This dissertation is a history of the Townscape movement, a town planning movement that emerged in 1940s Britain and that emphasized mixed-use planning, urban density, and vibrant street life. It follows Townscape’s key figure, the architect Gordon Cullen, through space and time: from the London offices of the Architectural Review to Delhi and Kolkata, where Cullen consulted for the Ford Foundation during the 1960s, and finally back to 1980s Glasgow and the London Docklands, where his ideas were recast in the context of urban regeneration under the Thatcher governments. Accounts of the postwar return to the city often center the American urbanist Jane Jacobs and the rise of urban design in the United States. Yet this narrative obscures a broader global story of the fall and rise of cities in the postwar period—one that brings together histories of welfare, development, and decolonization. Reaching back to the movement’s roots in the eighteenth century colonial picturesque, “Global Townscape” argues for Townscape as a post-imperial cultural project. Drawing on insights from the newly opened Gordon Cullen archives at the University of Westminster, as well as extensive work in Indian archives, it shows not only how Townscape was refined through architects’ engagement with the postcolonial world, but also how it originally emerged from the complex aesthetic and political demands of representing empire. As such, it situates the movement within a longer history of liberal political thought, its contradictions and critiques, while looking ahead to Townscape’s influence on the texture of urban neighborhoods today.

This dissertation investigates roles of cultural practice in China’s revolution. It begins with cultural experiments in the War of Resistance to Japan (1937-1945) and culminates with the agrarian cooperativization of the People’s Republic of China in the 1950s. I interrogate how China’s “cultural workers” –– meaning the writers, performers, artists, and filmmakers engaged in the revolutionary project –– participated in mass mobilization. In doing so, I develop elements for a new approach to analyzing cultural works in their relations to political movements. This approach aims to address my study’s driving question: how did the practice of cultural workers advance, challenge, and transform China’s revolutionary process? My formal approach is drawn from an issue at the heart of revolution; namely, that of time. I argue that revolutionaries repeatedly wrestled with remaking time–– whether to and how to break with the past in constructing the future. My study investigates this problematic as it was developed in two temporal fields: campaign time and narrative time. Activists developed campaign time, or standardizing temporal structures, to reform society through sequences of mass mobilization. Distinct from campaign time, cultural workers articulated narrative time through acts of narrative creation in literary prose, theater, art, and cinema. I argue that by analyzing the collisions, collusions, and contradictions between campaign time and narrative time, we can define cultural workers’ interventions in the revolutionary process. The first four chapters focus on the historical emergence of campaign time through mass movements of the Communist base areas during the War of Resistance to Japan. I seek to demonstrate: first, that a coherent series of strategies for mass movements was developed, bearing consistent, repeatable patterns for social reorganization; and second, that cultural workers contributed to, contradicted, and at key moments innovated mass movements through expressions of narrative time. Each of these four chapters proceeds chronologically through major mass movements: the reform of “vagrants” in chapter one; family reforms and women’s labor in chapter two; the hygiene movement in chapter three; and chapter four takes up the anti-spirit medium movement. Chapter five argues that the narrative time of novels stretched the political imagination of campaign time in the scope of the agrarian cooperative movement (approx. 1953-1957). The sixth and final chapter focuses on the case of Liu Qing’s unfinished epic The Builders. I interrogate fraught relations between narrative and campaign times in the novel’s historical trajectory to foreground a problem I call campaign-narrative equivalence. When cultural narratives were conflated with historical movements, such equivalences were produced. The campaign-narrative equivalence is not only a problem for historical interpretation but also for the political imagination. By disentangling these equivalences, which have been grafted upon histories of cultural creation and political transformation, I seek to grasp the distinctive contributions and transformative valence of the cultural worker in China’s revolution –– for then and now.

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Le présent mémoire porte sur les idées sociales et politiques de Michel Chartrand et ce, pour l'ensemble de la carrière militante de l'homme, soit les années 1936 à 2000. Par cette étude, nous voulions vérifier le degré de marginalité des idées de Chartrand par rapport aux grands consensus sociaux de la société québécoise dans laquelle il s'intégrait. Évidemment, la marginalité de ce dernier ne fut pas la même à toutes les époques. Ce constat s'explique simplement par le fait que les idées de notre sujet d'étude, de même que la société québécoise, évoluèrent selon les périodes, évolution qui contribua à les rapprocher ou à les éloigner. Ainsi, pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale, Michel Chartrand rejoignait la plupart des principales prises de position du peuple canadien-français, hormis le séparatisme qu'il prôna à l'intérieur des Jeunesses patriotes. Sous le régime de Duplessis, la marginalité de Michel Chartrand atteignit certainement un sommet. En effet, la carrière syndicale qu'il entamait alors au sein de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens et les idées socialistes qu'il véhiculait par l'entremise du Parti social démocratique n'avaient rien pour plaire aux tenants du courant conservateur de droite qui régnait alors au Québec. C'est grâce à la Confédération des syndicats nationaux que Michel Chartrand put se rapprocher idéologiquement de la société québécoise des années 1960-1970, société qui s'ouvrait alors à la gauche et au discours syndical. Toutefois, l'extrémisme des discours que prononçait Chartrand à cette époque contribua tout de même à le positionner dans un giron dit marginal. En effet, l'indépendantisme socialiste qu'il défendait alors avec virulence n'obtenait l'appui que d'une portion minoritaire de la population. Finalement, les années 1983-2000 furent aussi une période de grand isolement pour Michel Chartrand. Son principal cheval de bataille pour ces années dominées par le néolibéralisme, le revenu de citoyenneté, ne récoltant que fort peu d'appuis au Québec. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

Cette recherche est une application du modèle de R.M. Gagne à l'élaboration d'une unité d'apprentissage. Le premier chapitre décrit le cadre théorique du travail soit: les théories du traitement de l'information sur lesquelles s'appuie ce modèle, les différentes catégories de capacités humaines selon Gagné; leurs conditions internes et externes d'apprentissage, les événements d'enseignement et finalement certains éléments de planification pédagogique. Le deuxième chapitre présente ce qui a été publié au niveau de la recherche sur l'application des principes de Gagné dans la planification et l'élaboration de cours. Le seul écrit recensé présente une recherche de type expérimentale où sont comparés une approche conventionnelle et une autre basée sur le modèle de Gagné. Le troisième chapitre présente le matériel lui-même. Il renferme la hiérarchisation des différentes habiletés de l'unité d'apprentissage, la formulation et la mise en séquence des objectifs, les différents tests: pré-test, tests formatifs et le sommatif; ainsi que les différentes interventions pédagogiques élaborées afin de faciliter l'atteinte des objectifs. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015

Québec Université Laval, Bibliothèque 2015

Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

Cette étude a comme premier but d'observer les effets sur le rendement scolaire de la distribution d'objectifs de comportement sous forme d'une hiérarchie d'apprentissage avant un cours structuré selon le modèle de Gagné. L'ouvrage publié par Gagné (1965) qui résume l'essentiel des idées énoncées auparavant (Gagné 1962, 1963) a été repris en 1970 afin d'exposer clairement les notions d'apprentissage, de conditions d'apprentissage et de hiérarchie d'apprentissage. Par ces ouvrages, Gagné a voulu préciser les conditions de 1'emploi des objectifs, tel que les avait décrits Mager (1961, 1969) sous le titre Vers une définition des objectifs dans l'enseignement, afin de faire des objectifs des agents facilitant l'apprentissage. Bien qu'il y ait plusieurs volumes et articles écrits sur l'utilité des objectifs de comportement, il n'y a que peu de recherches qui constituent une preuve de l'effet de la présentation aux étudiants des objectifs de comportement sous forme de hiérarchie d'apprentissage (Walbesser et Eisenberg 1972, Duchastel et Merrill 1972). Le deuxième but de cette étude est d'étudier les effets sur le rendement scolaire de la présentation d'un principe organisateur d'apprentissage avant un cours structuré selon le modèle de Gagné. Les recherches entreprises par Ausubel dans les années soixante (1960, 1961, 1962, 1963) lui ont permis d'exprimer l'essentiel de ses idées sur les conditions de l'apprentissage significatif et en particulier sur l'utilisation du principe organisateur d'apprentissage comme stratégie facilitant l'apprentissage significatif (Ausubel 1968, 1970). La popularité du principe organisateur n'est pas assez grande pour qu'il constitue une mode au même titre que les objectifs: cette stratégie d'enseignement n'est pas utilisée au Québec. Parmi les nombreux-articles faisant état de l'utilité du principe organisateur, comme dans le cas des objectifs de comportement, il n'en est que quelques-uns qui fournissent une évidence expérimentale de l'effet du principe organisateur d'apprentissage (Barnes et Clawson 1975, Hartley et Davis, 1976). Le présent projet se propose d'intégrer dans un enseignement le principe organisateur d'apprentissage et la hiérarchie d'apprentissage. Le principe organisateur d'apprentissage, intégré dans un cours structuré selon le modèle de Gagné, a oour fonction d'aider las étudiants â organiser les connaissances pertinentes déjà acquises dans le but de faciliter l'intégration des nouvelles connaissances faisant l'objet de l'enseignement. Un autre but de la présente étude est de vérifier l'utilité du principe organisateur d'apprentissage combiné à une hiérarchie d'apprentissage pour faciliter les apprentissages visés dans un enseignement. Le contexte identique de l'étude de la hiérarchie et du principe organisateur permet également de comparer l'efficacité de ces deux stratégies. Le premier chapitre définit le problème qui amène cette recherche et soulève quelques questions. Le deuxième résume les théories d'apprentissage de Gagné et d'Ausubel de même que les principales recherches se rapprochant du contexte de cette étude. Une description des hypothèses clôture le troisième chapitre présentant la méthodologie. L'analyse des résultats constitue le chapitre suivant. L'ouvrage se termine par un résumé des résultats accompagnés de quelques recommandations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

Ce mémoire propose une analyse de la réappropriation du conte opérée dans Les fous de Bassan d'Anne Hébert (1982) et Les sangs d'Audrée Wilhelmy (2013), deux romans qui réinvestissent des motifs et des figures empruntés à des contes de fées connus pour raconter des morts violentes de femmes tout en permettant à une narration au féminin de se déployer, ce qui en fait des textes dans lesquels se construit un féminisme ambigu. Nous nous appuyons d'abord sur une approche théorique du conte en allant voir du côté des critiques féministes et de l'histoire sociale du genre pour démontrer que le conte possède à la fois le pouvoir de renforcer des normes sociales conservatrices et un potentiel subversif, deux aspects sur lesquels s'élabore le féminisme à l'œuvre successivement Les sangs et Les fous de Bassan dans notre corpus. Ensuite, nous étudions en démontrant que ces deux textes soulignent le fait que les rôles sociaux genrés (c'est-à-dire différents pour les hommes et les femmes) et conservateurs mis de l'avant par le conte sont la source d'une certaine violence. Cependant, les libertés narratologiques que ces romans prennent par rapport au conte (notamment, l'accès à la narration des personnages féminins) leur permettent de réinvestir le potentiel libérateur du conte, ce qui se traduit par une révolte ou par une résistance des personnages féminins, qui arrivent à s'élever au statut de sujets de la narration, de l'action et du désir. Malgré ces ressemblances dans les deux romans, nous arrivons à la conclusion que Les sangs se range davantage du côté de l'expérimentation ludique : explorant l'hypothèse que les femmes de « La Barbe Bleue » aient consenti à leur propre meurtre, ce roman met en scène des personnages qui rejettent les valeurs traditionnelles au profit d'une quête du plaisir sadomasochiste. Les fous de Bassan, quant à lui, adopte une posture plus critique, dénonçant la violence culturelle que les sociétés traditionnelles et patriarcales font peser sur les individus.

Doctor of Philosophy / Department of Apparel, Textiles, and Interior Design / Sherry Haar / Nell Donnelly created a stylish, practical, affordable pink gingham apron frock in 1916, selling out her first order of 216 dresses the first morning at $1 apiece at Peck’s Dry Goods Company in Kansas City. This study investigates the forces behind the success of her dress, and finds that during the early 20th century, woman’s role became modernized, shifting from that of producer to consumer, and that clothing—in particular, the housedress—was a visible reflection of this shift. Specific attributes contributed to the success of the apron frock in design and social perspective. First, her housedress incorporated current design elements including kimono sleeves, empire waistline, waist yoke, asymmetrical front closure, and ruffle trimmings sensibly. Socially, mass advertising and mass media articles promoted fashion consciousness in women to look as pretty as those in the ad or article. As a result, integrating trendy design elements into an affordable housedress along with the growing demand for a stylish, yet practical housedress guaranteed the success of Nelly Don’s pink gingham apron frock. As such, the availability and value of the apron frock provide a vivid illustration of woman’s shifting role: its popularity as an alternative to old-fashioned Mother Hubbard housedresses demonstrates both women’s new consumer awareness as well as their growing involvement in the public sphere.