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Je serai partout suivi de Entre l'Orient et l'Occident : la représentation de soi des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Les cas d'Alexandra David-Néel, Ella Maillart et Annemarie Schwarzenbach

Hélie, Annick 19 November 2021 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'écriture de soi dans les récits de voyage d'écrivaines-voyageuses. La première partie de ce mémoire, Je serai partout, est un récit de voyage autofictionnel divisé en 28 courts chapitres. Annick, la narratrice-personnage, évoque ses rencontres, ses amours et ses désirs qui sont à l'image de son existence : en perpétuel mouvement avec une propension à la fuite. Son départ pour l'Inde coïncide avec un évènement personnel bouleversant qui transforme profondément ses convictions et ses projets. Le voyage devient alors une véritable quête de soi où elle remet en question ses choix personnels, ses désirs de tout quitter et son errance constante. Le récit entremêle les temps, oscillant entre les souvenirs de pérégrinations passées et le présent de sa découverte de l'Inde. La narration privilégie une perspective intime en s'attardant aux expériences personnelles du personnage. Le voyage, le changement et la liberté sont les thématiques au cœur de cette histoire. La deuxième partie de ce mémoire porte sur l'analyse de la représentation des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Nous y étudions les cas d'Alexandra David-Néel, d'Ella Maillart, et d'Annemarie Schwarzenbach afin d'observer comment ces écrivaines se définissent et se représentent à travers les thématiques du voyage. Notre hypothèse est qu'elles se construisent comme des êtres entre deux mondes : d'un point de vue social entre les normes du féminin et du masculin, mais aussi d'un point de vue géographique entre l'Orient et l'Occident. C'est pourquoi le premier chapitre présente l'opposition partielle et le détachement à la vie occidentale permis par le voyage. Nous abordons notamment des manifestations de leur liberté, laquelle s'exprime par le brouillage de la frontière entre les genres par leur habillement et leur posture. Dans le second chapitre, nous nous penchons sur l'affirmation et la représentation de soi à travers la découverte de l'Ailleurs. Le clivage Orient/Occident est le rivet de cette analyse. Nous y examinons les différentes façons de parler de soi, de l'expression de la vulnérabilité à l'autohéroïsation, puis nous évoquons la relation de nos auteures avec l'altérité. Ne souhaitant pas nous cantonner à l'étude biographique de nos auteures, l'ensemble de cette recherche et l'analyse textuelle du corpus reposent sur différentes théories, à savoir : la géopoétique, l'orientalisme, les études de genre et bien sûr les études critiques sur le récit de voyage. / This Master's thesis focuses on the self-writing in the travel stories of female traveler-writers. The first part, Je serai partout, is an autofictional travelogue divided into 28 short chapters. The story revolves around Annick, the narrator-character. She evokes a lot about her encounters, especially her lovers and her desires which are a reflection of her existence: in perpetual motion and inclined to flee. Her departure for India coincides with an overwhelming personal event which profoundly transforms her convictions and her projects. Then, the trip becomes a real quest of herself where she questions her personal choices, her desires to leave everything and her constant wandering. The story intertwines the times, oscillating between memories of past wanderings and the present in her discovery of India. The narration favors an intimate perspective by focusing on the character's personal experiences. Travel, change and freedom are the themes at the heart of this story. The second part deals with the analysis of the representation of female traveler-writers of the first half of the 20th century. We study the cases of Alexandra David-Néel, Ella Maillart, and Annemarie Schwarzenbach in order to observe how these writers define and represent themselves through the themes of travel. Our hypothesis is that they construct themselves between two worlds: from a social point of view between the norms of the feminine and the masculine, but also from a geographical point of view between the East and the West. The first chapter presents their partial opposition and detachment from Western life allowed by travel. We discuss in particular with the manifestations of their freedom, which is expressed by blurring the line between genders through their clothing and posture. In the second chapter, we look at self-affirmation and self-representation through the discovery of Elsewhere. The East / West divide is the rivet of this analysis. Then, we examine the different ways of speaking about oneself, from the expression of vulnerability to self-heroization, then we evoke the relationship of our authors with otherness. Not wishing to confine ourselves to the biographical study of our authors, all of this research and the textual analysis of the corpus are based on different theories, namely: geopoetics, orientalism, gender studies and, of course, critical studies on travel narratives.
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Le couronnement des vierges : l'autobiographie épuisée par le motif décoratif narratif

Blacutt Grenier, Andrée-Anne 19 April 2018 (has links)
La tapisserie narrative est le langage nouveau qui est né du besoin de poursuivre une démarche autobiographique. Mes tapisseries sont des actes d’amour à distance du corps et de la tête pensante du sujet qui est représenté. Elles sont le souvenir de celui qui n’est plus, le souvenir d’une vie terminée. La mort est passée, mais la mémoire permet aux souvenirs de rester actifs à travers une œuvre. Dans le cas qui nous occupe, une couronne de motifs peints. J’ai voulu que l’exposition Le Couronnement des vierges soit une trace visuelle et sonore de mes souvenirs. J’en fais le récit, celui de ce parcours de création nourri par le Moyen Âge, donc celui de l’autobiographie épuisée jusqu’à en faire des couronnes de motifs décoratifs. Ce texte accompagne l’exposition Le Couronnement des vierges tout d’abord présentée à Espace Projet art contemporain + design à Montréal du 5 octobre au 21 octobre 2012 et ensuite à La Chambre blanche en janvier 2013.
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Je serai partout suivi de Entre l'Orient et l'Occident : la représentation de soi des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Les cas d'Alexandra David-Néel, Ella Maillart et Annemarie Schwarzenbach

Hélie, Annick 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'écriture de soi dans les récits de voyage d'écrivaines-voyageuses. La première partie de ce mémoire, Je serai partout, est un récit de voyage autofictionnel divisé en 28 courts chapitres. Annick, la narratrice-personnage, évoque ses rencontres, ses amours et ses désirs qui sont à l'image de son existence : en perpétuel mouvement avec une propension à la fuite. Son départ pour l'Inde coïncide avec un évènement personnel bouleversant qui transforme profondément ses convictions et ses projets. Le voyage devient alors une véritable quête de soi où elle remet en question ses choix personnels, ses désirs de tout quitter et son errance constante. Le récit entremêle les temps, oscillant entre les souvenirs de pérégrinations passées et le présent de sa découverte de l'Inde. La narration privilégie une perspective intime en s'attardant aux expériences personnelles du personnage. Le voyage, le changement et la liberté sont les thématiques au cœur de cette histoire. La deuxième partie de ce mémoire porte sur l'analyse de la représentation des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Nous y étudions les cas d'Alexandra David-Néel, d'Ella Maillart, et d'Annemarie Schwarzenbach afin d'observer comment ces écrivaines se définissent et se représentent à travers les thématiques du voyage. Notre hypothèse est qu'elles se construisent comme des êtres entre deux mondes : d'un point de vue social entre les normes du féminin et du masculin, mais aussi d'un point de vue géographique entre l'Orient et l'Occident. C'est pourquoi le premier chapitre présente l'opposition partielle et le détachement à la vie occidentale permis par le voyage. Nous abordons notamment des manifestations de leur liberté, laquelle s'exprime par le brouillage de la frontière entre les genres par leur habillement et leur posture. Dans le second chapitre, nous nous penchons sur l'affirmation et la représentation de soi à travers la découverte de l'Ailleurs. Le clivage Orient/Occident est le rivet de cette analyse. Nous y examinons les différentes façons de parler de soi, de l'expression de la vulnérabilité à l'autohéroïsation, puis nous évoquons la relation de nos auteures avec l'altérité. Ne souhaitant pas nous cantonner à l'étude biographique de nos auteures, l'ensemble de cette recherche et l'analyse textuelle du corpus reposent sur différentes théories, à savoir : la géopoétique, l'orientalisme, les études de genre et bien sûr les études critiques sur le récit de voyage. / This Master's thesis focuses on the self-writing in the travel stories of female traveler-writers. The first part, Je serai partout, is an autofictional travelogue divided into 28 short chapters. The story revolves around Annick, the narrator-character. She evokes a lot about her encounters, especially her lovers and her desires which are a reflection of her existence: in perpetual motion and inclined to flee. Her departure for India coincides with an overwhelming personal event which profoundly transforms her convictions and her projects. Then, the trip becomes a real quest of herself where she questions her personal choices, her desires to leave everything and her constant wandering. The story intertwines the times, oscillating between memories of past wanderings and the present in her discovery of India. The narration favors an intimate perspective by focusing on the character's personal experiences. Travel, change and freedom are the themes at the heart of this story. The second part deals with the analysis of the representation of female traveler-writers of the first half of the 20th century. We study the cases of Alexandra David-Néel, Ella Maillart, and Annemarie Schwarzenbach in order to observe how these writers define and represent themselves through the themes of travel. Our hypothesis is that they construct themselves between two worlds: from a social point of view between the norms of the feminine and the masculine, but also from a geographical point of view between the East and the West. The first chapter presents their partial opposition and detachment from Western life allowed by travel. We discuss in particular with the manifestations of their freedom, which is expressed by blurring the line between genders through their clothing and posture. In the second chapter, we look at self-affirmation and self-representation through the discovery of Elsewhere. The East / West divide is the rivet of this analysis. Then, we examine the different ways of speaking about oneself, from the expression of vulnerability to self-heroization, then we evoke the relationship of our authors with otherness. Not wishing to confine ourselves to the biographical study of our authors, all of this research and the textual analysis of the corpus are based on different theories, namely: geopoetics, orientalism, gender studies and, of course, critical studies on travel narratives.
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"Mais je n'avais pas le droit d'abandonner la partie" : le récit autobiographique, entre équilibre et déséquilibre : le cas de Thomas Bernhard

Chaloux-Gendron, Virginie 30 January 2024 (has links)
Le récit autobiographique, et à plus forte raison le récit d’enfance autobiographique, trace une frontière difficile à circonscrire. L’écrivain la ressent, pourtant. Elle existe. Mais cette frontière semble n’avoir ni commencement ni fin et est d’abord l’histoire d’une limite qu’il porte en lui et doit franchir, afin de reculer les yeux ouverts. « On court pour échapper à quelque chose mais on l’emporte avec soi », répondait Thomas Bernhard à Andrée Müller lors d’un entretien en 1979. C’est dans cette perspective que ce mémoire propose d’étudier les cinq récits autobiographiques de Thomas Bernhard. L’écriture ne permet pas au narrateur de retrouver la forme antérieure du Moi tel qu’il était avant que des forces destructrices s’abattent sur lui. Inévitablement, les traumatismes déforment le Moi. Or il est possible, par le biais du langage, de décomposer, de fragmenter les diverses forces à l’oeuvre et de trouver leur point d’application, soit l’endroit où elles agissent en soi. Puisque le récit autobiographique ne dépend pas toujours de la vérité du texte par rapport au monde dans lequel il se situe, ou se situait, il est entendu qu’il peut au contraire faire la promotion d’un nouveau monde et engager, en se fondant sur la liberté qui la caractérise, de nouvelles expériences. Les théories de la subjectivation et de la reconnaissance, ainsi que celles portant sur la vulnérabilité et la honte, guident ma réflexion et m’aident à répondre à la question suivante : que peut l’écriture face aux jeux de relais entre équilibre et déséquilibre psychiques? C’est à la mise en scène d’un soi oscillant constamment entre ces deux pôles que me convie Bernhard, un spectacle auquel chacun d’entre nous prend part à l’instant où il ouvre un de ses récits.
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Le sentiment d'inachèvement dans Mémoire de fille et L'autre fille d'Annie Ernaux : l'identité trouble et la renaissance par l'écriture ; suivi de Jours de plomb

Tourigny, Krittiya 27 January 2024 (has links)
Le présent mémoire en recherche-création s’intéresse à l’évolution d’un individu influencé par une ou plusieurs figures extérieures ainsi qu’à son passage d’un état confus à une affirmation progressive de soi. La partie réflexive de ce travail se consacre à la thématique de l’identité trouble telle qu’elle se déploie dans les deux récits autobiographiques d’Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) et L’autre fille (2011). Le premier chapitre tâche de définir le sentiment d’inachèvement qu’éprouve la narratrice-personnage, qui l’incite à se définir comme un être relatif, le sens de son existence dépendant d’autrui ; le deuxième chapitre évalue l’ascendant de l’Autre sur sa construction identitaire et le dernier chapitre se penche sur l’acte d’écriture, la forme que prennent les deux textes à l’étude ainsi que sur la façon dont le « je » parvient à une meilleure connaissance de lui-même au terme d’une réflexion orientée vers l’Autre. Le projet littéraire, un roman fragmentaire intitulé Jours de plomb, met en scène un protagoniste appelé à reconsidérer sa valeur en tant qu’individu singulier après la mort prématurée de son jumeau. En de courts chapitres, le héros, Pierre-Olivier, se confronte à l’opinion de quatre proches, développe un discours intérieur et progresse dans cette difficile quête identitaire fondée sur l’absence et le deuil. / This master’s thesis in research and creation looks into the evolution of an individual, as influenced by one or many external figures, as well as his progression from confusion to self-awareness. The reflexive part of this dissertation explores the theme of wavering identity as it unfolds in two autobiographical stories of Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) and L’autre fille (2011). The first chapter attempts to define the narrator-character’s feeling of incompleteness, which leaves her with a lack of self-definition, her sense of self revolving around that of others ; the second appraises this Other’s ascendancy on her identity’s constructive process, while the latter reflects upon the act of writing, each of this study’s works’ form and the way the “I” reaches a better selfacknowledgement through reflecting on the Other. The literary portion of this dissertation, a fragmented novel entitled Jours de plomb, depicts a character’s reassessment of his value as an individual in the aftermath of his twin’s untimely death. Throughout short chapters, the protagonist, Pierre-Olivier, confronts himself to the opinion of four close ones, develops an internal discourse and progresses through the difficult mourning and absence fueled search for identity.
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Représentation de soi et surconscience du texte : les seuils ambigus de la fiction dans Je suis un écrivain japonais de Dany Laferrière

Dufour, Geneviève 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur le roman Je suis un écrivain japonais de Dany Laferrière, paru en 2008. Les ressorts de l'autofiction sont les principaux enjeux ciblés. C'est au caractère ambigu de Je suis un écrivain japonais que se consacre cette étude. Cette ambiguïté semble d'ailleurs liée au double statut du texte partagé entre le fictionnel et le biographique. Autre modalité qui retient également notre attention : le rapport qu'entretient ce roman avec le concept de vraisemblance, concept sur lequel s'est penchée Cécile Cavillac. Sans pour autant que l'on puisse déterminer d'emblée l'appartenance de l'œuvre aux registres de l'insolite (le merveilleux et le fantastique), le texte est parsemé d'effets d'étrangeté. Les passages insolites ne sont pas sans rappeler les récits borgésiens qui, par ailleurs, invitent à une lecture métaphorique de l'œuvre laferrienne, surconsciente de son caractère construit et fabulatoire. Le mémoire se consacre donc à l'étude de l'autofiction mais plus globalement à la fiction comme paradigme, analysée pour témoigner de la représentation de soi au sein d'une œuvre située sur le seuil du roman, de l'autobiographie et de l'autofiction.
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Ceux qui restent : autothéorie

Netchenawoe, Malika 17 June 2024 (has links)
Le présent mémoire est constitué d'un volet créatif, mis en contexte par une introduction générale de l'approche autothéorique, puis une conclusion. Le volet créatif propose une approche autothéorique sur le thème du deuil, de la littérature et de l'enfance. Trois personnages - la mère décédée, le frère et la narratrice - prennent tour à tour la parole, reconstituant la vie de la narratrice, mais aussi les enjeux au sein de la famille. La première partie raconte la vie des personnages avant la mort de la mère, la seconde partie raconte le deuil. Les réflexions théoriques sont en italiques, disséminées dans le récit. Les parties en italiques représentent ainsi les introspections de l'autrice, ses diverses réflexions et interrogations sur son enfance, ses liens interfamiliaux et le deuil de sa mère. Les parties théoriques viennent notamment analyser la position de lectrice mais aussi d'autrice que porte la narratrice à travers ses réflexions sur la littérature. Ce mémoire permet ainsi de développer un texte autothéorique qui interroge l'approche autothéorique au Québec. / This paper consists of a creative component, contextualized by a general introduction to the autotheoritical approach, and a conclusion. The creative component proposes an autotheoretical approach on the theme of grief, literature and childhood. Three characters -- the deceased mother, the brother, and the narrator -- take turns speaking, reconstructing the narrator's life as well as the lives of the characters before the mother's death. The second part delves into the mourning process. The theoretical parts are in italics, scattered throughout the story. They represent the author's introspections, her various reflections, and questions about her childhood, her interfamily ties, and her mother's mourning. The theoretical parts analyze especially the reader's position and the author's position, both assumed by the narrator throughout her thoughts on literature. This paper allows us to develop an autotheoretical text that questions the autotheoretical approach in Quebec.
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Renverser la vapeur : la construction de la résilience : une approche autobiographique

Houle, Danielle 08 1900 (has links)
L’objet de recherche de ce mémoire est la résilience vue à travers le prisme d’une démarche autobiographique dans un contexte de recherche-formation. Le concept de résilience pouvant être sur ou sous-estimé par divers chercheurs, l’auteure démontre dans l’analyse de son récit de vie, le fait d’une résilience ‘’ordinaire’’ et tout à fait réelle en opposition à une résilience ‘’hors de l’ordinaire’’. L’auteure aborde la notion de résilience à partir de différentes perspectives. Toutefois, elle privilégie l’approche des neurosciences qui démontre, par le biais de l’imagerie cérébrale, le remaniement du cerveau lors d’interactions. Or, pour bien des auteurs dont Boris Cyrulnik et Allan N. Schore, la résilience prend racine suite à une expérience d’attachement, la résilience ne se construisant pas seule. Le parcours autobiographique de l’auteure est bien imprégné du processus thérapeutique d’analyse bioénergétique dans lequel elle s’est engagée. / The research object of this paper is resilience as seen through the prism of an autobiographical approach within a context of research training. The concept of resilience being possibly either over-or under-estimated by various researchers, the author through analysis of her life story, relates the experience of an “ordinary” though very real resilience, this in opposition to an “out of ordinary” one. The author approaches the notion of resilience from various perspectives. However, she privileges the neurosciences approach that shows through brain imaging, the realignment of the brain during interactions. Yet, for many authors including Boris Cyrulnik and Allan N. Schore, resilience takes root following an attachment experience, as resilience cannot be built alone. The author’s therapeutic process of bioenergetic analysis is reflected in her autobiographical journey.
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Encountering the suffering other in illness narratives : between the memory of suffering and the suffering memory

Burlea, Suzana Raluca 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur la dimension intersubjective de la souffrance qui affecte le rapport du souffrant à son corps, au temps et à l’espace vécus de même que son identité narrative et sa mémoire narrative. Mon argument principal est que la voix narrative constitue le rapport intersubjectif dans les récits de maladie que les proches écrivent sur leurs partenaires souffrant de cancer de cerveau ou de la maladie d’Alzheimer. Ma discussion est basée sur l’éthique, la phénoménologie, les théories de l’incorporation, les études des récits de vie, la sociologie et l’anthropologie médicales et la narratologie. L’objet de mon étude est l’expérience incorporée de la souffrance dans les récits de maladie et je me concentre sur la souffrance comme perte de la mémoire et du soi narratif. J’analyse le journal How Linda Died de Frank Davey et les mémoires de John Bayley, Iris: A Memoir of Iris Murdoch et Iris and Her Friends: A Memoir of Memory and Desire. J’explore comment les récits de maladie constituent le rapport éthique à l’Autre souffrant de la rupture de la mémoire. La discussion de la voix est située dans le contexte des récits de vie et se propose de dépasser les limites des approches sociologiques et anthropologiques de la voix dans les récits de maladie. Dans ce sens, dans un premier temps je porte mon attention sur des études narratologiques de la voix en indiquant leurs limites. Ma propre définition de la voix narrative est basée sur l’éthique dans la perspective d’Emmanuel Levinas et de Paul Ricœur, sur l’interprétation du temps, de la mémoire et de l’oubli chez St-Augustin et la discussion levinasienne de la constitution intersubjective du temps. J’avance l’idée que la “spontanéité bienveillante” (Ricœur, Soi-même comme un autre 222) articule la voix narrative et l’attention envers l’Autre souffrant qui ne peut plus se rappeler, ni raconter sa mémoire. En reformulant la définition augustinienne du temps qui met en corrélation les modes temporels avec la voix qui récite, j’avance l’idée que la voix est distendue entre la voix présente de la voix présente, la voix présente de la voix passée, la voix présente de la voix future. Je montre comment la voix du soignant est inscrite par et s’inscrit dans les interstices d’une voix interrompue, souffrante. Je définis les récits de vies comme des interfaces textuelles entre le soi et l’Autre, entre la voix du soi et la voix du souffrant, comme un mode de restaurer l’intégrité narrative de l’Autre. / In this research I examine the intersubjective dimension of suffering which affects the relation of the sufferer to his/her lived body, time and space, as well as to his/her narrative identity and narrative memory. I argue that narrative voice constitutes the intersubjective relation in illness narratives that caregivers write about partners or spouses who suffered from brain cancer or Alzheimer’s disease. My discussion draws on ethics, phenomenology, theories of embodiment, life-narratives studies, medical anthropology and sociology, and narratological theory. The object of my study is the embodied, subjective experience of suffering in illness narratives and the main focus is cast on suffering as loss of memory and loss of the narrative self. I analyse Frank Davey’s diary How Linda Died, and John Bayley’s memoirs Iris: A Memoir of Iris Murdoch, and Iris and Her Friends: A Memoir of Memory and Desire. I explore how illness narratives as embodied stories constitute an ethical relation to the suffering Other who bears a lived impossibility of remembering. I situate the discussion of voice in the context of life-narratives and aim at filling in the theoretical gaps of sociological and anthropological approaches of voice in illness narratives. For this, I examine and question narratological studies of narrative voice and focalization. My own definition of narrative voice is based on Emmanuel Levinas’s and Paul Ricœur’s ethics, Saint Augustine’s interpretation of time, memory, and forgetfulness, and on Levinas’s discussion of time as intersubjective relation. I suggest that “spontanéité bienveillante” (Ricœur, Soi-même comme un autre 222) modulates narrative voice as the attention towards the suffering Other whose voice is silenced. Reformulating the Augustinian definition of time that correlates the temporal modes with the reciting voice, I suggest that through the ethical stance towards the Other, voice is distended between the present voice of voice present, the present voice of voice past and the present voice of voice future. I show how the voice of the caregiver is inscribed by and inscribes itself in the interstices of an interrupted, suffering voice. I define life-narratives as textual interfaces between the self and the Other, between one’s own voice and the sufferer’s voice, as a mode of restoring the Other’s narrative integrity.
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Une sagesse qui ne vient jamais : esthétique, politique et personnalité dans l’œuvre de Guy Debord

Trudel, Alexandre 12 1900 (has links)
Cette thèse se propose de réévaluer l’œuvre de Guy Debord en privilégiant la lecture de ses autoportraits littéraires et cinématographiques. Cette recherche favorise une réception de Debord mettant en lumière l’importance de l’écriture de soi dans l’ensemble de sa production. L’inscription de soi, chez Debord, passe en effet par la création d’une légende. L’introduction démontre comment la trajectoire singulière de Debord témoigne d’un brouillage entre les frontières traditionnelles séparant l’esthétique et le politique. Elle explore les moyens pris par Debord afin de redéfinir le statut de l’artiste et la fonction de l’écriture dans le cadre d’une transformation d’une vie quotidienne. Dans ce cadre, la production artistique se subordonne entièrement au caractère de Debord, une personnalité qui se manifeste d’abord à travers la création d’un Grand style qui lui est propre. En célébrant le primat du vécu sur l’œuvre, la manœuvre de Debord s’inscrit dans la tradition moderniste de l’art. Le chapitre II montre comment Debord souhaita participer à l’entreprise de politisation de l’esthétique qui définit l’action des avant-gardes historiques. On y explique notamment comment l’œuvre de Debord s’est construite à partir des ruines du surréalisme. Pour se distinguer de ses ancêtres, le mouvement situationniste rejeta cependant l’esthétique surréaliste du rêve au profit d’une nouvelle poétique de l’ivresse se basant sur la dérive et sur l’intensification du moi. La dernière section de ce chapitre se consacre à la question de la création d’un mythe moderne, volonté partagée par les deux groupes. La troisième partie de cette thèse traite spécifiquement de la construction mythologique de Debord. Ce chapitre situe le projet mémorialiste de Debord dans la tradition littéraire française de l’écriture du moi. Il explore ensuite l’économie des sources classiques de Debord, en soulignant l’importance chez lui d’une éthique aristocratique issue du Grand siècle, éthique qui met de l’avant la distinction individuelle. Enfin, l’importance de la mentalité baroque est abordée conjointement à la question primordiale de la stratégie et de la manipulation. Le quatrième chapitre aborde la question de l’identification. Quand Debord décide de parler de sa vie, il le fait toujours en employant des éléments qui lui sont extérieurs : des « détournements ». Son « mode d’emploi » des détournements est défini dans la perspective d’un dévoilement de soi. On explore par la suite la question de l’imaginaire politique de Debord, imaginaire qui convoque sans cesse des représentations issues du XIXe siècle (classes dangereuses, conspirateur, bohème). Ce dernier chapitre se termine sur un essai d’interprétation approfondissant l’utilisation répétée de certaines figures criminelles, notamment Lacenaire. On mettra de l’avant la fonction centrale qu’occupent le crime et la transgression dans la sensibilité de Debord. / This thesis offers a critical reappraisal of the work of Guy Debord through a close study of his literary and cinematographic self-portraits. The research offers a reading of Debord that sheds light on the author’s attempts at a “writing of the self”. Such writing, according to Debord, is intimately connected to the creation of a legend. The introduction shows how Debord’s unique trajectory blurs the traditional boundaries that divide aesthetics and politics. It explores the various means through which Debord attempts to redefine the status of the artist and the function of writing through a transformation of everyday life. In this context, artistic production becomes entirely subservient to Debord’s character, to his singular personality that manifests itself through the creation of a “Grand style”. By emphasizing the importance of lived experience over that of the work itself, Debord’s maneuvers are entirely within the modernist tradition. Indeed, chapter II shows how Debord attempts to participate to the politicization of aesthetics, a project that is also central to that of the historical avant-garde. Special emphasis is placed on how Debord’s work was constructed on the ruins of surrealism. To distinguish himself from his immediate predecessors, the Situationist movement substituted the Surrealist infatuation with dream states with a poetics of intoxication based on dérive (urban drifting) and on the intensification of the self. The last section of this chapter explores how both Surrealism and Situationism attempted to create modern forms of myths. Chapter III deals specifically with the mythological construction of Debord’s character. It situates Debord’s late memorialist project in a distinct French tradition of the “writing of the self”. It also explores the economy of Debord’s classical sources, underlying his fascination with the aristocratic ethics of the “Grand Siècle”. Finally, the question of the baroque worldview is analyzed in relation to Debord’s various strategies of manipulation. Chapter IV considers the question of identification. Whenever Debord speaks of his life, he only ever does so by using external elements, through the “détournement” of various literary and popular sources. We look specifically how such “détournements” participated to a complex revealing of the self. We then explore the question of Debord’s political imaginary, which constantly conjures up images from the nineteenth century (the so-called “dangerous classes”, conspirators, bohemians). This last chapter concludes with an interpretative analysis of Debord’s recurring allusions to well-known criminal figures (such as Lacenaire) in his work, in order to explain the preeminent function that crime and transgression play in the author’s sensibility.

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