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Évaluation qualitative de l'implantation de groupes psychoéducatifs pour le trouble bipolaire à Québec

Landry, Stéphanie 24 April 2018 (has links)
Le trouble bipolaire est une condition chronique avec des conséquences tangibles sur l'individu atteint. La pharmacothérapie est le traitement de première ligne, mais est à elle seule insuffisante. Pour pallier à ce problème, des interventions psychologiques sont reconnues comme efficaces, notamment la psychoéducation qui présente plusieurs avantages. Toutefois, la clientèle atteinte d'un trouble bipolaire semble ne pas avoir facilement accès à ces programmes. Il semblerait que le transfert des connaissances acquises dans la recherche vers le milieu clinique pose un défi. Ainsi, au-delà de traitements efficaces tels qu'évalués en recherche, il est nécessaire de considérer l'implantation de ces traitements dans la pratique clinique. L'objectif de la présente étude est donc d'observer et de décrire l'implantation d'un programme psychoéducatif, le Life Goals Program (LGP), à l'intérieur de milieux cliniques québécois. Dix-sept groupes de psychoéducation basés sur le LGP ont donc été offerts. Les intervenants de ces groupes ont rempli des journaux de bord et participé à une entrevue de groupe. Les données quantitatives ont fait l'objet d'analyses pour former un portrait descriptif de l'implantation du programme. Ensuite, des analyses de contenu ont été réalisées pour (1) documenter la mise en place du LGP et (2) évaluer la satisfaction des intervenants à l'égard du programme. L'analyse des données qualitatives a permis d'identifier quatre grands domaines de facteurs qui pourraient être tributaires de la variabilité dans l'implantation : les caractéristiques des intervenants, les caractéristiques des participants, le contexte organisationnel et la facilitation. Les facteurs déterminants quant aux différences observées semblent être le soutien de l'équipe de recherche, le roulement de personnel et la formation des intervenants. La satisfaction des intervenants a également été évaluée et trois catégories ont émergé et indiquent les améliorations pouvant être apportées, notamment sur le contenu, sur la gestion du groupe et par rapport aux participants.
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L'influence de l'expertise aux jeux vidéo sur l'expressivité émotionnelle et l'expérience subjective des joueurs

Bouchard, Marc-André 24 April 2018 (has links)
Un intérêt actuel de la communauté scientifique et industrielle concerne le développement de jeux vidéo émotionnellement interactifs (JVEI) permettant une adaptation aux états émotionnels des joueurs en vue de fournir une expérience optimale pour chacun (Chamberland, Grégoire, Michon, Gagnon, Jackson, Tremblay, 2015; Yannakakis & Hallam, 2009). À cet effet, certaines études ont observé que l'expertise aux jeux vidéo est une caractéristique individuelle pouvant avoir un effet sur l'expressivité émotionnelle et l'expérience subjective des joueurs (Rambusch, Jakobsson, & Pargman, 2007; S. Reeves, Brown, & Laurier, 2007, 2009; Weinreich, Strobach, & Schubert, 2015). Cette étude visait donc à évaluer l'influence de l'expertise aux jeux vidéo sur l'expressivité émotionnelle et l'expérience subjective des joueurs lors d'une session de jeu vidéo à l'aide d'une nouvelle classification de l'expertise dans le but de fournir des recommendations au développement de JVEI. Quinze (15) joueurs experts et quinze (15) joueurs non experts ont été recrutés et classifiés comme étant experts, ou non, avec les jeux vidéo. Les joueurs ont complété deux missions du jeu vidéo Assassin's Creed : Syndicate (AC : S) sur ordinateur. L'expressivité émotionnelle a été évaluée avec les contractions musculaires du zygomatique majeur et du corrugateur du sourcil mesurées à l'aide de l'électromyographie faciale tandis que l'expérience subjective a été évaluée avec la charge de travail associée à la session de jeu telle que mesurée par le NASA-TLX. Les résultats suggèrent que l'expressivité émotionnelle et l'expérience subjective des joueurs experts et non experts sont similaires lors d'une session de jeu. Cette absence de différence observée pourrait avoir été influencée par des habitudes de jeu comparable entre les deux groupes de joueurs. Pour améliorer l'identification d'une expertise avec les jeux vidéo, les futurs travaux devront intégrer une évaluation subjective, comportementale et expérientielle de l'expertise.
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Thérapie cognitive comportementale du trouble panique : effet d'un traitement combiné sur les symptômes de panique et d'insomnie

Potocnik, Alenka 24 April 2018 (has links)
L'objectif de la présente thèse est de documenter les difficultés de sommeil chez les personnes souffrant d'un trouble panique ainsi que d'en étudier les variations lors de l'administration d'une thérapie cognitive comportementale du trouble panique (TCC-TP) suivie d'une thérapie cognitive comportementale de l'insomnie (TCC-I). La première étude consiste en une revue systématique de la littérature à propos des altérations du sommeil chez les personnes ayant un trouble panique. Des calculs de méta-analyse ont permis de documenter la présence de difficultés de sommeil significatives chez les personnes ayant un trouble panique en comparaison à des participants contrôles sains. Également, les résultats des analyses de la prévalence des attaques de panique nocturnes (APN) indiquent que 52,1% des participants ayant un trouble panique ont eu au moins une APN au cours de leur vie. Les altérations du sommeil identifiées dans la première étude pourraient être reliées à l'activité cognitive négative et à la sensibilité à l'anxiété. La seconde étude visait à explorer l'effet de l'administration séquentielle d'une TCC-TP et d'une TCC-I. Onze participants ayant un trouble panique avec APN et insomnie ont pris part à une TCC-PD suivie d'une TCC-I selon un protocole à cas unique à niveaux de base multiples. Durant la TCC-TP, quatre participants ont eu une diminution significative des symptômes de panique et deux ont eu une augmentation significative de l'efficacité du sommeil. Pour ces participants, ces améliorations se sont poursuivies durant la TCC-I. De plus, parmi les participants qui n'avaient pas connu de changements dans leurs symptômes de panique durant la TCC-TP, la majorité ont eu des gains significatifs durant la TCC-I. Il en est de même pour l'efficacité du sommeil. Ainsi, chez la plupart des participants, l'insomnie comorbide n'a pas diminué durant la TCC-TP, mais s'est résorbée avec une TCC-I subséquente. Également, les symptômes de panique se sont améliorés davantage durant la TCC-I que durant la TCC-TP, ce qui pourrait être expliqué, entre autres, par le rôle intégrateur du sommeil dans la consolidation et l'intégration des apprentissages effectués en thérapie.
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Nature, évolution et facteurs de risque de l'anxiété durant la première année suivant la survenue d'un traumatisme cranio-cérébral

Laviolette, Valérie 24 April 2018 (has links)
Les troubles anxieux sont fréquents à la suite d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Leur prévalence peut atteindre les 44 % durant la première année post-TCC et des études ont montré que cette anxiété a un impact fonctionnel chez les individus qui en souffrent. Cependant, peu d’études se sont intéressées à ce sujet jusqu’à maintenant. Les objectifs de la thèse sont de : décrire la nature, la fréquence et l’évolution des troubles liés à l’anxiété (c.-à-d. cheminements non-anxieux, anxieux précoce et anxieux tardif) sur la première année post-TCC avec un échantillon représentant un large spectre de sévérité du TCC (Article 1) et déterminer des facteurs de risque, présents en pré-TCC et au moment du TCC, de ces cheminements (Article 2). Deux-cent-dix participants (âge moyen 41.3 ans ± 15.3; 75.2 % hommes) sont recrutés dans un centre de traumatologie à la suite de leur hospitalisation pour un TCC (51 % TCC léger, 31 % TCC modéré, 18 % TCC sévère). Ils répondent à des questions sociodémographiques et participent à une entrevue psycho-diagnostique à 4, 8 et 12 mois post-TCC (le pré-TCC est évalué à leur première entrevue). Des données reliées au TCC sont recueillies dans leurs dossiers médicaux. Dans l’article 1, des analyses descriptives montrent que le tiers des participants souffre d’au moins un trouble lié à l’anxiété durant la première année post-TCC et que le cinquième a vécu un de ces troubles en pré-TCC. Les troubles fréquents sont le trouble anxio-dépressif, le trouble d’anxiété généralisée, l’état de stress post-traumatique et le trouble panique avec ou sans agoraphobie, et du côté des symptômes anxieux, ce sont la présence d’inquiétudes et avoir vécu un évènement extrêmement traumatique. Un test d’équations d’estimation généralisées montre que la présence de troubles liés à l’anxiété est stable dans le temps. Par contre, des analyses descriptives identifient 16 cheminements. Ces cheminements ont été regroupés en trois : 75 % de l’échantillon empruntent un cheminement non-anxieux, 15 % empruntent un cheminement précoce (c.-à-d. présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois) et 10 % empruntent un cheminement tardif (c.-à-d. absence d’un diagnostic de trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois et présence d’un de ces troubles à l’évaluation du 8 et/ou 12 mois). Dans l’article 2, une analyse de partition récursive identifie que la variable qui classe le mieux les participants selon leur cheminement est la présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété en pré-TCC; avoir vécu un trouble lié l’anxiété en pré-TCC augmente le risque d’en souffrir en post-TCC et favorise le cheminement précoce (selon le test d’égalité des proportions). Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, la variable qui les classe le mieux est le nombre d’années de scolarité complétées; avoir complété 10.5 ans de scolarité et moins augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise particulièrement le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC et qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés, la variable qui les classe le mieux est le sexe; être de sexe féminin augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés et qui sont de sexe masculin, la variable qui les classe le mieux est la sévérité du TCC; avoir un TCC léger augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement précoce. Ces résultats suggèrent que l’anxiété est fréquente en post-TCC, qu’elle est de nature différente d’un individu à l’autre, qu’elle emprunte des chemins différents et que des facteurs de risque à ces cheminements peuvent être identifiés dès le moment du TCC. Ces résultats donnent des pistes de traitements, permettent d’identifier des individus à risque et soulignent l’importance d’évaluer l’anxiété régulièrement durant la première année. Des études futures pourraient permettre de découvrir les mécanismes sous-jacents à ces facteurs de risque et d’ainsi mieux intervenir. / Anxiety disorders are frequent after a TBI. Their prevalence may reach 44 % in the first year post-TBI and studies have shown that this anxiety has a functional impact on individuals. However, few studies have addressed this issue so far. The aims of the thesis were to describe the nature, frequency and evolution of anxiety-related disorders (i.e. non-anxious pathway, early anxiety pathway and delayed anxiety pathway) in the first year post-TBI with a sample representing a broad spectrum of TBI severity (Article 1) and to determine the risk factors present in pre-TBI and at the time of TBI of these pathways (Article 2). Two hundred and ten participants (mean age 41.3 ± 15.3, 75.2% men) were recruited from a trauma center following their hospitalization for TBI (51% mild TBI, 31% moderate TBI, 18% severe TBI). They provided socio-demographic data and completed a psycho-diagnostic interview at 4-, 8- and 12-month post-TBI (pre-TBI was evaluated at their first interview). Injury-related data were collected in participants’ medical files. In Article 1, descriptive analyses showed that one-third of participants have at least one anxiety disorder in the first year post-TBI and that one fifth had suffered from an anxiety disorder in pre-TBI. The most frequent disorders included mixed anxiety and depression disorder, generalized anxiety disorder, post-traumatic stress disorder, and panic disorder with or without agoraphobia. In terms of anxiety symptoms, the most frequent were a general feeling of anxiety, worries, and having experienced an extremely traumatic event. Generalized estimation equations showed that the presence of anxiety-related disorders is globally stable over time. Further descriptive analyses however identified 16 different pathways of anxiety-related disorders. These pathways were grouped into three categories: 75 % of the sample following a non-anxious pathway, 15 % following an early pathway (i.e. presence of at least one anxiety-related disorder at the 4-month assessment) and 10 % following a delayed pathway (i.e. absence of a diagnosis of anxiety-related disorder at the 4-month assessment and presence of at least one of these disorders at the 8- and/or 12-month assessment). In Article 2, recursive partitioning analysis identified that the variable that best classifies participants according to these pathway is the presence of at least one anxiety-related disorder present pre-TBI; having experienced an anxiety-related disorder in pre-TBI increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder in post-TBI and promotes an early pathway (according to the test of equality of proportions). Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, the variable that best classifies pathways is the number of years of education completed; having completed 10.5 years of education or less increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder post-TBI and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI and had more than 10.5 years of education, the variable that best classifies pathways was sex; being a woman increases the risk of post-TBI anxiety and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, with more than 10.5 years of education, and men, the variable that best classifies pathways is TBI severity; having sustained a mild TBI increases the risk of post-TBI anxiety and promotes an early pathway. These results suggest that anxiety is common after a TBI, varies in nature from one individual to another, and takes various pathways. Risk factors for an early or delayed pathway can be identified at the time of the TBI. These findings provide new avenues to optimize treatment, to help to identify individuals at risk and they emphasize the importance of assessing anxiety-related disorders regularly during the first year. Future studies could elucidate the mechanisms underlying different risk factors and thus provide insights to intervene better.
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Efficacité d'un traitement auto-administré appliqué aux problèmes de jeu et impacts des méthodes de recrutement pour proposer l'intervention

Boudreault, Catherine 24 April 2018 (has links)
Pour pallier les obstacles à la faible utilisation des ressources par les joueurs problématiques, de nouvelles modalités de traitement mieux adaptées aux besoins de cette clientèle ont été développées, notamment les traitements auto-administrés (TAA). Différentes études suggèrent la capacité des TAA à réduire la gravité des problèmes de jeu et les comportements de jeu, mais certaines imprécisions persistent quant à leurs réels bénéfices. De surcroit, la plupart des joueurs problématiques qui prennent part aux études évaluant ce type de traitement sont recrutés par le biais d’annonces publicitaires, ce qui ne renseigne pas sur les caractéristiques des joueurs et leur implication dans le traitement lorsque d’autres méthodes pour proposer les TAA sont employées. Le premier article composant cette thèse compare l’efficacité d’un TAA incluant trois entretiens téléphoniques de type motivationnel et un manuel d’auto-traitement cognitif-comportemental à une condition contrôle de type liste d’attente au terme d’une période de 11 semaines. En comparaison au groupe contrôle, les joueurs recevant le traitement présentent une réduction significative de la gravité de leur problème de jeu, de leurs comportements de jeu et des conséquences négatives du jeu ainsi qu’une augmentation significative de la perception d’efficacité personnelle et de la satisfaction de vie. Les gains observés auprès du groupe traitement se maintiennent jusqu’à douze mois après la période de cheminement de 11 semaines. Le second article compare la gravité des problèmes de jeu ainsi que l’implication dans le traitement des joueurs ayant pris part au TAA, et ce, en fonction du mode de recrutement employé, soit les annonces publicitaires ou encore une banque de personnes volontaires à participer à des études sur les jeux de hasard et d’argent. Les résultats indiquent que les joueurs recrutés par annonce publicitaire présentent, au moment de leur recrutement, un problème de jeu significativement plus grave que ceux provenant de la banque de volontaires. Par ailleurs, tous les joueurs complètent un nombre similaire de phases du manuel d’auto-traitement et la proportion d’abandons entre les groupes ne diffère pas significativement, suggérant ainsi un même niveau d’implication dans le traitement. Cette thèse contribue donc au support empirique appuyant l’efficacité des TAA pour réduire les problèmes de jeu et permet d’approfondir les connaissances sur les moyens à préconiser pour offrir cette ressource aux joueurs problématiques. / In order to lower barriers to help-seeking among problem gamblers, new treatment modalities better suited to gamblers’ needs such as self-help treatments (SHT) have been developed. Various studies indicate that SHTs can reduce problem gambling severity and gambling behavior, but inconsistencies remain as to their true benefits. Moreover, most problem gamblers who take part in SHT efficacy studies are recruited through media advertisement, which does not provide information about gamblers’ characteristics and their involvement in the treatment when other recruitment strategies are used. The first study presented in this thesis assesses the efficacy of a SHT including three motivational telephone interviews and a cognitive-behavioral self-help workbook relative to a waiting list control condition after an 11-week period. In comparison with the control group, gamblers receiving the intervention showed a significant reduction in problem gambling severity, gambling habits and negative consequences from gambling as well as a significant increase in perceived self-efficacy and life satisfaction. Improvements reported by the treatment group at week 11 were maintained throughout the 12 month follow-up period. The second study compares problem gambling severity and treatment involvement of gamblers who have taken part in the SHT efficacy study according to their method of recruitment, either media advertisement or a list of gambling research volunteers. Results indicate that gamblers recruited through media advertisement presented a significantly higher level of problem gambling severity than gamblers recruited from the list of volunteers. Both groups completed a similar number of treatment workbook phases and no significant between-group difference was found regarding the proportion of dropouts, thus suggesting a similar level of involvement in the treatment from all participants. This thesis brings further support to the empirical evidence of the efficacy of SHTs to reduce problem gambling and expands knowledge about ways to offer this type of treatment to problem gamblers.
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Specimen theoriae novae de mensura complexus : Mesures objectives de la complexité = Objective measures of complexity / Mesures objectives de la complexité / Objective measures of complexity

Pronovost, Sylvain 24 April 2018 (has links)
Mesures Objectives de la Complexité pour la Prise de Décision Dynamique. La gestion efficace de systèmes sociotechniques complexes dépend d’une compréhension des interrelations dynamiques entre les composantes de ces systèmes, de leur évolution à travers le temps, ainsi que du degré d’incertitude auquel les décideurs sont exposés. Quelles sont les caractéristiques de la prise de décision complexe qui ont un impact sur la performance humaine dans l’environnement moderne du travail, constamment en fluctuation et sous la pression du temps, exerçant de lourdes demandes sur la cognition ? La prise de décision complexe est un concept issu de la macrocognition, impliquant des processus et des fonctions de bas et haut niveaux de description tels que la métacognition, soit pour un individu de penser à propos de son propre processus de pensées. Dans le cas particulier de la prise de décision complexe, ce phénomène est nommé la pensée systémique. L’étude de la prise de décision complexe en dehors de l’environnement traditionnel du laboratoire, permettant un haut niveau de contrôle mais un faible degré de réalisme, est malheureusement difficile et presque impossible. Une méthode de recherche plus appropriée pour la macrocognition est l’expérimentation basée sur la simulation, à l’aide de micromondes numérisés sous la forme de jeux sérieux. Ce paradigme de recherche est nommé la prise de décision dynamique (PDD), en ce qu’il tient compte des caractéristiques de problèmes de prise de décision complexe telles que des séquences complexes de décisions et de changements d’états d’un problème interdépendants, qui peuvent changer de façon spontanée ou comme conséquence de décisions préalables, et pour lesquels la connaissance et la compréhension du décideur peut n’être que partielle ou incertaine. Malgré la quantité de recherche concernant la PDD à propos des difficultés encourues pour la performance humaine face à des problèmes de prise de décision complexe, l’acquisition de connaissances à propos de systèmes complexes, et à savoir si le transfert de l’apprentissage est possible, il n’existe pas de mesure quantitative de ce en quoi un problème de décision est considéré comme étant complexe. La littérature scientifique mentionne des éléments qualitatifs concernant les systèmes complexes (tels que des interrelations dynamiques, une évolution non-linéaire d’un système à travers le temps, et l’incertitude à propos des états d’un système et des issues des décisions), mais des mesures quantitatives et objectives exprimant la complexité de problèmes de décision n’ont pas été développées. Cette dissertation doctorale présente les concepts, la méthodologie et les résultats impliqués dans un projet de recherche visant à développer des mesures objectives de la complexité basées sur les caractéristiques de problèmes de prise de décision dynamique pouvant expliquer et prédire la performance humaine. En s’inspirant de divers domaines d’application de la théorie de la complexité tels que la complexité computationnelle, la complexité systémique, et l’informatique cognitive, un modèle formel des paramètre de la complexité pour des tâches de prise de décision dynamique a été élaboré. Un ensemble de dix mesures objectives de la complexité a été développé, consistant en des mesures de la complexité structurelle, des mesures de la complexité informationnelle, la complexité de la charge cognitive, et des mesures de la difficulté d’un problème, de la non-linéarité des relations, de l’incertitude concernant l’information et les décisions, ainsi qu’une mesure de l’instabilité d’un système dynamique sous des conditions d’inertie. Une analyse des résultats expérimentaux colligés à partir de cinq scénarios de PDD révèle qu’un nombre restreint de candidats parmi des modèles de régression linéaires multiple permet d’expliquer et de prédire les résultats de performance humaine, mais au prix de certaines violations des postulats de l’approche classique de la régression linéaire. De plus, ces mesures objectives de la complexité présentent un degré élevé de multicolinéarité, causée d’une part par l’inclusion de caractéristiques redondantes dans les calculs, et d’autre part par une colinéarité accidentelle imputable à la conception des scénarios de PDD. En tenant compte de ces deux considérations ainsi que de la variance élevée observée dans les processus macrocognitifs impliqués dans la prise de décision complexe, ces modèles présentent des valeurs élevées pour le terme d’erreur exprimant l’écart entre les observations et les prédictions des modèles. Une analyse additionnelle explore l’utilisation de méthodes alternatives de modélisation par régression afin de mieux comprendre la relation entre les paramètres de la complexité et les données portant sur performance humaine. Nous avons d’abord opté pour une approche de régression robuste afin d’augmenter l’efficience de l’analyse de régression en utilisant une méthode réduisant la sensibilité des modèles de régression aux observations influentes. Une seconde analyse élimine la source de variance imputable aux différences individuelles en focalisant exclusivement sur les effets imputables aux conditions expérimentales. Une dernière analyse utilise des modèles non-linéaires et non-paramétriques afin de pallier les postulats de la modélisation par régression, à l’aide de méthodes d’apprentissage automatique (machine learning). Les résultats suggèrent que l’approche de régression robuste produit des termes d’erreur substantiellement plus faibles, en combinaison avec des valeurs élevées pour les mesures de variance expliquée dans les données de la performance humaine. Bien que les méthodes non-linéaires et non-paramétriques produisent des modèles marginalement plus efficients en comparaison aux modèles de régression linéaire, la combinaison de ces modèles issus du domaine de l’apprentissage automatique avec les données restreintes aux effets imputables aux conditions expérimentales produit les meilleurs résultats relativement à l’ensemble de l’effort de modélisation et d’analyse de régression. Une dernière section présente un programme de recherche conçu pour explorer l’espace des paramètres pour les mesures objectives de la complexité avec plus d’ampleur et de profondeur, afin d’appréhender les combinaisons des caractéristiques des problèmes de prise de décision complexe qui sont des facteurs déterminants de la performance humaine. Les discussions concernant l’approche expérimentale pour la PDD, les résultats de l’expérimentation relativement aux modèles de régression, ainsi qu’à propos de l’investigation de méthodes alternatives visant à réduire la composante de variance menant à la disparité entre les observations et les prédictions des modèles suggèrent toutes que le développement de mesures objectives de la complexité pour la performance humaine dans des scénarios de prise de décision dynamique est une approche viable à l’approfondissement de nos connaissances concernant la compréhension et le contrôle exercés par un être humain face à des problèmes de décision complexe. / Objective Measures of Complexity for Dynamic Decision-Making. Managing complex sociotechnical systems depends on an understanding of the dynamic interrelations of such systems’ components, their evolution over time, and the degree of uncertainty to which decision makers are exposed. What features of complex decision-making impact human performance in the cognitively demanding, ever-changing and time pressured modern workplaces? Complex decision-making is a macrocognitive construct, involving low to high cognitive processes and functions, such as metacognition, or thinking about one’s own thought processes. In the particular case of complex decision-making, this is called systems thinking. The study of complex decision-making outside of the controlled, albeit lacking in realism, traditional laboratory environment is difficult if not impossible. Macrocognition is best studied through simulation-based experimentation, using computerized microworlds in the form of serious games. That research paradigm is called dynamic decision-making (DDM), as it takes into account the features of complex decision problems, such as complex sequences of interdependent decisions and changes in problem states, which may change spontaneously or as a consequence of earlier decisions, and for which the knowledge and understanding may be only partial or uncertain. For all the research in DDM concerning the pitfalls of human performance in complex decision problems, the acquisition of knowledge about complex systems, and whether a learning transfer is possible, there is no quantitative measure of what constitutes a complex decision problem. The research literature mentions the qualities of complex systems (a system’s dynamical relationships, the nonlinear evolution of the system over time, and the uncertainty about the system states and decision outcomes), but objective quantitative measures to express the complexity of decision problems have not been developed. This dissertation presents the concepts, methodology, and results involved in a research endeavor to develop objective measures of complexity based on characteristics of dynamic decision-making problems which can explain and predict human performance. Drawing on the diverse fields of application of complexity theory such as computational complexity, systemic complexity, and cognitive informatics, a formal model of the parameters of complexity for dynamic decision-making tasks has been elaborated. A set of ten objective measures of complexity were developed, ranging from structural complexity measures, measures of information complexity, the cognitive weight complexity, and measures of problem difficulty, nonlinearity among relationships, information and decision uncertainty, as well as a measure of the dynamical system’s instability under inertial conditions. An analysis of the experimental results gathered using five DDM scenarios revealed that a small set of candidate models of multiple linear regression could explain and predict human performance scores, but at the cost of some violations of the assumptions of classical linear regression. Additionally, the objective measures of complexity exhibited a high level of multicollinearity, some of which were caused by redundant feature computation while others were accidentally collinear due to the design of the DDM scenarios. Based on the aforementioned constraints, and due to the high variance observed in the macrocognitive processes of complex decision-making, the models exhibited high values of error in the discrepancy between the observations and the model predictions. Another exploratory analysis focused on the use of alternative means of regression modeling to better understand the relationship between the parameters of complexity and the human performance data. We first opted for a robust regression analysis to increase the efficiency of the regression models, using a method to reduce the sensitivity of candidate regression models to influential observations. A second analysis eliminated the within-treatment source of variance in order to focus exclusively on between-treatment effects. A final analysis used nonlinear and non-parametric models to relax the regression modeling assumptions, using machine learning methods. It was found that the robust regression approach produced substantially lower error values, combined with high measures of the variance explained for the human performance data. While the machine learning methods produced marginally more efficient models of regression for the same candidate models of objective measures of complexity, the combination of the nonlinear and non-parametric methods with the restricted between-treatment dataset yielded the best results of all of the modeling and analyses endeavors. A final section presents a research program designed to explore the parameter space of objective measures of complexity in more breadth and depth, so as to weight which combinations of the characteristics of complex decision problems are determinant factors on human performance. The discussions about the experimental approach to DDM, the experimental results relative to the regression models, and the investigation of further means to reduce the variance component underlying the discrepancy between the observations and the model predictions all suggest that establishing objective measures of complexity for human performance in dynamic decision-making scenarios is a viable approach to furthering our understanding of a decision maker’s comprehension and control of complex decision problems.
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Documentation des connaissances qu'ont les aînés sur les troubles anxieux par rapport à celles de jeunes adultes

Beaunoyer, Elisabeth 24 April 2018 (has links)
Les troubles anxieux sont parmi les troubles de santé mentale les plus fréquemment diagnostiqués chez les aînés. Malgré la présence de traitements efficaces, une sous-utilisation des services de soins en santé mentale pour les troubles anxieux, particulièrement marquée chez les aînés, est observée dans plusieurs études et pourrait s'expliquer en partie par le manque de connaissance de cette population à ce sujet. La présente étude a pour objectif de documenter les connaissances des aînés à propos des troubles anxieux. Des jeunes adultes (n=64) et des aînés (n=78) ont répondu à un questionnaire servant à mesurer leurs connaissances des troubles anxieux comprenant des questions sur les symptômes principaux, les facteurs de risque, les traitements, le trouble d'anxiété généralisée, le trouble d'anxiété sociale, le trouble panique et la phobie spécifique. Les résultats montrent que les aînés connaissent moins bien les troubles anxieux que les jeunes adultes. Cette tendance semble concerner tous les domaines de connaissances étudiés étant donné que la forte majorité des questions sont échouées dans une plus grande mesure par les aînés. Le dernier niveau de scolarité complété, l'occupation principale et le revenu annuel sont associés avec le score total obtenu au questionnaire. Ces résultats montrent l'importance et la diversité des besoins d'informations au sujet des troubles anxieux chez les aînés. Une stratégie efficace d'augmentation des connaissances chez les aînés devrait viser tous les aspects des troubles anxieux.
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Une méta-analyse du lien entre le stress maternel prénatal et la sécrétion de cortisol modéré par des considérations méthodologiques et conceptuelles

Gauthier-Légaré, Audrey 24 April 2018 (has links)
L’hypothèse de programmation fœtale suppose que le milieu intra-utérin peut influencer la formation du système nerveux central de l’enfant. Il est postulé que le stress maternel prénatal (SMP) influence le développement du fœtus et certains mécanismes reliés à la sécrétion cortisolaire de l’enfant. Un des mécanismes potentiellement impliqué dans la relation entre le SMP et la sécrétion de cortisol de l’enfant est l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénale (HPS) : considéré comme médiateur de différents aspects du développement. Plusieurs chercheurs ont étudié la relation entre le SMP et le cortisol. Toutefois, les résultats associant le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant sont variables. Pour évaluer cette association, une méta-analyse sur le lien entre le SMP et la sécrétion du cortisol chez l’enfant a été effectuée en considérant l’effet modérateur du type d’évaluation du stress maternel, du type de mesure de cortisol, du devis de recherche, de la direction de l’effet, du trimestre de la grossesse ainsi que de l’âge de l’enfant. Méthode : Les articles sélectionnés ont été publiés entre janvier 1970 et juillet 2015 sur les bases de données PSYCINFO et PUBMED ou proviennent de la liste de références des articles pertinents sur le sujet. Ils contiennent une mesure de cortisol de l’enfant (0 et 18 ans) en relation avec le SMP. Résultats : Les résultats montrent un lien significatif faible entre le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant (d = .15, p < .00). Toutefois, les analyses de modérations révèlent qu’aucun des facteurs observés (type de mesure du SMP, type de cortisol de l’enfant, devis de recherche, direction de l’effet, trimestre et âge de l’enfant) ne vient modérer l’association entre le SMP et le cortisol de l’enfant. Discussion : Les résultats supportent l’hypothèse de programmation fœtale en ce qui a trait au lien entre le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant, mais la taille d’effet suggère la présence d’autres médiateurs dans ce lien. / The Fetal programming hypothesis (FPH) suggests that intrauterine conditions may adversely influence early infant brain development, hindering later adaptive capacities. The FPH postulates that maternal prenatal stress (MPS) can impact the fetal development, including mechanisms related to cortisol secretion. One of the mechanisms believed to play a role in this relation is the possibility that MPS acts as a programming factor for fetal hypothalamo-pituitary-adrenal (HPA) axis, itself viewed as a mediator of different developmental outcomes. Many authors examined the association between MPS and cortisol. However, results linking MPS to cortisol secretion vary across studies. In order to examine this association, a meta-analysis of the relationship between MPS and child cortisol secretion – an indicator of HPA axis functioning - was conducted. The manner in which MPS was operationalized, the type of cortisol assessment used, research design, direction of effects, trimester of pregnancy and child age were considered as potential moderators of that association. Method: Pertinent studies were collected using databases (MEDLINE, PSYCINFO) and reference lists from relevant review articles on the topic. Studies published between 1970 and July 2015 that included a measure of child (age 0 to 18 years) cortisol secretion related to a measure of MPS were considered in this meta-analysis. Of the 5836 studies corresponding to the chosen keywords, 22 were selected. Results: Results show a significant relation between MPS and infant cortisol secretion (d = .15, p < .00). Moderation analyses also reveal that none of the factors observed as potential moderators influenced this link. Discussion: The results of this meta-analysis provide support for fetal programming hypothesis with regard to child cortisol secretion and the exposition to MPS but the effect size observed suggests that other mediators are also involved.
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La compréhension de ses propres émotions et celles d'autrui chez les enfants d'âge préscolaire

Laurent, Geneviève 24 April 2018 (has links)
La compréhension émotionnelle est définie comme étant la capacité d'identifier, de prédire et d'expliquer ses propres émotions ainsi que celles des autres (Harris, Lipian, & Saarni, 1989). Il a été largement démontré que la compréhension émotionnelle joue un rôle pour favoriser l'intégration et le fonctionnement social des enfants d'âge préscolaire. La thèse vise à étudier séparément les deux types de compréhension émotionnelle : la compréhension de ses propres émotions (CSPE) et la compréhension des émotions d'autrui (CEA), chez les enfants de 4 ans. La première étude de la thèse vise à établir la contribution de la CEA sur l'agressivité physique et relationnelle ainsi que sur le fonctionnement social. Cette étude visait également à déterminer s'il existe des différences dans la CEA d'enfants de la communauté qui ont été désignés comme agressifs par leur éducatrice de garderie comparativement aux enfants qui ne présentent pas de problème d'agressivité. La seconde étude vise à mieux comprendre le phénomène de la CSPE à l'âge préscolaire en développant et en validant un instrument de mesure adapté aux enfants de cet âge. Pour ce faire, selon un protocole de cas-témoins, 24 enfants agressifs (M= 53,83 mois; ET=3,33) ont été appariés à 26 enfants normaux (M=54,69 mois; ET=3,71) sur la base de l'âge, du sexe et du milieu de garde. Ils ont complété à la garderie une batterie de tests mesurant la CEA (Affect Knowledge Task et Test of Emotion Understanding). Un instrument de CSPE a été développé à partir d'une entrevue existante (l'Entrevue sur les émotions modifiée) et a été administré avec les autres instruments de compréhension émotionnelle. Les éducatrices ont rempli des questionnaires évaluant l'agressivité et le fonctionnement social (Child Behavior Checklist et le Macarthur Health and Behavior Questionnaire) et les parents ont rempli un questionnaire évaluant la régulation émotionnelle (Emotion Regulation Checklist). Les enfants constituant le groupe agressif ont démontré un niveau préoccupant mais sous le seuil clinique d'agressivité vis-à-vis leurs pairs et leur éducatrice, des habiletés langagières égales à celles du groupe contrôle et, contrairement à ce qui était attendu, ont obtenu des résultats supérieurs à ceux des enfants du groupe contrôle sur certains aspects des deux types de compréhension émotionnelle. Les résultats ont également démontré que la CEA était associée à l'agressivité physique mais pas à l'agressivité relationnelle. Uniquement chez les enfants agressifs, la capacité de nommer les émotions d'autrui a été associée à une meilleure acceptation par les pairs directement et indirectement via sa contribution à l'agressivité physique. Ensemble, ces résultats suggèrent que la CEA est un facteur qui contribue à la modulation de l'agressivité et à l'intégration sociale des enfants présentant un niveau sous-clinique d'agressivité. Les résultats à l'étude 2 ont démontré que plusieurs indices indiquent que l'outil développé pour mesurer la CSPE chez les enfants d'âge préscolaire l'évalue de façon valide et fidèle. Enfin, les résultats élevés des enfants agressifs aux deux types de tâches de compréhension émotionnelle ainsi que les taux de réussite à l'Entrevue sur les émotions suscitent des réflexions nouvelles quant au développement de la compréhension émotionnelle durant l'âge préscolaire.
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Caractéristiques parentales associées aux comportements maternels atypiques : l'influence du fonctionnement réflexif parental et de l'orientation mentale maternelle

Roy, Julie 24 April 2018 (has links)
Bien que les comportements maternels atypiques (CMA) soient liés à d'importants impacts sur l'enfant, notamment en ce qui a trait à la désorganisation de l'attachement, les caractéristiques maternelles susceptibles d'influencer la manifestation des CMA demeurent méconnues. Peu de données sont disponibles quant aux processus psychologiques pouvant être impliqués dans la manifestation de CMA dans l'interaction mère-enfant. En ce sens, cette thèse vise à mieux comprendre l'influence de la mentalisation maternelle sur la manifestation de CMA via les construits de fonctionnement réflexif parental (FRP), de fonctionnement réflexif (FR) et d'orientation mentale maternelle (OMM). À cette fin, 91 mères issues de la communauté ont pris part à l'Entrevue d'attachement adulte (AAI) pendant leur troisième trimestre de grossesse, à une version adaptée de l'Entrevue de développement parental (PDI adapté) et à des situations d'interaction mère-enfant lorsque leur bébé était âgé de 6 mois ainsi qu'à la Protocole de la Situation Étrange (PSE) lorsque l'enfant était âgé de 14 mois. Les mères ont également complété des mesures auto-rapportées évaluant notamment la dépression, la dissociation et l'alexithymie. Dans un premier temps, la mesure adaptée du FRP (PDI adapté) a été validée en examinant 1) la stabilité intercontextuelle du fonctionnement réflexif dans différentes relations d'attachement, soit celle avec son enfant (FRP (PDI adapté)) et celle avec ses propres parents (FR (AAI)); 2) la spécificité de l'aspect parental du FRP en explorant les liens entre le FRP, le FR, les CMA et des variables maternelles non spécifiques à la parentalité (i.e. dépression, dissociation et alexithymie) ainsi que 3) la spécificité du construit de fonctionnement réflexif en examinant les lien entre le FRP, le FR et d'autres processus mentaux, soit la dissociation et l'alexithymie. Les résultats des analyses corrélationnelles indiquent que, dans notre échantillon, le FR (AAI) prénatal permet de prédire le FRP (PDI adapté) six mois après la naissance, suggérant que les capacités réflexives sont relativement stables dans différentes relations d'attachement. En outre, le FRP (PDI adapté) est lié à davantage de types de CMA que le FR (AAI). Le FR n'est pas plus lié que le FRP aux variables maternelles non spécifiques à la parentalité (i.e. dépression, dissociation et alexithymie). Ainsi, nos résultats suggèrent que le FRP serait plus proximal aux comportements maternels en interaction avec l'enfant, mettant en valeur la spécificité parentale de la mesure adaptée du FRP. Enfin, le FR et le FRP ne sont pas liés à la dissociation et à l'alexithymie, suggérant que la version adaptée du PDI permet de mesurer spécifiquement le fonctionnement réflexif et non d'autres types de processus mentaux. Ainsi, cette thèse présente la validation d'une mesure plus efficiente du FRP tout en fournissant un des premiers appuis empiriques à la stabilité intercontextuelle du FR. Afin d'étudier le rôle de la mentalisation maternelle dans la manifestation des CMA, une analyse de régression logistique binaire a été réalisée. Nos résultats indiquent que le FRP et l'OMM expliquent un pourcentage significatif de variance des CMA insensibles. Les mères présentant de plus faibles capacités de FRP et faisant davantage d'erreurs dans la verbalisation des états mentaux de leur enfant sont plus susceptibles de manifester des CMA insensibles. Ces résultats soulignent l'influence de la mentalisation maternelle sur les comportements parentaux dans l'interaction mère-enfant. À cet égard, cette thèse offre une perspective enrichissante quant aux processus mentaux maternels liés aux CMA tout en présentant un intérêt clinique quant à l'intervention auprès des dyades mère-enfant.

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