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Avant les falaises ; suivi de L'apostrophe et la majuscule : écrire en héros

L'Allier, Alexis January 2006 (has links) (PDF)
« Le froid dans le dos », première partie du roman Avant les falaises, relate à la première personne les péripéties intérieures d'un jeune Québécois ayant quitté sa patrie pour s'établir dans une ville italienne coupée des lois de l'État. Poussé par le spectre de son frère jumeau, qu'il voit mener une bande d'homosexuels fanatiques vers cette ville qu'ils croient être leur terre promise, il s'établira dans la famille du maire lors de la tenue de célébrations en l'honneur de Leonardo da Vinci. Ainsi, il servira d'intermédiaire entre les bouleversements qui surviennent à San Leonardo et l'intimité de ses hôtes, dans laquelle il s'insère graduellement. Comme simple indication, je me permets d'ajouter que la seconde partie du roman, « Les mains à la pâte », raconte les actions posées par les fanatiques pour s'établir dans la ville qu'ils prennent pour leur terre d'élection, ainsi que les mesures prises par le maire pour se débarrasser d'eux. Tiraillés entre un passé taillé dans la pierre et un avenir qui s'amène en prophète et s'amuse à l'effriter, les Léonardiens se désunissent avec l'arrivée des deux frères et remettent en doute les principes qui font l'indépendance de leur ville. En filigrane s'élabore une relation entre le narrateur et le fils du maire, qui tentent d'échapper à la folie du monde extérieur. À l'intérieur du volet réflexif de ce mémoire, L'apostrophe et la majuscule, j'explore la figure du héros et les rapports qu'elle entretient avec l'écriture romanesque. La mort de Dieu, tel que proposée par la pensée nietzschéenne, aurait permis l'apparition du héros-narrateur dans le territoire romanesque, ce je dont l'agir n'est plus voué au monumental et au divin, mais à l'humain et à l'introspection. Cet héroïsme moderne, lié à la remise en question de l'agir dans le monde et à la quête de liberté, se construit dans un rapport à la filiation littéraire et au temps, de manière à résister à l'autarcie et à l'individualisme contemporains. Par la narration romanesque, l'écrivain se crée une communauté langagière dédiée à une mission éthique paradoxale: compléter le monde, en soutenir une fraction, sans toutefois l'achever. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Héros, Héroïsme, Roman, Narration, Liberté.
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Du super-héros au père symbolique dans le roman graphique américain : une étude de David Boring de Daniel Clowes et de Jimmy Corrigan de Chris Ware

Girard, Marianne January 2006 (has links) (PDF)
Le roman graphique, courant de la bande dessinée américaine, a récemment fêté ses trente ans. Ce format se caractérise d'abord par une rupture radicale avec la tradition du comic book, genre dominant du siècle dernier. Par contre, nous remarquons que certains romans graphiques parus récemment se réapproprient des éléments clés du comic book et les réintègrent à leurs récits. En résultent des oeuvres qui continuent à présenter des caractéristiques formelles et thématiques originales, tout en multipliant les clins d'oeil. Au-delà de la reprise de certains éléments, quelques auteurs se permettent une importante réécriture de la tradition et présentent une véritable déconstruction du « folklore » de la bande dessinée. L'étude de deux romans graphiques phares nous permet d'approfondir cette observation. Jimmy Corrigan: The Smartest Kid on Earth, de Chris Ware, et de David Boring, de Daniel Clowes, offrent plusieurs similarités. Notamment, l'inclusion à leur trame narrative de la figure du super-héros, porte-étendard du comic book traditionnel. Dans les oeuvres de Clowes et Ware, cette figure subit de grandes transformations, perdant la plupart de ses caractéristiques génériques. Les atteintes faites à cette figure sont nombreuses et nous nous éloignons considérablement du personnage positif et surpuissant auquel nous avons été habitués. Ces oeuvres présentent des êtres inadéquats, impuissants et immoraux. Leur étude nous indique que le motif du super-héros s'associe à une autre figure: celle du père absent. Dans ces romans graphiques, le quotidien de deux fils abandonnés est dépeint. Ainsi, à la manière des théories psychanalytiques indiquant que le père est d'abord une instance symbolique, le personnage du super-héros sert de « palliatif » et constitue une version symbolique du père absent. L'emprunt de cette figure à la tradition permet donc à ces romans graphiques de faire le pont entre l'enfance et l'âge adulte de leurs personnages et de les affranchir comme sujets. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman graphique, Comic book, Super-héros, Père symbolique, Littérature américaine, Chris Ware, Daniel Clowes.
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La mort du héros dans le finale du film hollywoodien, ou, La fabrique d'un mythe culturel puissant

Gendreau, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
La machine hollywoodienne se distingue par son emprise sur la consommation internationale de cinéma. Notamment, la récurrence des figures présentées dans le cinéma issu des grands studios de production influencerait non seulement les attentes du public relativement à la forme (durée, structure scénaristique, effets spéciaux), mais aussi la perception de l'histoire, des valeurs, de « l'Amérique » et du trépas. Une de ces figures tient dans les représentations de la mort du héros dans le finale hollywoodien, à laquelle cette recherche se consacre, et ce, à travers la récurrence des figures et leur portée idéologique. C'est sur cette question principale que s'adosse la structuration conceptuelle du mémoire qui est traduite en cadre d'interprétation. Celui-ci s'inspire des concepts de l'École de Francfort sur l'industrie culturelle, des travaux sur l'idéologie du cinéma américain d'Anne-Marie Bidaud, et d'un certain nombre d'auteurs sur les aspects du mythe (Joseph Campbell) et de la représentation de la mort (Louis-Vincent Thomas, Edgar Morin). Nous avons constitué un corpus de 12 films issus de la production hollywoodienne (300, Avatar, Easy Rider, Gladiator, lnglourious Basterds, Pearl Harbor, Public Enemies, Saving Private Ryan, Scarface (1932), Scarface (1983), Titanic, Troy). Ces films, choisis pour leur succès à l'échelle internationale et/ou leurs caractéristiques particulières en regard de la production des grands studios, s'avèrent pertinents pour une analyse s'effectuant sous l'angle des représentations de la mort du héros, particulièrement éloquentes de l'idéologie inscrite dans le finale. On sait que Hollywood produit des films en fonction de marchés donnés, que les productions sont formatées selon des genres précis déclinant leurs propres codes (historique, gangster, drame, péplum, action, fantastique, guerre) et que les finales hollywoodiens, surtout ceux des blockbusters, sont reconnus pour recourir au happy end. Ce schéma récurrent, manifeste dans l'analyse film à film du corpus, est exploré dans la dynamique « mythidéologique » à l'œuvre, mettant en relief des ressorts idéologiques précis, qui traversent les procédés de représentation de la mort et ce qu'en tirent les vivants. Il nous est apparu évident en conclusion qu'en esthétisant la mort, Hollywood renforce une certaine vision de la vie humaine. Peu importe les détours scénaristiques, les films et les héros, les grands studios nous ramènent à une impitoyable finalité : le monde dans lequel nous vivons doit être préservé tel qu'il est. Ceux qui sauront donner leur vie à la reconduction de ce projet de société seront récompensés et les autres, sanctionnés et privés de la rétribution symbolique réservée aux héros. En fait, il ressort nettement que dans les films à l'étude, il n'y a pas de sacrifice du héros sans que la mise en scène le compense par des dispositifs pour évoquer la survivance symbolique du sacrifié, illustrer son immortalité ou justifier son amortalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cinéma, Happy end, Mort, Mythe, Rêve américain
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Les textes poétiques canadiens du XVIIIe siècle (1755-1776) : témoins de l'influence de la culture de guerre sur le discours identitaire et l'imaginaire collectif

Boulanger, Éric 08 1900 (has links) (PDF)
Durant la guerre de Sept Ans, de nombreux versificateurs anonymes s'inspirèrent des événements qui eurent lieu en Amérique du Nord pour célébrer la force et la grandeur des troupes franco-canadiennes. Il s'agissait pour eux d'attiser la haine de la population envers l'ennemi tout en favorisant la cohésion sociale de leur collectivité. Ces textes poétiques et chansons constituèrent un terrain propice à l'émergence d'un nouveau discours identitaire, et ce, en permettant, d'une part, la migration de l'ethnonyme « Canadien » dans le champ discursif local et, d'autre part, en contribuant à la création d'un premier récit commun mettant en scène les exploits guerriers de héros natifs de la colonie. Il va sans dire que le contexte de guerre qui sévit alors en Amérique du Nord influence inévitablement la manière dont les habitants de la colonie se perçoivent et envisagent l'Autre. L'apparition de la figure du Canadien coïncide avec la mise en place d'une culture de guerre. Puisque cette dernière favorise l'idéalisation de la collectivité, la déshumanisation de l'ennemi et l'idée de sacrifice, les versificateurs développent une image du Canadien en parfaite opposition avec la figure de l'Anglais. Le registre épique qu'empruntent les différentes représentations littéraires du Canadien témoigne, hors de tout doute, de l'influence directe qu'exerce alors la culture de guerre sur la formation du discours identitaire. Quoi qu'il en soit, l'identité canadienne ne semble pas encore pouvoir être envisagée hors de la francité. Bien que plusieurs indices indiquent que les versificateurs de l'époque travaillent à forger un discours identitaire - mouvance du discours patriotique, spécificité du discours religieux, attachement au territoire, apparition de la figure du Canadien, scission entre les versificateurs pro-Vaudreuil et pro-Montcalm - rien ne laisse présager la rupture définitive que la Conquête établira entre les Canadiens et leur mère patrie au plan politique. Aux lendemains de la Conquête, le nouveau contexte sociopolitique obligera les versificateurs à procéder à un réaménagement de l'espace discursif. Pour ce faire, ils devront adapter les codes de valeurs, les croyances et les comportements instaurés par la culture de guerre. C'est pourquoi ils procèderont à une reconfiguration de l'imaginaire collectif et délaisseront le récit commun développé sous le Régime français. Il s'agira pour eux d'élaborer un récit commun en prenant en compte le nouveau statut de peuple conquis que doit désormais assumer leur collectivité. Par conséquent, le discours identitaire prendra forme autour d'un double mouvement de résistance et de soumission. Les versificateurs de la province tenteront par l'entremise de différents procédés narratifs de prouver leur loyauté envers l'administration, et ce, tout en critiquant le comportement des émigrants britanniques venus dans la province pour s'enrichir aux dépens de la population canadienne. La fragmentation des représentations de l'élément britannique, l'évolution de l'utilisation de l'ethnonyme « Canadien », la disparition des héros d'antan au profit des représentations de la collectivité canadienne, l'essor de la figure du loyaliste, de même que les représentations positives du gouverneur Carleton, sont autant de preuves qui témoignent qu'une remobilisation culturelle s'opère dans la colonie. Par conséquent, ce réaménagement de l'espace discursif contribue à transformer la façon dont les Canadiens se perçoivent et envisagent l'Autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Canada, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, identité, imaginaire collectif, « canadianité », mythe, figuration, figure de l'Autre, culture de guerre, démobilisation culturelle, re-mobilisation culturelle, récit commun, discours social, discours identitaire, poésie, chanson.

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