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Thérapie cognitive comportementale du trouble panique : effet d'un traitement combiné sur les symptômes de panique et d'insomnie

Potocnik, Alenka 24 April 2018 (has links)
L'objectif de la présente thèse est de documenter les difficultés de sommeil chez les personnes souffrant d'un trouble panique ainsi que d'en étudier les variations lors de l'administration d'une thérapie cognitive comportementale du trouble panique (TCC-TP) suivie d'une thérapie cognitive comportementale de l'insomnie (TCC-I). La première étude consiste en une revue systématique de la littérature à propos des altérations du sommeil chez les personnes ayant un trouble panique. Des calculs de méta-analyse ont permis de documenter la présence de difficultés de sommeil significatives chez les personnes ayant un trouble panique en comparaison à des participants contrôles sains. Également, les résultats des analyses de la prévalence des attaques de panique nocturnes (APN) indiquent que 52,1% des participants ayant un trouble panique ont eu au moins une APN au cours de leur vie. Les altérations du sommeil identifiées dans la première étude pourraient être reliées à l'activité cognitive négative et à la sensibilité à l'anxiété. La seconde étude visait à explorer l'effet de l'administration séquentielle d'une TCC-TP et d'une TCC-I. Onze participants ayant un trouble panique avec APN et insomnie ont pris part à une TCC-PD suivie d'une TCC-I selon un protocole à cas unique à niveaux de base multiples. Durant la TCC-TP, quatre participants ont eu une diminution significative des symptômes de panique et deux ont eu une augmentation significative de l'efficacité du sommeil. Pour ces participants, ces améliorations se sont poursuivies durant la TCC-I. De plus, parmi les participants qui n'avaient pas connu de changements dans leurs symptômes de panique durant la TCC-TP, la majorité ont eu des gains significatifs durant la TCC-I. Il en est de même pour l'efficacité du sommeil. Ainsi, chez la plupart des participants, l'insomnie comorbide n'a pas diminué durant la TCC-TP, mais s'est résorbée avec une TCC-I subséquente. Également, les symptômes de panique se sont améliorés davantage durant la TCC-I que durant la TCC-TP, ce qui pourrait être expliqué, entre autres, par le rôle intégrateur du sommeil dans la consolidation et l'intégration des apprentissages effectués en thérapie.
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Nature, évolution et facteurs de risque de l'anxiété durant la première année suivant la survenue d'un traumatisme cranio-cérébral

Laviolette, Valérie 24 April 2018 (has links)
Les troubles anxieux sont fréquents à la suite d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Leur prévalence peut atteindre les 44 % durant la première année post-TCC et des études ont montré que cette anxiété a un impact fonctionnel chez les individus qui en souffrent. Cependant, peu d’études se sont intéressées à ce sujet jusqu’à maintenant. Les objectifs de la thèse sont de : décrire la nature, la fréquence et l’évolution des troubles liés à l’anxiété (c.-à-d. cheminements non-anxieux, anxieux précoce et anxieux tardif) sur la première année post-TCC avec un échantillon représentant un large spectre de sévérité du TCC (Article 1) et déterminer des facteurs de risque, présents en pré-TCC et au moment du TCC, de ces cheminements (Article 2). Deux-cent-dix participants (âge moyen 41.3 ans ± 15.3; 75.2 % hommes) sont recrutés dans un centre de traumatologie à la suite de leur hospitalisation pour un TCC (51 % TCC léger, 31 % TCC modéré, 18 % TCC sévère). Ils répondent à des questions sociodémographiques et participent à une entrevue psycho-diagnostique à 4, 8 et 12 mois post-TCC (le pré-TCC est évalué à leur première entrevue). Des données reliées au TCC sont recueillies dans leurs dossiers médicaux. Dans l’article 1, des analyses descriptives montrent que le tiers des participants souffre d’au moins un trouble lié à l’anxiété durant la première année post-TCC et que le cinquième a vécu un de ces troubles en pré-TCC. Les troubles fréquents sont le trouble anxio-dépressif, le trouble d’anxiété généralisée, l’état de stress post-traumatique et le trouble panique avec ou sans agoraphobie, et du côté des symptômes anxieux, ce sont la présence d’inquiétudes et avoir vécu un évènement extrêmement traumatique. Un test d’équations d’estimation généralisées montre que la présence de troubles liés à l’anxiété est stable dans le temps. Par contre, des analyses descriptives identifient 16 cheminements. Ces cheminements ont été regroupés en trois : 75 % de l’échantillon empruntent un cheminement non-anxieux, 15 % empruntent un cheminement précoce (c.-à-d. présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois) et 10 % empruntent un cheminement tardif (c.-à-d. absence d’un diagnostic de trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois et présence d’un de ces troubles à l’évaluation du 8 et/ou 12 mois). Dans l’article 2, une analyse de partition récursive identifie que la variable qui classe le mieux les participants selon leur cheminement est la présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété en pré-TCC; avoir vécu un trouble lié l’anxiété en pré-TCC augmente le risque d’en souffrir en post-TCC et favorise le cheminement précoce (selon le test d’égalité des proportions). Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, la variable qui les classe le mieux est le nombre d’années de scolarité complétées; avoir complété 10.5 ans de scolarité et moins augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise particulièrement le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC et qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés, la variable qui les classe le mieux est le sexe; être de sexe féminin augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés et qui sont de sexe masculin, la variable qui les classe le mieux est la sévérité du TCC; avoir un TCC léger augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement précoce. Ces résultats suggèrent que l’anxiété est fréquente en post-TCC, qu’elle est de nature différente d’un individu à l’autre, qu’elle emprunte des chemins différents et que des facteurs de risque à ces cheminements peuvent être identifiés dès le moment du TCC. Ces résultats donnent des pistes de traitements, permettent d’identifier des individus à risque et soulignent l’importance d’évaluer l’anxiété régulièrement durant la première année. Des études futures pourraient permettre de découvrir les mécanismes sous-jacents à ces facteurs de risque et d’ainsi mieux intervenir. / Anxiety disorders are frequent after a TBI. Their prevalence may reach 44 % in the first year post-TBI and studies have shown that this anxiety has a functional impact on individuals. However, few studies have addressed this issue so far. The aims of the thesis were to describe the nature, frequency and evolution of anxiety-related disorders (i.e. non-anxious pathway, early anxiety pathway and delayed anxiety pathway) in the first year post-TBI with a sample representing a broad spectrum of TBI severity (Article 1) and to determine the risk factors present in pre-TBI and at the time of TBI of these pathways (Article 2). Two hundred and ten participants (mean age 41.3 ± 15.3, 75.2% men) were recruited from a trauma center following their hospitalization for TBI (51% mild TBI, 31% moderate TBI, 18% severe TBI). They provided socio-demographic data and completed a psycho-diagnostic interview at 4-, 8- and 12-month post-TBI (pre-TBI was evaluated at their first interview). Injury-related data were collected in participants’ medical files. In Article 1, descriptive analyses showed that one-third of participants have at least one anxiety disorder in the first year post-TBI and that one fifth had suffered from an anxiety disorder in pre-TBI. The most frequent disorders included mixed anxiety and depression disorder, generalized anxiety disorder, post-traumatic stress disorder, and panic disorder with or without agoraphobia. In terms of anxiety symptoms, the most frequent were a general feeling of anxiety, worries, and having experienced an extremely traumatic event. Generalized estimation equations showed that the presence of anxiety-related disorders is globally stable over time. Further descriptive analyses however identified 16 different pathways of anxiety-related disorders. These pathways were grouped into three categories: 75 % of the sample following a non-anxious pathway, 15 % following an early pathway (i.e. presence of at least one anxiety-related disorder at the 4-month assessment) and 10 % following a delayed pathway (i.e. absence of a diagnosis of anxiety-related disorder at the 4-month assessment and presence of at least one of these disorders at the 8- and/or 12-month assessment). In Article 2, recursive partitioning analysis identified that the variable that best classifies participants according to these pathway is the presence of at least one anxiety-related disorder present pre-TBI; having experienced an anxiety-related disorder in pre-TBI increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder in post-TBI and promotes an early pathway (according to the test of equality of proportions). Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, the variable that best classifies pathways is the number of years of education completed; having completed 10.5 years of education or less increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder post-TBI and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI and had more than 10.5 years of education, the variable that best classifies pathways was sex; being a woman increases the risk of post-TBI anxiety and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, with more than 10.5 years of education, and men, the variable that best classifies pathways is TBI severity; having sustained a mild TBI increases the risk of post-TBI anxiety and promotes an early pathway. These results suggest that anxiety is common after a TBI, varies in nature from one individual to another, and takes various pathways. Risk factors for an early or delayed pathway can be identified at the time of the TBI. These findings provide new avenues to optimize treatment, to help to identify individuals at risk and they emphasize the importance of assessing anxiety-related disorders regularly during the first year. Future studies could elucidate the mechanisms underlying different risk factors and thus provide insights to intervene better.
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Specimen theoriae novae de mensura complexus : Mesures objectives de la complexité = Objective measures of complexity / Mesures objectives de la complexité / Objective measures of complexity

Pronovost, Sylvain 24 April 2018 (has links)
Mesures Objectives de la Complexité pour la Prise de Décision Dynamique. La gestion efficace de systèmes sociotechniques complexes dépend d’une compréhension des interrelations dynamiques entre les composantes de ces systèmes, de leur évolution à travers le temps, ainsi que du degré d’incertitude auquel les décideurs sont exposés. Quelles sont les caractéristiques de la prise de décision complexe qui ont un impact sur la performance humaine dans l’environnement moderne du travail, constamment en fluctuation et sous la pression du temps, exerçant de lourdes demandes sur la cognition ? La prise de décision complexe est un concept issu de la macrocognition, impliquant des processus et des fonctions de bas et haut niveaux de description tels que la métacognition, soit pour un individu de penser à propos de son propre processus de pensées. Dans le cas particulier de la prise de décision complexe, ce phénomène est nommé la pensée systémique. L’étude de la prise de décision complexe en dehors de l’environnement traditionnel du laboratoire, permettant un haut niveau de contrôle mais un faible degré de réalisme, est malheureusement difficile et presque impossible. Une méthode de recherche plus appropriée pour la macrocognition est l’expérimentation basée sur la simulation, à l’aide de micromondes numérisés sous la forme de jeux sérieux. Ce paradigme de recherche est nommé la prise de décision dynamique (PDD), en ce qu’il tient compte des caractéristiques de problèmes de prise de décision complexe telles que des séquences complexes de décisions et de changements d’états d’un problème interdépendants, qui peuvent changer de façon spontanée ou comme conséquence de décisions préalables, et pour lesquels la connaissance et la compréhension du décideur peut n’être que partielle ou incertaine. Malgré la quantité de recherche concernant la PDD à propos des difficultés encourues pour la performance humaine face à des problèmes de prise de décision complexe, l’acquisition de connaissances à propos de systèmes complexes, et à savoir si le transfert de l’apprentissage est possible, il n’existe pas de mesure quantitative de ce en quoi un problème de décision est considéré comme étant complexe. La littérature scientifique mentionne des éléments qualitatifs concernant les systèmes complexes (tels que des interrelations dynamiques, une évolution non-linéaire d’un système à travers le temps, et l’incertitude à propos des états d’un système et des issues des décisions), mais des mesures quantitatives et objectives exprimant la complexité de problèmes de décision n’ont pas été développées. Cette dissertation doctorale présente les concepts, la méthodologie et les résultats impliqués dans un projet de recherche visant à développer des mesures objectives de la complexité basées sur les caractéristiques de problèmes de prise de décision dynamique pouvant expliquer et prédire la performance humaine. En s’inspirant de divers domaines d’application de la théorie de la complexité tels que la complexité computationnelle, la complexité systémique, et l’informatique cognitive, un modèle formel des paramètre de la complexité pour des tâches de prise de décision dynamique a été élaboré. Un ensemble de dix mesures objectives de la complexité a été développé, consistant en des mesures de la complexité structurelle, des mesures de la complexité informationnelle, la complexité de la charge cognitive, et des mesures de la difficulté d’un problème, de la non-linéarité des relations, de l’incertitude concernant l’information et les décisions, ainsi qu’une mesure de l’instabilité d’un système dynamique sous des conditions d’inertie. Une analyse des résultats expérimentaux colligés à partir de cinq scénarios de PDD révèle qu’un nombre restreint de candidats parmi des modèles de régression linéaires multiple permet d’expliquer et de prédire les résultats de performance humaine, mais au prix de certaines violations des postulats de l’approche classique de la régression linéaire. De plus, ces mesures objectives de la complexité présentent un degré élevé de multicolinéarité, causée d’une part par l’inclusion de caractéristiques redondantes dans les calculs, et d’autre part par une colinéarité accidentelle imputable à la conception des scénarios de PDD. En tenant compte de ces deux considérations ainsi que de la variance élevée observée dans les processus macrocognitifs impliqués dans la prise de décision complexe, ces modèles présentent des valeurs élevées pour le terme d’erreur exprimant l’écart entre les observations et les prédictions des modèles. Une analyse additionnelle explore l’utilisation de méthodes alternatives de modélisation par régression afin de mieux comprendre la relation entre les paramètres de la complexité et les données portant sur performance humaine. Nous avons d’abord opté pour une approche de régression robuste afin d’augmenter l’efficience de l’analyse de régression en utilisant une méthode réduisant la sensibilité des modèles de régression aux observations influentes. Une seconde analyse élimine la source de variance imputable aux différences individuelles en focalisant exclusivement sur les effets imputables aux conditions expérimentales. Une dernière analyse utilise des modèles non-linéaires et non-paramétriques afin de pallier les postulats de la modélisation par régression, à l’aide de méthodes d’apprentissage automatique (machine learning). Les résultats suggèrent que l’approche de régression robuste produit des termes d’erreur substantiellement plus faibles, en combinaison avec des valeurs élevées pour les mesures de variance expliquée dans les données de la performance humaine. Bien que les méthodes non-linéaires et non-paramétriques produisent des modèles marginalement plus efficients en comparaison aux modèles de régression linéaire, la combinaison de ces modèles issus du domaine de l’apprentissage automatique avec les données restreintes aux effets imputables aux conditions expérimentales produit les meilleurs résultats relativement à l’ensemble de l’effort de modélisation et d’analyse de régression. Une dernière section présente un programme de recherche conçu pour explorer l’espace des paramètres pour les mesures objectives de la complexité avec plus d’ampleur et de profondeur, afin d’appréhender les combinaisons des caractéristiques des problèmes de prise de décision complexe qui sont des facteurs déterminants de la performance humaine. Les discussions concernant l’approche expérimentale pour la PDD, les résultats de l’expérimentation relativement aux modèles de régression, ainsi qu’à propos de l’investigation de méthodes alternatives visant à réduire la composante de variance menant à la disparité entre les observations et les prédictions des modèles suggèrent toutes que le développement de mesures objectives de la complexité pour la performance humaine dans des scénarios de prise de décision dynamique est une approche viable à l’approfondissement de nos connaissances concernant la compréhension et le contrôle exercés par un être humain face à des problèmes de décision complexe. / Objective Measures of Complexity for Dynamic Decision-Making. Managing complex sociotechnical systems depends on an understanding of the dynamic interrelations of such systems’ components, their evolution over time, and the degree of uncertainty to which decision makers are exposed. What features of complex decision-making impact human performance in the cognitively demanding, ever-changing and time pressured modern workplaces? Complex decision-making is a macrocognitive construct, involving low to high cognitive processes and functions, such as metacognition, or thinking about one’s own thought processes. In the particular case of complex decision-making, this is called systems thinking. The study of complex decision-making outside of the controlled, albeit lacking in realism, traditional laboratory environment is difficult if not impossible. Macrocognition is best studied through simulation-based experimentation, using computerized microworlds in the form of serious games. That research paradigm is called dynamic decision-making (DDM), as it takes into account the features of complex decision problems, such as complex sequences of interdependent decisions and changes in problem states, which may change spontaneously or as a consequence of earlier decisions, and for which the knowledge and understanding may be only partial or uncertain. For all the research in DDM concerning the pitfalls of human performance in complex decision problems, the acquisition of knowledge about complex systems, and whether a learning transfer is possible, there is no quantitative measure of what constitutes a complex decision problem. The research literature mentions the qualities of complex systems (a system’s dynamical relationships, the nonlinear evolution of the system over time, and the uncertainty about the system states and decision outcomes), but objective quantitative measures to express the complexity of decision problems have not been developed. This dissertation presents the concepts, methodology, and results involved in a research endeavor to develop objective measures of complexity based on characteristics of dynamic decision-making problems which can explain and predict human performance. Drawing on the diverse fields of application of complexity theory such as computational complexity, systemic complexity, and cognitive informatics, a formal model of the parameters of complexity for dynamic decision-making tasks has been elaborated. A set of ten objective measures of complexity were developed, ranging from structural complexity measures, measures of information complexity, the cognitive weight complexity, and measures of problem difficulty, nonlinearity among relationships, information and decision uncertainty, as well as a measure of the dynamical system’s instability under inertial conditions. An analysis of the experimental results gathered using five DDM scenarios revealed that a small set of candidate models of multiple linear regression could explain and predict human performance scores, but at the cost of some violations of the assumptions of classical linear regression. Additionally, the objective measures of complexity exhibited a high level of multicollinearity, some of which were caused by redundant feature computation while others were accidentally collinear due to the design of the DDM scenarios. Based on the aforementioned constraints, and due to the high variance observed in the macrocognitive processes of complex decision-making, the models exhibited high values of error in the discrepancy between the observations and the model predictions. Another exploratory analysis focused on the use of alternative means of regression modeling to better understand the relationship between the parameters of complexity and the human performance data. We first opted for a robust regression analysis to increase the efficiency of the regression models, using a method to reduce the sensitivity of candidate regression models to influential observations. A second analysis eliminated the within-treatment source of variance in order to focus exclusively on between-treatment effects. A final analysis used nonlinear and non-parametric models to relax the regression modeling assumptions, using machine learning methods. It was found that the robust regression approach produced substantially lower error values, combined with high measures of the variance explained for the human performance data. While the machine learning methods produced marginally more efficient models of regression for the same candidate models of objective measures of complexity, the combination of the nonlinear and non-parametric methods with the restricted between-treatment dataset yielded the best results of all of the modeling and analyses endeavors. A final section presents a research program designed to explore the parameter space of objective measures of complexity in more breadth and depth, so as to weight which combinations of the characteristics of complex decision problems are determinant factors on human performance. The discussions about the experimental approach to DDM, the experimental results relative to the regression models, and the investigation of further means to reduce the variance component underlying the discrepancy between the observations and the model predictions all suggest that establishing objective measures of complexity for human performance in dynamic decision-making scenarios is a viable approach to furthering our understanding of a decision maker’s comprehension and control of complex decision problems.
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L'expérience affective des psychothérapeutes en séance : adaptation française et validation du Feeling Word Checklist 58

Lapointe, Thomas 24 April 2018 (has links)
L'étude consiste en la traduction française et la validation du Feeling Word Checklist 58 (FWC-58; Røssberg, Hoffart, & Friis, 2003), un court questionnaire permettant à un thérapeute d'évaluer les réactions affectives vécues au cours d'une séance de psychothérapie. Le FWC-58 a été traduit en français à l'aide de la méthode de traduction inversée, puis les données ont été amassées auprès d'un échantillon de 236 psychologues et doctorants en psychologie clinique pratiquant la psychothérapie. À des fins de validation, le Countertransference Questionnaire (CTQ; Betan, Heim, Conklin, & Westen, 2005) et un questionnaire sociodémographique inspiré du Clinical Data Form (Westen & Shedler, 1999) évaluant différentes variables cliniques ont été utilisés. Une analyse factorielle exploratoire a permis de faire émerger une structure à six facteurs qui est satisfaisante au plan statistique et intéressante au plan clinique. La validité interne de cette version française, de même que la validité convergente et clinique de l'instrument sont discutées.
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Représentations personnelles et expérience émotionnelle de la sexualité chez des femmes offrant des services d'escorte

Comte, Jacqueline 24 April 2018 (has links)
Bien que la sexualité soit au cœur du travail du sexe, la recherche s'est peu intéressée à l'expérience qu'en font les personnes travailleuses du sexe. C'est donc à partir d'arguments idéologiques que se confrontent différents discours concernant les conséquences morales, émotionnelles et sexuelles découlant de la vente de services sexuels, certains soutenant qu'il y a nécessairement aliénation, d'autres que non. Cette étude a eu pour but de mieux comprendre, à partir des témoignages de femmes offrant ou ayant offert des services d'escorte, comment se construit et s'organise l'expérience qu'elles font de la sexualité. J'ai ainsi rencontré 16 participantes dans le cadre de deux entrevues semi-dirigées afin d'explorer les représentations et l'expérience émotionnelle qu'elles ont de la sexualité. La première entrevue s'est centrée sur la perception et l'expérience que les participantes ont de la sexualité dans le cadre de prestations sexuelles rémunérées ainsi que lors de relations sexuelles personnelles. La deuxième entrevue a permis d'approfondir ces thèmes en explorant leur expérience de l'érotisme dans ses composantes génitale et fusionnelle, leur sentiment de féminité et, finalement, leur manière d'interagir au quotidien avec les hommes et les femmes. L'analyse des données s'est réalisée à l'aide de la méthodologie de théorisation ancrée. L'échantillon est surtout composé de femmes recherchant ou acceptant le plaisir sexuel lors de la performance rémunérée de sexualité, tout en incluant quelques participantes qui évitent de ressentir du plaisir sexuel dans ce cadre. Les participantes de cet échantillon ont choisi, parmi différentes possibilités d'emploi qui s'offraient à elles, de s'engager dans l'industrie du sexe. De plus, la plupart d'entre elles offrent leurs services de manière indépendante, exerçant ainsi un plus grand contrôle sur leurs conditions de travail que celles travaillant en tant qu'employées. Les résultats montrent que l'expérience émotionnelle ressentie lors d'une performance rémunérée de sexualité est liée au type de représentations de la sexualité que soutient la travailleuse. Celles qui recherchent ou acceptent le plaisir sexuel partagent un ensemble de représentations dans lequel la sexualité est perçue comme pouvant être saine, nourrissante et satisfaisante lorsqu'elle est exprimée en dehors du couple amoureux et dans le cadre d'un service rémunéré. Elles croient en la légitimité de leurs services et souhaitent faire du bien aux clients qu'elles rencontrent. Faisant un travail de deep acting sur les émotions (Hochschild, 1983) et créant un espace professionnel d'authenticité limitée (Bernstein, 2007), elles mettent l'accent sur la création d'un contact empathique envers le client, investissent une part d'elles-mêmes dans ce contact et se sentent à l'aise devant la montée d'excitation se produisant chez le client de même qu'à en ressentir une elles-mêmes. Ce faisant, elles retirent différents types de plaisir dans le cadre de leur travail (quant au travail bien fait; lié à la performance sexuelle; ressenti de plaisir sexuel) ainsi qu'un sentiment de satisfaction personnelle, voire d'accomplissement de soi à travers le travail. De leur côté, les participantes qui évitent le plaisir sexuel partagent un autre ensemble de représentations dans lequel la sexualité est perçue comme devant être exprimée uniquement dans un cadre amoureux afin de demeurer morale et normale. Elles s'engagent dans le travail du sexe dans le but d'en obtenir un revenu intéressant mais, afin de maintenir une signification de la sexualité comme expression du lien amoureux, elles doivent faire en sorte que la sexualité au travail soit vidée de toute ressemblance avec la sexualité amoureuse. Le travail qu'elles font sur les émotions diffère totalement du premier groupe. Elles jouent un rôle en surface – surface acting (Hochschild, 1983) – en faisant semblant d'être sexuellement intéressées par le client tout en évitant tout ressenti sexuel ainsi que tout contact émotionnel avec celui-ci. Elles se dissocient du rôle mais cette distanciation ne les protège pas contre la honte et le dégoût, et la rencontre avec le client est vécue comme stressante et déplaisante. Elles ressentent ainsi leur travail comme étant aliénant même s'il apporte des revenus intéressants. Bref, cette étude a identifié deux ensembles différents de représentations personnelles de la sexualité et du travail du sexe, lesquels sont liés à deux processus différents de travail sur les émotions qui, à leur tour, conduisent à deux types différents d'expérience quant au travail, soit de plaisir et de satisfaction personnelle ou de déplaisir et d'aliénation. / Even though sexuality is at the heart of sex work, research has not yet focused on how sex workers experience it. It is therefore from ideological positions that different discourses argue about the moral, emotional and sexual consequences arising from the sale of sexual services, some maintaining that there is necessarily an alienation, others saying this is not the case. The aim of this study was to better understand, through testimonies from women offering or having offered escort services, how their experience of sexuality is constructed and organized. I thus individually met with 16 participants through two semi-directed interviews in order to explore the representations and the emotional experience they have regarding sexuality. The first interview focused on the perception and experience that the participants have regarding sexuality within the frame of paid sexual performances as well as during personal sexual relationships. The second interview gave space for an in-depth exploration of these themes through a discussion of their experience of eroticism in its genital and fusion aspects, of their feeling of femininity and, finally, of the way they interact in their daily life with men and women. Data analysis has been done using grounded theory methodology. The sample is mainly composed of women pursuing or accepting sexual pleasure during the paid performance of sexuality, while also including some participants who avoid feeling sexual pleasure in this circumstance. Participants from this sample chose, among different work possibilities that were offered to them, to engage themselves in the sex industry. Furthermore, most of them offer their services as independents, thus exerting more control over their work conditions than those working as employees. Results show that the emotional experience felt during a paid performance of sexuality is linked to the type of representations regarding sexuality that is being held by the sex worker. Those who pursue or accept sexual pleasure share a set of representations in which sexuality is perceived as holding the possibility of being healthy, nourishing and satisfying when expressed outside love relationships and within the frame of paid services. They believe in the legitimacy of their services and wish to bring wellness to the clients they encounter. Doing emotion work of “deep acting” (Hochschild, 1983) and creating a professional space of “bounded authenticity” (Bernstein, 2007), they put emphasis on the creation of an empathetic contact with the client, investing a part of themselves in this contact and feeling at ease regarding the increase in sexual arousal that is happening for the client as well as regarding the one that they are experiencing within themselves. As a result, they experience different types of pleasure from their work (regarding work well done; related to sexual performance; sexual pleasure) as well as a feeling of personal satisfaction and even of personal self-accomplishment through work. For their part, participants who avoid sexual pleasure share another set of representations in which sexuality is perceived as having to be expressed only within a love relationship in order to remain moral and normal. They engage themselves in sex work for its good income but, in order to maintain the significance of sexuality as an expression of the lovers' bond, they have to ensure that work sex is emptied of all similarities with private sex. The emotion work they perform is completely different from the first group. They do “surface acting” (Hochschild, 1983), playing a role in which they pretend to be sexually interested in the client while avoiding all sexual sensations as well as all emotional contact with him. They dissociate from the role but this distancing does not protect them from shame and disgust, and the encounter becomes stressful and displeasing. They therefore experience their work as being alienating even though it brings good income. In sum, this study identified two different sets of personal representations of sexuality and of sex work, these being linked to two different processes of emotion work which, in turn, lead to two different types of experiences regarding work, whether of pleasure and personal satisfaction or of displeasure and alienation.
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Documentation des connaissances qu'ont les aînés sur les troubles anxieux par rapport à celles de jeunes adultes

Beaunoyer, Elisabeth 24 April 2018 (has links)
Les troubles anxieux sont parmi les troubles de santé mentale les plus fréquemment diagnostiqués chez les aînés. Malgré la présence de traitements efficaces, une sous-utilisation des services de soins en santé mentale pour les troubles anxieux, particulièrement marquée chez les aînés, est observée dans plusieurs études et pourrait s'expliquer en partie par le manque de connaissance de cette population à ce sujet. La présente étude a pour objectif de documenter les connaissances des aînés à propos des troubles anxieux. Des jeunes adultes (n=64) et des aînés (n=78) ont répondu à un questionnaire servant à mesurer leurs connaissances des troubles anxieux comprenant des questions sur les symptômes principaux, les facteurs de risque, les traitements, le trouble d'anxiété généralisée, le trouble d'anxiété sociale, le trouble panique et la phobie spécifique. Les résultats montrent que les aînés connaissent moins bien les troubles anxieux que les jeunes adultes. Cette tendance semble concerner tous les domaines de connaissances étudiés étant donné que la forte majorité des questions sont échouées dans une plus grande mesure par les aînés. Le dernier niveau de scolarité complété, l'occupation principale et le revenu annuel sont associés avec le score total obtenu au questionnaire. Ces résultats montrent l'importance et la diversité des besoins d'informations au sujet des troubles anxieux chez les aînés. Une stratégie efficace d'augmentation des connaissances chez les aînés devrait viser tous les aspects des troubles anxieux.
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Description contextuelle des comportements coparentaux négatifs des pères et des mères

Sylvain, Myriam 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Ce projet de mémoire doctoral s'inscrit dans la compréhension des déterminants qui qualifient la dynamique coparentale en proposant d'étudier les facteurs propres à la situation proximale vécue par les coparents. Précisément, l'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques contextuelles qui précèdent les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères. L'échantillon est composé de 54 couples hétérosexuels parents d'un premier enfant âgé en moyenne de 18 mois. Les caractéristiques contextuelles propres aux 10 secondes qui précèdent l'occurrence des comportements coparentaux négatifs des deux parents dans un contexte de jeu triadique avec leur enfant ont été codifiées. Les données de codification ont ensuite été analysées selon différent types de comportement coparental négatif émis (c.-à-d., compétitif-intrusif, minant-moqueur ou directif-ignorer) et le sexe du parent émetteur. Les résultats indiquent que les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères surviennent plus fréquemment dans un contexte globalement positif. Les pères sont plus enclins à être compétitifs ou intrusifs alors que les mères sont plus sujettes à diriger ou ignorer. Les deux parents se distinguent quant aux caractéristiques contextuelles qui précèdent les différents types de comportements coparentaux négatifs qu'ils émettent. Ces résultats suggèrent donc que les patrons d'émission des comportements coparentaux négatifs des parents puissent être dans une certaine mesure genrés et caractéristiques des idéologies, croyances et rôles parentaux typiques des pères et des mères au sein de la famille. Cette étude appuie donc l'importance de réaliser des activités de prévention pour le développement d'une bonne dynamique coparentale auprès des familles et de les adapter au sexe du parent et aux perspectives et enjeux distincts pour chacun des partenaires.
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Les pratiques de sextage chez les adolescents : état de la situation actuelle et étude sur la contribution de certains déterminants associés au phénomène

Nadeau, François 24 April 2018 (has links)
Le premier objectif de cette étude consiste en l'investigation de la prévalence et de l'association entre les différents comportements de sextage chez un échantillon comprenant 345 adolescents du secondaire (49.9% féminin) de la région de Québec. Le second propose une évaluation de l'influence de facteurs liés à l'environnement médiatique, d'aspects ciblés par les programmes de prévention et de facteurs de risques sexuels sur la décision des adolescents d'envoyer des photos ou des vidéos à caractères sexuellement explicite via les technologies de l'information et des communications (TIC). La régression logistique effectuée montre que la consommation de cyberpornographie, le fait d'avoir eu plus de deux partenaires sexuels, le genre féminin ainsi qu'une plus large perception des conséquences négatives sont associés à la décision de sexter. L'auto-objectification, les compétences d'affirmation de soi et un plus jeune âge à la première relation sexuelle s'avèrent sans lien avec le sextage. Une analyse multigroupe effectuée sur le modèle postulé, qui explique 37.5% de la variance de la décision de sexter, montre que le modèle proposé ne varie pas en fonction du genre.
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Effets de la stimulation transcrânienne à courant continu (STCC) combinée à la pratique de l'imagerie motrice (IM) sur l'apprentissage d'une séquence de mouvements avec le membre inférieur chez des sujets sains

Berthiaume, Cynthia 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire doctoral vise à approfondir les connaissances dans le domaine de la réadaptation, de la neurostimulation et de la pratique mentale basée sur l’imagerie motrice (IM). Très peu d’études ont mesuré les effets de ces deux techniques en combinaison et il existe à notre connaissance seulement une étude ayant mesuré les effets de ces deux techniques au niveau du membre inférieur. Concrètement, l’objectif principal du mémoire doctoral est de mesurer les effets de l’IM combinée à la stimulation transcrânienne à courant continu (STCC) sur les performances motrices d’une séquence complexe de mouvements de la jambe chez des sujets sains. Une étude expérimentale d’une seule séance, avec un protocole en double aveugle, placebo contrôle, a été réalisée auprès de 36 adultes sains. Les sujets ont été divisés aléatoirement en trois groupes égaux, soit un groupe recevant une stimulation anodale active du cortex moteur de la jambe combinée à l’IM, un groupe recevant une stimulation placebo combinée à l’IM et un groupe recevant une stimulation placebo combinée à une tâche de lecture. Les sujets devaient apprendre puis réaliser une séquence complexe de huit mouvements avec la jambe dominante, afin de mesurer la précision et la vitesse des séquences complétées. Les résultats ont démontré un effet d’acquisition de la séquence, soit immédiatement et 30 minutes après l’intervention, de même que des capacités d’IM équivalentes et ce pour tous les groupes. Cependant, contrairement à nos hypothèses, les résultats n’ont démontré aucun effet additionnel de l’IM ou de la combinaison de l’IM et de la neurostimulation sur le nombre de séquences correctement exécutées ou sur le temps d’exécution. Ce mémoire doctoral contribue toutefois à l’avancement des connaissances en démontrant la pertinence de réaliser des études auprès de populations saines afin de valider les paramètres d’intervention avant l’utilisation des interventions auprès de populations cliniques. / This doctoral thesis aimed at further developing knowledge on novel techniques to improve rehabilitation notably neurostimulation and mental practice based on motor imagery (MI). Very few studies have combined these two techniques and only one study combined these two techniques to investigate its effects on the lower limb. More precisely, the objective of this doctoral thesis is to study the effects of mental practice based on motor imagery (MI) combined with transcranial direct current stimulation (tDCS) on leg motor performances in healthy subjects, using a complex foot-movements sequence. A single session experimental study was conducted, using a double blind, placebo controlled protocol with 36 healthy adults. Subjects were randomly assigned to one of three equal groups: one receiving active anodal stimulation over the leg region of the motor cortex combined with motor imagery training, one receiving sham stimulation combined with motor imagery training and one receiving sham stimulation combined with a reading task. Subjects had to learn then execute a complex 8-movement sequence with their dominant leg; the goal being to measure accuracy and speed of completed sequences. Results showed new skill acquisition, immediately after and 30 minutes after the intervention in all groups. Results also showed that all three groups had similar MI abilities. However, contrary to our hypothesis, our results showed no additional effect of MI training or of the combination of MI training and stimulation, measured by an increase number of correctly performed sequences or by an decreased in execution time, suggesting that motor performances were similar for all three groups. This doctoral thesis contributes to scientific knowledge by showing the relevance of conducting research with healthy populations in order to validate the interventions before implementing the interventions with a clinical population.
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Fonctionnement cérébral et cognitif chez de jeunes adultes nés prématurément

Denis, Annabelle 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire s’organise autour de trois études qui ont testé si les déficits corticomoteurs et cognitifs répertoriés dans la littérature pendant l’enfance et l’adolescence étaient observables à l’âge adulte. Pour ce faire, de jeunes adultes nés prématurément (PT, ≤ 33 semaines de gestation) ont été comparés à un groupe de jeunes adultes nés à terme (> 37 semaines de gestation, appariés pour l’âge et le sexe) au niveau du fonctionnement moteur cérébral (évalué par stimulations magnétiques transcrâniennes du cortex moteur primaire – TMS de M1) et cognitif (batterie standardisée électronique - TAP 2.3). L’étude 1 a révélé un fonctionnement sous-optimal des voies callosales reliant les deux aires motrices primaires (contrôle moteur des mains) pour le groupe PT qui se caractérise par un temps de transfert interhémisphérique plus long (latence plus longue pour le test de l’inhibition interhémisphérique) et une inhibition interhémisphérique plus courte. L’étude 2 a montré que le groupe PT présentait une asymétrie de l’excitabilité de base du M1 (testé par TMS) avec un hémisphère non dominant moins excitable (seuil moteur plus haut) que le dominant et que les deux hémisphères du groupe né à terme. Les résultats ont démontré également que les mécanismes inhibiteurs de planification motrice n’étaient pas fonctionnels chez une majorité de participants PT par rapport aux participants nés à terme, et ce, pour les deux hémisphères. Enfin, l’étude 3 (étude pilote) a détecté des difficultés d’attention soutenue plus marquées pour le groupe PT de même qu’une estime de soi fragilisée. L’ensemble de ces résultats suggère que le fonctionnement moteur cérébral des jeunes adultes PT demeure différent (tout comme cela est répertorié à l’enfance et à l’adolescence) et que cela peut s’accompagner d’un fonctionnement cognitif sous-optimal. Ce mémoire doctoral contribue à une meilleure compréhension des répercussions à long terme d’une naissance prématurée sur le développement. Les indicateurs cérébraux et cognitifs identifiés comme étant toujours déficitaires à l’âge adulte pourraient faire l’objet d’une attention particulière lors des programmes thérapeutiques à l’enfance afin d’éviter, ou du moins diminuer, les déficits à long terme. / The advent of technology in neonatal care units has increased the survival rate of premature infants. However, there is still room to better understand the deleterious impacts of prematurity on the brain and cognition over lifespan, including the early adulthood that has poorly been studied to date. This thesis tested the mechanism of interhemispheric inhibition by the ipsilateral silent period (iSP) (reflecting the integrity of callosal function) and intracortical inhibition (ICI reflecting synaptic organization for planning the action) along with the cognitive function in young adults born prematurely (PT). A group of young adults born prematurely (PT, ≤ 33 weeks gestation) were compared to a group of young adults born at term (Term> 37 weeks of gestation, matched for age and education). iSP and ICI were tested with transcranial magnetic stimulation of the primary motor cortex of hand. As compared to the term group, the study 1 showed that PT had fewer occurrences of iSP (p < 0.0001), longer iSP latency (interhemispheric transfer, p=0.004) and shorter iSP duration (p < 0.0001). In study 2, less excitability in the nondominant hemisphere (p=0.001), and less ICI (37.5% in PT group vs. 100% in terms) was observed. This suboptimal regulation between hemispheres and intracortical motor function was parallelled by difficulties to sustain attention in PT as assessed by neuropsychological testing in the 3rd study. This thesis suggests that brain function known to be impaired in PT children and adolescents remained suboptimal at early adulthood and may explain some minor cognitive impairments detected. These brain indicators of a long-term influence of prematurity should be used earlier to test the efficacity of rehab programs on modules recognized to be specifically impaired in adulthood.

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