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LA GÉRONTAGOGIE ET LA QUESTION DE L’APPRENTISSAGE AU TROISIÈME ÂGE DÉFINIE PAR DES PERSONNES AÎNÉES FRANCOPHONES : LE CAS DE L’ONTARIO

Aubin, Natalie 12 May 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse était d’explorer, selon une approche interdisciplinaire et qualitative les besoins et les intérêts d’apprentissage des personnes aînées francophones de l’Ontario et de déterminer les facteurs qui, selon elles, influencent leur apprentissage. La question principale qui a guidé cette recherche cherchait à savoir ce qu’apporte la perspective des personnes aînées à la connaissance gérontagogique et à la théorie de l’apprentissage en général, compte tenu des connaissances relatives à la cognition et à l’éducation, compte tenu aussi des pratiques en cours. Nous avions posé deux hypothèses à savoir que, d’une part, pour les personnes aînées francophones, l’apprentissage au troisième âge contribue positivement à leur bien-être en société, à leur santé et à leur mieux-être et, d’autre part, pour les personnes aînées francophones la langue est un facteur important les incitant à participer aux activités d’apprentissage dans leur milieu. Pour répondre à l’objectif de notre thèse, nous avions eu recours à la théorisation ancrée qui est une approche permettant de saisir mieux l’articulation entre la théorie et le terrain (Glaser et Strauss, 2010). Cette articulation a été possible grâce à l’analyse des témoignages de groupes de discussions en relation avec le concept de gérontagogie. Les résultats de notre thèse se présentent sous la forme d’une contribution théorique et conceptuelle à la gérontagogie en tant que discipline en émergence. Le témoignage des personnes aînées, jusqu’à présent absent des débats, apporte une contribution importante et un éclairage nouveau en permettant d’établir un pont entre la théorie et l’application des connaissances sur le terrain. Cette étude révèle des résultats et propose une structure de base aux connaissances relatives à la gérontagogie sous l’optique de cinq principales dimensions que sont: la perception de l’apprentissage, les besoins d’apprentissage, les intérêts d’apprentissage, les méthodes d’apprentissage et les barrières et appuis à l’apprentissage au troisième âge. Nous avons atteint certains points de saturation en rapport avec l’apprentissage continu et la santé, ainsi qu’en relation avec l’apprentissage continu et l’importance de la langue française. Cette thèse a mené à des conclusions importantes pour l’avenir d’une science de l’éducation pour les personnes du troisième âge, pour la gérontagogie.
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La prévention en santé, l'activité physique et l'apparence corporelle chez des aînées de différents milieux socioéconomiques

Dumas, Alexandre January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’impact d’un programme éducatif sur la qualité de vie de personnes aînées autonomes et hypertendues en milieu francophone minoritaire

Taillon, Myriam January 2016 (has links)
L’hypertension artérielle est une maladie chronique qui affecte près de 50 % des personnes de plus de 65 ans au Canada et de façon disproportionnelle, les communautés en situation minoritaire linguistique. L’objectif du projet était de sensibiliser des personnes de 65 ans et plus, hypertendues, en milieu francophone minoritaire aux facteurs de risque de l’hypertension par des ateliers éducatifs. L’impact de ces ateliers a été mesuré par un questionnaire sur la qualité de vie et des groupes de discussion. Il y a eu 34 participants. Les questionnaires ont révélé une amélioration dans les dimensions physique et mentale de la santé des participants (p < 0,001). Les groupes de discussion ont démontré que les participants comprenaient mieux la maladie et avaient modifié certains comportements. Les ateliers ont été reconnus comme très positifs par les participants. En conclusion, ce programme éducatif de 3 mois est efficace, faisable et apprécié chez cette population.
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La prise en compte du refus de services des personnes aînées par les travailleuses sociales en contexte de soutien à domicile.

Moreau, Olivier. January 2016 (has links)
Au Québec, comme partout dans les pays développés, le vieillissement de la population oblige à repenser les méthodes d’intervention (Couturier et al., 2013). De plus, vieillir chez soi en conservant la meilleure qualité de vie possible est un souhait cher à la majorité des personnes aînées (Mauriat et al., 2009). Pour prendre en considération ce souhait, malgré la complexité de la situation biopsychosociale de plusieurs, le système de santé et de services sociaux offre un service de soutien à domicile dans lequel des coordonnateurs dédiés (ex. : gestionnaires de cas, travailleuses sociales pivots) coordonnent les différents services requis afin de répondre aux besoins des personnes vivant à domicile avec une autonomie fonctionnelle diminuée (Couturier et al., 2013). Plusieurs personnes aînées en situation biopsychosociale complexe refusent les services offerts (Corvol et al., 2012). Ce refus peut aller de la simple décision de ne pas prendre sa médication ou de ne pas accepter l’aide à la toilette à celle de refuser l’aide alimentaire ou des soins et services essentiels, et, ce faisant, d’encourir d’importants risques quant à leur sécurité, voire leur survie (Balard et Somme, 2011). Au Québec, sauf dans les cas d’exception prévus par la loi, la liberté de consentir ou non à des soins est un droit reconnu à chaque personne, consacrant ainsi les principes d’intégrité et d’inviolabilité de la personne (gouvernement du Québec, n.d.). Le cadre professionnel des travailleuses sociales, via leur formation et les lignes directrices de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), favorise également l’autonomie de la personne à travers des approches visant l’empowerment. Cependant, les mêmes cadres leur donnent également un rôle central à jouer lorsqu’il est question de reconnaître l’inaptitude des personnes à décider pour elles-mêmes, notamment à travers l’acte d’évaluation psychosociale dans un tel contexte. Plus largement, la société donne plus ou moins formellement un mandat de protection des personnes vulnérables aux travailleuses sociales. Ce mandat de protection est au cœur de leur métier, mais il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance légale forte, comme c’est le cas pour l’objet aptitude/inaptitude. Pour la réalisation de ce mémoire, 10 entretiens semi-directifs furent menés auprès de travailleuses sociales en soutien à domicile afin de nous permettre de comprendre comment les travailleuses sociales prennent en compte le refus de services des personnes aînées. Pour ce faire, nous répondons à quatre objectifs. Premièrement, nous dégageons le sens qu’accordent les travailleuses sociales au refus de services et la façon dont elles le reçoivent. Deuxièmement, nous décrivons les stratégies d’adaptation au refus des travailleuses sociales. Troisièmement, nous tentons de comprendre les liens entre le sens donné au refus de services et les stratégies d’adaptation des travailleuses sociales. Finalement, nous explorons comment les relations de pouvoir expliquent en partie ces adaptations. Cette recherche nous a permis de montrer que dans de nombreux cas, les stratégies impliquant une prise de pouvoir lors de situations de refus n’étaient pas légitimées par une volonté de faire vivre la personne le plus longtemps possible en la protégeant, mais plutôt par le discours valorisant son autonomie. Nous croyons que ce discours, en constante évolution, pourrait prendre de plus en plus de place dans les prochaines années et qu’en conséquence, si nous souhaitons que les modèles de prise de décision partagée (par exemple l’usager-partenaire) soient appliqués de la bonne façon, il est essentiel d’outiller les travailleuses sociales pour éviter que les personnes résistant au discours de l’autonomie soient perçues comme de mauvais usagers.
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Soutien à domicile ou relogement d'un aîné en perte d'autonomie, n'ayant pas été déclaré inapte et vivant seul : prise de décision de la triade aîné, enfants et travailleur social

Carrier, Julie January 2017 (has links)
S’il est bien connu que la grande majorité des personnes vieillissantes souhaitent pouvoir vivre dans leur domicile aussi longtemps que possible, pour diverses raisons, il semble que le choix de rester à la maison n’en devienne plus un à un moment ou à un autre dans le processus de perte d’autonomie fonctionnelle pouvant subvenir avec le vieillissement. Ce changement de milieu de vie, lorsqu’il n’est pas le premier choix d’une personne apte à consentir à ce « soin », a suscité notre intérêt, plus particulièrement dans une situation où la personne aînée vit seule à domicile. Comment une personne n’ayant pas été déclarée inapte qui aspire à rester chez elle en vient-elle à la décision de se reloger vers une ressource d’habitation? L’expérience du processus décisionnel résultant du soutien à domicile ou du relogement d’un aîné en perte d’autonomie, n’ayant pas été déclaré inapte et vivant seul, n’a jusqu’à présent, à notre connaissance, pas fait le sujet d’étude au Québec. Par le biais de cette recherche, nous voulons comprendre ce processus décisionnel important en explorant les perspectives de l’aîné, des enfants impliqués dans la décision et du travailleur social. Les facteurs susceptibles d’influencer le soutien à domicile ou le relogement d’un aîné, les rôles adoptés par chacun des acteurs, le pouvoir décisionnel de chacune des personnes impliquées de même que les perspectives de tout un chacun sur la situation de l’aîné et les limites du soutien à domicile forment le centre de nos questionnements. Beaucoup d’enjeux concernent les décisions prises à l’égard des aînés au nom de leur bien et de leur intérêt et les tensions entre la sécurité et la liberté se rejoignent dans cette recherche pour questionner le rapport au risque de chacune des parties prenantes à la décision de soutien à domicile ou de relogement d’un aîné en perte d’autonomie, n’ayant pas été déclaré inapte et vivant seul. Cette recherche conduite selon une méthode qualitative procède à trois études de cas pour mieux comprendre le processus décisionnel de relogement d’aînés n’ayant pas été déclarés inaptes et vivant seuls. Chaque cas est formé d’une triade composée d’un aîné, le(s) enfant(s) impliqué(s) dans le processus décisionnel et un travailleur social. L’échantillonnage de type non-probabiliste s’est effectué selon la méthode boule de neige. La collecte de données a été réalisée par des entrevues individuelles semi-dirigées à l’aide de grilles d’entrevues. Cette recherche se distingue par sa méthodologie d’analyse intra-triades et inter-triades, mais aussi dans l’angle du rapport au risque qui apporte une toute nouvelle analyse à un processus décisionnel déjà très peu étudié. Les résultats démontrent l’implication non-négligeable des enfants dans le processus décisionnel de relogement de leur parent en perte d’autonomie par l’influence que leurs inquiétudes pour la sécurité de leur parent à domicile exercent sur l’analyse de la situation du travailleur social. Dans une sincère intention de faire au mieux pour la personne aînée, les enfants et les travailleurs sociaux tendent vers des interventions de protection en recherchant pour cette dernière une sécurité et une surveillance qu’ils veulent omniprésentes, au détriment de la valorisation de sa capacité à s’autodéterminer et à gérer les risques comme elle l’entend. Selon les résultats obtenus, il apparaît que de la part des parties prenantes à un tel processus décisionnel, les risques et le fardeau qu’ils représentent chez ceux qui les identifient influencent à la fois leur implication auprès de la personne à domicile et leur rôle dans le processus décisionnel. Plus les risques inquiètent les enfants, plus leur implication au domicile de leur parent augmente, de même que leur risque d’épuisement. Lorsque les enfants atteignent leur limite dans l’accompagnement à domicile de leur parent en perte d’autonomie, leur épuisement s’ajoute comme un élément favorisant le relogement de la personne aînée vivant seule dans l’évaluation du travailleur social. De plus, nous avons observé qu’une différence dans la tolérance aux risques des enfants et de leur parent aîné se manifeste chez le travailleur social comme un besoin d’apaiser les insécurités des enfants. Une négociation s’engage alors entre les travailleurs sociaux, la personne aînée et ses enfants vers une option qui semble pouvoir profiter à toutes les parties : le relogement.
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Récits du vieillir « actif » et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québec

Marchand, Isabelle 05 1900 (has links)
Taken as a policy framework, active aging ranks high on most supranational bodies’ agenda. The new political economy of aging portrays “active” citizenship amongst seniors as a key challenge for the years to come. Our research focuses on, first, elderly women’s everyday ‘active’ practices, their meaning and purpose, in the context of Quebec’s active aging policy framework; and second, their day-to-day practical citizenship experiences. Informed by discourse analysis and a narrative approach, the life stories of women 60 to 70 years of age allowed for the identification of a plethora of distinctive old age activity figures. More specifically, four activity figures were identified by which respondents materialize their routine active practices, namely: (1) paid work; (2) voluntary and civic engagement; (3) physical activity; and (4) caregiving. Set against Quebec’s active aging policy framework, these patterns and set of practices that underpin them are clearly in tune with government’s dominant perspectives. Respondents’ narratives also show that active aging connotes a range of ‘ordinary’ activities of daily living, accomplished within people’s private worlds and places of proximity. Despite nuances, tensions and opposition found in dominant public discourse, as well as in active aging practices, a form of counter-discourse does not emerge from respondents’ narratives. To be active is normally the antithesis of immobility and dependence. Thus, to see oneself as active in old age draws on normative, positive assumptions about old age quite difficult to refute; nevertheless, discourses also raise identity and relational issues. In this respect, social inclusion issues cut across all active aging practices described by respondents. Moreover, a range of individual aims and quests underpin activity pattern. Such quests express respondents’ subjective interactions with their social environment; including their actions’ meaning and sense of social inclusiveness in old age. A first quest relates to personal identity and social integration to the world; a second one concerns giving; a third centers on the search for authenticity; whereas the fourth one is connected to a desire for freedom. It is through the objectivising of active practices and related existential pursuits that elderly woman recognize themselves as active citizens, rooted in the community, and variously contributing to society. Accordingly, ‘active’ citizenship experiences are articulated in a dialogic manner between the dimensions of ‘doing’, ‘active’ social practices, and ‘being’ in relation to others, within a context of interdependence. A proposed typology allows for the modeling of four ‘active’ citizenship figures. Overall, despite the role played by power relations and social inequality in structuring aging experiences, in everyday life ‘old age citizenship’ appears as a relational process, embedded in a set of social relations and practices involving individuals, families and communities, whereby elderly women are able to express a sense of agency within their social world. / Le vieillissement actif, comme cadre référentiel d’action publique, domine dorénavant les agendas des instances supranationales. Cette nouvelle économie politique du vieillissement pose la citoyenneté « active » des personnes aînées comme un défi pour les prochaines décennies. Notre objet de recherche s’intéresse, d’une part, aux pratiques dites actives du quotidien de femmes âgées, au regard du référentiel québécois du vieillissement actif, ainsi qu’à leur sens et finalités dans l’avancée en âge et, d’autre part, à l’expérience de la citoyenneté « vécue », ancrée dans l’action de la vie quotidienne et les parcours du vieillir. Une analyse du discours, effectuée à partir d’une approche narrative utilisant la méthode de récits de vie auprès de femmes âgées de 60 à 70 ans, a permis d’identifier des figures d’activités de la vieillesse protéiforme ainsi que des citoyennetés « actives » plurielles. D’abord, quatre pôles d’activités ont été identifiés et permettent de cerner les pratiques par lesquelles les participantes se disent actives au quotidien : 1) le travail rémunéré; 2) la participation civique et bénévole; 3) l’activité physique; 4) les pratiques de care. Mis en résonnance avec le référentiel du vieillissement actif, tel que construit sur la scène québécoise, l’analyse discursive montre que les répondantes ont intériorisé, en grande partie, les discours normatifs sur le vieillir actif construits par l’État. Toutefois, les récits montrent que parallèlement, dans le sens commun, leur « vieillir actif » renvoie également à des activités « ordinaires » de la vie quotidienne, accomplies dans l’univers du privé et les lieux de proximité. Malgré un certain décalage, tensions et résistances décelées entre un discours publico-politique hégémonique et les expériences empiriques du vieillir actif, aucun contre-discours n’émerge globalement des récits. Être active, c’est l’antithèse de l’immobilité et de la dépendance. Se percevoir active dans le vieillissement met ainsi en scène des enjeux normatifs face à un discours positif sur l’âge, conséquemment quasi impossible à réfuter, mais soulève aussi des dimensions identitaires et relationnelles. À cet égard, des enjeux d’inclusion sociale traversent toutes les pratiques subjectives du vieillir actif décrites par les répondantes. Mais il y a plus. Différentes finalités et quêtes sous-tendent les pôles d’activités. Elles témoignent des structures subjectives de la conscience qui établissent les relations au monde, donnent un sens à l’agir quotidien et pérennisent le sentiment d’appartenance à la société. Une première quête s’exprime dans l’ancrage identitaire et l’intégration sociale à la société; une deuxième s’articule autour du don; la quête de l’authenticité en représente une troisième et le désir de liberté, une dernière. C’est ainsi, par l’entremise d’un processus d’objectivation des pratiques actives et des priorités existentielles sous-jacentes, que les femmes aînées se reconnaissent comme des citoyennes actives, enracinées dans une collectivité, apportant différentes formes de contribution sociale. Dans cet esprit, l’expérience de la citoyenneté « active » se dévoile de façon dialogique entre les dimensions du « faire », les pratiques sociales actives investies et les dimensions de l’« être » dans ses rapports aux autres, marqués par l’interdépendance. Une typologie modélise à cette fin quatre figures de citoyenneté « active ». Nonobstant les rapports sociaux en présence et les inégalités sociales qui façonnent les contextes d’action ainsi que les expériences du vieillir, dans l’empirie du quotidien, la citoyenneté sociale du vieillissement apparaît comme un processus relationnel : elle s’ancre dans une toile de relations et de pratiques, dans un continuum entre l’individu, le proche et la communauté, et permet aux femmes aînées de se poser comme actrices agissantes sur le monde pour assurer sa continuité.
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Acclimatation aux appareils auditifs par les personnes âgées avec perte auditive

Wright, Dominique 08 1900 (has links)
Les aides auditives (AA) sont les principaux outils d’intervention de réadaptation recommandés aux personnes âgées ayant une perte auditive, car elles offrent un large éventail d’avantages. Cependant, beaucoup de personnes qui possèdent des AA ne les utilisent pas ou les sous-utilisent. La raison la plus récurrente exprimée par ces non-utilisateurs d’AA est la difficulté persistante à comprendre les conversations dans des environnements bruyants. Il n’est pas mentionné si ces personnes ont essayé de porter leurs AA pendant un certain temps avant de décider de ne plus les porter. Dans l’éventualité où elles auraient abandonné peu de temps après l’obtention de leurs AA, il est possible que ces individus n’aient pas bénéficié d’une adaptation optimale à l’environnement sonore, appelée acclimatation auditive. L’objectif principal de cette thèse est d’évaluer l’apport de l’expérience avec les AA sur l’acclimatation auditive. La première étude visait à déterminer, au moyen d'une revue systématique, si un effet d’acclimatation se produit après l’utilisation d’AA et, le cas échéant, à établir l’amplitude et l’évolution dans le temps de cet effet. Quatorze articles évaluant l’acclimatation via des mesures comportementales, d’auto-évaluation et électrophysiologiques répondaient aux critères d’inclusion et d’exclusion. Bien que leur qualité scientifique générale soit faible ou très faible, les résultats de la revue systématique appuient l’hypothèse qu’un effet d'acclimatation est présent, tel que documenté par les trois types de mesures. Pour la reconnaissance de la parole dans le bruit, l’amélioration varie entre 2 et 3 dB en termes de rapport signal sur bruit (RSB) sur une période minimale d'un mois. Cette étude met en évidence l'importance d’utiliser les AA après l’appareillage afin d’optimiser les bénéfices que celles-ci peuvent procurer. L’objectif du deuxième article était de rapporter les résultats d’une étude longitudinale pour déterminer si l’acclimatation aux AA des personnes âgées peut être évaluée par leurs performances à des tâches de reconnaissance de la parole dans le bruit ainsi que par des mesures d’effort auditif. Trente-deux nouveaux utilisateurs d’AA et 15 utilisateurs expérimentés ont été évalués sur une période de 38 semaines en utilisant un paradigme de double tâche. Pour les nouveaux utilisateurs, les résultats ont révélé une amélioration significative de 2 dB RSB sur un test de reconnaissance de la parole dans le bruit après quatre semaines d’utilisation des AA, et aucune diminution de l’effort auditif, tel que mesuré par le coût proportionnel de la double tâche et par le temps de réponse à la tâche secondaire. Chez les utilisateurs expérimentés, les résultats n’ont dévoilé aucune amélioration de leur performance de reconnaissance de la parole dans le bruit suite à l’utilisation des AA. En conclusion, les résultats confirment la présence d’un effet d’acclimatation tel qu’évalué par des mesures comportementales, d’auto-évaluation et électrophysiologiques suite à une utilisation régulière d’AA. Plus précisément, les nouveaux utilisateurs présentaient une amélioration cliniquement significative de 2 à 3 dB en termes de RSB après une utilisation régulière de leurs AA. Par conséquent, les nouveaux utilisateurs d’AA devraient être informés de cette possible amélioration au fil du temps, car cela pourrait les inciter à continuer de s’adapter à leurs AA plus longtemps avant de décider de les utiliser ou non. / Hearing aids (HAs) are the primary rehabilitation intervention recommended for older adults with hearing loss, as they provide a wide range of benefits. However, a large proportion of individuals who own HAs does not use or underuse them. The most recurring reason reported by non-HA users is their difficulty to understand conversations in noisy environments even when they use HAs. It is unclear if these individuals tried to use their HAs for an extended period of time before abandoning their use. If they gave up too soon after being fitted with their HAs they may not have benefited from an auditory adaptation to the new auditory stimulation, referred to as auditory acclimatization. The main objective of this thesis is to evaluate the contribution of HA experience on auditory acclimatization. The first study aimed to determine, by means of a systematic review, if an acclimatization effect occurs after HA use and if so, to establish the magnitude and time-course of this effect. Fourteen articles that assessed acclimatization through behavioural, self-reported and physiological outcomes met the inclusion and the exclusion criteria. Although their general scientific quality was low or very low, the results of systematic review support the existence of an acclimatization effect as calculated by all three types of outcome measures. For speechrecognition- in-noise performance, improvement ranged from 2 to 3 dB in signal-to-noise ratio (SNR) over a minimum period of 1-month. This study highlights the importance of using the HAs on a regular basis after being fitted with HAs. The goal of the second study was to conduct a longitudinal investigation in order to determine whether acclimatization to HAs by older adults can be assessed data obtained on a speech-recognition-in-noise task and by measures of listening effort. Thirty-two new HA users and 15 experienced HA users were tested over a 38-week period using a dual-task paradigm. For new HA users, the results showed a significant improvement of 2 dB SNR on a speech-recognitionin- noise task after 4 weeks of using the HAs post fitting. Based on the proportional dual-task cost data and by the response time measures recorded on the secondary task. No improvement of speech perception performance in noise was observed for the experienced HA users. 8 The general findings from this thesis support the presence of an acclimatization effect as measured by behavioural, self-reported and physiological measures following regular HA use. Specifically, new HA users show a clinically significant change of 2 and 3 dB SNR on speechrecognition- in noise tasks following their initial fitting. Therefore, new HA users should be informed of the possible improvement in speech recognition over time, as it could entice them to pursue the use of their HAs for a longer period of time before deciding to abandon them.

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