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Des filles sans joie : Le roman de la prostituée de la seconde moitié du XIXe siècle : Espagne, France, Russie / The prostitute novel of the second half of the nineteenth century : Spain, France, Russia

Rousseau, Marjorie 03 December 2014 (has links)
Au moment où la prostitution semble exploser dans les villes, la fille des rues envahit la littérature de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette héroïne nouvelle acquiert bien vite le premier rôle de ce qui devient un sous-genre romanesque à part entière, le « roman de fille », dont on mettra en évidence la structure et les motifs privilégiés. Un détour par les discours médicaux, moraux et sociaux du temps sur la femme et la prostituée nous permettra de mieux appréhender le fonctionnement et les significations multiples que ce personnage revêt en littérature. Figure du manque et de la dépossession, la prostituée interroge la vision masculine du féminin, mais elle traduit aussi les inquiétudes des contemporains face aux nombreuses mutations sociales, économiques et politiques du siècle ; elle se fait le reflet d’angoisses existentielles sur le rapport au corps, aux autres et à la mort, ainsi que le lieu privilégié de réflexions artistiques et esthétiques / While prostitution was exploding within the cities, the character of the prostitute flourished in the second part of the nineteenth-Century literature. This new heroine quickly gets the leading part in a soon-To-Be proper literary fictional sub-genre, the “prostitute novel”, whose structure and motifs will be pointed out in our research. We will evoke medical, moral and social discourses about women and prostitutes in the 19th century in order to grasp the numerous roles this character can assume in literature. As a protagonist of the loss and deprivation, the prostitute questions the masculine vision of women, but she also embodies her time’s worries about the multiple social, economical and political transformations happening. She also holds a mirror to existential anxieties about the relationship to the Body, the Other and Death, and appears to be a privileged character for artistic and aesthetic considerations
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Le roman sans projet : représentations du travail et de la débâcle industrielle dans la littérature française contemporaine

David, Anne-Marie 08 1900 (has links)
À ses débuts au XIXe siècle et jusque dans la première moitié du XXe, le roman social français a accordé une place de choix au travail. Si l’objet littéraire est relégué à l’arrière-plan après la Deuxième Guerre mondiale, il connaît un important regain dans les textes actuels, alors que ses référents empiriques ont considérablement changé. Il en résulte que les représentations contemporaines, pour notables que soient les différences formelles qui les démarquent des antécédentes, ont en commun avec elles d’être structurées par les mêmes thèmes fondamentaux : la mort est l’un d’eux, cependant qu’elle affecte désormais autant l’individu au travail que le travail lui-même. Cette thèse prend acte d’une telle continuité disruptive. La lecture des textes contemporains qu’elle propose est soucieuse de leur inscription à la fois dans l’histoire sociale, dans l’histoire des formes littéraires et dans un ensemble de représentations nouvelles. Elle cherche à décrire les mises en texte du travail en interaction avec un imaginaire social conjoncturel, ce qui indique qu’elle se situe sur le terrain de la sociocritique. Dans cette perspective sociocriticienne, elle mobilise divers outils critiques et théoriques des études littéraires, pour décortiquer l’organisation interne des textes, et engage un dialogue avec la sociologie du travail et la philosophie moderne, pour les interpréter. Son objectif est de comprendre ce que les textes disent du travail et de la société, mais aussi de montrer en quoi « représenter le travail » affecte les modalités de l’acte de « représenter » tout court. Les concepts mis en relation avec le travail pour évaluer sa trajectoire narrative sont d’abord dégagés par l’analyse des codes naturalistes et réalistes « classiques » (dans _Germinal_ d’Émile Zola, 1885, et _Élise ou la vraie vie_ de Claire Etcherelli, 1967). Ces concepts sont la mort, l’ensauvagement et le non-travail. L’étude porte ensuite sur les déplacements et les réagencements qu’ils subissent dans les textes récents. Une comparaison entre les modes principaux de traitement qu’ils appliquent au travail permet de mettre en valeur les traits définitoires de sa représentation actuelle et les particularités de ses variantes. La littérature de recherche, campée par l’œuvre de François Bon, est mise en rapport avec le témoignage (_L’établi_ de Robert Linhart, 1978) et le roman noir (_Lorraine Connection_ de Dominique Manotti, 2006), tandis qu’une discussion autour de la notion de roman d’entreprise (_Nous étions des êtres vivants_ de Nathalie Kuperman, 2010) introduit une distinction thématique au sein du corpus essentiellement industriel. Le parcours complet fait apparaître, par recoupements et par dissonances, les contours d’une catégorie esthétique à la fois plus englobante et légèrement décalée : le « roman sans projet » du travail contemporain. Ce roman accuse autant qu’il met en forme une idée de perte généralisée, dont l’aboutissement est la précarité grandissante – du travail et de l’expérience humaine qu’il génère – évoquée dans _Composants_ de Thierry Beinstingel (2002). / From its beginnings in the nineteenth century to the 1950s, the French social novel ("roman social") gave a prominent place to labour. After World War II, the topic is relegated to the background, but current texts show a significant revival, whilst the empirical referents of "work" have changed considerably. Though notably different in their form from the previous ones, contemporary representations of labour are structured according to the same basic themes. Death is one of them; however, it now affects the working individual as well as work itself. This dissertation acts upon such a disruptive continuity. Its reading of contemporary texts is aware of the role these texts play in both social and literary history as well as in the elaboration of new representations. Following the methods of sociocriticism ("sociocritique"), it seeks to describe the way work is thematised in interaction with a social imaginary ("imaginaire social"). In this perspective, the dissertation borrows various critical and theoretical tools from literary studies, to analyse the texts’ internal organisation, and engages a dialogue with the sociology of work and modern philosophy, in order to interpret them. Its goal is to understand what those texts say about work and about society, but also to show how "representing work" affects the act of "representing". The concepts used to assess the narrative trajectory of work are derived from the analysis of naturalistic and realistic codes (in Émile Zola’s _Germinal_, 1885, and Claire Etcherelli’s _Élise ou la vraie vie_, 1967). These concepts are death, "ensauvagement" and non-work. The study then focuses on how these concepts are rearranged in recent texts. A comparison between the modes of literary treatment they apply to work allows to define the features of current representations as well as to identify the specificity of variants. "Literature of research", embodied by the writings of François Bon, is examined in its relationship to testimony (_L’établi_ by Robert Linhart, 1978) and to the roman noir (_Lorraine Connection_ by Dominique Manotti, 2006). A discussion around the notion of "business novel" (_Nous étions des êtres vivants_ by Nathalie Kuperman, 2010) introduces a thematic distinction within the mainly industrial corpus. Through various subtractions and parallels, the dissertation reveals the outlines of a larger aesthetic category: the "novel without a project" of contemporary work. As much as it expresses an idea of widespread loss, this novel is shaped by that very loss, which culminates in the growing precariousness – of work and of the human experience it generates – described in _Composants_ by Thierry Beinstingel (2002).
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Émile Zola et la Russie, Histoire d'une conquête littéraire / Emile Zola and Russia, The Story of a literary Conquest / Эмиль Золя и Россия, История одного литературного завоевания

Nuk, Myriam-Isabelle 26 June 2013 (has links)
Dans les années 1870, Émile Zola bénéficia d’une popularité exceptionnelle en Russie, comptant parmi les auteurs étrangers les plus lus. Nous nous proposons d’écrire précisément dans notre thèse l’histoire de cette extraordinaire rencontre franco-russe en nous appuyant sur des documents majoritairement inédits en français.Dans la première partie de cette étude, nous voyons que Zola se trouvait encore à l’heure difficile des débuts lorsqu’il fit la connaissance, en 1872, d’Ivan Turgenev. L’écrivain russe promit de lui trouver un engagement en Russie. Il négocia avec Mihail Stasulevič, le directeur de l’une des principales revues libérales de Saint-Pétersbourg. En 1875, au vu des premières critiques russes très favorables au romancier français, Stasulevič se laissa convaincre de recruter Zola au Messager de l’Europe comme correspondant parisien. Anna Engelhardt, la traductrice attitrée de Zola au Messager de l’Europe, joua un rôle clé dans son triomphe en Russie.Dans la seconde partie, nous analysons la correspondance échangée entre Zola, Turgenev et Stasulevič pendant près de dix ans, que nous avons intégralement reconstituée et traduite en français, pour établir précisément l’histoire de la collaboration d’Émile Zola au Messager de l’Europe. Les soixante-quatre textes que Zola composa à destination du lectorat russe – les Lettres parisiennes – sont présentés chronologiquement, rythmant notre lecture de la correspondance à trois voix. Régulièrement, les critiques russes émises en réaction aux écrits zoliens viennent enrichir notre réflexion.Cette approche nous permet d’évaluer objectivement quelle fut en son temps la réception de l’oeuvre d’Émile Zola en Russie. / In the 1870’s, Émile Zola enjoyed exceptional popularity in Russia, counting among the most read foreign authors. In the context of this thesis, we propose to write the precise story of this extraordinary Franco-Russian encounter, relying on mostly unpublished documents in French.In the first part of this study, we see that Zola was in an awkward situation when he made Ivan Turgenev’s acquaintance in 1872. The Russian writer offered his aid, promising to find a commitment for him in Russia. He negotiated to this end with the director of one of the leading liberal reviews of Saint-Petersburg, Mihail Stasulevič. In 1875, in view of the first Russian critical appreciations which were very favourable to the French writer, Stasulevič was persuaded to recruit Zola in "Вестник Европы" [The Herald of Europe], as Parisian correspondent. Anna Engelhardt, who was one of the first Russian critics to focus on Zola, played a key role in his triumph by becoming his official translator at the Herald of Europe.In the second part, we analyze the correspondence exchanged between Zola, Turgenev and Stasulevič for nearly ten years, which we have entirely reconstituted and translated into French, to establish the detailed story of Emile Zola’s collaboration to the Herald of Europe. The sixty four texts which Zola composed for the Russian readership, the Parisian Letters, are presented chronologically, punctuating our reading of the tripartite correspondence. Regularly, the Russian critical appreciations ventured in response to Zola’s publications come to enrich our reflection.This approach allows us to estimate objectively which was the reception of Emile Zola's work in Russia at this time.

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