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"Crime et châtiment aux colonies" : poursuivre, juger, sanctionner au Dahomey de 1894 à 1945

Brunet-La Ruche, Bénédicte 07 November 2013 (has links) (PDF)
Saisir le projet pénal colonial et le dérouler dans sa mise en œuvre, depuis l'acte criminel ou délictuel jusqu'à la sanction, en passant par la poursuite et le jugement, tel est l'objet de cette recherche menée dans un territoire de l'Afrique occidentale française entre 1894 et 1945, le Dahomey. Le principe de séparation entre citoyen européen et sujet indigène sur lequel se construit le mécanisme judiciaire s'étend à tout le parcours pénal suivi par les Dahoméens, avec la perception d'une criminalité proprement indigène ou l'exécution différenciée de la sanction selon le statut du condamné. Mais ce processus répressif ségrégué reste peu réfléchi dans sa continuité. Alors que la justice indigène est de plus en plus investie par le gouvernement colonial, les extrémités de la chaîne pénale sont peu pensées en termes d'intégration à la société civile. Les polices et les prisons restent au service d'un ordre politique et économique évolutif. La police judiciaire et le fonctionnement carcéral sont donc largement laissés entre les mains des chefs locaux et des auxiliaires africains, ce qui conduit à aménager le régime répressif dans un système de " domination sans hégémonie ". La colonne vertébrale de ce système, la justice indigène, est quant à elle au cœur des critiques contre l'ordre colonial, mais elle est aussi le lieu où se renégocient les rapports de pouvoir et où s'exposent les conflits sociaux en situation coloniale. Le parcours pénal suivi par les Dahoméens au cours de la première partie du XXe siècle apparaît comme un reflet déformé, et même transformé d'un projet répressif dominé par le souci de maintien de l'ordre mais relativement informe.
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"Crime et châtiment aux colonies" : poursuivre, juger, sanctionner au Dahomey de 1894 à 1945 / “Crime and punishment” in the colonies : prosecuting, judging and punishing in colonial Dahomey (1894-1945)

Brunet-La Ruche, Bénédicte 07 November 2013 (has links)
Saisir le projet pénal colonial et le dérouler dans sa mise en œuvre, depuis l’acte criminel ou délictuel jusqu’à la sanction, en passant par la poursuite et le jugement, tel est l’objet de cette recherche menée dans un territoire de l’Afrique occidentale française entre 1894 et 1945, le Dahomey. Le principe de séparation entre citoyen européen et sujet indigène sur lequel se construit le mécanisme judiciaire s’étend à tout le parcours pénal suivi par les Dahoméens, avec la perception d’une criminalité proprement indigène ou l’exécution différenciée de la sanction selon le statut du condamné. Mais ce processus répressif ségrégué reste peu réfléchi dans sa continuité. Alors que la justice indigène est de plus en plus investie par le gouvernement colonial, les extrémités de la chaîne pénale sont peu pensées en termes d’intégration à la société civile. Les polices et les prisons restent au service d’un ordre politique et économique évolutif. La police judiciaire et le fonctionnement carcéral sont donc largement laissés entre les mains des chefs locaux et des auxiliaires africains, ce qui conduit à aménager le régime répressif dans un système de « domination sans hégémonie ». La colonne vertébrale de ce système, la justice indigène, est quant à elle au cœur des critiques contre l’ordre colonial, mais elle est aussi le lieu où se renégocient les rapports de pouvoir et où s’exposent les conflits sociaux en situation coloniale. Le parcours pénal suivi par les Dahoméens au cours de la première partie du XXe siècle apparaît comme un reflet déformé, et même transformé d’un projet répressif dominé par le souci de maintien de l’ordre mais relativement informe. / Apprehending the criminal colonial project and placing it in its implementation, from the criminal act or tort to the sanction, throughout prosecution and trial, are the purposes of this research taking place in Dahomey, a French West African territory, between 1894 and 1945. The principle of discrimination between European citizens and Natives on which is built the judicial mechanism extends all along the criminal path, with the perception of a specifically native criminality or the differentiated execution of the penalty according to the convict status. However, this repressive segregated process is not fully considered in its continuity. Whereas native justice is increasingly taken hold of by the colonial government, both ends of the repressive system are not thought of in terms of integration into civil society. The Police and prisons depend on an evolutionary political and economic order. The criminal police and the prison operations are largely left in the hands of local leaders and African auxiliaries, which leads to adjusting the repressive regime into a system of “domination without hegemony”. The backbone of the native justice is at the heart of criticisms against the colonial order, but it is also the place where power relationships are renegotiated and where social conflicts related to the colonial situation are exposed. The criminal path followed by the natives of Dahomey during the first half of the twentieth century appears as the distorted or transformed reflection of a repressive project which is rather formless and dominated by the desire to maintain order.
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Savoirs et pratiques autour de la tuberculose à Dakar, 1924-1969 : le destin d’une maladie sociale, du colonial au postcolonial

Camara, Fatoumata 04 1900 (has links)
Alors que des stratégies ont été développées par les pouvoirs publiques qui officiaient à Dakar depuis les années 1920 pour contenir l’évolution de la tuberculose, maladie sociale alors identifiée comme constituant un obstacle aux projets socio-politiques et économique de la France en Afrique de l’ouest, cette maladie continuait en 2019, environ 40 ans après la décolonisation du Sénégal, à figurer parmi les préoccupations des autorités sanitaires de la ville. Se posent dès lors plusieurs questions: pourquoi, en dépit de l’existence d’un vaccin antituberculeux depuis les années 1920 et malgré la découverte de médicaments spécifiques au cours des années 1940-1950, la tuberculose continue de défier les plans mis en œuvre à Dakar pour contenir son évolution? Quels ont été les moyens mobilisés pour stopper son évolution? La lutte contre la tuberculose à Dakar impliquait-elle une action sur les facteurs qui favorisaient l’extension de la maladie? Serait-ce l’exécution des mesures antituberculeuses qui était défaillante? L’hypothèse qui sous-tend cette thèse est que la lutte contre la tuberculose ne constituait pas une priorité pour les autorités sanitaires de Dakar mais aussi que l’inadéquation des différentes mesures préventives et curatives opposées à cette maladie explique les limites de l’action jusque-là entreprise et, par conséquent, sa persistance dans cette ville. À travers une évaluation de l’organisation et de l’exécution des différentes mesures qui ont été prises depuis 1924, ce travail de recherche tente de faire la lumière sur les facteurs explicatifs de la persistance de la tuberculose à Dakar jusqu’en 1969 et d’identifier des continuités, et pas seulement des ruptures, entre la période coloniale et nationale pour mieux saisir la place actuelle de la maladie infectieuse au pays. Ce travail envisage aussi de voir en référence à quels savoirs et à quelles pratiques ont été opérés les choix concernant les mesures à opposer à la tuberculose. Il cherche également à étudier les modalités d’exécution des différentes mesures arrêtées pour stopper le développement de cette maladie afin de saisir les distances entre les intentions et les gestes posés. Pour évaluer l’incidence des différents plans de lutte mis en œuvre contre la tuberculose à Dakar dans la durée choisie, une attention est enfin portée à leur réception ainsi que les attitudes qu’elles ont suscitées chez la population dakaroise. / While strategies had been developed by the public authorities that had been operating in Dakar since the 1920s to contain the spread of tuberculosis, a social disease then identified as an obstacle to France's socio-political and economic projects in Dakar and West Africa, in 2019, some 40 years after Senegal's decolonization, the disease continued to be a concern for the city's health authorities. This raises several questions: Why, despite the manufacture of an anti-tuberculosis vaccine since the 1920s and the discovery of specific drugs in the 1940s and 1950s, tuberculosis continues to defy the plans implemented in Dakar to contain its spread? What has been done to halt its spread? Did the fight against tuberculosis in Dakar also involve action on the factors that contributed to the spread of the disease? Was it the implementation of TB control measures that was failing? The hypothesis underlying this thesis is that the fight against tuberculosis was not a priority for Dakar health authorities, but also that the inadequacy of the various preventive and curative measures against this disease explains the limits of the action taken so far and, consequently, the persistence of tuberculosis in this city. Through an evaluation of the organization and execution of the various measures taken since 1924, this thesis attempts to shed light on the factors explaining the persistence of tuberculosis in Dakar until 1969 and to identify continuities, and not only breaks, between the colonial and national periods in order to better understand the current place of the infectious disease in the country. It also envisages seeing with reference to what knowledge and practices were maked choices concerning measures to combat tuberculosis and seeks to study the modalities of implementation of the various measures adopted to halt the development of this disease in order to grasp distances between intentions and actions taken. In order to assess the impact of the various plans to combat tuberculosis in Dakar over the chosen period, attention is also paid to their reception and the attitudes that they have aroused among the population of Dakar.
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Les limites de l'intégration régionale internationale : le cas de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

Ramdé, Mamadou January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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