérioplancton suivant un gradient d'entrophisation. Dans une première étape des données de dynamiques saisonnières bactériennes, biologiques et physicochimiques ont été collectées. Puis, dans une seconde étape, l'impact des facteurs ascendants (ressources) et descendants (prédateurs) a été déterminé par des expériences in situ. La dynamique saisonnière bactérienne apparaît identique quel que soit le niveau trophique et les facteurs ascendants apparaissent prépondérants. Les expérimentations in situ ont montré que les dynamiques bactériennes sont fortement contrôlées par les ressources, même dans le milieu eutrophe. Alors que les prédateurs ont peu d'impact sur ces dynamiques. Les activités enzymatiques semblent dépendre plus des nutriments que de la diversité bactérienne. La prédation apparaît tel un contrôle de maintient de la diversité en limitant l'abondance des bactéries les plus compétitives
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Influence de l'anthropisation sur l'écologie du raton laveur (Procyon lotor)

Turgeon, Geneviève January 2013 (has links)
L'activité humaine est responsable des changements environnementaux globaux, incluant le déclin d'espèces sauvages. Cependant, certaines espèces réussissent à y survivre et bénéficient d'une augmentation de la disponibilité des ressources et d'une diminution de la compétition. L'énergie supplémentaire acquise grâce aux sources de nourritures artificielles pourrait être investie dans leur succès reproducteur, leur croissance ou leur masse corporelle. Toutefois, l'effet de ces ressources sur la masse corporelle ne fait le thème que de quelques articles et les résultats sont souvent contradictoires. Chez les mammifères, la masse corporelle est un trait d'histoire de vie important puisqu'elle influence la survie et la reproduction des individus et est influencée par les facteurs intrinsèques, tel que l'âge et le sexe, et par l'environnement. Dans ce contexte, l'objectif de ma maîtrise était d’explorer l’effet de l’anthropisation sur la masse corporelle d'une espèce "exploitante"; le raton laveur (Procyon lotor). Les deux objectifs sous-jacents étaient de: 1) documenter le patron de masse âge-spécifique chez le raton laveur dans le sud du Québec; et 2) identifier les variables de l'environnement, liées à l'activité humaine ainsi qu'au climat, qui influencent la masse corporelle du raton laveur dans le sud du Québec, et ce, à différentes échelles spatiales. Pour ce faire, j'ai utilisé les données récoltées par le MRNF de 2007 à 2009 dans le cadre des opérations de lutte contre la rage du raton laveur. Le patron de masse âge-spécifique a révélé une grande variabilité de la masse chez le raton laveur. La densité de population humaine a affecté positivement les femelles et négativement les mâles. Les sources de nourritures artificielles ont influencé négativement les femelles et positivement les mâles. La sévérité de l'hiver précédent la capture a eu un effet négatif et les précipitations moyennes annuelles ont eu un effet positif sur la masse des ratons laveurs. Ces résultats suggèrent que les mâles et les femelles adoptent des tactiques différentes face à l'activité humaine. Les mâles utiliseraient les ressources pour engraisser alors que les femelles auraient plus de jeunes, la diminution de leur masse corporelle proviendrait donc d'un plus grand investissement dans la reproduction.
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Le rôle de l'arachide dans la société Moche du Pérou précolombien : son importance dans l'économie étatique et sa symbolique au sein de l'idéologie Moche

Fournier, Julie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Savoir agir avec la nature : entre écologie scientifique, valeurs collectives et conceptions du monde / Knowing to act with nature : between scientific ecology, collective values and world views

Rodriguez, Laura 15 November 2018 (has links)
Dans le contexte actuel de crise écologique, les actions sur la nature sont le plus souvent pensées comme s’appuyant sur des savoirs scientifiques objectifs et neutres qu’il suffirait de mobiliser. Dans cette thèse, je propose d’explorer l’articulation entre savoirs et actions, en examinant les intrications entre savoirs écologiques, valeurs collectives et conceptions de la nature. J’étudie en particulier les discours relatifs à trois types d’action (conservation en réserve naturelle, évaluation d’impact environnemental et restauration écologique) en m’appuyant sur un terrain d’étude où elles s’incarnent, la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône, France). Tout d’abord, j’examine en quoi les différents types de savoirs écologiques mobilisés lors des actions sur la nature sont liés, en plus des contraintes internes aux formes d’action environnementale et de l’applicabilité des connaissances sur le terrain, aux savoirs de référence et engagements des acteurs, ainsi qu’aux trajectoires historiques de ces savoirs et de ces actions. Ensuite, j’explicite la manière dont les valeurs de scientificité véhiculées par la mobilisation de ces savoirs dans le but d’augmenter la crédibilité de l’action entrent en tension avec d’autres valeurs présentes dans les actions environnementales, notamment l’exigence de légitimité. Enfin, j’explore la façon dont ces savoirs se fondent sur certains partis-pris ontologiques concernant nos relations avec les milieux naturels, et qui conditionnent nos manières d’agir. À partir de ces éclairages, je suggère quelques pistes pour savoir agir avec la nature face aux enjeux écologiques actuels. / In the current regime of ecological crisis, one generally expects actions and decisions about environmental issues to be enlighten by scientific knowledge. The aim of this thesis is to challenge this view by investigating how ecological knowledge and actions on nature are linked. I propose to study the interweaving between ecological knowledge, collective values and conceptions of nature in documents related to three types of actions (conservation in a nature reserve, environmental impact assessment, and ecological restoration). I lean on a field study where these actions are embodied, the plain of Crau (Bouches-du-Rhône, France). First, I examine how different types of ecological knowledge are translated in (and are influenced in return by) specific actions. I show that, in addition to the practical constraints of any action, this mutual relation is shaped by scientific cultural dynamics, as well as historical trajectories of these knowledges and actions. Then, I explain how the need to guarantee both credibility and legitimacy create an inherent tension in environmental actions. Finally, I explore how knowledge is based on preconceptions about our relationships with nature, and lead to specific ways of acting. From these insights, I suggest some trails to know and act differently with nature in the context of current ecological issues.
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Phylogenie, distribution, écologie et révision taxonomique du genre Bertiera (Rubiaceae) en Afrique/Phylogeny, distribution, ecology and taxonomic revision of the genus Bertiera (Rubiaceae) in Africa

Nguembou Kamgang, Charlemagne 11 July 2008 (has links)
Résumé Le genre Bertiera appartient à la tribu monogénérique des Bertiereae. Les espèces de ce genre sont constituées d’arbrisseaux, d’arbustes, quelques fois de lianes, rarement de plantes herbacées. Dans cette étude, les caractères morphologiques sont détaillés, une attention est portée sur la morphologie des pollens et de l’exotesta, caractères taxonomiques importants dans la systématique des Rubiaceae. Le genre Bertiera est morphologiquement assez polymorphe au niveau du type biologique, de la forme et la taille des stipules, de la forme et la base du limbe, de l’architecture des inflorescences, de la forme du calice, la forme et la couleur du fruit à maturité. Malgré ce grand polymorphisme, la combinaison des caractères des stipules, des feuilles, des inflorescences et des fruits permet de reconnaître les individus appartenant à ce genre. L’étude sur la phylogénie du genre Bertiera est faite sur base du gène rbcL et des régions intergéniques psbA-trnH et trnC-ycf6. La position du genre Bertiera comme soeur de tous les autres genres de la tribu des Coffeeae est confirmé, il est maintenu au sein de la tribu monogénérique des Bertiereae. La monophylie du genre est fortement supportée par les données combinées. La monophylie des sous-genres est également fortement supportée. La faible résolution des arbres phylogéniques ne permet pas de déterminer les relations entre les espèces au sein des sous-genres. psbA-trnH et trnC-ycf6, bien qu’assez polymorphes, s’avèrent ne pas être de bons marqueurs pour la phylogénie des Bertiera. L’analyse de la distribution du genre Bertiera en Afrique montre qu’il est distribué principalement dans toute la Région Guinéo-Congolaise. Le Domaine Bas-Guinéen constitue le principal centre de diversité de ce genre en Afrique. Le Domaine Haut-Guinéen et le Domaine Congolais associé à la zone de Transition Guinéo-Congolaise/Zambézienne et la Mosaïque Régionale du Lac Victoria constituent des centres de diversités secondaires. L’endémisme des espèces est marqué dans les îles, et dans la zone de Transition Régionale Guinéo-Congolaise/Zambézienne. D’après l’analyse parcimonieuse de l’endémicité et du taux d’endémisme élevé (25 %), le Domaine Bas-Guinéen constitue le principal centre d’endémisme et probablement le centre de diversification de ce genre en Afrique. L’étude de l’écologie et de la phénologie des espèces du genre Bertiera montre que de manière générale, les espèces sont sympatriques et occupent les habitats variés. La période de floraison est liée au type biologique et à l’amplitude écologique. Les espèces à port arbuste de sous-bois ne fleurissent qu’une seule fois et à une période bien définie de l’année alors que les espèces à port arbuste à large amplitude écologique et les espèces à port arbrisseau fleurissent plusieurs fois au cours de l’année. Il n’existe pas de décalage de période de floraison et/ou de fructification entre les espèces. Des analyses morphométriques ont été réalisées en vue de préciser la délimitation taxonomique au sein du complexe d’espèces formé par B. annobonensis, B. batesi, B. laxa, B. pedicellata et B. thollonii. Il en ressort que B. annobonensis doit être considéré comme un synonyme de B. pedicellata et que B. thollonii devient une variété de B. batesii. La révision taxonomique des espèces du genre Bertiera est faite pour l’Afrique. Cette révision est exécutée suivant les méthodes de taxonomie classique. Deux sous-genres sont reconnus au sein du genre Bertiera. Au total 42 espèces sont acceptées. B. conferta, B. nimbae (non encore formellement publiés par leur auteurs) et B. lejolyana sont nouvelles pour la science. Une clé d’identification des espèces est donnée pour chaque sous-genre. Le traitement taxonomique complet de chaque espèce est donné (synonymie, description, habitat, distribution et carte de distribution, et enfin spécimens examinés). Abstract The genus Bertiera belongs to the monogeneric tribe Bertiereae. Species of this genus are shrubs, treelets, sometimes lianas, rarely herbaceous plants. In this study, morphological characters of the genus are reviewed, particularly those related to pollen and the seed-coat (exotesta), significant taxonomic characters in the systematics of the Rubiaceae. The genus Bertiera is morphologically rather polymorphic with regard to habit, form and size of the stipules, form and base on the limb, architecture of the inflorescences, shape and colour of the fruit in maturity. However, in spite of this great polymorphism, the combination of characters of stipules, leaves, inflorescences and fruits allows to recognize individuals to belong to this genus. The study of the phylogeny of the genus Bertiera is made on the basis of the gene rbcL and intergenic-spacer psbA-trnH et trnC-ycf6. The position of the genus as sister of all the other genera of the tribe of Coffeeae is confirmed, and it’s maintained within the monogeneric tribe Bertiereae. The monophyly of the genus is strongly supported by combined data. The monophyly of the two the subgenera is also strongly supported. The weak resolution of the phylogenic trees does not make it possible to determine the relations between the species within the subgenera. psbA-trnH et trnC-ycf6, although enough polymorphic, are no good markers for the phylogeny of Bertiera. The study of the distribution of the genus Bertiera in Africa shows that it’s distributed mainly in the Guineo-Congolian Region. The Lower-Guinea Domain constitutes the principal centre of diversity of this genus in Africa. The Upper-Guinea Domain and the Congolain Domain associated with the Guineo-Congolian/Zambezian Regional Transition zone and the Regional Mosaic of the Lake Victoria constitutes secondary centres of diversity. Endemism of the species is more appreciable in the islands, and in the Guineo-Congolian/Zambezian Regional Transition zone. According to the parsimonious analysis of the endemicity and the higher rate of endemism of species (25 %), the Lower-Guinea Domain constitutes the centre of endemism and probably the centre of diversification of this genus in Africa. The study of the ecology and the phenology of the species of the genus Bertiera shows that species are sympatric and occupy a variety of habitats. The flowering time is related to the habit and the ecological variation of the species. Species having treelet habit and living under wood flowers only once and at one well defined period of the year whereas species having treelet habit with broad ecological variation and the species having shrub habit flower several times during the year. There is not time difference of flowering and/or fructification period between species. Morphometrics analyses are carried out in order to specify the taxonomic delimitation within the complex of species formed by B. annobonensis, B. batesii B. lax B. pedicellata and B. thollonii. The results reveal that B. annobonensis must be regarded as a synonym of B. pedicellata and that B. thollonii becomes a variety of B. batesii. The taxonomic revision of the species of the genus Bertiera is carried out for Africa. This revision is executed according to the traditional methods of taxonomy. Two subgenera are recognized within this genus Bertiera. At all, 42 species are accepted. B conferta, B nimbae (not yet formally published by their authors) and B lejolyana are new for science. A key to identification of the species is given for each subgenus. The complete taxonomic treatment of each species is given (synonymy, description, habitat, distribution and distribution map, and finally the list of specimens observed).
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Caractérisation, modélisation et étude de la vulnérabilité de l'eau souterraine contaminée aux nitrates dans un sous-bassin de la vallée d'Annapolis (Nouvelle-Écosse)

Trépanier, Samuel January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'insère dans un projet de plus grande envergure ayant eu lieu de 2003 à 2006 et qui visait à caractériser qualitativement et quantitativement les eaux souterraines de la vallée d'Annapolis en Nouvelle-Écosse. Le projet intitulé « Étude des aquifères de la vallée Annapolis-Cornwallis » (ÉAVAC) était dirigé par la Commission géologique du Canada en partenariat avec le ministère de l'environnement de la Nouvelle-Écosse (Nova Scotia Environment and Labour, NSEL). L'utilisation intensive de fertilisants pendant de nombreuses années a induit une augmentation des concentrations en nitrates dans les eaux de surface et dans les eaux souterraines. La présente étude avait comme objectif de mieux comprendre la contamination de l'eau souterraine par les nitrates sur le bassin du ruisseau Thomas. Ce petit bassin (8 km²) situé au nord-ouest de la municipalité de Berwick, est considéré représentatif de l'ensemble de la vallée de par sa géologie, sa topographie et ses activités agricoles. Plus de la moitié des terres du bassin sont cultivées et les principales cultures sont la fléole des prés, la luzerne, l'orge, les fraises et le maïs. Des travaux de terrain effectués en 2005 et 2006 ont permis de recueillir plusieurs échantillons de sol et d'eau sur lesquels des analyses granulométriques et géochimiques (pH, conductivité, ions majeurs), isotopiques (isotopes stables de l'eau et des nitrates) ont été effectuées. À partir de ces résultats et d'une carte d'occupation du territoire, il a été possible de simuler la migration des nitrates au travers de la zone non saturée à l'aide d'un logiciel de modélisation (AGRIFLUX). Finalement, une évaluation de la vulnérabilité intrinsèque et spécifique à la contamination des nitrates a été effectuée à l'aide de la méthode DRASTIC standard et modifiée. Les analyses en laboratoire ont révélé que la partie centrale de la zone à l'étude montre des concentrations en nitrates élevées (>10 mg N-NO₃/L) dans l'eau de l'aquifère rocheux. Les résultats de modélisation indiquent que la culture de la fraise et de l'orge ainsi que celle de la fléole des prés provoque un lessivage élevé en nitrates. Cependant, ces cultures ne sont pas situées dans les secteurs où les plus fortes concentrations en nitrates ont été décelées. L'utilisation de la méthode DRASTIC modifiée a permis d'obtenir une meilleure corrélation entre les concentrations mesurées et les zones de vulnérabilité par rapport à la méthode standard, mais la zone caractérisée par les plus fortes concentrations en nitrates n'est toujours pas classifiée vulnérable. Les caractéristiques géologiques de la région à l'étude et les directions d'écoulement souterrain pourraient expliquer ce résultat. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hydrogéologie, Nitrates, Modélisation, AGRIFLUX, Vulnérabilité, DRASTIC.
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Dynamique hivernale et hypolimnétique du CO₂ dans les lacs boréaux et tempérés

Ducharme Riel, Véronique 01 1900 (has links) (PDF)
De nombreux lacs boréaux et tempérés sont maintenant reconnus comme d'importants sites de stockage et d'émissions de carbone, d'où l'intérêt grandissant de déterminer leur rôle à plus grande échelle et d'inclure leur contribution dans les bilans de carbone régionaux. Les lacs tempérés et boréaux de l'hémisphère nord ont souvent deux composantes saisonnières distinctes, soit la période du couvert de glace et la stratification thermique estivale. Dans la littérature, les mesures de CO2 sont traditionnellement effectuées à la surface des lacs pendant la période libre de glace. Pourtant certaines études suggèrent qu'une quantité importante de CO2 s'accumule sous la glace et dans l'hypolimnion, c'est-à-dire dans la couche inférieure de la colonne d'eau lors de la période de stratification estivale. Dans la présente étude, nous avons quantifié l'accumulation de CO2 pendant la période du couvert de glace et dans 1'hypolimnion estival de 13 lacs boréaux et de 4 lacs tempérés du Québec et nous avons exploré comment ces accumulations varient dans un gradient de morphométries, de statuts trophiques et de caractéristiques régionales. En deuxième lieu, nous avons étudié la dynamique des processus sous-jacents à l'accumulation de CO2 pendant la période du couvert de glace et dans l'hypolimnion estival, plus spécifiquement l'importance des processus biotiques, la partition entre la respiration pélagique et benthique, les différentes sources de matière organique supportant la respiration et les coefficients respiratoires à l'échelle de l'écosystème. Nos résultats démontrent que les lacs couverts de glace et l'hypolimnion estival sont des lieus d'accumulation significative de CO2 puisque considérées ensemble, ces périodes contribuent en moyenne à 33% des émissions annuelles nettes de CO2 et cette proportion varie selon le statut trophique du lac et la morphométrie. Plusieurs indices recueillis suggèrent que la respiration est la source principale de CO2 pendant ces deux périodes et que la respiration benthique contribue de façon considérable à la production de CO2, particulièrement pendant la période du couvert de glace où la respiration benthique est responsable de plus de 50% de l'accumulation totale de CO2. L'importance relative des sources de matière organique qui alimentent la respiration changent saisonnièrement. Les analyses isotopiques en δ13C (méthode de Keeling) ont révélées l'importance du carbone organique d'origine planctonique pour alimenter la respiration dans l'hypolimnion alors que les signatures en δ13C pendant la période du couvert de glace suggèrent une augmentation de l'importance relative de sources terrestres et benthiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cycle du carbone, émissions de CO2, métabolisme du lac, couvert de glace, hypolimnion, respiration pélagique, respiration benthique, sources de matière organique respirée, coefficient respiratoire.

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