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Améliorer la compréhension de l'oral en chinois langue étrangère : quelles compétences développer et avec quel scénario de formation hybride ?

Guo, Jing 30 November 2012 (has links) (PDF)
Notre thèse a pour objectifs d'observer et d'identifier les éléments importants lors du processus de compréhension de l'oral en chinois langue étrangère par les apprenants francophones. Elle s'attachera aussi à déterminer les modalités pédagogiques adéquates qui permettront d'améliorer la formation hybride proposée qui est destinée à renforcer la compétence de compréhension de l'oral des apprenants de niveau A2 du département LANSAD (LANgues pour les Spécialistes d'Autres Disciplines). Pour atteindre ces objectifs, nous avons tout d'abord procédé à une première expérimentation dans le but d'identifier les compétences clés de la compréhension de l'oral. Ensuite, dans une seconde expérimentation, nous avons approfondi notre observation sur l'un des résultats obtenu dans la première expérimentation : l'écoute interactive étayée. Dans cette nouvelle situation pédagogique, les dyades d'apprenants réalisent des activités de compréhension avec la présence d'un locuteur natif. Lorsqu'ils rencontrent une difficulté, ils peuvent solliciter l'aide du locuteur natif. Notre recherche s'inscrit dans le domaine des sciences du langage et plus particulièrement dans la didactique du chinois. Cette étude se situe dans la continuité d'autres recherches qui ont souligné la pertinence et l'intérêt de prendre en compte les micro-compétences langagières et la stratégie d'inférence dans le processus de compréhension de l'oral. Elle s'intéresse aux spécificités du chinois et, surtout, au rôle de l'écrit lors de l'écoute. En même temps, inspirée des différents travaux de recherche sur les théories interactionnistes et de l'acquisition, sur l'interaction des apprenants en dyades ou en petits groupes, sur les formations hybrides et sur la sollicitation d'aide, notre étude se focalise sur les caractéristiques et les effets des interactions entre les apprenants et les locuteurs natifs sur l'apprentissage de la compréhension de l'oral.
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Brouillage au petit écran : de l'influence des stéréotypes âgistes à la télévision sur le sentiment de privation relative, le désengagement social et l'estime de soi des aînés

Lavallée, Marie-Lyse 06 September 2011 (has links)
Le but de cette étude quantitative est d’analyser l’influence de la consommation télévisuelle (en termes de nombre d’heures) et des stéréotypes âgistes négatifs véhiculés à la télévision sur le bien-être psychologique des aînés. Un sondage par questionnaire a été effectué auprès d’aînés retraités (N = 112). Les résultats obtenus confirment le rôle de la perception négative des gens quant à la représentation des aînés à la télévision comme précurseur des conséquences psychologiques négatives (le sentiment de privation relative, le désengagement social, et la baisse de l’estime de soi). Cependant, le nombre d’heures élevé d’écoute télévisuelle ne semble pas avoir des répercussions négatives sur la manière dont les aînés perçoivent le portrait des gens âgés au petit écran.
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Relations intergénérationnelles pour un meilleur équilibre social

Brodeur, Ghislain January 2008 (has links) (PDF)
Dès sa naissance, et même avant, l'être humain est en relation. Les premières années de sa croissance sont principalement marquées par son environnement familial. Et graduellement, il est confronté aux interactions sociales en dehors de sa famille. L'école, le travail et les activités sociales prennent alors une place grandissante dans sa vie. Enfin, il entre dans le monde adulte en côtoyant des personnes plus âgées qui ont déjà eu son âge. Malheureusement, les relations intergénérationnelles sont empreintes de stéréotypes et de préjugés qui nuisent à la communication. Il existe pourtant des relations intergénérationnelles enrichissantes, mais il apparaît qu'elles ne sont pas généralisées, et même qu'au contraire, elles ne sont pas suffisamment fréquentes. L'ensemble de la société en paie le prix, et le discours social reflète ce malaise. Il en va de la cohésion sociale, car les générations se suivent et se remplacent. À partir d'un point de vue psychosociologique, comment est-il possible d'apporter une réflexion pouvant contribuer à l'amélioration des relations intergénérationnelles? Dans le cadre de cette recherche, nous avons choisi d'approcher le sujet des relations intergénérationnelles au niveau interpersonnel en tenant compte des impacts sur l'ensemble de la société. Plus spécifiquement, nous avons tenté de dégager les rôles et attitudes favorables à l'établissement de relations intergénérationnelles enrichissantes. Le développement psychosocial de la personne a été abordé de manière à faire ressortir les principaux éléments permettant d'entrer en communication avec des personnes d'âges différents. Nous avons principalement porté notre regard sur la génération du mitan de la vie et la période du jeune adulte. L'essai théorique a été privilégié pour atteindre notre objectif. La psychanalyse jungienne, l'interactionnisme symbolique, l'humanisme et l'existentialisme ont été explorés pour comprendre les fondements d"une communication intergénérationnelle. Ce qui nous a permis d'approfondir notre hypothèse de recherche initiale: l'importance de l'écoute en communication intergénérationnelle. En effet, notre recherche a fait ressortir d'autres attitudes favorables à l'établissement d'une relation intergénérationnelle enrichissante: écoute, authenticité, ouverture, considération positive inconditionnelle, désir de dépassement de soi et conscience de sa finitude. En ce qui a trait aux rôles, nous n'avons fait ressortir que celui d'initiateur pour l'aîné dans la relation. Ce dernier a eu plus longuement l'occasion de prendre conscience de sa finitude et surtout, sa perception du temps s'accélère. Pour exercer sa générativité, l'être humain doit avant tout prendre conscience de la vie et de la mort en s'ouvrant à lui-même pour mieux s'ouvrir aux jeunes adultes. Les attitudes favorisants l'établissement de relations intergénérationnelles enrichissantes émergent de ce parcours vers l'intérieur que Rogers appelle l'auto-actualisation de la personne et que Corneau nomme le chemin vers le meilleur de soi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intergénérationnel, Relation, Communication, Écoute, Existentialisme.
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Allers simples ; suivi de Les phrases qui tremblent

Major-Cardinal, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire est composé de deux parties. La partie création, Allers simples, est un recueil de treize nouvelles correspondant à la définition de la nouvelle-instant, qui s'intéresse à un moment précis de la vie d'un ou de quelques personnages. La charge émotive de l'instant étant privilégiée, chaque narration s'inscrit dans un moment du quotidien et vise à suggérer par l'intime, voire l'infime, l'essence d'une existence. C'est en fouillant la routine, le banal, que sont dévoilés les indices d'une souffrance sourde, que l'on préfère taire. Peu de rencontres véritables ont lieu dans ce recueil où apparaissent la difficulté de communiquer, la solitude et les comportements compulsifs. Dans des narrations à la première ou à la deuxième personne -le tu représentant alors un je se tenant à distance de lui-même -, treize personnages de divers milieux tentent de rompre le silence, par des monologues dont on ne saurait dire à qui ils s'adressent, sinon aux locuteurs eux-mêmes. L'enjeu de ce recueil est de donner aux narrateurs et narratrices une présence corporelle par un travail de la voix. Une attention particulière est portée à l'énonciation, afin que, par le souffle, le rythme, le vocabulaire, les textes soient révélateurs de la violence que recèlent les personnages. En étroite relation avec les nouvelles, le dossier d'accompagnement, Les phrases qui tremblent, aborde la quête de la voix dans l'écriture. Cette réflexion se situe dans le prolongement des travaux d'Henri Meschonnic sur le rythme et l'oralité et de Jean-Paul Goux sur la vocalité dans la prose. L'écriture suppose d'abord une écoute, comme l'avance Suzanne Jacob: l'écoute de soi, des autres, de soi parmi les autres. Notre histoire est faite des histoires qu'on nous a racontées, qu'on s'est racontées; c'est en se confrontant à de l'autrement que l'on se constitue une trame narrative. On apprend à refuser ses limites comme celles de l'existence telle qu'elle nous est offerte ici et maintenant. L'écriture permet alors de multiplier les possibles en proposant, sans imposer, une vision du monde singulière. Cette singularité ne peut passer que par un travail de la voix, qui nécessite de l'écrivain une écoute du texte en devenir, de l'oralité naissant du travail du rythme, au sens où l'entend Henri Meschonnic, c'est-à-dire comme un double mouvement: celui du langage qui traverse le corps et du corps qui traverse le langage. Tributaire du travail du matériau linguistique, par exemple du choix des mots et de la syntaxe, le rythme exprime les désirs et les manques, créant un en deçà du texte qui échappe à la signification, mais n'en est pas moins signifiant. Par la voix, quelque chose advient: l'inscription dans le texte d'une présence rendant possible un contact entre lecteur et écrivain, une rencontre qui devient source de transformation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle-instant, Voix, Rythme, Écoute, Création littéraire.
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Les espaces de parole comme source de reconnaissance existentielle au travail

Bénard Cyr, Marie-Line 12 1900 (has links) (PDF)
Les contextes sociaux et organisationnels contemporains suscitent un besoin de reconnaissance au travail chez une majorité d'employés. D'une part, les personnes accordent une grande importance à leur travail et ont de plus en plus d'attentes envers celui-ci. Il leur permet souvent de trouver et de donner un sens à leur vie. D'autre part, la pensée managériale classique, centrée sur l'efficacité, le rendement et l'excellence, est toujours vivante, fragilisant notamment les valeurs humaines et sociales. Les employés sont appelés à en faire toujours plus, plus rapidement, tout en étant davantage stressés et souffrants. En parallèle, la reconnaissance en contexte organisationnel constitue un vecteur de satisfaction, de bien-être et de santé psychologique. Elle apparaît aussi comme un puissant outil de dynamisation des employés. Les dispositions relationnelles propices à la reconnaissance mutuelle se sont toutefois désagrégées au cours des dernières années. Le rythme excessif du travail ne laisse plus place à l'écoute, à la parole et aux interactions. Pour réapprendre à être ensemble, il est pourtant crucial d'ouvrir des espaces de parole et d'offrir un temps à l'expression et à l'écoute. L'objectif principal de cette recherche est d'ailleurs d'explorer les espaces de parole et leur lien avec le sentiment de reconnaissance existentielle en contexte organisationnel, dans une perspective d'humanisation du travail. La reconnaissance existentielle s'attarde au travailleur en tant que personne distincte ayant une identité, une intelligence, des connaissances, des compétences et des sentiments. Dans cette étude, le point de vue du travailleur est privilégié, la recherche s'inscrivant dans une approche interprétativiste. La collecte de données a été effectuée au sein d'un centre jeunesse du Québec qui se préoccupe de la reconnaissance au travail. Six employés d'une même équipe, dont la gestionnaire, ainsi que le conseiller aux ressources humaines et la coordonnatrice du Comité sur la reconnaissance, ont été interviewés dans le cadre d'entretiens semi-dirigés. L'analyse qualitative des données démontre que les participants se sentent généralement reconnus existentiellement au travail. En outre, pour eux, un espace de parole est constitué de quatre dimensions principales : le temps, l'écoute, l'expression et l'amélioration. Le respect et l'ouverture sont également liés au concept. Selon les participants, de nombreux espaces de parole sont présents dans leur milieu, tels les rencontres, les échanges quotidiens et les comités de travail. Le volet amélioration tend cependant à ne pas être toujours présent, malgré son importance manifeste. Par ailleurs, les espaces de parole favorisent le sentiment de reconnaissance existentielle des employés dans le sens où ils laissent place à l'écoute tout en favorisant l'expression, ils donnent une importance à l'individu, ils accordent un temps, ils rendent les membres de l'organisation accessibles, ils aident à combler divers besoins, ils permettent la connaissance mutuelle et ils contribuent au sentiment d'être informé. En fait, le lien entre les deux processus est intrinsèque à divers égards. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : espace de parole, reconnaissance au travail, reconnaissance existentielle, communication interpersonnelle, bien-être au travail.
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Témoigner sur le VIH : accompagner une expérience de témoignage à La Veille Électronique

Charlebois, François-Xavier 07 1900 (has links) (PDF)
Le constat à la base de cette recherche est que de nombreux acteurs, dont les praticiens de La Veille Électronique (LVÉ), identifient un phénomène de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et une problématique de souffrance liée au fait de vivre avec le VIH. Cette recherche-intervention vise à connaître le sens que les personnes donnent à leur expérience de témoignage sur le VIH dans le cadre d'un projet communautaire spécifique (LVÉ). L'accompagnement du témoignage de cinq personnes a permis de modéliser la pratique de l'organisme et de connaître les motivations et les retombées du témoignage pour les personnes participantes. Nous avons découvert que le témoignage est produit dans un contexte de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Le témoignage accompagné à La Veille Électronique est une intervention psychosociale. Pour les personnes interrogées, elle représente une mise en récit d'un épisode de vie ayant des retombées à la fois sur le plan individuel et social. Pour les personnes qui témoignent (le plan individuel), le témoignage est libérateur, incite à la réflexion et au devenir individuel et permet d'organiser et de donner du sens à un épisode de vie souffrant. Pour les personnes qui écoutent, (le plan social) le témoignage constitue une réponse au contexte de stigmatisation, une expérience de reconnaissance et de support, une démarche d'éducation et de prévention. En ce sens, le témoignage participe aussi au devenir collectif. La qualité de l'écoute, le caractère intime et pacifique de l'espace d'expression et l'autonomie dans la démarche sont les stratégies de la pratique de La Veille qui semblent présider, selon les personnes, à de telles retombées. Une recherche ultérieure pourrait ouvrir un corpus plus grand sur l'impact de l'écoute et du témoignage des personnes séronégatives qui participent à l'expérience. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stigmatisation, témoignage, VIH, recherche-intervention, accompagnement.
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Rythme et sonorité dans les dramaturgies contemporaines : étude de cas : Jon Fosse, Sarah Kane, José Pliya

Busque, Marie-Christine 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose de réfléchir sur le déplacement des modalités de l'action et de la parole dans les dramaturgies contemporaines. En effet, en réponse à la crise du récit et du sens qui caractérise l'ère moderne, il apparaît que s'ouvrent de nouveaux territoires pour le dialogue théâtral et que la fable ne s'articule plus uniquement autour d'une action à accomplir. Aussi, le travail de certains écrivains semble s'inspirer d'une certaine poésie où les propriétés sonores du langage constitueraient la voie vers un autre drame. Ainsi, par l'étude du rythme et de la sonorité, nous cherchons à rendre compte du pouvoir du langage et de son rôle dans la réinvention du drame. En envisageant le texte comme une matière sonore et le corps comme un lieu de sensation, nous souhaitons témoigner du passage d'une action dramatisante à une action sensorielle, comme une possible invention du théâtre qui affirmerait ainsi son autonomisation par rapport au drame absolu. Pour mener à terme ce projet de recherche, nous avons entrepris de convoquer des œuvres dramatiques contemporaines, exploitant ouvertement la matérialité de la langue, dans le but d'étudier ce que les principes du rythme et de la sonorité engendrent dans leur construction dramatique. L'analyse des pièces Variations sur la mort de Jon Fosse, 4.48 Psychose de Sarah Kane et Cannibales de José Pliya a conduit, dans un premier temps, à discuter la notion du rythme, telle qu'elle a été théorisée par Henri Meschonnic. Cette investigation nous aura permis de constater que le rythme correspond à l'organisation d'une écriture et que le sens en constitue l'enjeu principal. Par la suite, nous avons procédé à une étude de la temporalité discursive des œuvres du corpus. Celle-ci aura fait en sorte de révéler que les auteurs emploient divers procédés stylistiques dans le but d'amener le lecteur-spectateur à faire une expérience du temps particulière et à éprouver celui-ci. Nous avons également abordé la question de la perception en évoquant Merleau-Ponty. Enfin, nous avons fait appel à la notion de l'oralité, c'est-à-dire ce qui, dans le texte, compense l'absence de voix, pour postuler l'avènement du lecteur acteur du texte. De fait, étudier les manifestations de l'oralité consiste à montrer comment un mode d'énonciation spécifique s'encode dans une écriture et se transmet au lecteur. L'oralité permet donc de façonner sa diction intérieure et de l'impliquer davantage dans l'expérience de la lecture : s'il ne s'investit pas, l'œuvre lui demeure close. Dès lors, nous avons pu attester que la matérialité de la langue joue un rôle décisif dans la constitution du sens. La question de l'oralité s'est donc avérée déterminante quant à la résolution de notre hypothèse de recherche, en ce sens où elle aura permis d'affirmer la théâtralité même de la parole, et par le fait même, de témoigner du déplacement du drame vers le cœur même du langage en ancrant celui-ci à nouveau dans l'expérience sensible. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rythme, sonorité, répétition, oralité, matière sonore, temporalité discursive, signifiance, perception, écoute, dramaturgie contemporaine.
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PUISSANCE DE L'ECOUTE FLOTTANTE DANS L'ACTION COLLECTIVE. Agencements organisationnels et communicationnels des activités d'information

Vacher, Béatrice 05 April 2013 (has links) (PDF)
Cette habilitation est une synthèse de mes travaux de recherche entamés il y a une vingtaine d'années ainsi que la présentation de nouveaux résultats. Ces derniers sont résumés par un ensemble de grilles d'analyse que je mets à l'épreuve de six terrains pour en cerner les potentiels d'innovation. En effet, depuis la thèse où je montrais le poids de tâches d'intendance dans les organisations, je soutiens aujourd'hui, grâce aux sciences de l'information et de la communication, à quel point ces tâches peuvent être facteur d'innovation selon l'écoute et le regard qu'on leur porte. Après avoir approfondi les phénomènes de coopération et de cloisonnement organisationnels à travers l'étude du décalage entre une gestion de l'information intentionnelle et sa réalisation, j'ai développé une analyse à la fois communicationnelle et organisationnelle des activités d'information. Il s'agit de prendre en considération la parole et l'écoute dans l'action collective comme articulation entre les niveaux quotidien, stratégique et politique. Je mobilise pour cela une méthodologie de type ethnographie de la communication et des organisations associant clinique et Grounded Theory. Je peux ainsi croiser des intentions, des réalisations et des justifications concernant des mises en place d'outillages informationnels. Cela ouvre à une théorie qui permet de cerner la cohérence entre des comportements individuels et des prescriptions associées à des jugements organisationnels. Cette théorie des rôles et des performances offre un point de vue communicationnel et organisationnel pour mieux comprendre l'insertion de l'action collective dans le monde économique et politique contemporain. L'action collective est en effet un ensemble inséparable de savoirs et de relations où intervient fortement le jugement : chacun agit en mobilisant ses connaissances tout en étant soumis au jugement d'autrui. Elle est ainsi chargé de prescriptions (et/ou de proscriptions) réciproques et forme un ensemble d'interprétations sous contraintes institutionnelles et culturelles, ce qui renvoie à la façon dont chacun justifie ses actes dans des rapports de légitimité. La dimension culturelle est cruciale et je la prends d'autant plus en considération depuis que j'habite en Espagne. La question de départ pour développer de nouveaux résultats semble simple, voire triviale : quel est le pouvoir des mots et surtout de l'écoute correspondante dans la sphère restreinte du travail ordinaire ? Cette question est en fait complexe car qui écoute, en particulier lorsqu'il s'agit d'une parole d'apparence anodine ? Ecouter, c'est prendre le risque de ne pas comprendre, c'est-à-dire accepter de laisser autrui prendre du pouvoir sur soi. L'écoute est problématique parce qu'elle est corporelle et, à ce compte, elle force le rapport au travail réel (au sens des ergonomes), historiquement laissé aux plus faibles. Comme l'information indisciplinée dont je traitais dans ma thèse, la parole et l'écoute ne se prédisent pas, elles engagent les personnes, elles perturbent un ordre qui se voudrait établi dans les normes. Cette approche est d'autant plus importante dans les contextes institutionnels et sociaux actuels : dans les organisations, chacun est soumis aux injonctions d'autonomie et de responsabilité en même temps qu'il doit prévoir et rendre compte de son travail dans des détails de plus en plus précis (mais pas toujours précisés). Par ailleurs, en partie sous prétexte de la puissance des technologies, les spécialistes des " petits boulots " ont disparu. Chacun s'attelle alors à " ranger, classer " sans pour autant toujours valoriser ces tâches qui donnent sens à l'action collective. Les individus se trouvent alors de plus en plus souvent en position schizophrène et en souffrance. La question de la reconnaissance dans ses trois dimensions (confiance en soi, estime de soi, respect de soi), en référence aux travaux d'A. Honneth, est centrale : qui suis-je pour autrui ? Qui est autrui pour moi ? Au-delà de la parole dans l'interaction, se pose la question de sa légitimité et de la place (sociale, institutionnelle, culturelle) de l'individu. Cette place n'est pas choisie, elle dépend de l'histoire. J'ai alors mis l'accent sur la reconnaissance comme capacité d'être au monde, telle que le propose Paul Ricœur : pouvoir dire, faire, raconter et être comptable de ses actes, ce qui ouvre à une capacité de recevoir, de reconnaître autrui et qui se concrétise par la gratitude. Elle relativise la quête incessante de disponibilité qui, elle, se manifeste par une réactivité toujours plus vive, une flexibilité et une mobilité sans limite. J'observe ainsi les signes ambivalents des organisations contemporaines comme le surmenage associé au plaisir autant qu'à des malaises mal reconnus dans la mesure où ils s'expriment de façon corporelle. Sur mes terrains, ni la taille, ni le métier, ni les inscriptions sociales et politiques n'expliquent ces mélanges ambigus de plaisir et de malaise. En revanche, écouter les points de vue sur les situations vécues est riche d'enseignement : l'organisation n'est en rien univoque mais dépend de l'interprétation dont elle fait l'objet et notamment de la façon dont chacun, selon sa place, met en place et mobilise les instruments de gestion. Je considère alors ces derniers comme des artefacts communicationnels et informationnels, à savoir des objets et symboles ayant la double particularité d'augmenter les capacités de l'ensemble dans lequel ils s'insèrent et d'en transformer l'état et le fonctionnement. A l'instar de Michèle Lacoste, je remarque que ces artefacts sont non seulement fonctionnels (rendre compte, prévoir, juger, cadrer) mais aussi relationnels (négocier, discuter, faire des confidences, raconter, facteur d'émotions plus ou moins partagées, etc.). Apparaît alors l'importance de l'écoute " flottante " dans l'action collective, c'est-à-dire lorsque l'attention est portée sur qui parle et dans quelles situations et non pas sur ce qui est dit. L'étudier, c'est repérer les activités d'information (l'action mais aussi son potentiel et ses alternatives) pour s'intéresser ensuite aux cadres communicationnels et organisationnels ainsi qu'aux contextes correspondants. Le cadrage communicationnel consiste à mettre en évidence des rôles clés, plus ou moins tournés vers le comptable (faire ou montrer) ou le racontable (socialiser ou rassurer), l'action (faire et socialiser) ou la preuve (montrer et rassurer). Le cadrage organisationnel permet de dévoiler quels outils de gestion sont plus ou moins mobilisés, comment et par qui. Les cadres rendent ainsi compte de la façon dont les individus au travail considèrent les activités des autres, les ressources qui les entourent et l'organisation dont ils font partie. Une triple mise en contexte rend ensuite possible de comprendre (ou au moins de tenter de comprendre) la compatibilité ou non des points de vue des protagonistes sur les terrains : institutionnelle (position hiérarchique et poids de certains critères d'évaluation par rapport à d'autres), rhétorique (évolution potentielle des énonciations qui sont de véritables innovations dans le contexte culturel occidental) et culturelle (tenter de comprendre le poids des évidences pour envisager les possibilités de réalisation de ces innovations). Ce repérage d'activités d'information suivi des cadrages et mises en contexte montrent que l'innovation organisationnelle a lieu lorsque se déploie une capacité de reconnaissance mutuelle. Cette dernière se manifeste par une marque de gratitude quel que soit le niveau hiérarchique et correspond à l'écoute flottante. Elle permet que manutention de l'information et bricolage organisationnel soient acceptés comme incontournables et perçus comme autant d'indices de changements potentiels. L'évolution s'effectue alors à travers une remise en cause des artefacts informationnels et communicationnels au premier rang desquels se trouvent les instruments de gestion. On remarquera que cette reconnaissance mutuelle n'est pas efficace en termes d'innovation si elle est déployée uniquement entre personnels subalternes. Sa force tient dans sa répartition équilibrée sur la ligne hiérarchique comme l'illustrent les terrains présentés dans le chapitre résultats. En somme, pour rendre effective l'innovation à base de routine, une proposition émerge à partir des résultats, celle de penser l'action collective au niveau stratégique et gouvernemental sous forme de quelques proscriptions plutôt que de multiplier les prescriptions qui, trop nombreuses, ne peuvent être que contournées et perdent alors toute valeur. La distinction entre proscription et prescription tient à l'énonciation : la proscription est une loi énoncée par l'interdit alors que la prescription est une norme de droit énoncée de façon positive en relation aux devoirs. L'interdiction a ceci d'intéressant par rapport à une énumération de droits et de devoirs : elle est à la fois un cadre structurant pour se préserver de l'arbitraire de l'autre et une incitation à inventer les actions positives. Les terrains présentés montrent par exemple que les quatre cas innovants sont tenus par une interdiction, celle de voir disparaître l'essentiel de leur travail. Ces grilles et l'apport de la reconnaissance par l'écoute " flottante " méritent d'être complétés, critiqués et mis à l'épreuve de nouveaux terrains opérationnels. Mes résultats posent en effet au moins trois autres questions à traiter de façon complémentaire : celle des différences hommes - femmes au travail, celle de la place des TIC dans le cadre des organisations et celle des nouvelles formes de précarité organisationnelle.
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Brouillage au petit écran : de l'influence des stéréotypes âgistes à la télévision sur le sentiment de privation relative, le désengagement social et l'estime de soi des aînés

Lavallée, Marie-Lyse 06 September 2011 (has links)
Le but de cette étude quantitative est d’analyser l’influence de la consommation télévisuelle (en termes de nombre d’heures) et des stéréotypes âgistes négatifs véhiculés à la télévision sur le bien-être psychologique des aînés. Un sondage par questionnaire a été effectué auprès d’aînés retraités (N = 112). Les résultats obtenus confirment le rôle de la perception négative des gens quant à la représentation des aînés à la télévision comme précurseur des conséquences psychologiques négatives (le sentiment de privation relative, le désengagement social, et la baisse de l’estime de soi). Cependant, le nombre d’heures élevé d’écoute télévisuelle ne semble pas avoir des répercussions négatives sur la manière dont les aînés perçoivent le portrait des gens âgés au petit écran.
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Création sonore et cinéma contemporain : la pensée et la pratique du mixage / Sound design and contemporary cinema : the practical and thought process of mixing

Dallaire, Frédéric 18 April 2014 (has links)
Notre thèse décrit et analyse les conditions esthétiques, matérielles et idéelles qui rendent possibles les agencements sonores du cinéma contemporain. Au cours des 30 dernières années, le raffinement des outils de manipulation du son, l’importance grandissante du concepteur sonore et le nouvel espace de cohabitation des sons (favorisé par le Dolby et la diffusion multicanal) sont des facteurs qui ont transformé la création et l’écoute du son au cinéma. Ces transformations révèlent un nouveau paradigme : le mixage s’est graduellement imposé comme le geste perceptif et créateur qui rend compte de la sensibilité contemporaine. Notre thèse explore les effets de la pensée du mixage (qui procède par résonance, simultanéité, dosage et modulation) sur notre écoute et notre compréhension de l'expérience cinématographique. À l'aide de paroles de concepteurs sonores (Murch, Beaugrand, Thom, Allard…), de textes théoriques sur le son filmique (Cardinal, Chion, Campan), de documentaires sur des musiciens improvisateurs (Lussier, Glennie, Frith), de films de fiction à la dimension sonore affirmée (Denis, Van Sant), de textes philosophiques sur la perception (Leibniz, James, Straus, Szendy…), d'analyses du dispositif sonore cinématographique, notre thèse rend audibles des tensions, des récurrences, de nouveaux agencements, des problèmes actuels et inactuels qui forgent et orientent l'écoute du théoricien, du créateur et de l'auditeur. En interrogeant la dimension sonore de la perception, de l’action, de l’espace et de la pensée, cette thèse a pour objectif de modifier la façon dont on écoute, crée et pense le son au cinéma. / This thesis describes and analyzes the esthetic, material and conceptual conditions that make the acoustic structures of contemporary cinema possible. The refinement of tools used for manipulating sound, the growing importance the sound designer and the emergence of a new space for sounds to coexist in (brought on by Dolby and multichannel sound systems) are factors that, over the past 30 years, have transformed the way we work with and listen to sound in film. These transformations reveal a new paradigm: mixing gradually imposed itself as the creative and perceptual act capable of accounting for our contemporary sensibility. This thesis explores the effects of the “thought process of mixing” (which functions by resonance, simultaneity, dosage and modulation) on the way we hear and understand the cinematographic experience. Working from the accounts of sound designers (Murch, Beaugrand, Thom Allard…), theoretical texts on film sound (Cardinal, Chion, Campam), documentaries on improvisational musicians (Lussier, Glennie, Frith), fiction films with a acute acoustic sensibility (Denis, Van Sant), philosophical texts on perception (Leibniz, James, Straus, Szendy…) and analyses of the cinematographic sound apparatus, this thesis renders audible the tensions, the recurrences, the structural connections and the problems, old and new, that forge and direct the theoretician, the artist and the auditor’s way of listening. By questioning the auditory dimension of perception, action, space and thought, this thesis aims to change the way we hear, create and think cinema.

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