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Nadia Myre, comment décoloniser le regard : l'image pensive et le dissensus comme leviers interprétatifs pour penser l'art autochtone contemporain

Caron Guillemette, Julia 18 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Nadia Myre est une artiste actuelle de la nation Anishnabeg Kitigan Zibi. Malgré les questionnements fortement politiques, voire polémiques dont l'artiste traite - par exemple la Loi sur les Indiens -, ses œuvres restent ambiguës, laissant plutôt le spectateur dans une équivoque. Cette suspension permet à ce dernier d'appréhender cette pratique à partir de référents personnels, investissant cet inconnu - par exemple, la violence faite aux autochtones par un système colonial - à partir du connu - les propres drames vécus par le spectateur. Si l'artiste affirme intégrer des gestes décoloniaux à son travail, ce mémoire analyse comment cette décolonisation peut se poursuivre dans la réception de ses œuvres. Pour ce faire, je recours aux concepts d'« image pensive » et de « dissensus » de Jacques Rancière, ainsi qu'à ceux de « rapport intéressé » de David Garneau et de « mode de perception affamé » de Dylan Robinson. Au moyen de ces outils théoriques, je détaille une éventuelle réception où s'enclenche un processus de décolonisation chez le spectateur. / Nadia Myre is an artist from the Kitigan Zibi Anishnabeg nation. Despite the highly political, even polemical questions she tackles - for example, the Indian Act - her works remain ambiguous, rather leaving the spectator in an ambiguity. This suspension allows the latter to apprehend this practice from personal referents, investing this unknown - for example, the violence done to indigenous peoples by a colonial system - from the known - the own dramas experienced by the spectator. If the artist claims to integrate decolonial gestures into her practice, this thesis analyzes how this decolonization can continue in the reception of her works. To do this, I use Jacques Rancière's concepts of « pensive image » and « dissensus », as well as those of David Garneau's « interested approach » and Dylan Robinson's « hungry mode of perception ». By means of these theoretical tools, I detail a possible reception which triggers a process of decolonization for the spectator.
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"Rocking your Nation" : le pow-wow de Kanhesatà:ke et les identités autochtones

Contant-Joannin, Sandrine 15 March 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur les pow-wow du sud-ouest du Québec, région circonscrite entre et autour de Montréal et de Québec, et les identités autochtones. Ici analysé en tant que fête, le pow-wow est un évènement ayant gagné en popularité chez les peuples autochtones, au Québec, au cours des dernières années. Le tambour, les chants et les danses sont au coeur de la célébration, mais elle est également constituée d’une variété d’autres pratiques. Elle est considérée comme un lieu privilégié d’expression des cultures autochtones. Cette étude met plus spécifiquement en lumière le pow-wow de Kanehsatà:ke, une communauté kanien'kehá:ka située dans les Basses-Laurentides. Y est approfondi le lien entre celui-ci et la construction, la négociation et l’affirmation des identités autochtones, tant d’un point de vue individuel que d’un point de vue collectif (communauté, pan-autochtonie). Afin d’inscrire la fête dans un contexte plus large, des observations participantes ont été réalisées lors de cinq rassemblements différents. Des observations participantes lors des préparatifs de la fête à Kanehsatà:ke et des entretiens semi-directifs avec dix personnes ont également été effectués. Ceux-ci ont permis de mieux comprendre la place de la célébration au sein de la collectivité et le sens de celle-ci. L’analyse démontre que le pow-wow est un évènement auquel la communauté semble être attachée. Il contribue à la construction, la négociation et l’affirmation des identités autochtones de par ses fonctions de guérison et de ressourcement (individuelle et collective), de transmission et d’apprentissage, de même que ses fonctions sociales, touristiques et économiques. / This master’s thesis examines Southwestern Quebec’s powwows — a region circumscribed around and between Montreal and Quebec — and Indigenous identities. Here analyzed as a celebration, powwow is an event that gained popularity among Indigenous peoples in Quebec in the past years. Drum, songs and dances are at the heart of the celebration, but it is also composed of various other practices. It is considered as a privileged space to express Indigenous cultures. More specifically, this study brings up to light the powwow of Kanehsatà:ke, a kanien'kehá:ka community located in the Basses-Laurentides area. The link between this event and the building, negotiation and assertion of Indigenous identities, individual and collective (community, pan-aboriginality), is detailed. To situate the celebration in a broader context, participant observations of five gatherings were made. Participant observations of Kanehsatà:ke’s celebration’s preparations and semi-structured interviews with ten people were also conducted. They enabled a better understanding of the place of the powwow in the community and of the gathering’s meaning. The analysis demonstrates that the community seems attached to its celebration. The powwow contributes to build, negotiate and assert Indigenous identities because of its healing (individual and collective), transmission and learning, social, touristic and economic functions.
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Du projet d'études au projet de vie : une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec

Ratel, Jean-Luc 25 April 2024 (has links)
En lien avec le contexte historique de ségrégation sociale et la visée assimilatrice de l’éducation formelle qui leur fut imposée, les Autochtones du Québec ont longtemps été exclus de l’enseignement supérieur. De nos jours, ils connaissent des taux de diplomation en constante augmentation, mais maintiennent un écart persistant par rapport à la population non autochtone. Les données recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux nous ont permis de constater un motif commun aux différents parcours scolaires : étudier en vue de contribuer à l’amélioration du mieux-être chez les Autochtones, tant dans les communautés qu’à l’extérieur. Nos objectifs généraux sont de contribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec et comprendre le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires. Plus spécifiquement, nos objectifs de recherche visent à : 1) Comprendre le rapport à l’identité et aux cultures autochtones chez les étudiants et diplômés des Premières Nations; 2) Comprendre les principaux facteurs expliquant le passage à l’université des étudiants des Premières Nations et comment se déroulent leurs parcours; 3) Connaître les projets et réalisations des étudiants des Premières Nations en lien avec leurs études universitaires; 4) Analyser l’environnement mis en place par les universités et les pouvoirs publics pour favoriser l’intégration des étudiants autochtones à la communauté universitaire. Notre thèse explique comment les parcours scolaires des étudiants universitaires des Premières Nations du Québec sont nettement influencés par leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones et que cette influence donne lieu à des projets d’études qui prennent la forme de projets de vie en milieu autochtone (Blaser, 2004). Ces projets sont de nature collective et visent le mieux-être des Autochtones en général en plus des étudiants eux-mêmes, que ce soit dans les communautés ou à l’extérieur. Nous expliquons aussi comment les étudiants parviennent à combiner les apports de l’éducation autochtone à ceux de l’éducation occidentale, en lien avec la conception de la décolonisation de l’éducation telle que définie par Battiste (2013). Leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones est analysé en tenant compte des rapports de pouvoir entre la culture majoritaire québécoise, elle-même en situation de minorité dans le contexte canadien (McAndrew, 2005). C’est donc en relevant les éléments caractéristiques des faces externe et interne de leurs cultures (Juteau, 1999) que nous saisissons cette influence dans leurs parcours scolaires et, plus généralement, dans leurs vies. Les étudiants et diplômés interviewés témoignent, chacun à sa façon, de l’ancrage de leurs parcours scolaires dans le modèle de l’université comme sphère publique démocratique (Giroux, 2002) en vue de développer le mieux-être chez les Autochtones. La plupart ont connu des expériences de travail et d’implication en milieu autochtone à différents moments de leurs parcours. On constate aussi que certains ne cherchent pas à ancrer leurs études dans le modèle des projets de vie, mais qu’ils vivent alors leurs cultures dans d’autres sphères d’activités. La plupart des participants sont des étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université (de première génération) et c’est dans la transmission d’un rapport favorable à l’institution scolaire que se trouve une partie de l’explication de leur passage à l’université, en lien avec la sociologie de Lahire (1995). Notre discussion poursuit la réflexion sur l’institution universitaire elle-même et sa métamorphose ayant permis à un nombre accru d’Autochtones de la fréquenter, dans l’optique de la multiversité (Kerr, 1967). Nous défendons un modèle de campus interculturel (Tanaka, 2003) conçu comme sphère publique démocratique dans le but de mieux répondre aux défis contemporains de la diversité ethnoculturelle dans les universités québécoises. / Quebec’s Indigenous peoples have long been excluded from higher education because of the historical context of social segregation and the assimilative aim of the formal education imposed on them. Today, that population is experiencing increasing graduation rates, but they are maintaining a persistent gap with the non-Indigenous population. The data collected from 23 Quebec First Nations university students and graduates, plus 11 professionals working with them, allowed us to see a common pattern in the different school pathways: study in order to improve the well-being of Aboriginal people within and outside the communities. Research general objectives are, first, to contribute to a better knowledge of the phenomenon of university studies among the First Nations of Quebec and, second, to understand the meaning conferred by Quebec First Nations students on their university studies. Research specific objectives are to: 1) Understand the relationship to Indigenous identity and culture among First Nations students and graduates; 2) Understand the main factors explaining the transition to university of First Nations students and how their pathways go; 3) Understand the projects and achievements of First Nations students in connection with their university studies; 4) Analyze the environment offer by universities and public authorities to help the integration of Indigenous students into the university community. This thesis explains how the educational pathways of First Nations university students in Quebec are clearly influenced by their relationship to Indigenous identity and culture, and how that influence gives birth to study projects in the form of life projects in an Indigenous environment (Blaser, 2004). These projects are of a collective nature and focus on the well-being of Indigenous peoples in general, in addition to the students themselves, whether in communities or outside. I also explain how students manage to combine the contributions of Indigenous education with those of Western education, in connection with the conception of the decolonization of education as defined by Battiste (2013). Their relationship to Indigenous identity and cultures is analyzed in relation to the power relationships between the majority culture in Quebec, which is, itself, a minority in the Canadian context (McAndrew, 2005). It is therefore by identifying the characteristic elements of the external and internal faces of their cultures (Juteau, 1999) that I capture this influence in their schooling and, more generally, in their lives. The students and graduates interviewed testify, each in their own way, the anchoring of their educational backgrounds in the university model as a democratic public sphere (Giroux, 2002) in order to develop the well-being of Indigenous peoples. Most have experienced work and involvement in Indigenous communities at different points in their lives. I also note that some do not seek to anchor their studies in the model of life projects, but they, then, live their cultures in other spheres of activity. Most of the participants are students whose parents have not attended university (so-called first generation) and it is in the transmission of a favourable relation to the school institution that is part of the explanation to their transition to university, in connection with the sociology of Lahire (1995). The discussion continues to reflect on the university institution itself and its metamorphosis, which has allowed an increasing number of Aboriginal people to attend it, in relation to the idea of multiversity (Kerr, 1967). I argue for an intercultural campus model (Tanaka, 2003) designed as a democratic public sphere in order to better respond to the contemporary challenges of ethnocultural diversity in Quebec universities.
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Reassessing history : Native American narratives in Kentucky tourism

B.-Martin, Valérie 04 December 2024 (has links)
Dans toutes les sociétés, les rapports de pouvoir qui existent ont une grande influence sur les dynamiques de mémoire. Le colonialisme anglais et américain, et plus précisément les politiques de relocalisation comme l’Indian Removal Act (1830) ont eu un fort impact sur la présence autochtone dans le paysage culturel du Sud-est des États-Unis. La production de la mémoire collective à travers la commémoration, l’éducation et le tourisme sont un reflet de ces rapports de pouvoir. Elle démontre aussi quels évènements du passé définissent le présent. Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment les récits de la présence autochtone au Kentucky sont inscrits dans le paysage culturel de l'état. Le Kentucky détient un riche passé précolonial encore visible sur le territoire. Plusieurs artefacts témoignent de l’occupation millénaire du Kentucky par des nations autochtones. Toutefois, selon l’histoire dominante du Kentucky, le territoire n’était pas occupé au moment des premiers contacts. La contradiction entre ce mythe et les preuves archéologiques qui se retrouvent dans le paysage a été peu étudiée. Ce mythe continue de servir de base pour, entre-autres, l’éducation et le tourisme et encourage une image fausse de la présence autochtone au Kentucky. Les moyens utilisés par le pouvoir colonial américain pour tenter d’effacer la présence autochtone aux États-Unis vont au-delà de la violence des politiques de relocalisation et d’assimilation. En effet, des moyens plus subtils, comme la commémoration et les mythes, ont permis à la culture dominante de se réapproprier le territoire à travers la mémoire. Quels sont les facteurs qui ont permis de créer et qui aident à maintenir un écart entre l'histoire dominante du Kentucky et les preuves archéologiques? Quelles représentations matérielles dans le paysage culturel du Kentucky définissent cet écart? Le tourisme patrimonial au Kentucky sera l'élément central de cette analyse. / In all societies, power dynamics greatly influence memory. British and American colonialism, and relocation policies, like the Indian Removal Act (1830), had a strong impact on Native American presence in the cultural landscape of the Southeast United States. The production of collective memory through commemoration, tourism and education is a reflection of the power relations within society. It also shows which events in the past still define the present. This master’s thesis seeks to understand how narratives of the past influence today’s narratives about Native Americans in Kentucky, as well as how these narratives are inscribed in the cultural landscape of the state. Kentucky holds a rich pre-colonial history that is still visible on the landscape. Many artifacts can be found on the land and bear witness to the long-standing Native American presence in Kentucky. However, according to Kentucky’s dominant history, the territory was ''empty'' at the time of first contact. The contradiction that exists between this myth and the abundance of archaeological evidence, and the way it is translated into the cultural landscape, has seldom been studied. This myth provides the basis for, among other things, education and tourism, and promotes an inaccurate image of the Native presence in Kentucky, which contributes to keeping Native American identities in the past. The colonial means used to erase Native American presence in the United States went further than the violence of the federal policies of assimilation and relocation. Subtler methods, like commemoration and myths, have allowed the dominant culture to claim the land through memory. What are the factors that have created and helped to maintain the gap between Kentucky’s dominant interpretation of history and archaeological fact? What material representations on the cultural landscape of Kentucky are most evident of the gap? Heritage tourism will be the focus of this analysis.
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"We Bring Love" Les discours sur l'autochtonéité au sein du mouvement Healing Our Spirit Worldwide

Renaud, Marie-Pierre 12 November 2024 (has links)
La présente recherche porte sur Healing Our Spirit Worldwide (HOSW), un mouvement autochtone de guérison international. Les rassemblements HOSW, qui se déroulent à un intervalle variable dans différents pays, sont des lieux de célébration de la résilience des peuples autochtones et contribuent à l’émergence d’un sentiment de communauté et de solidarité entre les participants. Une description brève du mouvement, notamment vis-à-vis de son historique, son mandat et sa structure, est complétée par l’exemple du sixième rassemblement qui s’est déroulé à Honolulu, Hawai’i en septembre 2010. Celui-ci est mis à profit pour illustrer plus clairement la nature du mouvement et mettre en relief les discours des conférenciers lors de cet événement sur les thèmes de la guérison et de l’autochtonéité qui sont au cœur des intentions de recherche. La recherche met en lumière la dimension relationnelle de la guérison et de l’autochtonéité telles qu’elles sont décrites au sein du mouvement HOSW. / This research examines Healing Our Spirit Worldwide (HOSW), an international indigenous healing movement. HOSW gatherings, which take place every few years, each time in a different country, are spaces in which the resilience of indigenous peoples is celebrated; these events contribute to the emergence of a feeling of community and solidarity between the participants. A brief description of the movement, relating to its history, mandate and structure, is completed by the example of the sixth gathering which took place in September 2010 in Honolulu, Hawai’i. This event illustrates more clearly the nature of the movement and provides relevant context to the analysis of the discourses of speakers of this gathering on the themes of healing and indigeneity which are at the heart of this research. This research highlights the relational dimension of healing and indigeneity as they are described within the HOSW movement.
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Identité et imaginaire social : l'exemple de Ticopó, Yucatán

Grégoire, Lucie 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente les résultats d'une recherche effectuée à Ticopô, village maya situé dans la zone henequenera du Yucatân, au Mexique. Dans une approche constructiviste enrichie par l'apport de l'économie politique, l'auteure s'intéresse à la construction de l'identité de la femme maya au Yucatân, en lien avec l'imaginaire social. Un chapitre portant sur la construction des identités autochtones au Mexique permet de situer cet imaginaire social dans une perspective historique globale. L'auteure examine ensuite les processus par lesquels des hommes et des femmes mayas de différentes générations (enfants, jeunes et adultes) incorporent, contestent ou négocient des critères identitaires de toutes sortes (apparence physique, domaines d'activité, rapports sociaux, etc.) véhiculés par diverses manifestations symboliques de l'imaginaire social à Ticopô. Elle privilégie pour cela l'étude de manifestations symboliques locales : théâtre indigène (teatro indigena), événements importants dans l'année ou dans la vie d'une personne, histoires racontées et conseils donnés aux enfants. / This Master's thesis presents the results of a research study conducted in Ticopô, a Maya village located in the henequenera zone of Yucatân in Mexico. Using a constructivist approach, enriched by the contribution of political economies, the author studies the construction of the identities of Maya women in relation with the social imaginary. A chapter focusing on the construction of aboriginal identities in Mexico helps put this social imaginary in a global historical perspective. The author then analyses the processes by which Maya men and women of different generations (children, teenagers, and adults) incorporate, oppose, or negotiate identity criteria of ail sorts (physical appearance, field of activities, social relations, etc.) conveyed by various symbolic manifestations of the social imaginary in Ticopô. The author's methodology favours the study of local symbolic manifestations: Aboriginal theatre (teatro indigend), important annual or one-time events in the life of a person, stories being told, and advice being given, to children.
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Effets de l'intégration d'éléments relevant de la tradition orale dans la classe de français sur l'identité d'apprenant d'élèves innus

Desgagné, Joanie 08 May 2024 (has links)
Notre recherche vise à comprendre comment l’intégration d'éléments relevant de la tradition orale, d'une culture d'oralité, dans la classe de français au sein d'une communauté innue peut influencer le rapport au savoir, voire l’identité d’apprenant des élèves. Nous avons ainsi cherché à intégrer divers fragments culturels autochtones, innus, dans l’apprentissage du français. En effet, la culture innue en est une d’oralité ; les élèves passent alors par une langue seconde pour accéder à la littératie et présentent ainsi souvent un retard difficile à combler en lecture et en écriture. Nous avons donc développé et expérimenté, en collaboration avec les élèves d’une classe de l’école primaire et des membres de la communauté innue, dont une conteuse innue, des moyens d’intégrer la culture d'oralité par la tradition orale – chants, mythes, légendes, poésie – dans la classe de français tout en suivant la Progression des apprentissages en français du Programme de formation de l'école québécoise. Les leçons qui se sont déroulées sur trois semaines s'inspiraient du modèle ethnologique des ateliers interculturels de l’imaginaire permettant aux élèves de construire leur compréhension des oeuvres choisies, de se les approprier et de voir l’impact sur leur rapport à la langue française et sur leur identité d’apprenant. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès des élèves, et ce, avant et après l’expérimentation. L’identité d’apprenant des sujets à l’étude a connu une évolution puisque le regard de ceux-ci sur l’école et l’apprentissage du français notamment s’est vu modifié.
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Les enjeux et stratégies identitaires des Atikamekw Nehirowisiwok de Manawan

Béland, Jessica 02 February 2024 (has links)
Au Canada, de nombreux chercheurs se sont intéressés aux générations d’Autochtones qui ont vécu les pensionnats. L’attention des chercheurs se tournent maintenant de plus en plus vers les générations plus jeunes. Je propose dans ce mémoire de chercher à saisir les dynamiques et les enjeux identitaires des jeunes adultes (18-35 ans) Atikamekw Nehirowisiwok de Manawan, soit les enfants et les petits-enfants de la génération des pensionnats. L’objectif principal est de tenter de mieux saisir la façon dont ceux-ci appréhendent le devenir de leur identité et de leur communauté. Parmi les facettes à explorer: qu’implique d’être un Atikamekw Nehirowisiw de Manawan, aujourd’hui, pour ces agents culturels? De quelles manières s’articulent les relations intergénérationnelles et familiales dans la co-construction et la transmission de l’identité Nehirowisiw à Manawan? Quels sont leurs défis, enjeux et stratégies identitaires? Mais aussi, et il s’agit de la question de recherche principale: Comment les jeunes adultes Nehirowisiwok de Manawan conçoivent-ils le Miro pimatisiwin (Bien Vivre) et le devenir de l’identité Nehirowisiw (Atikamekw)? / In Canada, many researchers have focused on the generations of Aboriginal people who lived through residential schools. Researchers are now increasingly turning their attention to younger generations. In this master thesis, I propose to try to grasp the dynamics and identity issues of the young adults (18-35 years) Atikamekw Nehirowisiwok of Manawan, that is, the children and grandchildren of the residential school generation. The main objective is to try to better understand the way they apprehend the future of their identity and their community. Among the facets to be explored: what does it mean to be an Atikamekw Nehirowisiw of Manawan today for these cultural agents? In what ways are intergenerational and family relationships articulated in the co-construction and transmission of the Nehirowisiw identity in Manawan? What are their challenges, issues and identity strategies? But also, and this is the main research question: How do Nehirowisiwok young adults in Manawan conceive the Miro pimatisiwin (Living Well) and the future of the Nehirowisiw (Atikamekw) identity?
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Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO à l'épreuve du respect des droits culturels des peuples autochtones

Alexandre, Caecilia 27 August 2024 (has links)
Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO telles que la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972 et *la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003 sont les principaux instruments de droit international avec la *Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles* de 2005 qui visent la protection de la diversité culturelle. Cette dernière ne peut être pleinement satisfaite si les droits et libertés de ceux qui la portent ne sont pas respectés. Les droits culturels des communautés groupes et individus, et plus précisément leur droit de participer à la vie culturelle et leur droit à l'identité culturelle doivent ainsi être respectés par les Conventions patrimoniales dans le cadre de leur mise en œuvre. Nous nous intéresserons aux deux Conventions dédiées au patrimoine, à savoir, la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972, la *Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003. De nombreux éléments de la culture des peuples autochtones sont protégés et/ou sauvegardés par ces deux instruments. Certains sites du patrimoine mondial faisant l'objet de mesures de conservation sont utilisés par des peuples autochtones afin de perpétuer leurs pratiques culturelles. Certains rituels et savoir-faire autochtones figurent sur la liste représentative de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Ces Conventions, malgré leurs champs d'application et leurs objectifs distincts, veillent ainsi, toutes deux, à la protection et la sauvegarde de la culture des peuples autochtones. Cependant, les droits culturels de ces derniers ne sont pas pleinement respectés au sein des initiatives, des mesures et des programmes mettant en œuvre ces deux traités. Aucun mécanisme juridique particulier adapté aux spécificités culturelles des peuples autochtones n'est aussi déployé en leur sein. Depuis 1994, le Comité des droits de l'homme établit que, dans le cas des peuples autochtones, la satisfaction de leurs droits culturels implique le droit au respect de leur mode de vie particulier qui est associé à l'utilisation des ressources naturelles. Ces droits sont également intrinsèquement reliés au droit à l'autodétermination comme l'affirme la *Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones* (2007) qui est considérée aujourd'hui comme l'instrument de référence en ce qui concerne les droits des peuples autochtones. À ce jour, malgré les efforts des États pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies de 2007, les mécanismes actuels développés dans le cadre de deux Conventions patrimoniales demeurent insuffisants puisqu'ils ne tiennent pas compte d'une approche intégrée de la nature et de la culture ni ne proposent de stratégies précises guidant les États parties à mettre en place un système de gouvernance plus inclusif en collaboration pleine et entière avec les peuples autochtones. Ces deux conditions sont pourtant fondamentales pour satisfaire les droits culturels des peuples autochtones. Dans cette perspective, en plus de démontrer les lacunes des mécanismes des Conventions patrimoniales, notre projet proposera des moyens juridiques incitant les États parties aux Conventions à éviter le piège de la dissociation des ressources naturelles et culturelles et à garantir une pleine participation des peuples autochtones sur les questions qui les concernent directement. / UNESCO's heritage Conventions, such as the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage* and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*, are the main international legal instruments, along with the 2005 *Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions* that aimed at protecting cultural diversity. Cultural diversity cannot be fully satisfied if the rights and freedoms of its bearers are not respected. The cultural rights of communities, groups and individuals, and more specifically their right to participate in cultural life and their right to cultural identity, must therefore be respected by the Heritage Conventions as part of their implementation. We will be focusing on the two Conventions dedicated to heritage: the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage*, and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Many elements of Indigenous Peoples' culture are protected and/or safeguarded by these two instruments. Some World Heritage sites subject to conservation measures are used by Indigenous Peoples to perpetuate their cultural practices. Some indigenous rituals and skills are included on the Representative List of the *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Despite their different scopes and objectives, these Conventions both aim to protect and safeguard the culture of Indigenous Peoples. However, the Indigenous Peoples' cultural rights are not fully respected in the initiatives, measures and programs implementing these two treaties. Nor are there any specific legal mechanisms adapted to their cultural specificities. Since 1994, the Human Rights Committee has established that, in the case of Indigenous Peoples, the satisfaction of their cultural rights implies the right to respect for their particular way of life, which is associated with the use of natural resources. These rights are also intrinsically linked to the right to self-determination, as affirmed by the *United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples* (2007), which is considered today to be the reference instrument with regard to the rights of Indigenous Peoples. To date, despite the efforts of States to implement the 2007 United Nations Declaration, the current mechanisms developed within the framework of two Heritage Conventions remain insufficient. They neither take into account an integrated approach to nature and culture, nor propose precise strategies to guide States Parties in setting up a more inclusive system of governance in full collaboration with indigenous peoples. Yet these two conditions are fundamental to satisfying the cultural rights of Indigenous Peoples. With this in mind, in addition to demonstrating the shortcomings of the mechanisms of the Heritage Conventions, our project will propose legal means to encourage States Parties to the Conventions to avoid the trap of dissociating natural and cultural resources, and to guarantee the full participation of Indigenous Peoples on issues that directly concern them.
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Prendre sa place : l'installation comme œuvre et comme pratique identitaire chez deux artistes amérindiennes au Québec

Marchand, Marie-Ève 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'art actuel chez les artistes autochtones au Québec, et la façon dont on peut relier une forme d'expression plastique aux processus de revalorisation identitaire. Pour certains artistes, l'installation, forme artistique du 21e siècle devient véritablement une pratique identitaire au-delà de la pratique artistique, tout en étant pleinement ancrée dans le champ de l'art actuel. En éclairant d'un jour nouveau les questions de territoire, de guérison sociale et des savoirs dits traditionnels, ces oeuvres participent au processus de revitalisation culturelle et de réaffirmation identitaire. Elles représentent ainsi un angle de vue particulièrement intéressant sur un contexte historique politique et social, en impliquant l'artiste, sa communauté, ainsi que la société québécoise dans son ensemble. À plus large mesure, elles touchent aussi une identité panamérindienne qui s'affirme de plus en plus dans un contexte de globalisation où les identités minoritaires luttent contre une assimilation aux valeurs occidentales.

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