Spelling suggestions: "subject:"époque classique."" "subject:"epoque classique.""
1 |
La Religion d'autrui. Etude sur les différences religieuses et leurs appréciations en Grèce à l'époque classique / The Religion of Others. Study on Religious Differences and their Appreciations in Greece in the Classical PeriodJakubiec, Alexandre 12 June 2019 (has links)
Les historiens modernes admettent qu’il y avait dans le monde grec de l’époque classique une grande variété dans la manière de vivre sa vie religieuse. Ainsi, les études des hellénistes sur la religion grecque se sont beaucoup portées sur des faits religieux particuliers : sur la religion à l’échelle de cités, de régions, ou encore sur des faits religieux minoritaires tels que la magie, l’orphisme et le pythagorisme, voire sur la religion à l’échelle d’individus comme Platon. La notion de « norme » religieuse et, par conséquent, de ce qui ne fait pas partie de la norme, suscite également un intérêt, de même que celle d’altérité. Une étude sur les différences religieuses et leur appréciation en Grèce à l’époque classique se conçoit comme le prolongement de ces travaux, en cherchant notamment à créer un lien entre eux. La question principale qui est posée est celle du rapport à l’autre en matière religieuse. Comment les Grecs pensaient-ils et se comportaient-ils lorsqu’ils se trouvaient confrontés à une autre manière de penser et d’agir que la leur en matière de religion ? Étaient-ils indifférents, curieux, intéressés, méprisants, violents ? Il faut également rechercher les causes de telles attitudes : pourquoi pensaient-ils et agissaient-ils comme ils faisaient ? L’étude porte donc sur de nombreux thèmes – de la religion des Barbares à celle du voisin le plus proche, en passant par celle des Grecs d’autres cités – selon un angle particulier. Il est question d’étudier la différence, la pluralité des expériences religieuses et la rencontre entre différentes expériences religieuses, entre diverses manières de penser et de pratiquer la religion. Cela revient à analyser le frottement entre plusieurs systèmes religieux, entre plusieurs normes religieuses ou entre un phénomène religieux minoritaire, voire individuel, et la norme religieuse telle qu'elle peut être définie par ailleurs. / Modern historians admit that there was a great variety in the Greek world of the classical period in the way one lives one's religious life. Thus, studies on the Greek religion have focused much on particular religious facts: on religion at the level of cities, regions, or even on minority religious facts such as magic, orphism and pythagorism, or even on religion of individuals like Plato. The notion of a religious "norm" and, therefore, of what is not part of the norm, is also of interest, as is the notion of otherness. A study on religious differences and their appreciation in Greece in the classical period is conceived as an extension of these works, seeking in particular to create a link between them. The main question that is asked is that of the relationship with the other in religious matters. How did the Greeks think and behave when confronted with a different way of thinking and acting than their own in matters of religion? Were they indifferent, curious, interested, contemptuous, violent? We must also look for the causes of such attitudes: why did they think and act as they did? The study therefore focuses on many themes - from the religion of the Barbarians to that of the nearest neighbour, including that of the Greeks in other cities - from a particular angle. It is about studying the difference, the plurality of religious experiences and the encounter between different religious experiences, between different ways of thinking and practising religion. This amounts to analysing the friction between several religious systems, between several religious norms or between a minority or even individual religious phenomenon and the religious norm.
|
2 |
La cité d'Épidamnos-Dyrrhachion pendant les époques archaïque et classiqueRassia, Démetra 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
3 |
Finances publiques et richesses privées en Grèce aux époques classique et hellénistique / Public Finances and Private Wealth in Greece to the Classical and Hellenistic erasAka, Adou Marcel 14 June 2014 (has links)
La thèse relative au thème ‘‘finances publiques et richesses privées en Grèce aux époques classique et hellénistique’’ pose la problématique des relations et des corrélations entre les richesses privées et les finances publiques dans les cités et les royaumes du monde grec. Durant cette longue période, d’une part les richesses privées se constituèrent indépendamment des finances publiques par les rentes tirées de la location de certains biens, de l’exploitation minière, du commerce et des activités bancaires. En outre, par le travail intellectuel, la divination et le sport. D’autre part, les richesses privées se seraient formées aux dépens des finances publiques par la corruption et la malversation auxquelles les magistrats grecs se seraient adonnés lors de l’exercice de leurs charges. Les richesses qui furent ainsi constituées d’une manière ou d’une autre ne servirent pas seulement à l’usage privé. Elles servirent également aux finances publiques pour palier des pénuries financières, approvisionner en grain, financer des guerres, construire ou reconstruire des édifices, payer des tributs ou des rançons, faire des sacrifices, accomplir des ambassades et fournir de l’huile aux gymnases. Dès lors, les Etats grecs eurent recours à la contrainte par l’imposition du tribut, la pratique des confiscations et des prêts contraignants ainsi que la levée des taxes, des amendes et des impôts. Par ailleurs, les Etats grecs firent aussi appel à l’évergétisme des plus riches de leurs populations qui manifestèrent leur générosité lors des épidoseis, des prêts à souscription publique et des évergésies individuels. / Thesis on the theme '' public finances and private wealth in Greece in Classical and Hellenistic periods '' raises the issue of the relationships and correlations between private wealth and public finances in the cities and kingdoms of the Greek world. During this long period, on the one hand the private wealth were formed independently of public finances by rents from the leasing of certain assets, by mining, trade and banking. In addition, by the intellectual work divination and sport. On the other hand, private wealth would have formed at the expense of public finances by corruption and embezzlement that Greek judges would have indulged in the exercise of their charges. The wealth that were thus formed in one way or another did not serve only for private use. They also served the public finances to overcome financial shortages , grain supply , finance wars , build or rebuild buildings, pay tribute or ransom , make sacrifices , perform embassies and supplying oil to gyms . Therefore, the Greek states had recourse to coercive imposition of tribute, the practice of confiscation and binding and the removal of taxes loans, fines and taxes. Moreover, the Greek states also appealed to the evergetism of the richest people who demonstrated their generosity during épidoseis, public subscriptions’ loans and individual evergetisms.
|
4 |
La céramique attique à figures rouges d’Argilos : étude des fragments mis au jour lors des fouilles de 2010 à 2016.Ethier Boutet, Laure Sarah 04 1900 (has links)
No description available.
|
5 |
Représentations, fonctions et statuts des parents dans les lois grecques des époques archaïque et classique : analyse des documents épigraphiques / Functions and Statuts of Relatives in the Greek Laws from Archaic and Classical Eras : Study of the Epigraphical EvidenceLajeunesse, Maude 28 November 2014 (has links)
Cette étude porte sur les rôles impartis aux parents et sur la façon dont ceux-ci étaient considérés dans les documents épigraphiques à caractère législatif (nomoi, psephismata, thesmoi) entérinés dans l’ensemble du monde grec aux époques archaïque et classique. Certaines de ces inscriptions concernent les affaires familiales à proprement parler : elles visaient à prévenir l’extinction des oikoi, mais également à endiguer les conflits entre parents. Ce sont notamment des lois funéraires ou encore des normes réglementant la succession. Les autres lois examinées dans le cadre de cette étude avaient pour objectif de contrôler la composition du corps civique. Il s’agit de règlements d’associations civiques, des décrets octroyant la citoyenneté, ou encore de lois prévoyant des privilèges ou des peines héréditaires. Dans l’ensemble des lois étudiées, ce sont les membres de la famille nucléaire, le père, la mère et leurs enfants, qui sont les plus souvent désignés, signe de l’intérêt porté par les législateurs au maintien de l’oikos, l’unité de base de la polis. Or, ces parents sont plus précisément nommés dans les lois à titre d’ascendants ou de descendants. Ainsi, les lois mentionnant les parents étaient d’abord destinées à assurer la préservation des lignages et, à travers eux, de la famille et du corps civique. C’est pourquoi les parents les plus fréquemment nommés dans les lois à l’étude sont les enfants et les descendants, héritiers d’un statut et d’un patrimoine qu’ils transmettraient à leur propre progéniture. Parce qu’ils tenaient une place essentielle dans la préservation des lignées, les enfants mineurs comme les femmes, épouses ou mères, tout en étant exclus du corps civique, avaient néanmoins un statut légal reconnu, même si leur capacité légale demeurait, elle, très limitée. Le père reste toutefois plus souvent nommé que la mère dans les lois, de même que le fils, parfois appelé à se substituer au père, est plus souvent nommé que la fille, qui est quant à elle essentiellement désignée comme sujet passif. Ceci témoigne du rôle-clé joué par l’homme, chef de l’oikos et représentant de sa famille au sein de la cité. Les collatéraux sont appelés à intervenir pour leur part lorsqu’il y a une rupture au sein de l’oikos, généralement à la mort d’un parent : ils se substituent alors au parent disparu ou apportent une assistance à leurs proches, parfois avec le concours des affins. Parmi les collatéraux, le frère, issu d’un oikos commun, mais surtout membre d’une même lignée paternelle, est le parent substitut privilégié. / This study intends to highlight how and why the relatives were named in the epigraphical legislative documents (nomoi, psephismata, thesmoi) from archaic and classical Greek cities. Some of these laws concern family matters, such as inheritance or funerals. These laws intended to prevent either the extinction of the oikos or conflicts between relatives, which could have disrupt the society. Other rules concern the regluation of the city by itself. These texts regulated the social and civic inclusion of the children and the wife (as a potential mother) or the exclusion of the descendants of subversive individuals. The relatives named in the laws are, for most of them, members of the same oikos : the father, the mother and their children. But these relatives are specifically named ascendants or descendants. The general interest of the lawgivers was actually the preservation of the lineages, conditio sine qua non for the maintenance of both the oikos and the polis as a whole. Therefore, children and descendants are the relatives most frequently designated in the protected documents. They are named as main heirs, who will further give the status and the heritage they have received to their own children. This thesis points out that minor children, as well as women (spouses or mothers), even if they were excluded from the citizenship, were recongnized by the law but they couldn’t really act legally. The man, as husband and father, remains more often mentionned in the laws, as he had a main role both in the oikos and in the polis. The same applies to the son, who could sometimes substitute for the father, whereas the daughter is always a passive suject in the laws. As for the collaterals, these relatives could intervene when a break occured in the oikos, mostly when someone died, sometimes with the family-in-law of the deceased. Within the collaterals, the brother, who comes from the same oikos but, most of all, who is a member of the same lineage, is designated to be the perfect substitute.
|
6 |
Clio dans les romans grecs : l’Histoire chez Chariton et Héliodore / Clio in Greek Romances : History in Chariton and Heliodorus’ novelsRomieux-Brun, Élodie 06 December 2014 (has links)
Les références à l’Histoire sont très présentes dans le Roman de Chairéas et Callirhoé de Chariton (Ier siècle ap. J.-C.) et dans les Éthiopiques d’Héliodore (IVe siècle ap. J.-C.). Elles sont exprimées selon des modalités très variées. Les intrigues se déroulent à l’époque classique. Elles font allusion à un grand nombre d’épisodes et de personnages historiques. Les jeux d’intertextualité avec Hérodote et de Thucydide sont nombreux. Ces procédés font écho à des pratiques d’écriture courantes chez les orateurs. La souplesse de la forme romanesque, qui n’est pas encore codifiée, permet de mettre en scène une représentation du passé riche et innovante. Les démarches des deux romanciers sont différentes. Le Roman de Chairéas et Callirhoé met en scène une grande diversité de références au passé, donnant à lire un condensé de l’Histoire grecque de l'époque classique à Alexandre. Les jeux d’intertextualité avec l’œuvre de Thucydide suggèrent une réflexion sur la transformation de l’Athènes classique. Les échos à différents personnages historiques reflètent l’évolution des valeurs morales de l’époque classique à l’époque impériale. Se dessine ainsi, à travers les références historiques, une réflexion sur l’exercice du pouvoir, en lien avec les écrits des orateurs. Les Éthiopiques présentent des jeux d’intertextualité très élaborés avec les Histoires d’Hérodote. À travers ces échos, le romancier affirme la profonde innovation que constitue le genre romanesque. Les références à l’Histoire dessinent les contours d'un univers romanesque original, qui trouve sa place entre Histoire et légende. Elles expriment des enjeux politiques et moraux présents chez les orateurs. / References to history are frequent in the Greek novels Chaireas and Callirhoe, by Chariton (1th century AD), and Aithiopika, by Heliodorus (4th century AD.) These references take a variety of forms. The novels are set in the classical period, but they refer to a wide range of events and historical figures. They also feature rich intertextual engagement with the histories of Herodotus and Thucydides, in a way that recalls the allusive practices of contemporary orators. Thanks to the flexibility of the novel framework, which had not yet been codified, the authors represent the past in innovative, complex, and divergent ways. The Romance of Chaireas and Callirhoe, I demonstrate, exhibits a large variety of references to the past, giving a condensed summary of Greek history from the classical era to Alexander the Great. Echoes to Thucydides suggest thoughts on the transformation of Athens, while references to different historical figures reflect the change of moral values from the classical era to imperial times. The references to the past are linked to political thoughts, in connection with orators' discourses. The Aithiopika, by contrast, presents elaborate allusions to Herodotus Histories. Through these echoes, the novelist affirms the profoundly innovative capacity of the Greek novel as a genre. References to history, I conclude, draw the outlines of an original fictional universe, which finds its place between history and legend, and serve as a counterpoint to the political and moral frameworks developed in oratorical contexts.
|
7 |
Étude de la collection des bronzes découverts à Argilos.Lefebvre, Justine 01 1900 (has links)
Les fouilles archéologiques à Argilos qui ont pris place entre 1992 et 2018 ont permis de mettre à jour une quantité monumentale d’artéfacts de bronze. Comptabilisant près de 750 artéfacts, la collection d’objets de bronze d’Argilos illustre multiples facettes de la vie, entre autres, quotidienne, domestique et commerciale, qui animaient Argilos depuis sa fondation au VIIe siècle avant J.-C. jusqu’à ce que la cité tombe aux mains de Philippe II, en 357 avant J.-C.
L’étude de ce matériel inédit donnera l’occasion, tout d’abord, de faire le point sur nos connaissances liées à l’industrie métallurgique grecque. Sont abordées toutes les étapes préalables à la fabrication d’un produit fini. La seconde partie de ce mémoire consiste en le recensement dans un catalogue détaillé de chaque artéfact mis au jour à Argilos, Celui- ci permet ainsi d’actualiser et de compiler les connaissances sur le matériel de bronze provenant spécifiquement des cités grecques nord-égéennes et d’ainsi compléter et confirmer l’information consignée dans le dixième volume des fouilles d’Olynthe, soit le catalogue le plus récent sur le sujet. L’analyse de la répartition spatiale de ce matériel permet de développer notre compréhension du site archéologique en termes d’utilisation des bâtiments, de leur construction et des activités quotidiennes qui s’y déroulaient. Finalement, une analyse stylistique permet de valider plusieurs hypothèses et d’émettre plusieurs postulats quant à la place qu’occupe Argilos dans le commerce régional et méditerranéen, et à la composition de la population qui l’habite. / The archaeological excavations that took place between 1992 and 2018 have allowed the discovery of a monumental amount of bronze artifacts. Accounting for nearly 750 artifacts, the collection of Argilos bronze objects illustrates several aspects of life, daily, domestic and commercial, which animated Argilos from its foundation in the 7th century BC until when Philipp II conquered the city, in 357 BC.
The study of this material, never published before, will give the opportunity, first of all, to gather all of our knowledge related to the Greek metallurgical industry. All the steps prior to the manufacture of a finished product are covered in that first section. The second part of this thesis consists of the census in a detailed catalog of each artefact unearthed at Argilos. Thus, it will allow to complete and confirm the information recorded in the tenth volume of the Olynthe excavations, that is to say the most recent catalog on the subject. The analysis of the spatial distribution of this material allows us to develop our understanding of the archaeological site in terms of the use of the buildings, their construction and the daily activities that took place there. Finally, a stylistic analysis validates several hypotheses and permits the development of several assumptions about the place occupied by Argilos in regional and Mediterranean trade, and the composition of the population that inhabits it.
|
Page generated in 0.066 seconds