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Les survivants provisoires ; suivi de Circuler en silence

Lambert, Simon January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire est constitué de deux parties distinctes. La première est un roman s'articulant autour d'un road book et qui s'échoue dans le fantastique. Changement constant de lieux, fréquentes rencontres et mise en place d'une écriture de l'immédiat visent ici à transmettre le vacarme intérieur qui anime Lesco et Aude, les deux protagonistes principaux. Leur vie en miettes ne trouvera un sens que dans le pulsionnel. Parfois apologie de la destruction physique, parfois dénigrement de l'enracinement dans la routine, l'écriture est, dans la première partie du roman, un chant tumultueux en l'honneur de la route. La seconde partie, elle, propose une cassure. Le défilement des jours est ébranlé par une condamnation injustifiée. Déporté sur une île où les habitants sont menacés de mort à chaque instant, Lesco est confronté à un impossible réel: son univers bascule dans le fantastique. Il devra accepter d'être le seul témoin de la manipulation scrupuleuse des autorités mexicaines, qu'il le veuille ou non. À partir de ce moment, Lesco n'a plus qu'une mémoire douloureuse comme point de repère dans ce nouveau monde hostile. Ici, l'alliage du road book et du fantastique ne propose aucune solution, il dévie plutôt si loin du problème qu'il en vient à le suggérer: le monde bâtit des ruines avec ses projets d'avenir. La partie réflexive est un éclat sans dispersion ; trois blocs éclaboussés en fragments se partagent la prise de parole. La partie intitulée Le road beat est une folle virée dans l'univers de l'écriture du vagabondage. La beat generation et le road beat s'y entremêlent de façon à tresser un sens au mouvement ondulatoire de l'écriture du vagabondage. La seconde partie, Les carnets de doutes, met en lumière l'aventure périlleuse d'une écriture romanesque, qui, grâce à la rédaction de carnets de route, se nourrit de trouvailles tout autant que de travail. Avec l'accumulation de départs et de déplacements, l'écriture en vient à se réfugier dans des carnets de route qui, inévitablement, s'inséreront dans une démarche plus sérieuse d'écriture. Les carnets de routes sont ici perçus comme les pourvoyeurs d'une force agissante et agitante d'un tourbillon d'écriture qui influe et nourrit la rédaction d'un projet romanesque. La dernière partie, La cassure fantastique, questionne la rigidité du genre romanesque du road book et retrace les particularités de mon cheminement d'écriture. Grâce à des incursions fantastiques dans l'actualité, le réel est ici perçu comme une matière malléable qui varie selon la forme qu'en donne l'esprit qui perçoit. L'illusion fantastique et la quête impossible du road book sont, en fait, issus d'un seul et même mirage d'écriture: le désir de rendre sensible un trajet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman, Carnet, Road book, Fantastique, Beat Generation.
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Les vérités mobiles ; suivi de, Penser l'oblique : écrire dans le sens des yeux

Rioux-Soucy, Louise-Maude 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est né de la force d'un lieu, Manseau, un modeste village du Centre-du-Québec dont le surplus d'âme rachète largement la pauvreté des moyens. Bicéphale, il se partage entre la création et la réflexion. La première partie, Les vérités mobiles, prend la forme d'une fiction; la seconde, Penser l'oblique: écrire dans le sens des yeux, d'un essai réflexif. Les vérités mobiles est un court roman qui a ses racines dans le sol mansois. Il s'ouvre sur la mort de Nadia Camirand, pulvérisée par un train à quelques jours de son entrée à l'université. La disparition de la jeune femme ouvre une brèche dans l'âme de ce village fantasque et gouailleur, pétri de contradictions et gangrené par une petite mafia qui fait passer ses intérêts devant ceux des villageois. Royaume de la débrouille, ce Manseau est le fruit d'une reconstruction complète. Pensé comme un parchemin palimpseste, le village tire ses formes de l'accumulation d'une multitude de traces (souvenirs, odeurs, impressions, bruits, images, couleurs), qui agissent comme des fenêtres s'ouvrant et se refermant sur l'intimité des villageois. Le fil narratif s'enroule autour des pensées des uns et des autres. Celles-ci s'enchaînent, s'interpellent et se heurtent, tissant leur toile de vérités mobiles et changeantes jusqu'à ce que finisse par émerger la voix d'un grand Manseau chimérique, véritable conscience de ce roman choral. Le document d'accompagnement, Penser l'oblique: écrire dans le sens des yeux, s'attache à penser la reconstruction d'un lieu par l'écriture en prenant pour point de départ ce que Vladimir Nabokov a nommé la « transparence des choses », c'est-à-dire l'invisible qui se cache derrière le « mince vernis de réalité » d'un objet, d'une personne, d'un lieu. Le regard est au cœur de cette réflexion, qui aborde la valeur fondamentale de l'oblique comme mode de reconstruction et de scénarisation du réel. Des clochers de Martinville proustiens au décryptage photographique de La Chambre claire de Barthes, le regard oblique est pensé de manière à réunir dans l'écriture des éléments hétérogènes qui, sans être nécessairement antinomiques, ne sont pas naturellement liés. Les espaces parallèles nés de ces rapprochements sont à leur tour éclairés par les travaux de Bernard Noël et de Georges Didi-Huberman sur les liens invisibles qui relient les choses entre elles et la nécessité d'étirer ou de raccourcir le regard pour en percevoir les infimes richesses. En découle une écriture du regard apte à percer le mur des mots pour voir ce qui palpite, vit et meurt derrière, en vue de construire, non seulement une ville, mais tout un univers fictionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écriture romanesque, espace, regard, oblique, décalage.
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Avant les falaises ; suivi de L'apostrophe et la majuscule : écrire en héros

L'Allier, Alexis January 2006 (has links) (PDF)
« Le froid dans le dos », première partie du roman Avant les falaises, relate à la première personne les péripéties intérieures d'un jeune Québécois ayant quitté sa patrie pour s'établir dans une ville italienne coupée des lois de l'État. Poussé par le spectre de son frère jumeau, qu'il voit mener une bande d'homosexuels fanatiques vers cette ville qu'ils croient être leur terre promise, il s'établira dans la famille du maire lors de la tenue de célébrations en l'honneur de Leonardo da Vinci. Ainsi, il servira d'intermédiaire entre les bouleversements qui surviennent à San Leonardo et l'intimité de ses hôtes, dans laquelle il s'insère graduellement. Comme simple indication, je me permets d'ajouter que la seconde partie du roman, « Les mains à la pâte », raconte les actions posées par les fanatiques pour s'établir dans la ville qu'ils prennent pour leur terre d'élection, ainsi que les mesures prises par le maire pour se débarrasser d'eux. Tiraillés entre un passé taillé dans la pierre et un avenir qui s'amène en prophète et s'amuse à l'effriter, les Léonardiens se désunissent avec l'arrivée des deux frères et remettent en doute les principes qui font l'indépendance de leur ville. En filigrane s'élabore une relation entre le narrateur et le fils du maire, qui tentent d'échapper à la folie du monde extérieur. À l'intérieur du volet réflexif de ce mémoire, L'apostrophe et la majuscule, j'explore la figure du héros et les rapports qu'elle entretient avec l'écriture romanesque. La mort de Dieu, tel que proposée par la pensée nietzschéenne, aurait permis l'apparition du héros-narrateur dans le territoire romanesque, ce je dont l'agir n'est plus voué au monumental et au divin, mais à l'humain et à l'introspection. Cet héroïsme moderne, lié à la remise en question de l'agir dans le monde et à la quête de liberté, se construit dans un rapport à la filiation littéraire et au temps, de manière à résister à l'autarcie et à l'individualisme contemporains. Par la narration romanesque, l'écrivain se crée une communauté langagière dédiée à une mission éthique paradoxale: compléter le monde, en soutenir une fraction, sans toutefois l'achever. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Héros, Héroïsme, Roman, Narration, Liberté.
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L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"

Boisvert, Julien-Pier 06 1900 (has links) (PDF)
L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style. ______________________________________________________________________________
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Énonciation de la jouissance dans les Romanesques de Robbe-Grillet

Pinho, Miguel 09 1900 (has links) (PDF)
Les Romanesques (1984-1994) de Robbe-Grillet forment une autobiographie qui se caractérise par le fait qu'elle conteste la possibilité même de son entreprise. Selon son auteur, l'opacité de l'inconscient, la trop grande volatilité des souvenirs et la part d'invention que comprend nécessairement toute écriture personnelle anéantissent à toute fin pratique la possibilité de l'autobiographe de restituer fidèlement (c'est-à-dire objectivement) son vécu. Conscient de l'influence de l'imaginaire et de l'inconscient sur la perception et la mémoire, Robbe-Grillet rejette le contrat de sincérité et d'authenticité que commande le « pacte autobiographique » pour signer un « pacte fantasmatique » avec le lecteur. Ce que nous proposons essentiellement de faire dans ce travail, c'est d'analyser comment l'auteur des Romanesques s'attaque aux structures canoniques de la langue et de l'autobiographie classique pour donner forme et figure à ses fantasmes. Dans le premier chapitre, nous cherchons à cerner le projet autobiographique robbe-grilletien; nous nous intéressons en premier lieu à la façon dont Robbe-Grillet définit lui-même son entreprise. Il apparaît clairement que la nouvelle autobiographie s'appuie sur les théories freudiennes et postfreudiennes du sujet (celles de Benveniste et de Lacan notamment) en plus d'être très marquée par l'entreprise autobiographique de Roland Barthes. Dans le deuxième chapitre, nous tentons de mettre en évidence la façon dont Robbe-Grillet exploite ses fantasmes, s'en sert comme générateurs de récit. S'il attache une grande importance à l'exploration de son univers fantasmatique, Robbe-Grillet n'hésite pas par ailleurs à utiliser toutes sortes de subterfuges, de stratégies narratives et discursives afin de brouiller le sens de son texte. S'apparentant à un véritable travail d'autocensure, ces processus d'écriture permettent à l'écrivain de se dégager de sa responsabilité énonciative et, par le fait même, du caractère angoissant de ses fantasmes. Afin de dégager et de décrire la nature et la logique du fantasme et du rêve, le caractère onirique de l'écriture robbe-grilletienne, le recours aux textes de Freud portant sur ces questions s'avère incontournable. Enfin, la dernière partie du mémoire s'intéresse au caractère pervers de la fantasmatique robbe-grilletienne. C'est dans l'obsession de Robbe-Grillet pour la représentation du sexe féminin et sa conception sadique de la création que s'expriment le plus fortement les désirs pervers de l'auteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Robbe-Grillet, Romanesques, Autobiographie, Psychanalyse, Perversion
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Écriture romanesque, écriture cinématographique : le cas du "Hussard sur le toit" de Jean Giono et de son adaptation au cinéma par Jean-Paul Rappeneau / Literary writing and cinematographic writing : the case of "the horse man on the roof" of Jean-Paul Rappeneau

Omer Ibrahim Babiker, Asia 11 December 2017 (has links)
La thèse porte sur l’adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire considérée comme inadaptable, Le Hussard sur le toit de Giono, paru en 1951. Le roman de Giono et le film de Jean-Paul Rappeneau, sorti en 1995 et portant le même titre sont tous les deux une représentation fictionnelle d’un passé historique. Le roman et le film racontent l’histoire d’un exilé politique italien qui se conduit en héros généreux lors d’une épidémie de choléra au XIXe siècle en France, mais ils utilisent des codes différents et ont chacun des éléments constitutifs spécifiques. Notre démarche a eu pour but de savoir quelles sont les logiques respectives du récit romanesque et du récit cinématographique. Pour cela, après avoir défini l’adaptation, nous avons situé le roman et sa signification dans l’oeuvre de l’auteur, puis nous avons dégagé les caractéristiques de l’univers romanesque de Giono, qui écrit souvent à la manière d’un cinéaste. Nous avons étudié le film du point de vue des étapes successives de sa réalisation, du scénario au tournage et au montage, en montrant quelles étaient ses techniques et comment la diffusion a été faite. Nous avons ainsi montré qu’il y avait plusieurs transcodages du texte au film. Nous avons comparé les deux récits et nous avons trouvé que le cinéaste doit répondre à des contraintes techniques, et structurer en fonction du médium filmique. Rappeneau fait des transformations et met en valeur l’histoire d’amour du roman, en conservant son esthétique. Il propose donc sa lecture de l’œuvre et son interprétation. Le cinéma permet de découvrir de nouvelles œuvres, celles qu’il réalise et aussi celles qu’il adapte. Il permet ainsi d’initier à la culture. Ces aspects sont très importants dans la transmission d’une langue, en particulier le FLE dans le contexte soudanais. C’est pourquoi nous proposons une exploitation didactique basée sur notre expérience à l’université. L’analyse littéraire et filmique sont des moyens pour transmettre et comparer la langue et la culture, faire connaître une société et renforcer la motivation dans une ambiance de plaisir. Ce sont des sources de connaissance et de savoir-faire. / The thesis is about the cinematographic adaptation of a literary work considered as inadaptable, The horse man on the roof published by Giono in 1951.The novel of Giono and the film of Rappeneau (released in 1995 with the same title) are both a fictional representation of a historical past.The novel and the film tell the story of an Italian political exile who behaves like a generous hero during a cholera epidemic in the nineteenth century in France. They use different codes and each have specific constituents.Our aim was to find out what are the respective logics of the fictional narrative and the cinematographic narrative. For this, after having defined the adaptation, we have located the novel and its meaning in the author's work, and then we have revealed the characteristics of the romantic universe of Giono, who often writes in the manner of a filmmaker. We studied the film from the point of view of the successive stages of its realization, from scenario to filming and editing, showing what were its techniques and how the diffusion was made.We thus showed that there were several transcodings of the text to the film. We compared the two stories and found that the filmmaker must respond to technical constraints, and structure according to the filmic medium.Rappeneau transforms and highlights the love story of the novel, while maintaining its aesthetic. He therefore proposes his reading of the work and his own interpretations. The cinema makes it possible to discover new works, those that it realizes and also those that it adapts. It allows initiating to culture. These aspects are very important in the transmission of a language, especially FLE in the Sudanese context.That is why we offer a didactic exploitation based on our experience at the university. Literature and film analysis are means to transmit and compare language and culture, to make a society known and it also reinforce motivation in an atmosphere of pleasure. They are sources of knowledge.

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