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Le droit de suite des artistes plasticiens / Artist's resale royalty rightBailliencourt, Clarisse de 04 March 2016 (has links)
Le droit de suite est né en France à la suite de la prise de conscience de la difficile condition financière des artistes, qui pourtant connaissaient le succès. Ainsi, l’image s’était imposée de la famille de l’artiste qui voyait le prix de ses oeuvres s’envoler, sans pour autant bénéficier de ce gain financier. Les projets pour remédier à ces difficultés se sont multipliés au début du XXème siècle, afin de lutter contre cette injustice. Ce mouvement conduit à la consécration du droit de suite en droit français par la loi du 20 mai 1920, un modèle qui a rayonné à l’étranger. L’Union Européenne, par un intéressant processus de lobbying, a également consacré le droit de suite et le mouvement parait s’étendre. En dépit de cette diffusion et de ce mouvement louable, le droit de suite est toujours aussi critiqué, questionnant dès lors sa légitimité. Ce droit, dont le régime s’est très vite aménagé, est pourtant sans cesse à la recherche d’une réelle justification. / Resale royalty rights came into being in France with the growing awareness of the difficult financial conditions faced by otherwise successful artists. The prevailing image was one of the artist’s family watching the price of his works soar yet with no financial gain for itself. The early 20th century saw increasing numbers of initiatives taken to resolve the difficulties caused by this unfair situation, resale royalty rights becoming enshrined in French law with the law of 20 May, 1920, before subsequently spreading abroad. Through an interesting lobbying process, the European Union has also enshrined resale royalty rights, and the movement appears to be spreading. Despite this laudable movement and its spread, resale royalty rights continue to be criticised, thus bringing their very legitimacy into question. These rights, the system of which was rapidly established, are still in search of a true rationale.
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Le discours identitaire dans l’art contemporain en Tunisie : de la tunisianité à l’arabité (1956-1987) / The discourse on identity in the contemporary art in Tunisia : from Tunisianity to Arabity (1956-1987)Nakhli, Alia 20 February 2013 (has links)
Cette thèse porte sur la fabrique visuelle identitaire dans l’art contemporain, en Tunisie postcoloniale, de 1956 à 1987. Période coïncidant avec la construction d’un État-nation moderne, sur le modèle occidental. Dans une première partie, la recherche focalise sur la mise en place d’une iconographie académique figurative célébrant les us et coutumes ainsi que les scènes populaires. Ce qui a généré une esthétique officielle, véhiculant une image de la nouvelle nation tunisienne, conforme au discours politique exaltant le sentiment national de la tunisianité. Avec le constat d’échec de l’expérience socialiste, en 1969, le changement d’orientation idéologique imposait une recomposition identitaire qui visait la réhabilitation de la dimension arabe de l’identité nationale, et ce, afin de ressusciter l’enthousiasme populaire né avec l’Indépendance. La deuxième partie met en évidence la corrélation entre la crise politique et l’apparition d’une nouvelle esthétique de « l’authenticité » qui célèbre un nouveau principe fédérateur : celui de l’arabité. La thèse retrace la chronologie des manifestations artistiques panarabes, organisées sous la tutelle de l’Union nationale des artistes plasticiens arabes et auxquelles la Tunisie a pris part de façon active. La volonté d’« arabiser » l’art, s’est alors incarnée, outre dans les recherches picturales sur les signes et symboles populaires, dans un courant artistique panarabe baptisé hurûfiyya (lettrisme). / This thesis focuses on identity visual factory of contemporary art, in post-colonial Tunisia, from 1956 to 1987. This period coincides with the building of modern nation-State, in compliance with western pattern. In the first part, the research focuses on the setting of a representational academic iconography, celebrating the traditions as well as the popular scenes. This has generated an official aesthetic, conveying a new image of the Tunisian nation, in accordance with the political discourse exalting the national feeling of tunisianity. With the admission of failure of the socialist experience in 1969, the ideological shift imposed a rethinking of identity the aim of which was to rehabilitate the Arabic dimension of the national identity, in order to resuscitate the popular enthusiasm of the early years of the independence. The second part shows the correlation between the political crisis and the appearance of a new aesthetic of “authenticity”, celebrating a new federative principle: the arabity. The thesis traces the chronology of the pan-arab artistic manifestations, organized under the supervision of the national union of plastic arab artists and to which Tunisia took an active part. The willingness to “arabize” the art was then embodied in a pan-arab artistic current, baptized hurûfiyya (lettrism) in addition to researchs on pictorial popular signs and symbols.
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