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« La guerre, la plus terrible des érosions ». Cultures de guerre et géographes universitaires, Allemagne-France-Etats-Unis (1914-1921) / “War, the most terrible erosion”. War cultures and academic geographers, Germany-France-United States (1914-1921) / “Der Krieg, die schrecklichste Erosion“. Kriegskulturen und Hochschulgeographen, Deutschland-Frankreich-Vereinigten Staaten (1914-1921)

Ginsburger, Nicolas 30 November 2010 (has links)
Lorsque la Grande Guerre éclate en 1914, le champ mondial de la géographie universitaire est structuré en écoles locales et nationales, liées par des publications, des débats scientifiques et des rassemblements au niveau international. Cette étude d’histoire comparée montre que les trois principales communautés de la discipline (Allemagne, France, Etats-Unis) sont ébranlées par la violence du conflit et participent aux multiples cultures de guerre des pays belligérants. Entre combats pour les plus jeunes, travail pour les armées, notamment dans la géologie de guerre allemande et états-unienne, engagement (autour des atrocités allemandes et russes, des buts de guerre, de la géographie militaire et politique) et diplomatie culturelle chez les géographes des fronts domestiques, les spécialistes des sciences de la terre se mobilisent de façons diverses et occupent un rôle inédit d’experts, en particulier dans les discussions autour des négociations de paix, entre 1917 et 1919. Enseignants, savants, intellectuels et citoyens, ils connaissent donc une phase brutale mais intense de leur identité professionnelle, devant concilier la « géographie moderne » avec une nouvelle géographie appliquée. Le résultat est décevant, tant dans la mobilisation politique et militaire, vécue avec enthousiasme, puis avec malaise, que dans l’expertise, insatisfaisante et peu efficace auprès des autorités chargées de redessiner la carte de l’Europe et du monde. Malgré ces limites, la Première Guerre mondiale constitue un moment fort dans l’identité collective de la géographie universitaire, lente à se démobiliser et marquée par la persistance des alliances et de la violence de guerre. / When the Great War broke out in 1914, the field of academia in geography was divided into local and national schools, connected together through publications, scientific debates and international meetings. My work in comparative history aims at showing that the three main “communities” in the field (namely Germany, France and the United States of America) were affected by the war violence, and that they took an active part in many aspects of “war cultures” in the fighting countries. Indeed, the youngest ones fought, some others did some research for the army (above all in German and American war geology), some others wrote committed books (about German and Russian atrocities, war goals, political and military geography) and geographers of the Home fronts played an important role in cultural diplomacy – every specialist in Earth Sciences mobilized in various ways. They were even to be used as experts, specially during the 1919 peace negotiations. As teachers, scholars, intellectuals and citizens, these men and women went through a very brutal and intense period as far as the shaping of their professional identity is concerned, for they had to reconcile “modern geography” with applied geography. The results proved to be quite disappointing for them: political mobilization, at first enthusiastic, soon turned sour; and their expertise could appear useless as it failed to help political leaders to frame a new map of the world based on scientific grounds. Despite these frustrations and limits, the First World War seems to be a turning point in the shaping of the collective identity of academic geography: its demobilization took a long time, and remained unfinished as long as violence and alliances persisted. / Als der Erste Weltkrieg 1914 ausbrach, war die Hochschulgeographie in lokalen und nationalen Schulen organisiert, die durch Fachzeitschriften und Publikationen, wissenschaftlichen Debaten und internationalen Zusammentreffen in Verbindung waren. Diese Arbeit zeigt in einer vergleichenden Perspektive, dass die drei wichtigsten Fachgemeinschaften (Deutschland, Frankreich, Vereinigten Staaten) von der Gewalt des Konflikts erschüttert wurden und an der vielseitigen Kultur des Krieges in den Krieg führenden Mächten teilgenommen haben. Zwischen Kämpfen für die Jüngeren, wissenschaftlichen Werken für die Truppen, insbesondere im Rahmen der deutschen und amerikanischen Kriegsgeologie, politischem Engagement (über die deutschen und russischen Gräueltaten, die Kriegszielen und die Kriegs- und politische Geographie) und kulturelle Diplomatie für die Hochschulgeographen des Home fronts, mobilisieren sich die Spezialisten der Erdwissenschaften und spielen eine sehr neue Rolle von Experten, insbesondere in den Debaten über die Friedensverhandlungen, zwischen 1917 und 1919. Als Lehrer, Wissenschaftler, Intellektuellen und Bürger, erleben sie also eine brutale und intensive Etappe ihrer Berufsidentität, in der sie die „moderne Geographie“ mit einer neuen angewandten Geographie vereinbaren sollen. Die Ergebnisse sind aber enttäuschend, sowohl bei der politischen und militärischen Mobilisierung, die zuerst mit Begeisterung, dann mit Unzufriedenheit empfunden wurde, als auch bei der unbefriedigenden und unwirksamen Expertentätigkeit, insbesondere über die Neugestaltung der politischen Karte Europas und der Welt. Trotz dieser Schwierigkeiten hat der Erste Weltkrieg eine grosse Bedeutung in der kollektiven Identität der Hochschulgeographie, deren Entmobilisierung sehr langsam ist und die von dem Andauern der Kriegsbündnisse und Gewalt geprägt wird.
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Écoles de musique en Grande Guerre / French Schools of Music in the Great War

Mastin, David 19 December 2012 (has links)
Lorsque la guerre de 1914-1918 éclate, les écoles nationales et conservatoires de musique français ne sont pas les institutions les plus désignées pour participer à l’effort de guerre. Cependant, à Paris ou à Calais, à Toulouse ou à Lille, pourtant en zone envahie, on poursuit l’enseignement de la musique. Cette étude montre comment cet enseignement français s’est mobilisé. La diversité des situations initiales fait varier les modalités de l’adaptation aux conditions de la guerre. Les enseignants et leurs élèves participent à l’édification d’une culture musicienne de guerre : il faut à la fois bannir la musique de l’ennemi et fortifier la sienne. La part prise par les écoles de musique dans les œuvres de guerre laisse voir de quelles manières on a adapté les impératifs de guerre à la situation locale. Les sacrifices consentis par la profession, qu’ils soient ceux des combattants ou ceux des personnels restés mobilisés sur le front domestique, ne trouvent pas, après l’armistice, et malgré une mobilisation collective, à être récompensés par les améliorations attendues. Néanmoins, la Grande Guerre a convaincu de l’utilité de la musique : elle forge le sentiment national, elle est aussi une arme de propagande. / When the First World War started, the French national schools and the French conservatoires of music were not the most likely institutions to participate in the war effort. Meanwhile, in Paris or in Calais, in Toulouse or in Lille (throughout occupation), the teaching of music continued. This study shows how the teaching of music in France got involved in the war effort. The diversity of the initial situations leads to many different ways of adapting to the conditions of war. Teachers and their students participated in the construction of a musical war culture: you had to banish the enemy's music whilst fortifying your own.The part played by the schools of music in the war-time works shows how the obligations of war were adapted to the local situation. The music teachers, whether they were soldiers or other mobilized personnel on the Home front, made huge conscious sacrifices that were not rewarded by the expected improvements, after the armistice and despite a collective mobilization. Nevertheless, the First World War convinced people of the utility of music as it reinforced the national pride and it was a tool for propaganda.
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Les textes poétiques canadiens du XVIIIe siècle (1755-1776) : témoins de l'influence de la culture de guerre sur le discours identitaire et l'imaginaire collectif

Boulanger, Éric 08 1900 (has links) (PDF)
Durant la guerre de Sept Ans, de nombreux versificateurs anonymes s'inspirèrent des événements qui eurent lieu en Amérique du Nord pour célébrer la force et la grandeur des troupes franco-canadiennes. Il s'agissait pour eux d'attiser la haine de la population envers l'ennemi tout en favorisant la cohésion sociale de leur collectivité. Ces textes poétiques et chansons constituèrent un terrain propice à l'émergence d'un nouveau discours identitaire, et ce, en permettant, d'une part, la migration de l'ethnonyme « Canadien » dans le champ discursif local et, d'autre part, en contribuant à la création d'un premier récit commun mettant en scène les exploits guerriers de héros natifs de la colonie. Il va sans dire que le contexte de guerre qui sévit alors en Amérique du Nord influence inévitablement la manière dont les habitants de la colonie se perçoivent et envisagent l'Autre. L'apparition de la figure du Canadien coïncide avec la mise en place d'une culture de guerre. Puisque cette dernière favorise l'idéalisation de la collectivité, la déshumanisation de l'ennemi et l'idée de sacrifice, les versificateurs développent une image du Canadien en parfaite opposition avec la figure de l'Anglais. Le registre épique qu'empruntent les différentes représentations littéraires du Canadien témoigne, hors de tout doute, de l'influence directe qu'exerce alors la culture de guerre sur la formation du discours identitaire. Quoi qu'il en soit, l'identité canadienne ne semble pas encore pouvoir être envisagée hors de la francité. Bien que plusieurs indices indiquent que les versificateurs de l'époque travaillent à forger un discours identitaire - mouvance du discours patriotique, spécificité du discours religieux, attachement au territoire, apparition de la figure du Canadien, scission entre les versificateurs pro-Vaudreuil et pro-Montcalm - rien ne laisse présager la rupture définitive que la Conquête établira entre les Canadiens et leur mère patrie au plan politique. Aux lendemains de la Conquête, le nouveau contexte sociopolitique obligera les versificateurs à procéder à un réaménagement de l'espace discursif. Pour ce faire, ils devront adapter les codes de valeurs, les croyances et les comportements instaurés par la culture de guerre. C'est pourquoi ils procèderont à une reconfiguration de l'imaginaire collectif et délaisseront le récit commun développé sous le Régime français. Il s'agira pour eux d'élaborer un récit commun en prenant en compte le nouveau statut de peuple conquis que doit désormais assumer leur collectivité. Par conséquent, le discours identitaire prendra forme autour d'un double mouvement de résistance et de soumission. Les versificateurs de la province tenteront par l'entremise de différents procédés narratifs de prouver leur loyauté envers l'administration, et ce, tout en critiquant le comportement des émigrants britanniques venus dans la province pour s'enrichir aux dépens de la population canadienne. La fragmentation des représentations de l'élément britannique, l'évolution de l'utilisation de l'ethnonyme « Canadien », la disparition des héros d'antan au profit des représentations de la collectivité canadienne, l'essor de la figure du loyaliste, de même que les représentations positives du gouverneur Carleton, sont autant de preuves qui témoignent qu'une remobilisation culturelle s'opère dans la colonie. Par conséquent, ce réaménagement de l'espace discursif contribue à transformer la façon dont les Canadiens se perçoivent et envisagent l'Autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Canada, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, identité, imaginaire collectif, « canadianité », mythe, figuration, figure de l'Autre, culture de guerre, démobilisation culturelle, re-mobilisation culturelle, récit commun, discours social, discours identitaire, poésie, chanson.
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Masculinités, féminités et histoires de guerre : genre, "races" et guerre en Irak dans le cinéma américain

Châteauvert-Gagnon, Béatrice 07 1900 (has links) (PDF)
Les histoires de guerre occupent une place prédominante dans l'imaginaire collectif et servent souvent à légitimer l'emploi de la force ou le maintien du statu quo au niveau de la sécurité internationale. Ces histoires sont véhiculées à travers diverses sources dans la société, dont la culture populaire, et en particulier le cinéma, qui constituent donc des terrains particulièrement fertiles pour en comprendre les tenants et aboutissants. Car ces histoires reposent sur des structures narratives bien précises qui sont bâties sur des inégalités de genre et de « races », entre autres rapports de pouvoir. Or, qu'en est-il des histoires « antiguerre » ou visant à dénoncer un ou plusieurs aspects de la guerre en général ou d'une guerre en particulier? Ces histoires reposent-elles sur les mêmes structures inégalitaires? La guerre en Irak présente un cas d'étude particulièrement intéressant pour répondre à cette question vue son impopularité auprès de la population américaine, reflétée au sein des productions cinématographiques. Ainsi, trois films américains de fiction portant sur la guerre en Irak et critiquant un ou plusieurs aspects de celle-ci seront analysés : In the Valley of Elah (2007), Green Zone (2010) et Home of the Brave (2006). Plus précisément, en utilisant un cadre théorique issu des études féministes poststructuralistes de la sécurité internationale, les masculinités et féminités mises en scène dans ces narrations seront analysées dans le but d'en déceler les composantes genrées et racisées ainsi que leurs effets sur la charge critique du film. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sécurité internationale, genre, « races », histoires de guerre, guerre en Irak
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La littérature illustrée pour enfants à l’époque de la Première Guerre mondiale : origines et évolution de la culture de guerre enfantine allemande / Illustrated children’s literature before and during World War I : origin and evolution of German children’s “war culture” / Illustrierte Kinderliteratur in der Zeit des Ersten Weltkrieges : Ursprung und Entwicklung der deutschen "Kriegskultur" für Kinder

Zunino-Lecoq, Bérénice 12 December 2014 (has links)
Dans une perspective d’histoire culturelle, cette thèse, fondée sur une approche iconologique, se propose de montrer, à partir de l’exemple de la littérature illustrée, que la culture de guerre enfantine allemande n’apparut pas ex nihilo en 1914. Elle avait ses racines dans la culture mémorielle d’avant-guerre. Issu de la peinture historique, un imaginaire héroïque en constituait les fondements. 1914 provoqua une intensification de la culture de guerre. Alors que les éditeurs commercialisèrent des livres patriotiques au moment où la guerre de position était déjà en place, ces ouvrages continuèrent à véhiculer l’image d’une guerre de mouvement. À mesure que les hostilités duraient, des dessins kitsch aux motifs enfantins et des caricatures de l’ennemi permirent de justifier le conflit, stylisé en une guerre défensive. Ces strates ludiques de la culture de guerre enfantine, qui provenaient de l’iconographie politique pour adultes, favorisèrent un élargissement du lectorat, auparavant scolaire, aux jeunes enfants. Les auto-images apologétiques l’emportaient toutefois sur la ridiculisation de l’ennemi. Conjointement aux caricatures, elles renforçaient la communauté nationale et traitaient des liens entre le front et l’arrière, qui devinrent une préoccupation croissante des familles, séparées durablement. Face aux difficultés matérielles, les livres, au ton moralisateur et performatif, cherchèrent à mobiliser matériellement les enfants à l’arrière. Dans ce contexte, des albums furent vendus au profit d’associations patriotiques. D’après les tirages, la littérature patriotique, probablement adressée aux enfants issus des milieux bourgeois, connut un certain succès. / In a cultural history perspective based on the methods of the “visual turn” this thesis deals with the illustrated children’s literature before and during the First World War and shows that the German children’s “war culture” did not appear ex nihilo in 1914. It had its origins in the memorial culture of pre-war time, which glorified the warfare. It relied on a heroic fantasy that came from historical paintings and used emotional reflexes. 1914 provoked an intensification and development of the “war culture”. While publishers put patriotic books on the market when the war of attrition took place, these books continued to convey familiar and reassuring images of a war of movement. As hostilities lasted, kitsch drawings with children’s characters and caricatures of the enemy used to justify the conflict, stylized in a defensive war. These fun strata of the children’s “war culture”, which came from the political iconography for adults, created an expansion of readership: children from the age of three up were concerned as well as school children. However, apologetic self-images were more important than the hatred and jeer of the enemy. Together with caricatures, they reinforced the national community and dealt with the bonds between the soldiers and the home front, which became a growing concern for permanently separated families. Because of deprivations, the books became sanctimonious and aimed at mobilizing children in the home front. In this context, albums were sold to raise funds for patriotic associations. According to the number of books printed, this patriotic literature, probably targeting children from both the middle and upper classes, were a success.
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Les chemins du patriotisme : musique et musiciens à Paris pendant la Grande Guerre / The paths of patriotism : Musical life and musicians in Paris during the Great War

Segond-Genovesi, Charlotte 29 January 2016 (has links)
Comment les musiciens restés à Paris durant la Grande Guerre (car trop âgés ou dans l’incapacité de servir sur le front combattant) participent-ils à l’effort de la Nation contre l’ennemi allemand ? L’objet de cette thèse est d’explorer les multiples biais par lesquels les interprètes, musicographes et compositeurs du front domestique s’engagent (et engagent leurs compétences spécifiques) sur les chemins du patriotisme, entre le mois d’août 1914 et le mois de novembre 1918.La première partie de cette étude documente d’abord le processus ayant mené au « redémarrage » de la vie musicale parisienne (après quatre mois d’interruption), avant d’étudier les différents visages du patriotisme musicien en actes, d’abord en termes de postures intellectuelles, puis dans le cadre particulier du concert de musique « savante ». La deuxième partie s’intéresse plus spécifiquement aux œuvres de guerre : de manière souterraine et diffuse, ces structures aussi nombreuses que diverses ont permis, parfois motivé et souvent encadré de manière déterminante – tant sur le plan économique et pratique qu’idéologique et moral – les initiatives et les efforts des musiciens sur le front domestique. À mesure que le conflit s’enlise dans la durée, et que la vie musicale parisienne s’accommode des conditions et contraintes du temps de guerre, les motivations d’abord purement caritatives de ces œuvres de bienfaisance connaissent diverses mutations, en mettant notamment l’accent sur des enjeux plus spécifiquement artistiques et musicaux. La dernière partie explore enfin un autre aspect de l’engagement patriotique des musiciens « de l’arrière » : le fait de penser et de préparer l’avènement du monde artistique d’après-guerre, tant à travers les prises de positions et débats que dans les œuvres musicales elles-mêmes. / How did the musicians who remained in Paris during the Great War (because of their age or their inability to serve in combat because of physical disability) take part in the nation’s effort against Germany ? This thesis explores the many ways in which performers, music critics and composers on the domestic front showed their commitment to and worked on behalf of the paths of patriotism, by using their specific skills, from August 1914 to Novembre 1918.Part One documents the process leading to the restarting of Parisian musical life, after four months of interruption. This section will explore the many facets of musical patriotism in action, first in terms of intellectual positions, then in the particular context of art-music concerts. Part Two focuses more specifically on the œuvres de guerre, the official term used to designate all charitable-aid organizations during World War I. These numerous and diverse organizations permitted, sometimes motivated and often framed in a decisive manner – economically, ethically and ideologically – the initiatives and efforts made by musicians on the domestic front. As the conflict bogged down over time, and as Parisian musical life progressively accommodated itself to wartime conditions and constraints, the initial aims of these associations, which began as purely charitable works, progressively transformed into organizations with specifically artistic and musical goals. The last part explores another aspect of musicians who worked “behind the scenes” in the war effort: it was they who thought about and prepared the advent of the postwar musical world, through artistic stances and debates, but also through the musical works they composed.

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