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L'utilisation de la stimulation cérébrale non-invasive pour réduire les symptômes de stress-post traumatique chez les militaires

Levasseur-Moreau, Jean 07 May 2018 (has links)
Introduction. Le trouble de stress post-traumatique (PTSD) est une condition psychiatrique sévère pouvant atteindre 8% de la population générale et 30% de la population militaire. Malgré l'existence de plusieurs traitements tels que la psychothérapie et la pharmacothérapie, les taux de rémission demeurent sous les 50%. Il est donc crucial de développer de nouveaux traitements. Desétudes de validation de concept utilisant la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) ont rapporté des résultats prometteurs chez des patients avec PTSD. La stimulation dite intermittent theta burst (iTBS) est un nouveau paradigme de rTMS qui pourrait s’avérer plus efficace que la rTMS conventionnelle entres autres en raison de ses effets plus durables. Objectifs et hypothèses. Notre objectif était d’approfondir les connaissances sur les effets de la iTBS chez des patients avec PTSD. Pour ce faire, nous avons testé les effets de la iTBS sur des variables cliniques, cognitives et neurobiologiques chez des militaires avec PTSD. Notre hypothèse était que la iTBS active, comparativement à la iTBS placébo, en modulant des aspects neurobiologiques pertinents au PTSD, entraînerait également une diminution des symptômes associés à cette pathologie ainsi qu’une amélioration au niveau cognitif. Méthodologie Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle et contrôlée par condition placébo, testant les effets de 5 jours consécutifs de iTBS, à raison d’une session par jour, administrée au même moment de la journée (entre 7h00 et 10h00) active ou placébo au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral droit chez 28 patients militaires avec PTSD. Les mesures cliniques consistaient en des échelles standardisées auto-rapportées mesurant 1- les symptômes de PTSD ; 2- les symptômes d’anxiété ; 3- les symptômes de dépression ; et 4- la qualité de vie. Les mesures cognitives consistaient en deux tâches attentionnelles (Dot probe et Rapid serial visual presentation) évaluant le biais attentionnel envers des stimuli exprimant de la colère. Les mesures neurobiologiques consistaient en 1- la connectivité fonctionnelle telle que mesurée par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; 2- les métabolites (NAA et GABA) tels que mesurés via spectroscopie par résonance magnétique ; et 3- le cortisol tel que mesuré à partir d’échantillons salivaires. Toutes ces mesures étaient prises avant et après la iTBS. Les mesures cliniques et de cortisol salivaire étaient également prises en suivi, soit 1 mois après la dernière session de la iTBS. Résultats La iTBS s’est avérée sécuritaire et bien tolérée par les patients avec PTSD. Nous n’avons rapporté aucune différence statistiquement significative quant aux symptômes de PTSD, de dépression et d’anxiété entre le groupe ayant reçu la iTBS active et le groupe ayant reçu la iTBS placébo. Nous avons toutefois rapporté une diminution significative de la sévérité des symptômes au fil du temps pour ces trois échelles cliniques chez nos deux groupes de iTBS. Nous avons rapporté une différence significative au niveau de la qualité de vie entre les deux groupes à différents moments pour chacun des groupes par rapport au temps de mesure. Nous n’avons rapporté aucun effet de la iTBS sur le biais attentionnel. Une augmentation significative de la connectivité entre le DLPFC droit et le mPFC ainsi que le noyau caudé a été observée chez les patients ayant reçu la iTBS active comparativement à ceux ayant reçu la iTBS placébo. En raison de la mauvaise qualité des données de spectroscopie, nous n’avons pas procédé aux analyses statistiques. Les patients ayant reçu la iTBS active présentaient une augmentation du niveau de cortisol salivaire comparativement aux patients ayant reçu la iTBS placébo. Conclusion Une diminution (non statistiquement significative) de la sévérité des symptômes de PTSD, d’anxiété et de dépression ainsi qu’une augmentation (statistiquement significative) de la qualité de vie a été observée chez les patients avec PTSD ayant reçu la iTBS active et placébo. La iTBS active semble moduler certains substrats neurobiologiques pertinents au PTSD tel que la connectivité fonctionnelle entre des régions clés de cette pathologie ainsi que la concentration de cortisol salivaire. D’autres études utilisant la iTBS avec des protocoles de stimulation sur une plus longue période de temps seront nécessaires afin de mieux déterminer le potentiel clinique de la iTBS comme traitement chez des patients avec PTSD / Introduction. Posttraumatic stress disorder (PTSD) is a psychiatric condition that occurs in 8% of the general population and up to 30% of the military population. Despite several existing treatments, such as psychotherapy and pharmacotherapy, responsiveness rates in PTSD remain below 50%. There is thus a need to develop novel therapeutic approaches. Randomized controlled trial studies have reported promising results using repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) to alleviate PTSD symptom severity. An analogue technique to rTMS, intermittent theta burst stimulation (iTBS), is believed to produce longer lasting effects through long-term potentiation. Objectives and hypotheses Our general objective was to develop a greater understanding of the effects of iTBS in patients with PTSD. Therefore, we aimed at testing the safety, as well as the effects of active iTBS on clinical, cognitive and neurobiological variables in military personnel diagnosed with PTSD, compared to sham iTBS. Our hypothesis was that active iTBS, by modulating neurobiological aspects relevant in PTSD, would decrease symptom severity associated with PTSD, and induce cognitive improvements, compared to sham iTBS. Method This study was a two-arm, 1-month prospective, double blind, randomized, sham-controlled study. Twenty-eight military patients with PTSD received daily iTBS session applied over the right dorsolateral prefrontal cortex (DLPFC) for 5 consecutive days, at the same time of the day (between 7:00 and 10:00 am). We measured clinical symptoms using standardized questionnaires assessing 1- PTSD symptoms; 2- anxiety symptoms; 3- depression symptoms; and 4- quality of life. Cognitive measures consisted of 2 attentional tasks (Dot Probe and Rapid serial visual presentation) assessing attentional bias for stimuli expressing anger. Neurobiological measurements included resting state functional connectivity using magnetic resonance imaging and metabolites concentration (NAA et GABA), as well as cortisol levels using salivary samples, before and after the iTBS regimen. All these measures were taken before and after iTBS. Clinical and cortisol assessments were also taken at follow-up, one month after the last iTBS session. Results The iTBS was safe and well tolerated. There was no significant difference between active and sham iTBS on PTSD, anxiety and depression outcomes. However, symptom severity significantly decreased over time for patients from both iTBS conditions. There was a significant difference between iTBS groups on quality of life that varied across time points assessments. We did not report any effect on attentional bias. Statistical analyses were not performed on metabolites concentrations due to poor data quality. There was a significant increase in cortisol levels for patients who received active iTBS as compared to those who received sham iTBS. There was also a significant increase in functional connectivity between the right DLPFC, the mPFC and the right caudate nucleus in patients who received iTBS compared to those who received sham iTBS. Conclusion We reported a decrease (not statistically significant) in symptoms of PTSD, anxiety and depression, as well as an improvement (statistically significant) in quality of life for the group who received the active iTBS. Active iTBS also modulated neurobiological substrates relevant in PTSD, such as the functional connectivity between key regions involved in this pathology, as well as salivary cortisol concentration. Other iTBS studies with longer lasting protocol could help shed some light on its clinical efficacy in treating PTSD
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La thérapie par révision et répétition de l'imagerie mentale appliquée au traitement des cauchemars post-traumatiques militaires

Brochu, Valérie January 2012 (has links)
Les anciens combattants qui reviennent de mission sont fréquemment sujets à avoir des cauchemars récurrents, et ce, durant de nombreuses années. Au moyen d'une expérimentation auprès d'un ancien combattant souffrant de cauchemars récurrents et présentant un état de stress post-traumatique, la présente étude de cas vise à évaluer l'efficacité d'un traitement propre à ce type de cauchemar, soit la thérapie par révision et répétition d'imagerie. L'évaluation avant, pendant et suivant le traitement psychologique porte sur la fréquence, l'intensité et le contenu des cauchemars. De plus, à l'aide de mesures polysomnographiques et actigraphiques, la qualité du sommeil est évaluée, de manière objective. Les symptômes de dépression et d'anxiété ainsi que la qualité de vie du participant sont également évalués avant et après traitement. Les résultats indiquent une diminution de la fréquence et de l'intensité des cauchemars ainsi que des symptômes de dépression, en plus d'une augmentation de la qualité de vie. La thérapie n'a pas eu d'effet significatif sur les données subjectives et objectives du sommeil, à l'exception du nombre d'éveils, qui a diminué d'un point de vue subjectif. Pour ce qui est du contenu des rêves, on observe une tendance vers la diversification du contenu onirique, moins axé sur les combats militaires.
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Base physiologique commune entre état de stress post-traumatique et dépendance aux drogues : caractérisation comportementale et tentative thérapeutique chez le rat / Common physiological basis between posttraumatic stress disorder and drug addiction : behavioral characterization and therapeutic approach in rats

Toledano, Daniel 07 April 2014 (has links)
Cette thèse propose que l'état de stress post-traumatique (ESPT) et l'addiction impliquent un dysfonctionnement de la réactivation mnésique qui serait responsable des reviviscences intenses qui les caractérisent. Ce dysfonctionnement pourrait reposer sur un découplage des systèmes monoaminergiques, déjà mis en évidence après des expositions répétées aux drogues, qui se traduit par une sensibilisation comportementale et neurochimique, dépendantes du système noradrénergique. Nos données montrent que 1) le modèle animal de l'ESPT adopté (le SPS), reproduit des symptômes de l'ESPT dont une réactivité aux indices de rappel , 2) le SPS induit une sensibilisation locomotrice, dépendante du système noradrénergique et modulée par la recherche de nouveauté, 3) des injections répétées d'amphétamine reproduisent des symptômes de l'ESPT et induisent une sensibilisation modulée par la réaction à la nouveauté , 4) une sensibilisation locomotrice peut se manifester par l'exposition à des indices associés à la prise de drogue et, 5) un traitement combinant un état positif à une réactivation de la mémoire traumatique réduit les symptômes de l'ESPT, suggérant qu'un remodelage émotionnel pourrait constituer une nouvelle approche thérapeutique. Ce premier corpus de résultats supporte notre hypothèse de bases physiologiques communes entre ESPT et addiction. / The present thesis proposes that posttraumatic stress disorder (PTSD) and addiction both involve dysfunctions of memory reactivation, which might be responsible for the frequent and intense revivals that characterized them. This dysfunction could be based upon the uncoupling of monoaminergic systems, already demonstrated after repeated drugs exposures, resulting in noradrenergic dependent behavioral and neurochemical sensitizations. Our data show that 1) the selected PTSD animal model (SPS) reproduces PTSD symptoms, including a reactivity to reminder cues, 2) SPS induced a noradrenergic dependent locomotor sensitization, modulated by the novelty seeking 3) repeated injections of drugs mimic several PTSD symptoms and induce a behavioral sensitization modulated by novelty seeking, 4) locomotor sensitization can also be induced by exposure to drug associated cues and 5) a treatment combining both a positive state and a traumatic memory reactivation reduces PTSD symptoms, suggesting an emotional remodeling, which could be considered as a new therapeutic approach. This first corpus of results supports our hypothesis of common physiological basis between PTSD and addiction.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Taux de comorbidité du traumatisme cranio-cérébral et du trouble de stress post-traumatique chez les civils et les militaires : une méta-analyse

Loignon, Alexandra 03 December 2019 (has links)
La fréquence et les facteurs de risque entourant le développement d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) après un traumatisme cranio-cérébral (TCC) sont méconnus. Étant davantage disposés à subir des blessures physiques et à vivre des expériences potentiellement traumatiques, les militaires pourraient être plus à risque de présenter la comorbidité TCC-TSPT. Le présent mémoire vise à documenter la fréquence du TSPT après un TCC, les mécanismes expliquant le développement de cette double condition, ses particularités symptomatologiques ainsi que les conditions la favorisant. Une recension systématique et une méta-analyse ont été réalisées pour déterminer si les adultes ayant subi un TCC présentent plus de risque de développer un TSPT que ceux sans TCC ayant vécu une expérience similaire, et si ce risque est plus élevé chez les militaires comparativement aux civils. Un objectif secondaire vise à déterminer les facteurs augmentant les risques de présenter ce double diagnostic. Les résultats de la méta-analyse de 33 études suggèrent que le risque de TSPT est 2,68 fois plus élevé (27%) après un TCC qu’en l’absence d’une telle blessure (11%). De plus, les militaires avec un TCC présentent 4,18 fois plus de TSPT (37%) que ceux sans TCC, comparativement à 1,26 pour les civils (16%). Le risque de présenter le double diagnostic varie selon la méthodologie des études (objectifs liés au TSPT, groupe de comparaison) et les caractéristiques spécifiques des participants (pays d’origine, sexe, type d’événement traumatique). La présence d’un TCC représente un facteur de risque pour le développement d’un TSPT, et ce, spécialement chez les militaires et les vétérans. La cooccurrence de ces deux troubles complique le portrait des patients, la charge des proches et le travail des cliniciens. Ce double diagnostic requière une collaboration interdisciplinaire étant donné la complexité du portrait des personnes ayant été soumises à un trauma autant physique que psychologique. / The risk of developing a posttraumatic stress disorder (PTSD) after a traumatic brain injury (TBI) and the factors that may affect the manifestation of both disorders in a same individual remain to be clarified. Military personnel (including veterans who have been active members) are at higher risk of physical injuries and exposure to potentially traumatic events and could be particularly susceptible to display the TBI-PTSD comorbidity. This dissertation aims to depict the frequency of PTSD after TBI, the mechanisms behind the development of this dual diagnosis, its symptomatic particularities and risk factors. A systematic review and meta-analysis were conducted to determine if adults with TBI are at greater risk of developing PTSD than other trauma-exposed populations, and if this risk is even greater in military than in civilian populations. A secondary aim was to determine the factors that increase the probability to experience PTSD after TBI. Results from the 33 studies that were included in this meta-analysis suggest that the risk of developing PTSD is 2.68 times greater (27%) after TBI than when there is no such head injury (11%). Moreover, individuals with TBI are 4.18 times more likely to have a diagnosis of PTSD than those without TBI when they are in the military (37%), compared with 1.26 for civilians (16%). The risk of PTSD after TBI is concurrently attributable to the methods of the included studies (objectives focused on PTSD diagnosis, type of comparison group) and to participants’ characteristics (country, sex, type of traumatic event). TBI diagnosis represents greater risk for PTSD, especially in military and veteran settings. The dual diagnosis of TBI and PTSD complicates the patients’ portrait, the burden of the caregivers and the clinicians’ work. The combination of these disorders requires an interdisciplinary collaboration, as physical and psychological traumas are closely intertwined.
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L'orientation mentale : un facteur explicatif de l'augmentation de la sensibilité maternelle suite à l'Intervention Relationnelle

Huard, Clarice 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 mai 2023) / La théorie de l'attachement est un paradigme incontournable pour la compréhension du développement de l'enfant et des interactions parent-enfant. En 2011, une stratégie d'intervention basée sur ces principes, intitulée Intervention Relationnelle (IR), a été implantée dans cinq Centres Jeunesse au Québec, Canada. Une étude a été réalisée afin d'évaluer son efficacité. Les résultats montrent une augmentation significative de la sensibilité maternelle suite à l'intervention (Tarabulsy et al., 2016). Toutefois, aucun facteur pouvant expliquer ce changement n'est identifié. Des études suggèrent que la capacité du parent à déchiffrer adéquatement et à commenter les états mentaux de l'enfant - l'orientation mentale- influence de façon importante la sensibilité parentale (Meins et al., 2001). L'objectif de cette étude est d'examiner si l'orientation mentale constitue un facteur médiateur de la relation entre l'exposition à l'IR et la sensibilité parentale. Elle évalue également les effets modérateurs des symptômes dépressifs et de trauma chez le parent. L'échantillon est constitué de 66 dyades parent-enfant suivies par la protection de la jeunesse. La version courte du Q-sort de comportement maternel est utilisée pour mesurer la sensibilité parentale (Tarabulsy et al., 2009). L'orientation mentale est évaluée par la méthode observationnelle (Meins et Fernyhough, 2015). Le modèle de médiation s'est révélé non significatif. Toutefois, les effets directs de l'IR sur la sensibilité parentale et l'orientation mentale se sont révélés significatifs. L'IR semble donc avoir des effets bénéfiques sur ces deux caractéristiques parentales. Une corrélation bivariée significative est également obtenue entre l'orientation mentale et la sensibilité parentale. Les symptômes dépressifs et de trauma ont une influence modératrice sur la relation entre l'IR et la sensibilité parentale. Les effets de l'IR sur la sensibilité parentale sont d'autant plus marqués lorsque les parents présentent des symptômes dépressifs et de trauma. Ces résultats sont mis en relation avec les implications cliniques et les limites de l'étude. / Attachment theory has become a key conceptual paradigm in understanding the child's development and parent-child interactions. In 2011, an attachment-based video-feedback intervention strategy (AVI) was implemented in child protection services across five regions in Quebec, Canada. A study was conducted to evaluate its effectiveness. Results showed a significant increase in parental sensitivity for the group exposed to the intervention (Tarabulsy et al. 2016). However, this study does not identity factors that may explain the change in parental sensitivity. Research suggests that the ability to adequately consider and comment the child's mental states - Mind-Mindedness - may greatly influence parental sensitivity (Meins et al., 2001). The objective of this study is to examine whether Mind-Mindedness mediates the relationship between exposure to AVI and parental sensitivity. This project also assesses whether parental depressive and trauma symptoms are moderating factors in this relationship. The sample consists of 66 parent-child dyads, which are followed by child welfare. The short version of the Maternal Behavior Q-sort was used to measure parental sensitivity (Tarabulsy et al., 2009). Mind-Mindedness was assessed using the observational method (Meins & Fernyhough, 2015). The mediation model was found to be non-significant. Mind-Mindedness did not mediate the relationship between intervention and parental sensitivity in our sample. The direct effects of the intervention on parental sensitivity and on Mind-Mindedness were significant. Thus, AVI appears to have positive effects on these two parental characteristics. Results showed positive correlations between Mind-Mindedness and parental sensitivity. Subsequently, Parent mental health variables moderated the relationship between AVI and maternal sensitivity. The results indicate that AVI has a greater effect on maternal sensitivity when parents have depressive and trauma symptoms. These results are discussed in regard to the clinical implications and the limitations of the study.
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L'effet de la thérapie cognitive comportementale sur internet et de la sévérité des symptômes psychologiques sur le soutien émotionnel et tangible post-traitement

Frenette, Émilie 13 December 2023 (has links)
Exposure to a natural disaster and the presence of post-traumatic stress (PTS) symptoms following a natural disaster leads to a decrease in social support. Few studies have examined ways to improve social support among victims of natural disasters. The first objective of this study was to determine if a 12-session internet-based cognitive behavioral therapy (ICBT) targeting PTS, insomnia and depression symptoms could improve emotional and tangible social support and if so, to determine at which point in the treatment this improvement became significant. The second objective was to examine the predictive value of post-treatment PTS, insomnia, and depression symptom severity on post-treatment emotional and tangible support. The third objective was exploratory and aimed to examine the associations between the use of the platform and emotional and tangible support. One hundred and seventy-eight wildfire evacuees with significant PTS, depression and/or insomnia symptoms were given access to the ICBT. They completed validated self-report questionnaires at pre-and post-treatment to measure social support and symptom severity. Results show that completion of the treatment led to an improvement in emotional support, t(13) = -3.286, p = .006. The improvement in emotional support was also significant for participants that completed at least seven sessions, one of which addressed social support (i.e., session 6), t(15) = -2.143, p = 0.49. Lower post-treatment PTS, β = -.23, p < .05; R² = 0.38, F(4,129) = 13.348, p < .001, and insomnia, β = -.175, p = .04; R² = 0.37, F(4,129) = 19.786, p < .001, symptoms was also associated with higher post-treatment emotional support. ICBT may contribute to improve emotional support through symptom improvement and probably more so when the importance of social support after a disaster and ways to improve it are addressed directly. / L'exposition à une catastrophe naturelle ainsi que la présence de symptômes de stress post-traumatique (SPT) entraînent une diminution du soutien social chez les victimes de catastrophe naturelle. Peu d'études ont examiné les moyens pouvant améliorer le soutien social chez cette population. Le premier objectif de cette étude était de déterminer si une thérapie cognitive comportementale sur internet (TCCI) ciblant les symptômes de SPT, d'insomnie et de dépression pouvait mener à une amélioration du soutien émotionnel et tangible. Le deuxième objectif était de déterminer la valeur prédictive des symptômes de SPT, d'insomnie et de dépression post-traitement sur le soutien émotionnel et tangible post-traitement. Le troisième objectif était exploratoire et visait à examiner les associations entre l'utilisation de la plateforme de traitement et le soutien émotionnel et tangible. Cent soixante-dix-huit évacués des feux de forêt de Fort McMurray présentant des symptômes cliniquement significatifs de SPT, d'insomnie et/ou de dépression ont eu accès à une TCCI. La sévérité des symptômes et le soutien social ont été mesurés au pré- et au post-traitement à l'aide de questionnaires validés autorapportés. Les résultats révèlent une amélioration significative du soutien émotionnel chez les participants qui ont complété au moins sept sessions du traitement, t(15) = -2,143, p = 0,049, dont l'une portant sur le soutien émotionnel (i.e., session 6). La faible sévérité des symptômes de SPT, β = -.23, p < .05; R² = 0.38, F(4,129) = 13.348, p < .001, et d'insomnie β = -.175, p = .04; R² = 0.37, F(4,129) = 19.786, p < .001, au posttraitement était aussi associée à un meilleur soutien émotionnel post-traitement. La TCCI peut mener à une amélioration du soutien social. Cette amélioration est possiblement plus importante lorsqu'il y a une amélioration des symptômes psychologiques et lorsque le soutien social est abordé directement dans le traitement.
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Le trouble stress post-traumatique en contexte de traumatisme crânio-cérébral : caractéristiques pré- et péri-traumatiques associées et effet à long terme sur la qualité de vie liée à la santé et la participation sociale

Woods, Jamie 27 January 2024 (has links)
Le présent projet vise à documenter les caractéristiques distinctives des individus ayant subi un traumatisme crânio-cérébral (TCC) et qui considèrent l’accident ayant mené au TCC comme une expérience traumatique. Le projet a également comme objectif de documenter les effets à plus long terme du trouble stress post-traumatique (TSPT) sur la qualité de vie liée à la santé et la participation sociale, 24 mois post-TCC. Un total de 292 adultes âgés entre 18 et 65 ans ont été évalués au moyen d’une entrevue diagnostique et de questionnaires validés deux ans suivant leur TCC. Les résultats indiquent que parmi les participants qui estiment avoir fait face à un événement traumatique au moment de l’accident, les proportions de femmes, d’histoire de trouble de l’humeur, de développement d’un trouble de l’humeur ou anxieux ainsi que de comorbidités psychiatriques post-TCC sont plus importantes que parmi ceux qui ne considèrent pas que l’accident ayant mené au TCC était un événement traumatique. Une gradation décroissante est observée dans les niveaux de qualité de vie liée à la santé et de participation sociale : les participants ne répondant à aucun diagnostic présentant une meilleure qualité de vie liée à la santé et un degré plus important de participation sociale, suivi des participants souffrant d’un trouble psychiatrique autre que le TSPT et finalement des participants répondant au critère du TSPT qui montrent les niveaux de qualité de vie liée à la santé et de participation sociale les plus bas. Ces résultats mettent en évidence le fardeau psychologique et fonctionnel supplémentaire du TSPT post-TCC qui va au-delà de celui causé par d’autres conditions psychiatriques, signalant l’importance de s’intéresser davantage au portrait clinique des individus ayant développé un TSPT à la suite d’un TCC afin d’améliorer les interventions en milieux cliniques. L’important besoin de recherches additionnelles portant sur la combinaison de ces deux conditions est toutefois significatif considérant qu’il s’agit à notre connaissance de la seule étude s’intéressant aux conséquences à plus long terme du TSPT post-TCC sur des construits tels que la participation sociale et la qualité de vie liée à la santé.
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Expérience vécue des feux de forêt et de l'évacuation chez les résidents de Fort McMurray

Thériault, Laura 27 January 2024 (has links)
Peu d'études ont examiné la portée de l'expérience subjective pendant et après une catastrophe naturelle. Ce mémoire doctoral a exploré les perceptions des personnes touchées par les incendies et l'évacuation de Fort McMurray en 2016. Les objectifs étaient de documenter (1) l'expérience de l'évacuation, et (2) les conséquences biopsychosociales des feux de forêt telles que perçues par les personnes évacuées de Fort McMurray 3 mois et 3 ans après l'évacuation. Cette étude comprenait deux collectes de données, l'une auprès de 393 personnes évacuées 3 mois après l'évacuation à l'aide d'un questionnaire en ligne, et l'autre auprès de 31 participants (parmi ceux qui ont participé à l'évaluation des 3 mois) interrogés par téléphone 3 ans après l'évacuation. Huit thèmes décrivant l'expérience d'évacuation sont ressortis de l'analyse : la préparation à l'évacuation, la nature traumatique perçue de l'évacuation, les problèmes rencontrés lors des déplacements, l'assistance reçue et fournie, les conditions de vulnérabilité, la présence d’inconforts physiques, la relocalisation, l'absence de problème/de réponse. Sept catégories de conséquences négatives sont ressorties : les pertes matérielles et financières, les impacts émotionnels/troubles de santé mentale, les déficiences cognitives, les changements comportementaux, les réflexions spirituelles/existentielles, les altérations sociales et les conditions physiques. Quatre catégories de conséquences positives sont ressorties : la croissance posttraumatique, la résilience/absence de conséquences, l'altruisme et la cohésion communautaire. Cette étude a montré un large éventail de conséquences perçues des feux de forêt et de l’évacuation par les habitants de Fort McMurray. Les résultats suggèrent l'importance d'adapter les interventions aux besoins des évacués et de fournir de l’aide aux victimes sur une longue période.
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Le partage social dans le contexte d'un événement émotionnel majeur : la tempête de verglas de 1998

Touchette, Josée 27 October 2021 (has links)
L’objet de cette étude est d’observer rétrospectivement les comportements de partage social d’une population québécoise lors de la tempête de verglas de 1998. Des questionnaires portant sur trois situations distinctes et une mesure de stress posttraumatique sont envoyés à 191 participants recrutés par téléphone. De ce nombre, 121 nous sont retournés dans les deux mois suivants. Comme attendu, la grande majorité des participants se sont rapidement engagés dans un processus de partage social répétitif avec plus d’un interlocuteur, quelque soit le type d’émotion impliquée, le sexe ou l’âge des participants. Le rétablissement émotionnel n’est toutefois pas lié aux aspects quantitatifs du partage social couverts par cette étude. Comme prévu, les répondants ont surtout vécu de la peur et de la tristesse. De plus, l’évaluation cognitive qu’ils font des événements est liée au niveau de détresse initial et au niveau de perturbation résiduelle. Les résultats obtenus sont discutés afin d’orienter les futures recherches sur ce sujet.

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